Le lycée Louis Pergaud de Besançon accueillera ce samedi matin son traditionnel Forum des grandes écoles de commerce et des magistères, un rendez-vous devenu incontournable pour les étudiants et les familles en quête d’informations sur les filières sélectives de l’enseignement supérieur.
L'interview de la rédaction : Karine Adami, enseignante au sein de la classe prépa aux grandes écoles de commerce et de management du lycée Pergaud
Un événement ouvert à tous
De 8h30 à 12h30, le lycée se transformera en un véritable espace d’échanges où se tiendront les stands de nombreuses grandes écoles de commerce et de management. Étudiants de classes préparatoires, lycéens, parents, mais aussi jeunes en réorientation : tous sont invités à venir rencontrer les représentants des établissements présents. Les magistères universitaires, formations sélectives de haut niveau proposées au sein des universités, feront également partie des interlocuteurs. Cinq magistères, spécialisés notamment en économie et en finance, seront représentés.
L'interview de la rédaction : Karine Adami, enseignante au sein de la classe prépa aux grandes écoles de commerce et de management du lycée Pergaud
Un forum en pleine période Parcoursup
À l’approche des échéances de Parcoursup, cet événement prend une résonance particulière pour les lycéens de terminale. Un stand dédié aux classes préparatoires du lycée bisontin permettra aux familles de comprendre le fonctionnement de ces deux années exigeantes, ainsi que les débouchés offerts par les concours d’entrée aux écoles de commerce reconnues ou par les filières universitaires sélectives.
Pourquoi choisir une classe préparatoire ?
Interrogée sur l’intérêt de suivre une classe préparatoire, l’équipe pédagogique, par la voix de Mme Karine Adami, souligne plusieurs atouts majeurs :
Une voie d’excellence vers les grandes écoles : les classes préparatoires offrent l’accès le plus sûr au Programme Grande École, formation phare et réputée des grandes écoles de commerce, principalement accessible via les concours post-prépa.
Un coût d’études maîtrisé : Contrairement aux écoles de commerce post-bac, qui imposent des frais de scolarité dès la sortie du lycée, les deux années de prépa au lycée Pergaud — établissement public — sont gratuites. Les élèves ne paieront donc que les trois années d’école de commerce, et non cinq, un argument déterminant pour de nombreuses familles.
La liberté du choix final : Passer par une prépa permet de présenter plusieurs concours et donc de choisir son école en fonction des résultats obtenus et du projet professionnel.
À l’inverse, une entrée directe dans une école post-bac enferme l’étudiant dans un parcours unique dès le départ, avec peu de possibilités de réorientation.
Un moment clé pour préparer l’avenir
Entre conférences, échanges et informations pratiques, le forum du lycée Pergaud s’annonce comme un temps fort d’orientation, tant pour les élèves déjà engagés en classes préparatoires que pour ceux qui envisagent de s’y inscrire.
Portraits de jeunes
Elliot, 21 ans : “La prépa m’a redonné une ambition que je croyais perdue”
À 21 ans, Elliot a déjà connu plusieurs chemins avant d’intégrer la classe préparatoire. Après un bac STMG, il poursuit en BTS. « L’aspect scolaire ne me plaisait pas, et ça m’a stoppé dans l’envie de continuer », confie-t-il. Une fois son diplôme obtenu, il travaille un an en CDI dans une banque. L’expérience est formatrice… mais décisive : « Je savais que je ne voulais pas faire ça toute ma vie. » C’est en découvrant la prépa du lycée Pergaud qu’il retrouve une motivation nouvelle. « On dit souvent que les STMG n’ont pas vocation à faire de longues études. La prépa prouve l’inverse. Elle nous pousse loin, elle montre que l’ascension sociale est possible. ». Il reconnaît la pression, mais la vit comme un moteur : « C’est une bonne pression, celle qui nous fait progresser. Avec les enseignants derrière nous, on ne s’ennuie jamais. On se dépasse. ». Pour lui, la prépa n’est pas un renoncement : c’est une ouverture, un tremplin vers des études ambitieuses qu’il n’aurait jamais envisagées auparavant.
L'interview de la rédaction
Kylian, 20 ans : “J’ai retrouvé confiance en moi grâce à la prépa”
Kylian a un parcours très différent. Ancien élève de terminale scientifique – maths expertes, sciences de l’ingénieur, physique – il entame d’abord un autre cursus après le bac. « J’y suis resté environ six mois, mais je voyais bien que cela ne me correspondait pas », raconte-t-il. Une conversation avec sa maman, professeure au Lycée Louis Pergaud , relance sa réflexion. Il se renseigne, sollicite un rendez-vous d’orientation au rectorat. « Le conseiller m’a redonné confiance. Il m’a montré toutes les ouvertures possibles, la richesse des matières. Ça m’a parlé ». Une semaine après avoir postulé, il apprend qu’il est accepté. Il prend le temps de réfléchir… puis dit oui. Aujourd’hui, il apprécie la structure et les exigences de la formation : « C’est un vrai cadre, stimulant, qui ouvre l’esprit et remet sur les rails".
