La Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura, en partenariat avec l’UIMM et SOELIS, lance “Métiers à la Une”, un événement immersif destiné aux collégiens. Du jeu d’investigation à la découverte de métiers variés, les élèves de Nozeroy et des Louataux et Jeanne d’Arc de Champagnole, mobilisés via la Communauté de communes, rencontreront huit entreprises locales pour relever des défis grandeur nature. Une aventure pédagogique entre industrie, agriculture et journalisme en herbe.
Les syndicats n’en ont pas terminé avec la contestation. Ce vendredi 19 septembre, deux actions marquantes se tiendront à Besançon. Dès 7h15, un rassemblement est prévu devant le lycée Pasteur, en réaction à la présence controversée de forces de l’ordre aux abords et à l’intérieur des lycées Pasteur et Ledoux hier matin. L’intersyndicale dénonce des « actes d’intimidation ». En soirée, à 18h, une « casserolade » est annoncée place du 8 septembre, au cœur du centre-ville. Ce rassemblement citoyen, organisé « pour la justice sociale et la justice fiscale », s’inscrit dans une mobilisation plus large portée par les syndicats et les collectifs locaux.
Ce jeudi, de 11h à 14h, le Campus de la Bouloie, à Besançon, accueille son 1er forum « Trouve ton job », une initiative dédiée à l’emploi étudiant, qui rassemble une dizaine d’organismes et entreprises autour de secteurs clés comme le baby-sitting, le périscolaire, les cours à domicile et la restauration.
Un forum pour répondre à une demande croissante
Organisé en partenariat avec Info Jeunes Bourgogne-Franche-Comté, et soutenu par la Région et la Ville de Besançon, ce forum vise à faciliter l’accès à des emplois adaptés aux contraintes des étudiants. « Les jeunes cherchent avant tout à financer leurs études, leur logement, leur quotidien. Ce forum répond à une vraie nécessité », souligne une Jennyfer Gehin du service emploi étudiant du Crous Bourgogne Franche-Comté.
Des secteurs accessibles et flexibles
Les offres proposées sont variées et pensées pour s’adapter aux rythmes universitaires : Restauration : contrats de 10h/semaine, souvent sur le temps du midi. Périscolaire : missions de remplacement selon les disponibilités des étudiants. Baby-sitting : préférence pour les jeunes véhiculés, pour faciliter les gardes à domicile. Cours à domicile : réservés aux étudiants compétents dans les matières enseignées. Les contrats proposés sont principalement des CDD ou des contrats emploi étudiant, permettant une certaine souplesse.
L'interview de la rédaction : Jennyfer Gehin du service emploi étudiant au CROUS BFC
Une réponse à la précarité étudiante
Face à une précarité grandissante, ce forum se veut une réponse concrète aux besoins financiers des jeunes. L’accès à un emploi ponctuel ou régulier devient souvent un passage obligé pour poursuivre sereinement ses études. « On voit de plus en plus d’étudiants, y compris internationaux, venir chercher un job. Le besoin est réel et croissant », confirme un représentant.
L'interview de la rédaction : Jennyfer Gehin du service emploi étudiant au CROUS BFC
Une mobilisation collective
Le succès de cette première édition repose sur une synergie entre acteurs publics et privés. En plus des offres d’emploi, les jeunes peuvent échanger avec des professionnels, obtenir des conseils et s’inscrire sur des listes pour des missions futures. Ce forum marque une étape importante dans la lutte contre la précarité étudiante en Bourgogne-Franche-Comté.
La Ville de Besançon renouvelle son engagement contre la précarité menstruelle avec une nouvelle campagne de distribution gratuite de protections hygiéniques réutilisables. Dès le 22 septembre, les étudiantes pourront retirer un kit au choix — serviettes lavables ou culotte menstruelle — dans sept lieux municipaux, sur présentation d’un justificatif d’identité.
Fabriquées en coton bio, ces protections sont durables, écologiques et conçues pour améliorer la santé intime. L’opération sera relayée dans les établissements scolaires et lieux publics via des autocollants informatifs apposés dans les toilettes.
Renseignements : 03 81 61 51 59
Ce jeudi, les vignes du Clos Rouget-de-Lisle ont accueilli élus, enfants et enseignants des écoles Rousseau pour une journée de vendanges placée sous le signe du partage. Ce moment emblématique, porté depuis plus de 30 ans, offre bien plus qu’une récolte : une immersion dans le métier de vigneron, au cœur du patrimoine jurassien.
Dans une ambiance conviviale, les participants ont découvert les gestes de la vigne et savouré les fruits de leur travail lors d’une dégustation finale. Une belle manière de relier générations et savoir-faire autour d’un terroir vivant.
