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Les animations d’été débutent à Besançon. Tout au long de cet été, de nombreux rendez-vous sont proposés aux jeunes bisontins et leurs familles.

Comme chaque année, Vital’été attend son public. Deux sites sont ouverts : du lundi au vendredi, sur le site de la Malcombe,  de 9h30 à 12h30 et de 16h à 19h et du mardi au samedi, sur le site de Chailluz, de 14h à 19h.  Vital’équestre et Vital’nautique sont également au programme. Pour de plus amples information et s’inscrire aux ateliers : 06.87.75.76.93 (Malcombe) et 06.87.75.76.94 (Chailluz). Il est également possible de le faire via le site internet ou l’appli « sport à Besancon ».

Les quartiers bisontins seront également animés. Les quatre maisons de quartier municipales sont les chevilles ouvrières des différents évènements proposés. Le public est attendu aux Bains Douches Battant, Grette Butte, Montrapon Fontaine-Ecu / Centre Pierre de Coubertin et Planoise / Centre Nelson Mandela.

Pour de plus amples informations : https://www.besancon.fr/wp-content/uploads/2023/05/Guide-Loisirs-Vacances-ete-2023.pdf

De part sa situation géographique et son action au quotidien, la maison de quartier des Pareuses, également centre social, éclaire la vie de tout un quartier, mais également la vie socio culturelle pontissalienne. Sous la houlette d’un conseil d’administration et de son directeur Nicolas Roche, la structure multiplie les actions pour tisser du lien avec l’ensemble des habitants de ce territoire de vie, qu’ils s’agissent de la jeunesse, mais également des  adultes. A partir de 4 ans, et jusqu’à 80 ans et plus, il est possible de franchir ses portes. Apprendre à se connaître, à mieux vivre sur son territoire, à y être acteur, et non simple consommateur d’activités, concourent à mieux vivre ensemble.

Nicolas Roche, le directeur, évoque les piliers qui ont bâti les fondations fortes de la structure. « C’est avant tout un lieu de rencontre intergénérationnelle. Un endroit où l’on vient rencontrer l’autre dans ses différences. C’est également un lieu d’apprentissage, de découverte, de soutien et de ressources ». « On y vient pour faire  ses devoirs, obtenir un conseil pour une lettre de motivation ou un curriculum vitae ou tout simplement pour y effectuer des démarches administratives avec l’outil informatique » explique-t-il.

Un comité de familles

Depuis plusieurs années maintenant, la maison de quartier des Pareuses a créé un comité de familles. Une instance qui est à l’écoute des habitants pour différents projets. Il y a bien évidemment le côté festif, avec notamment l’organisation de sorties, mais également une réflexion portée sur l’amélioration des conditions de vie. « Des rencontres régulières sont organisées avec la mairie et Habitat 25. Des réponses y sont toujours apportées » ajoute Nicolas. Dernièrement, ce travail de concertation a débouché sur la mise en place d’éclairages dans une partie du quartier et le remplacement de l’ancien city stade qui devenait dangereux. En parallèle, en partenariat avec la Caisse d’Allocations Familiales, des habitants s’organisent pour mettre en place des actions collectives, qui permettent de sortir du quartier et de faire de belles découvertes en famille. Une sortie à Europapark et une autre à Paris ont vu le jour. Pour l’année 2023, une visite des châteaux de la Loire et la conception d’un livre de recettes sont en cours de préparation.

Quartiers d’été 2023

A compter de la semaine prochaine, les animations d’été battront leur plein. Il y a aura bien entendu les traditionnels centres de loisirs et camps, auxquels enfants et adolescents pourront très largement participer. Cela commence ce lundi 10 juillet avec l’olympiade de la jeunesse, organisée par le collectif Parloncap.  Cette année encore, le dispositif « quartiers d’été » sera déployé sur le territoire pontissalien, avec son lot d’animations gratuites.

Pour obtenir toutes les informations nécessaires, n’hésitez pas à contacter la maison de quartier des Pareuses ou à joindre l’association Parloncap au 06.51.12.00.14

L'interview de la rédaction / Nicolas Roche

 

 

Le taux de réussite au Diplôme National du Brevet, toutes séries confondues et tous candidats confondus (scolaires ou non), s’élève à 88,1 % pour la session 2023 dans l’académie de Besançon. Ce taux remonte de 1,8 point par rapport à la session 2022, retrouvant le niveau de 2021. Le taux de réussite de la série générale atteint 89,3 %, en hausse de 2 points par rapport à 2022. Avec 77,9 % d’élèves admis, les résultats de la série professionnelle gagnent 0,5 point. 

72 jeunes, issus de trois classes de 3è du collège Val de Morteau, site Villers-le-Lac, viennent de sortir leur ouvrage intitulé « Souvenirs de Villeriers ». Ce  livre de plus de cent pages a vu le jour grâce au talent et à la passion de ces jeunes pour leur territoire, mais aussi grâce à l’investissement de Thierry Munier, leur professeur d’histoire géographie.

