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Ce fut acté le 27 octobre dernier. Le groupe municipal LREM-Modem de la Ville de Besançon a fait le choix de renouveler la présidence du groupe à Laurent Croizier.

En ce jour de la Toussaint, les villes de Besançon et de Pontarlier rendent hommage à leurs morts.

A Besançon, Une cérémonie est programmée à 9h au Monument aux morts du cimetière de Saint-Claude. S’enchaîneront des rassemblements à 10h15 au cimetière des Champs Bruley en hommage à Jean Minjoz et à 10h30 au cimetière des Chaprais en hommage à Robert Schwint. Enfin, la matinée se clôturera par un hommage aux résistants tombés lors de la Libération de Besançon au pied de la stèle portant les noms de 24 résistants.

A Pontarlier, l’équipe municipale et son maire Patrick Genre se recueilleront sur les tombes des anciens maires inhumés dans la capitale du Huat-Doubs. Deux rendez-vous sont prévus : A 10h au cimetière des Marneaux et à 10h30 au cimetière Saint Roch.

A l’occasion de la Toussaint, des jeunes âgés entre 18 et 25 ans sont présents dans cinq cimetières de la Ville de Besançon ( Saint-Claude, Saint Fejeux, Velotte, Champs Bruley et Chaprais) pour accompagner les familles dans leurs visites. Leurs missions sont multiples : porter de lourdes charges ou encombrantes, informer et orienter les usagers ou encore participer à l’entretien des cimetières.

C’est dans le cadre du dispositif « A Tire d’Aile » que Malik et Mathéo participent à cette opération. Les deux ados ont plaisir à pouvoir aider et rendre service. « On fait quelque chose de nos vacances. C’est utile. On aide la communauté » expliquent les deux garçons. Ils sont plusieurs à s’investir ainsi depuis mercredi, et jusqu’à vendredi. Ils sont issus des quartiers de Planoise, Grette-Butte et Clairs Soleils. En échange de leur dévouement, la Ville leur offre des chèques vacances ou une petite rémunération. Une belle action municipale qui offre la possibilité à ces jeunes de s’occuper utilement, de rendre service, d’échanger et de partager avec la population et d’être récompensés pour leur travail et leur implication.

Le reportage de la rédaction / Mathéo et Malik

 

Le Musée du Temps à Besançon va provisoirement fermer ses portes le 8 novembre prochain Des travaux de mise en conformité avec la loi handicap vont être lancés. Sept mois sont nécessaires pour rendre l’accueil, la boutique et toutes les collections faciles d’accès. Durant cette période, une programmation spécifique autour des thématiques du musée du Temps sera proposée au musée des beaux-arts et d’archéologie. Au programme : visites guidées le dimanche, atelier jeune public et scolaire. Pour tout savoir sur cette organisation provisoire : www.mdt.besancon.fr

Pour lutter contre le stationnement anarchique des poids lourds sur la bande d’arrêt d’urgence ou sur les surlargeurs de la RN 57, au niveau de l’échangeur de Planoise, la Ville de Besançon indique que des glissières de sécurité sur près de 2000 mètres linéaires seront déployées sur ce secteur. Selon la ville, l’implantation d’une glissière en avril dernier, qui empêchait physiquement le stationnement des poids lourds sur une longueur de 250 mètres, s’est montrée concluante. Les travaux débuteront en novembre prochain.

Le groupe d’opposition de droite « Besançon Maintenant » s’insurge, si elle devait voir le jour, contre l’idée d’interdire les voitures sur le pont de la république au centre-ville de Besançon. Et ce, dès le printemps 2022. Ludovic Fagaut et son équipe y voient une politique en défaveur de la voiture au centre-ville de Besançon, alors que, selon eux, « elle reste le mode de déplacement de la grande majorité des habitants du Grand Besançon ».

Le communiqué de presse liste les différentes actions qui pourraient confirmer ces dires : suppression de places de parking, journée « sans voiture », problèmes d’accès avec les bornes d’accès au centre-ville, modification de la fréquence des feux et des capteurs de circulation.

« Besançon Maintenant » dénonce une « erreur ». Et de conclure : « le moyen le plus rapide d’accentuer le déclin du centre-ville de Besançon serait d’empêcher les gens d’y entrer ».

Demain, à Besançon, se déroulera le conseil municipal de rentrée. En ce mois de septembre, il retrouve son lieu originel, à savoir l’hôtel de ville. Les débats porteront notamment sur le nouveau projet des Vaîtes, pour lequel, l’assemblée municipale devra se positionner. Anne Vignot en profitera également pour dresser le bilan des dernières activités estivales et de la rentrée des classes. Elle déclinera également certains enjeux à venir. L’insécurité routière en fait partie.

Implantation de radars carrefour

Les autorités et la Ville de Besançon ont constaté une nette augmentation des comportements dangereux au volant ces derniers mois. C’est la raison pour laquelle Anne Vignot travaille actuellement avec le Préfet, le Procureur de la République et la police nationale sur la mise en place d’actions répressives pour sanctionner ces comportements inconcevables, qui ont coûté la vie à une automobiliste il y a une dizaine de jours. Ainsi, la ville vient de formuler au ministère de l’intérieur une demande pour acquérir cinq radars carrefour qui pourraient être déployés sur quinze sites référencés. La vitesse, associée à une consommation d’alcool et de stupéfiants, sont clairement dénoncées. Par ailleurs, la Ville de Besançon forme actuellement une dizaine de policiers municipaux à l’usage d’une caméra spécifique,  qui permet  de repérer et d’intercepter les chauffards. En parallèle, elle va déployer dans la cité une campagne d’affichage « la Ville n’est pas un circuit ».