A l’occasion de Septembre en Or, mois international de sensibilisation aux cancers pédiatriques, le CHU Minjoz de Besançon se mobilise pour informer, soutenir et faire avancer la recherche autour des cancers de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte.
Chaque année en France, près de 2 500 enfants et 800 jeunes de 15 à 18 ans sont diagnostiqués d’un cancer. Bien que rares, ces cancers représentent la deuxième cause de mortalité chez l’enfant et la première par maladie. Leurs spécificités exigent une prise en charge adaptée, dans un environnement médical et humain dédié
Ainsi, ce mercredi 10 septembre, de 9h30 à 17h, une journée thématique sera proposée. Des stands d’information animés par les professionnels de santé et les associations partenaires (Sourire à la vie, Semons l’espoir, Ligue contre le cancer, Le Liseron, P’tits bouts de ficelle, Nausicaa, Le rire médecin) seront installés dans le hall du CHU. De nombreuses animations viendront ponctuer l’événement : clowns, magicien, atelier musical, borne photo, bar à paillettes et barbe à papa sans sucre.
Le parc des Ouillons vient d’enrichir son offre avec deux nouvelles installations dédiées aux sports de glisse et de plein air : une Pumptrack et un Ludi’Park VTT. L’inauguration s’est tenue ce mardi 26 août en présence d’élus, de partenaires et surtout de jeunes Pontissaliens impatients d’essayer ces nouveaux terrains de jeu. Ces aménagements viennent compléter un site déjà riche en équipements : piste d’athlétisme, skate-park, aire de jeux, gymnases ou encore piscine. Objectif affiché : faire du parc des Ouillons un pôle incontournable pour la pratique sportive, conviviale et intergénérationnelle.
Des installations adaptées à tous les niveaux
La Pumptrack, avec son tracé bosselé décliné en trois niveaux de difficulté, permet la pratique de multiples disciplines : trottinette, vélo, roller, skateboard ou encore BMX. Les débutants peuvent s’y initier en toute sécurité, tandis que les plus aguerris trouvent un terrain stimulant pour perfectionner leurs figures et leur vitesse. De son côté, le Ludi’Park VTT propose un plateau technique composé de modules variés en bois, acier et rocher. Conçu pour travailler la maniabilité et le pilotage, il s’adresse aussi bien aux jeunes qu’aux passionnés souhaitant développer leurs compétences en conditions réelles. Une passerelle facilite la circulation entre les deux espaces, favorisant la découverte et la diversité des pratiques.
Un projet au service de la jeunesse
Pensé comme un outil d’éducation sportive et de loisirs, le projet vise à rendre accessible la pratique des sports de glisse dans un cadre sécurisé. Il s’inscrit dans une volonté plus large de dynamiser l’offre sportive locale et de répondre aux attentes des jeunes pratiquants.
Un investissement partagé
Le coût total de l’opération s’élève à 380 000 € TTC. Ce projet a pu voir le jour grâce à plusieurs financements : 57 800 € apportés par la DETR (Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux) et 80 471 € par l’Agence nationale du sport (ANS), complétés par la collectivité.
Une nouvelle vitrine sportive pour Pontarlier
Avec ces équipements modernes, le parc des Ouillons confirme son statut de cœur battant de la vie sportive pontissalienne. Lieu de rencontre, de partage et de progression, il promet d’attirer sportifs confirmés, familles et curieux en quête de nouvelles expériences.
À l’heure de la rentrée, en Franche-Comté, l’Enseignement catholique enregistre environ 24.470 élèves, un chiffre qui devrait atteindre les 25 000 une fois intégrés les effectifs de l’enseignement agricole. Si une légère baisse est constatée dans les écoles, les lycées professionnels affichent une bonne dynamique, tout comme les lycées généraux, technologiques et BTS. Les disparités territoriales persistent cependant : le Jura et la Haute-Saône demeurent les départements les plus fragilisés par le contexte démographique et économique.
Recrutement : postes vacants dans certaines disciplines
Du côté des enseignants, la rentrée se prépare avec sérénité pour le premier degré, où tous les postes sont pourvus. En revanche, une douzaine de postes restent à pourvoir dans le second degré, notamment en mathématiques, sciences, allemand et lettres. Les difficultés tiennent à des postes à temps partiel et parfois éloignés, ce qui freine le recrutement.