Les adolescents ont mené un véritable travail journalistique. Récolter, traiter, hiérarchiser, angler, rédiger et publier les informations obtenues. Telles ont été les missions que ces jeunes reporters et écrivains ont dû mener. Deux années scolaires ont été nécessaires pour atteindre l’objectif final. Durant la première année du projet, les futurs lycéens ont réalisé un questionnaire, pour mieux interviewer leurs interlocuteurs, âgés de plus de 60 ans.  Plus d’une centaine de rencontres ont été réalisées. Toutes ces informations ont ensuite été traitées. C’est à partir de ces réponses que le livre s’est construit. « Nous avons retranscrit toutes ces interviews. Des dames sont venues nous donner un coup de main. Puis, à la rentrée dernière, les élèves se sont mis par groupe et se sont répartis les 40 questions, qui ont fait l’objet d’un travail rédactionnel et de synthèse » explique M. Munier.

Une vraie aventure collective

Quel beau projet ! Quelle joie  pour ces collégiens de se voir éditer. La remise du livre par leur enseignant a été un grand moment. Certains ont également savouré l’instant  où ils ont dû se prêter au jeu des dédicaces. « Ils ont participé de l’écriture à l’édition. Ce fut un grand plaisir pour eux » termine M. Munier. L’enseignant savoure encore les nombreuses anecdotes qui rythment le livre. Des moments que tout un chacun pourra découvrir en parcourant « Souvenirs de Villeriers ».

Une vente se tiendra à la boulangerie Viennet le 1er juillet de 8h à 12h. Il est également possible de se procurer le livre auprès de Thierry Munier.

L'interview de la rédaction : Thierry Munier

 

Ce mardi, Elisabeth Borne, la Première ministre, dans le cadre de sa « feuille de route jeunesse »,  a annoncé qu’à compter de janvier 2024, les jeunes gens, âgés de 17 ans,  pourront passer leur permis de conduire et conduire un véhicule, au lieu de 18 ans actuellement. Suite à cette décision, plusieurs associations ont exprimé leur désaccord. Plein Air a rencontré le Bisontin Georges Warnier,  président de l’association franc-comtoise d’éducation routière. Ce dernier ne tire pas à boulets rouges sur cette initiative gouvernementale.

Régulièrement en contact avec la jeunesse bisontine, la position de M. Warnier est très intéressante. Le formateur et pédagogue franc-comtois ne porte pas  un regard totalement négatif sur cette décision gouvernementale. Il attend de juger sur pièces. Il compte sur la maturité des conducteurs pour assumer la responsabilité qui leur sera accordée. « Il y a des garçons et des filles qui sont en capacité, par leur maturité, de pouvoir assumer une conduite seule » argumente-t-il.  Néanmoins, selon lui, cette mesure doit être plus  encadrée et intransigeante avec les jeunes conducteurs irresponsables.

Faciliter l’insertion professionnelle

S’il comprend la nécessité de faciliter l’insertion professionnelle de la jeunesse française, il en appelle à d’autres décisions pour la sensibiliser, la responsabiliser et la protéger. «  On aurait pu autoriser cette conduite seulement à différents moments de la journée. On aurait pu interdire l’usage  de certains types de véhicule ». Pour M. Warnier, deux notions sont à faire valoir. « Celles pour l’emploi et la formation, qui revêt d’une importance toute particulière, notamment dans le milieu rural,  et la seconde, liée aux loisirs. Est-on obligé de tout mettre dans le dispositif ? Cela mérite réflexion ».

La sécurité

Georges Warnier, fervent défenseur de la sécurité au volant, appelle également le gouvernement à l’intransigeance. Hier,  Elisabeth Borne s’était empressée d’ajouter qu’elle serait « très attentive sur le niveau demandé ». Une exigence que souhaite également notre interlocuteur bisontin. « C’est le volet qui me manque.  Il faut qu’il existe des mesures fortes en direction de ces jeunes qui vont prendre le volant » conclut M. Warnier.

L'interview de la rédaction  / Georges Warnier

 

Après avoir accueilli la journée des débutants, samedi dernier, où 400 petits footballeurs ont été conviés par la ligue de Football de Franche-Comté, le CA Pontarlier organise ce dimanche 18 juin la 18è édition de la Pontacup. Pour cette nouvelle édition, 32 équipes, venues de Franche-Comté, du nord de la France et du Grand Est disputeront ce tournoi.

Cette année, l’équipe en charge de l’évènement a prévu quelques surprises. Un maillot sera remis à tous les participants dès leur arrivée. Par ailleurs, cette année, un challenge sera organisé. L’équipe, qui aura été en capacité de le remporter trois années de suite, pourra repartir avec le trophée. A Pontarlier, on a conscience de l’importance de ces rendez-vous qui mettent à l’honneur la génération de demain. « Il y a la vitrine de la N3, mais le club travaille beaucoup pour faire vivre ce foyer que sont les jeunes » explique Anthony Invernizzi, le Vice-président du CA Pontarlier football.