L'interview de la rédaction
Sarah, 19 ans : “La prépa, c’était la voie la plus logique pour garder mes options ouvertes”
À seulement 19 ans, Sarah affiche déjà un parcours marqué par l’ouverture internationale. Après un bac général avec spécialités géopolitique et anglais, elle passe une année entière en échange aux États-Unis, au sein d’un lycée américain. « Cette année m’a énormément apportée, mais elle m’a aussi fait comprendre que je voulais une formation polyvalente, qui ne m’enferme pas trop vite ». La prépa du lycée Pergaud s’impose alors comme la suite naturelle : « C’était logique pour moi. La prépa me permet de découvrir différents domaines, de tester ce qui me plaît vraiment, mais aussi d’accéder ensuite aux grandes écoles de management ». Sarah voit la prépa comme une base solide : un espace où renforcer ses compétences avant de choisir son orientation définitive.
L'interview de la rédaction
Un nouvel espace ouvert, modulable et pensé pour les jeunes est plus que jamais d’actualité au 27 rue de la République, à Besançon. Ce tiers-lieu, porté par la Ville et géré par Info Jeunes Bourgogne-Franche-Comté, se veut à la fois un lieu de détente, de création, d’information et d’accompagnement.
Un espace polyvalent au service des jeunes
Le tiers-lieu se distingue d’abord par son équipement complet. « Il est équipé de tout un tas de matériel numérique, mais aussi de jeux de société », explique Nathan Sourisseau, conseiller municipal délégué à la jeunesse à Besançon et vice-président d’Info Jeunes Bourgogne-Franche-Comté. Les jeunes peuvent y lire la presse, se détendre, travailler ou simplement se retrouver. « On peut venir y chiller, se reposer, ou participer à une programmation variée. L’idée, c’est vraiment de venir ici et de faire ce qu’ils et elles veulent » explique le jeune élu. Cet espace modulable permet également des usages plus créatifs : tournage vidéo, lives, enregistrements, jeux en direct ou activités collaboratives.
L'interview de la rédaction : Nathan Sourisseau, conseiller municipal délégué à la jeunesse à Besançon et vice-président d’Info Jeunes Bourgogne-Franche-Comté.
Un lieu accessible et flexible
Aucun prérequis pour pousser la porte. « Ouvert au grand public, de façon anonyme. « Venez comme vous êtes », insiste Nathan Sourisseau. Le tiers-lieu est accessible toute la journée — y compris le samedi — et peut ouvrir en soirée selon les besoins, jusqu’à 22h voire minuit pour certains événements. Partenaires, associations, structures comme la Maison de l’Adolescent ou la Mission Locale peuvent également réserver l’espace. Pour accéder au lieu, rien de plus simple : il suffit de se rendre directement à l’adresse. Info Jeunes accueille, oriente et accompagne les jeunes sur place.
Un atout majeur pour le réseau Info Jeunes
Au-delà du service local, ce tiers-lieu s’inscrit dans l’histoire forte d’Info Jeunes à Besançon, siège historique du CRIJ Bourgogne-Franche-Comté. « C’est ici qu’il y a eu beaucoup d’innovations », rappelle Willy Bourgeois, Vice-président du Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté et président du Centre Infos Jeunes de Bourgogne Franche-Comté : la Carte Avantages Jeunes et ses 100 000 titulaires, les programmes de mobilité internationale, ou encore des dispositifs innovants pour l’orientation. Le tiers-lieu a vocation à devenir un pôle fédérateur pour l’ensemble du réseau régional. L’objectif : inspirer et irriguer les territoires ruraux, les quartiers prioritaires ou encore les zones de revitalisation rurale.
L'interview de la rédaction : Willy Bourgeois, Vice-président du Conseil Régional de BFC et président du Centre Infos Jeunes de Bourgogne Franche-Comté
Des services d’information jeunesse renforcés
Au cœur du projet, on retrouve les missions classiques d’Info Jeunes : l’accompagnement sur les droits et démarches, l’accès à la citoyenneté, l’orientation scolaire et professionnelle et les informations pratiques sur l’emploi, le logement, la mobilité. Le tiers-lieu devient également un espace de débats et d’événements autour des valeurs essentielles défendues par Info Jeunes : liberté, autonomie, participation active.