L'interview de la rédaction : Mireille Besseyre, directrice de l’Enseignement catholique de Franche-Comté
Projet éducatif : quatre valeurs réaffirmées
L’Enseignement catholique a travaillé cette année sur une redéfinition de sa raison d’être, articulée autour de quatre grandes valeurs : l’accueil de tous, quelles que soient les origines ou croyances, la fraternité et l’alliance, comme rempart contre les tensions sociales, le respect de la maison commune, avec une attention particulière aux enjeux environnementaux et à l’éco-anxiété des jeunes et un regard d’espérance, ancré dans une ouverture spirituelle et tournée vers l’avenir. Ces valeurs sont destinées à irriguer le quotidien, de la maternelle à l’enseignement supérieur, à travers des projets éducatifs concrets.
Sécurité et prévention des abus : audits en cours
Interrogée sur les scandales d’abus passés, la direction de l’Enseignement catholique franc-comtoise rappelle sa compassion pour les victimes et son engagement dans une politique de prévention renforcée : formation et sensibilisation de tous les acteurs, y compris les parents, vigilance collective face aux « signaux faibles » et audits externes dans les internats, afin de renforcer la qualité relationnelle et éducative. « C’est un engagement collectife, insiste la direction. « Plus jamais ça. ».
L'interview de la rédaction : Mireille Besseyre, directrice de l’Enseignement catholique de Franche-Comté
Transports scolaires : un compromis trouvé
Après les tensions de la rentrée 2024 sur la prise en charge des transports par la Région, un accord a été trouvé pour maintenir les lignes dédiées à l’enseignement catholique, minimisant ainsi la charge financière des familles. Des ajustements restent à réaliser, notamment en Haute-Saône, où certaines conventions doivent encore être clarifiées. Une vigilance particulière sera apportée aux familles soumises au nouveau règlement. Affaire à suivre.
Ce jeudi après-midi, dans une ambiance aussi solennelle qu’émouvante, la 8ᵉ édition des Victoires de l’École a une nouvelle fois mis à l’honneur des élèves et personnels méritants de toute l’académie de Besançon. Une cérémonie particulière, qui récompense non pas des notes ou des classements, mais des engagements humains, des actes de solidarité et des parcours inspirants.
Une célébration du mérite autrement
Loin des podiums scolaires traditionnels, les Victoires de l’École célèbrent des valeurs fondamentales : l’engagement, le dépassement de soi, la solidarité, et la citoyenneté active. Cette manifestation a été pensée pour valoriser les élèves qui s'investissent dans la vie de leur établissement ou de leur territoire, qui tendent la main aux autres, ou qui font preuve d’un engagement personnel hors du commun. Cette année, 91 élèves issus de collèges et lycées ont été distingués, ainsi que 38 personnels scolaires. Ces derniers – enseignants, assistants d’éducation, personnels de santé, CPE, agents administratifs – sont eux aussi mis à l’honneur pour leur contribution au bien-être et à la cohésion des établissements.
Des histoires exemplaires
Parmi les jeunes récompensés, Mathias, collégien à Clerval, incarne parfaitement l’esprit des Victoires. Jeune sapeur-pompier, il s’est engagé au sein du Conseil Départemental des Jeunes pour initier une formation aux premiers secours dans son établissement. Grâce à ce projet, plusieurs camarades de 4ᵉ ont été formés, et l’initiative sera reconduite à plus grande échelle l’an prochain. D'autres parcours ont marqué l’assistance : des élèves réfugiés intégrés avec dignité et courage dans leur nouveau cadre scolaire, des jeunes engagés dans des projets associatifs, des écrivains en herbe partageant leurs poèmes avec la communauté éducative, autant de témoignages forts et touchants qui illustrent une jeunesse responsable et solidaire.
L'interview de la rédaction : Guillaume Rivoire, responsable communication au réctorat de Besançon
Une cérémonie fédératrice et porteuse de sens
Initiée il y a dix ans, la cérémonie a été interrompue à deux reprises durant la crise sanitaire. Mais aujourd’hui, elle s’impose comme un moment phare de la fin d’année scolaire. Plus qu’une remise de prix, elle agit comme une vitrine des valeurs que l’École souhaite porter : la bienveillance, l’attention à l’autre, l’investissement collectif. Les familles étaient présentes dans la salle, fières d’accompagner leurs enfants. Les regards émus, les applaudissements nourris et les témoignages poignants ont donné à l'événement une chaleur humaine rare dans le cadre institutionnel.