Cet évènement est le dernier grand rendez-vous footballistique de la saison au complexe Paul Robbe. S’en suivront deux courtes semaines de repos, avant de préparer le nouvel exercice 2022/2023. Le coup d’envoi du tournoi sera donné ce dimanche à 9h. La remise des récompenses est programmée à 17h.

L'interview de la rédaction : Anthony Invernizzi, Vice-président du CA Pontarlier Foot

 

C’est parti. Les inscriptions pour les animations proposées durant les prochaines vacances d’été aux enfants, âgés entre 4 et 17 ans, sur le territoire de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier, débuteront ce mercredi 14 juin. Dans un premier temps, elles sont ouvertes aux habitants du territoire. La semaine prochaine, elles seront ouvertes à ceux résidant en dehors de ces frontières. Le rendez-vous est fixé à l’accueil du service Vie associative, Sports, Education, Jeunesse et Politique de la Ville, rue de la République. Une grande diversité d’activités (culturelles, sportives et de loisirs) sera proposée.

C’est le genre d’initiatives qui fait débat et qui divise. Elle interroge sur son fonctionnement et ce qu’elle apporte à cette classe d’âge. Certains y dénoncent un embrigadement et la participation de l’Education Nationale. Des violences de toutes formes, émanant parfois d’encadrants,  ont été recensées lors de ces rassemblements.

Depuis dimanche, 126 jeunes, âgés de 15 à 17 ans, originaires de Côte-d’Or, du Haut-Rhin, de Meurthe-et-Moselle, de Guadeloupe et du Doubs participent, à Dannemarie-sur-Crête,  à un stage de 12 jours dans le cadre du Service National Universel ( SNU), qu’Emmanuel Macron entend généraliser à toute cette génération.

Lever des couleurs, chant de l’hymne national, activités sportives, ateliers de sensibilisation, … sont au programme de ces journées, dont le coût, dans un contexte  socio-économique difficile, interpelle.


Une bonne nouvelle sportive en provenance du Val de Morteau. L’équipe du collège Jean-Claude Bouquet a décroché le titre de Vice-Champion de France UNSS excellence de badminton. La compétition se disputait à Guéret dans la Creuse. Arthur Tatranov, Louka Cesari, Clara Faivre-Perret, Hanna Ivanova et leur arbitre, Anatole Bosson, s’inclinent en finale contre l'équipe de Saint-Maur des Fossés,

Dans le contexte que nous connaissons actuellement, alors que les cas de harcèlement se multiplient dans les établissements scolaires, le rectorat de Besançon remettait, ce vendredi matin, à Besançon, les prix du concours « non au harcèlement ! ».  Des CP à la terminale, les jeunes francs-comtois ont été invités à travailler sur ce fléau,  qui gangrène la société et l’école.  80 travaux, émanant de différents établissements scolaires et écoles de la région,  ont été reçus. Des affiches et des vidéos ont été conçues. Chacune de ses réalisations dénoncent les faits en images et en mots, sensibilisent une génération, invitent à la réaction et distillent également un message d’espoir.

harcelement saint jean 2

Nathalie Albert Moretti, la rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté, reconnaît que le harcèlement est « un vrai sujet d’inquiétude ». « L’école doit être un endroit serein. L’élève doit pouvoir poursuivre ses études dans les meilleures situations possibles » explique-t-elle. La rectrice rappelle que des moyens et des outils existent pour prévenir, détecter et traiter le plus tôt possible. Dès la rentrée prochaine, le Phare, un programme de lutte contre le harcèlement à l’école,  sera étendu au lycée.  Mme Albert Moretti compte également sur tous les professionnels de l’Education nationale pour apporter la sécurité et le bien être dont chaque enfant et adolescent a besoin pour bien vivre et réussir sa scolarité.

L'interview de la rédaction : Nathalie Albert Moretti

Le lycée Saint Jean décroche la palme

Dans le cadre scolaire ou périscolaire, jeunes et encadrants ont réalisé des travaux percutants, qui ont été ou seront largement diffusés au sein de leurs établissements scolaires. Ces travaux ont également  rejoint le ministère de l’Education nationale à Paris. Au lycée Saint Jean de Besançon, la vidéo lauréate, réalisée par un groupe d’élèves de seconde, est un formidable outil de promotion. Elle  a été projetée  lors des journées portes ouvertes de l’établissement scolaire. Elle a été diffusée auprès des nouveaux élèves. Par ailleurs, un système de parrainage sera mis en place à la rentrée prochaine et des autocollants seront créés.

L'interview de la rédaction : Les lycéens de Saint Jean

La mobilisation est forte dans les établissements scolaires de Franche-Comté. Comme le rappelle Nathalie Albert Moretti, « en parler est essentiel ». Rappelons que deux numéros de téléphone sont mis à la disposition des jeunes victimes de harcèlement : le 30-20 et le 30-18, pour les cas de cyberharcèlement.

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