L'interview de la rédaction : Willy Bourgeois, Vice-président du Conseil Régional de BFC et président du Centre Infos Jeunes de Bourgogne Franche-Comté
Un plateau numérique moderne et connecté
L’espace accueille également un plateau technique moderne pensé pour les nouvelles générations. Lives, enregistrements audio, espace radio improvisé : « On l’a voulu extrêmement moderne, à l’image de ce que veulent les nouvelles générations », souligne l’élu. Ce dispositif permettra de toucher largement les jeunes du territoire via des contenus diffusés en direct ou en podcast, y compris dans les zones rurales ou isolées.
Le Sénateur du Territoire de Belfort, Cédric Perrin, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, salue l’annonce de la création d’un service militaire volontaire, effectué, ce jeudi, par le Président Macron.
Ce dispositif, appelé à former jusqu’à 50 000 jeunes par an, vise à répondre aux besoins des armées et aux aspirations de nombreux jeunes Français désireux de s’engager au service du collectif. Cédric Perrin regrette toutefois que cette annonce n’ait pas été discutée au Parlement, soulignant la nécessité d’une loi de programmation militaire actualisée pour en assurer le financement.
On connaît les affiches, engageant des clubs francs-comtois, pour le 1er tour fédéral de la Coupe Gambardella, la Coupe de France des catégories U18 et U19. Le Racing Besançon recevra l’Olympique Lyonnais. Le FC Sochaux Montbéliard sera opposé à l’AJ Auxerre. Le CA Pontarlier et ses jeunes footballeurs iront défier le Puy Foot. A suivre également, l’opposition entre le Besançon Football ou Jura Sud sur la pelouse d’Annecy. Les rencontres auront lieu le dimanche 14 décembre.
Le Centre de Formation des Apprentis de Besançon s’illustre une nouvelle fois au concours régional du Meilleur Apprenti de France. Thimoté Fontanier, originaire de Liesle et en apprentissage à la Maison Ramel de Dole, a été sacré Meilleur Apprenti Charcutier de Franche‑Comté et représentera la région lors de la finale nationale à Paris au printemps prochain. Sa camarade de classe, Charline Humbert, de Poligny, décroche le titre de Vice Meilleure Apprentie Charcutière. Le jury a salué la qualité technique et la créativité des deux jeunes talents, reflet du haut niveau de formation dispensé au CFA bisontin.
Cette semaine, Pontarlier accueille la deuxième édition de Couleur Urbaine, consacrée à un thème essentiel : la santé mentale des jeunes. La thématique se poursuit ce mercredi, au théâtre Bernard Blier, à 20h, avec un stand-up engagé pour aborder la santé mentale autrement : humour, pédagogie et sensibilité pour ouvrir la discussion avec les jeunes et le grand public. Vendredi 28 novembre, rendez-vous au Klab, à 20h, pour une soirée jeunes : open mic, concert et talents émergents de France et de Suisse.
Les lycées Edgar Faure de Morteau et Le Corbusier de Lons‑le‑Saunier comptent parmi les neuf lycées bourguignons et francs-comtois distingués, cette année, au niveau « Expert » du label Écolycée. Créé en 2011 par la Région Bourgogne‑Franche‑Comté, ce label valorise l’engagement des établissements dans le développement durable, la biodiversité, la solidarité et la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Les finales nationales du Concours des Meilleurs Jeunes Boulangers de France et du Trophée du Conseil et de la Vente en Boulangerie-Pâtisserie se sont dernièrement tenues à Nancy, dans le cadre de la 12e Semaine de l’Excellence en Boulangerie.
Parmi les 31 finalistes venus de tout le pays, deux jeunes du Doubs ont brillé : Eva Bobillier (Courcelles-les-Montbéliard), 18 ans, a décroché le 3e prix national côté vente, tandis que Théo Saintvoirin (Grandfontaine), 17 ans, s’est classé 4e ex aequo chez les boulangers.
Le titre de meilleur jeune boulanger de France est revenu à un candidat du Rhône, et celui de meilleure vendeuse à une participante du Maine-et-Loire.
Pour sa toute première édition, Le forum de l’engagement, organisé par la Préfecture du Doubs, a rassemblé ce mercredi, au Grand Kursaal de Besançon, associations, services publics et armées autour d’un objectif commun : faire découvrir aux jeunes et au grand public les multiples voies de l’engagement, qu’il s’agisse de carrières professionnelles ou de bénévolat.
L'interview de la rédaction : Vincent Boutonnat, chef du service interministériel de défense et de protection du Doubs à la Préfecture du Doubs.