L'interview de la rédaction : Mathias, élève de 4è au collège de Clerval
L’école, reflet d’une société en devenir
L’école, microcosme de la société, est un lieu où s’apprennent les savoirs, mais aussi la vie en communauté. Cette cérémonie rappelle que former un citoyen, ce n’est pas seulement lui apprendre à résoudre une équation, mais aussi à tendre la main, à coopérer, à s’engager.Et c’est bien là tout le sens des Victoires de l’École : montrer que la réussite scolaire ne se mesure pas qu’en chiffres, mais aussi en valeurs humaines
C’est une atmosphère à la fois studieuse et pleine d’enthousiasme qui régnait ce mercredi dans l’hémicycle du Conseil départemental du Doubs. Le temps d’une assemblée plénière, ce ne sont pas les élus habituels qui ont siégé, mais 68 collégiens de 5e et 4e issus des bassins de Besançon, Montbéliard et Pontarlier. Réunis dans le cadre du Conseil départemental des jeunes, ces élèves ont présenté leurs projets de terrain, débattu de sujets de société et incarné pleinement leur rôle de jeunes citoyens engagés.
L'interview de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du département du Doubs

Des projets à deux niveaux : territoire et établissements
Depuis un an, les jeunes élus travaillent sur deux types de projets : d’une part, des projets territoriaux menés à l’échelle des trois bassins (Besançon, Montbéliard, Pontarlier), avec pour thématiques la marque territoriale du Doubs ou encore le lien intergénérationnel avec les personnes âgées. D’autre part, chaque collégien mène un projet au sein de son établissement, avec un soutien financier du Département. Ces initiatives scolaires, élaborées en lien avec les équipes pédagogiques, visent à améliorer la vie quotidienne des élèves : bancs de l’amitié pour lutter contre l’isolement, revégétalisassions des cours de récréation pour répondre aux enjeux climatiques ou encore projets de sensibilisation environnementale. Par ailleurs, une convention a été signée avec l’opérateur Orange, dans le cadre d’un partenariat autour de l’économie circulaire. Les collèges sont invités à participer à un challenge de collecte de vieux téléphones, tablettes, câbles et accessoires électroniques, afin de favoriser leur recyclage. « Ce sont des projets très concrets, qui touchent au quotidien des élèves », salue Christine Bouquin, présidente du Département. « Ils sont le reflet d’une génération attentive, solidaire et déjà très consciente des enjeux sociétaux. »
L'interview de la rédaction : Lili Bichet, présidente du Conseil départemental des jeunes. Héline Cartier, sa Vice-présidente
Une démocratie jeune, mais bien en place
À la tribune, c’est Lili, présidente du Conseil départemental des jeunes, qui a dirigé les échanges, accompagnée de sa Vice-présidente Héline. À tour de rôle, les représentants de chaque bassin ont pris la parole pour exposer leurs travaux. « On apprend à prendre des responsabilités, à écouter les autres, à porter la voix de son territoire », explique Héline, également présidente du bassin de Pontarlier. Une fois les projets exposés, l’assemblée s’est plongée dans un débat de fond sur les réseaux sociaux et leur encadrement légal.
Le débat sur l’âge minimum face à une loi inapplicable
Dernier point à l’ordre du jour : faut-il restreindre l’accès aux réseaux sociaux avant 15 ans ? Une question brûlante, alors que la loi de 2023 sur la majorité numérique, censée imposer un contrôle parental obligatoire pour les moins de 15 ans, n’est jamais entrée en application, en raison de doutes sur sa compatibilité avec le droit européen. Sur ce sujet sensible, les jeunes élus ont exprimé une maturité saisissante. « Je suis une grande consommatrice de YouTube, mais je n’ai pas Instagram ou TikTok. Je trouve que c’est une plateforme très ouverte, mais il faut rester vigilant », témoigne Zélie, 13 ans. D'autres, comme Hissem, rappellent les risques : « J’ai été victime de cyberharcèlement. C’est une réalité qu’on ne peut pas ignorer. » Leurs positions sont nuancées. Beaucoup dénoncent les comportements toxiques, tout en défendant la liberté d’expression et la richesse de certaines plateformes. « Ce n’est pas juste que ceux qui ne font rien de mal soient pénalisés à cause de quelques personnes malveillantes », résume Paul, un autre jeune élu. Un regard lucide sur un univers numérique à double tranchant.
L'interview de la rédaction : réactions de jeunes
Une jeunesse qui inspire confiance
Pour la présidente Christine Bouquin, cette session confirme l’intérêt de "Cap Jeunesses", la nouvelle politique jeunesse départementale : « Ces jeunes ont du recul, du respect, des idées. Ils débattent, ils construisent. Je repars pleine d’espoir. » Avec deux assemblées plénières par an, le Conseil départemental des jeunes s’affirme comme un outil d’éducation civique et d’expérimentation démocratique, mais surtout, comme un révélateur de talents et de consciences chez les adolescents du Doubs.