Le périscolaire du midi

La situation est encore très tendue pour l’accueil des enfants durant la pause méridienne. Près de 500 petits bisontins se retrouvent sans prise en charge. Et ce, malgré les places créées par la Ville à la rentrée. Ce calcul s’explique par les 187 enfants, qui n’avaient toujours pas de place début septembre, auxquels s’ajoutent les 114 places laissées vacantes par des familles pour des impayés et l’arrivée de nouveaux enfants sur le territoire bisontin. Cette situation, déplorée par la Ville, s’explique notamment par un manque d’animateurs. Une trentaine manque à l’appel. Ce qui oblige la cité à réduire son offre. D’où ce nouvel appel au recrutement.

Les chiffres de l’été

Anne Vignot ne cache pas sa satisfaction d’avoir pu, malgré le contexte sanitaire incertain, maintenir les animations estivales proposées. A Besançon, nous avons « l’esprit de résistance » déclare-t-elle. L’édile bisontine et ses équipes ont cependant constaté encore une frilosité des locaux à participer aux animations prévues à l’intérieur. Néanmoins, les chiffres sont éloquents et montrent sans aucun doute l’envie de sortir et  renouer avec les grands évènements.  Ainsi, la cité comtoise a recensé 11.000 visiteurs à Vital’été. Près de 93.000 personnes ont été comptabilisées, entre juin et fin août à la Citadelle. Soit une augmentation de 10% par rapport à la même période en 2019. Sur les mois de juillet et août, le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie a vu sa fréquentation progressée de 5%, pour atteindre 13.500 visiteurs. En revanche, le public a baissé au musée du Temps. La Maire de Besançon s’est également félicitée du millier de jeunes qui ont participé au Festival « Ici, c’est Besac », qui aura sans doute une prochaine édition. On notera également les 25.000 curieux qui ont franchi les portes de « Livres dans la Boucle ». Ils étaient 30.000 en 2019. 7.000 visiteurs se sont rendus le week-end dernier à l’act 3 de Grandes Heures Nature et Tout Besançon Bouge.

L'interview de la rédaction : Claudine Caulet, adjointe aux écoles et à l'éducation

Ce mardi matin, à l’initiative de Sud Collectivités Territoriales, les travailleurs sociaux du CCAS de Besançon, de la Ville et de Grand Besançon Métropole se sont rassemblés devant le kursaal, où se tient le séminaire annuel des cadres. Ils étaient environ une trentaine.

Les manifestants demandent une reconnaissance par leur hiérarchie de leur métier  correspondant au statut de la catégorie A. C’est-à-dire, une rémunération qui tient compte de ce statut, et la possibilité d’aménager leur temps de travail sur 4,5 jours par semaine ( ou 9 jours par quinzaine). Selon eux, l’application du protocole sur les 1607 heures et le nouvel aménagement du temps de travail qui en découle ne correspondent  pas à la réalité de leur mission au quotidien. « Leur retirer cet aménagement du temps de travail, c’est aggraver l’usure professionnelle des agents sans tenir compte de la spécificité du travail social, dans un secteur où la collectivité peine à recruter » expliquent-ils.

TRAVAILLEURS SOCIAUX VIGNOT 2

Ils pointent également, un nouveau protocole qui « prévoit un plafonnement des récupérations des travailleurs sociaux « alors que les rendez-vous tardifs avec un usager en difficulté ou les actions programmées en soirée ou le week-end sont fréquents ».

Pour l’occasion, les manifestants avaient organisé une haie d’honneur devant le Kursaal. Ils ont pu échanger quelques minutes avec Anne Vignot et leur direction générale, qui leur a rappelé qu’elle « appliquait la loi en vigueur et ne pouvait différencier les traitements entre les agents des différents services ». Pat ailleurs, des représentants du collectif en colère ont été invités à participer au séminaire du jour.

Jeudi soir, le conseil municipal de Besançon se prononcera sur le nouveau projet des Vaîtes. Nicolas Bodin, le président du groupe socialiste / société civile, qui espère que les dispositifs mis en place, pour aboutir à ce nouveau visage, à savoir le GEEC, composé d’experts, et la conférence citoyenne, auront contribué à instaurer de la « pédagogie, de l’écoute et de l’apaisement ». Nicolas Bodin indique que « les élus du groupe socialiste voteront favorablement ce nouveau projet mais resteront exigeants et vigilants quant aux réponses apportées aux besoins en logements de tout type au service des familles, des étudiants, des précaires, des jeunes actifs... »

Afin d’obtenir la reconnaissance de leur métier et le maintien du droit d'aménager leur temps de travail hebdomadaire, les travailleurs sociaux du CCAS de Besançon, de la Ville et de Grand Besançon Métropole seront en grève ce mardi 28 septembre. Ils manifesteront à 8h30 devant l’entrée du Kursaal pour accueillir avec les honneurs leur Présidente-Maire Anne Vignot et leur Direction Générale en ouverture du séminaire annuel des cadres où « on a « oublié » de les convier » précis le communiqué de presse.