Un forum inédit consacré aux vocations
Organisé en accès libre — jeunes le matin, grand public l’après-midi — l’événement se veut un véritable temps d’échange, de discussion, d’information et de réflexion sur l’avenir de chacun et son projet personnel ou professionnel. « À ma connaissance, c’est la première édition, le premier temps où plusieurs associations viennent se réunir », explique Vincent Boutonnat, chef du service interministériel de défense et de protection du Doubs à la Préfecture du Doubs. L’ambition est claire : rendre visibles des métiers et des missions souvent méconnus.
Des acteurs habituels comme la Croix-Rouge côtoyaient ainsi des structures moins connues du grand public : sauveteurs nautiques, protection civile, associations spécialisées… L’objectif était aussi de répondre à une réalité préoccupante : Le modèle français de la protection civile, qui repose beaucoup sur le bénévolat, cherche de nouvelles personnes, jeunes ou moins jeunes, désireuses de s’investir et de donner de leur temps.

Un rendez-vous qui pourrait s’inscrire dans la durée
Fort de l’enthousiasme observé tout au long de la journée, l’organisateur pourrait y donner une suite : « Si le succès est au rendez-vous et si le public est satisfait, pourquoi ne pas monter en gamme ? » explique l’organisateur. Les établissements scolaires ont joué un rôle essentiel dans cette première édition. Plusieurs collèges de l’agglomération de Montbéliard et du Haut-Doubs ont fait le déplacement, grâce au soutien actif de l’Éducation nationale.
Les jeunes au cœur de l’événement
Dès le matin, les allées du forum se sont remplies de jeunes gens venus chercher des réponses pour leur orientation. Les conférences, notamment celle consacrée au sauvetage nautique, ont fait salle comble. Pour de nombreux jeunes présents, cette journée représente une opportunité rare de rencontrer des professionnels. Léa (14 ans), scolarisée au collège Proudhon, salue une initiative qui « permet de découvrir des métiers qu’on ne connaissait pas ». Elle confie être venue chercher des pistes pour son orientation. Adam estime être là « pour se faire des idées » sur des métiers qu’il n’avait jamais envisagés. Quant à Mohamed, il reconnaît ne pas avoir d’idée précise de carrière mais se dit intéressé par des métiers comme « sauveteur » ou ceux liés à la défense. Enfin, Thomas, (14 ans) apprécie la possibilité de parler directement aux professionnels : « C’est bien de découvrir les diplômes qu’on peut faire, par exemple pour devenir maître-nageur sauveteur. »
Interviews de jeunes participants
Quand les vocations se confirment
Pour certains élèves, ce forum confirme un choix. Pierre, élève de 3e, scolarisé à Mouthe, se projette déjà avec conviction : « J’aimerais bien devenir officier dans l’armée de Terre. Je suis venu chercher des informations sur la vie militaire. Le forum a répondu à mes attentes. ». Il a notamment pu échanger avec les parachutistes et d’autres représentants des forces armées.

Un premier bilan prometteur
Si les stands des institutions traditionnellement attractives — armées, sécurité, gendarmerie — ont connu un franc succès, les organisateurs se félicitent aussi de l’intérêt suscité par des secteurs moins visibles, comme le sauvetage nautique ou la protection civile. « C’est dur de faire un bilan dès maintenant, mais la présence des jeunes, leurs questions, leur curiosité montrent que cette initiative a du sens », souligne M. Boutonnat. « Si, ne serait-ce qu’une seule personne trouve une vocation aujourd’hui, c’est déjà une réussite. Mais je pense qu’il y en aura plus d’une » conclut-il.
L’UFR STAPS de Besançon fête ses 50 ans ce mercredi sur le campus de l’Université Marie et Louis Pasteur. Fondée en 1975, l’unité de formation en sciences et techniques des activités physiques et sportives célèbre un demi-siècle d’engagement pédagogique, scientifique et sportif. Au programme ce matin : les traditionnels prises de parole des officiels, conférence historique et table ronde sur l’évolution du campus sportif depuis 1975. Un hommage à Yvette Demesmay, première directrice de l’UFR, ponctuera la matinée, avec la dénomination de la salle de danse à son nom.
L’après-midi sera consacré aux nouvelles installations : PIMS, piste d’athlétisme, Maison campus sports et parkour. À 15h, les doctorants ouvriront "Stranger STAPS", une articulation entre formation et recherche. Enfin, à 18h, le concours "Mon poster en 180 secondes", prix Yvette Demesmay, viendra clore cette journée anniversaire, entre transmission et innovation.