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Un jeune homme de 18 ans a été placé en garde à vue au commissariat de police de Besançon. Hier soir, vers 18h, en patrouille sur le secteur de Palente, les policiers de la BAC ont constaté qu’un individu, en scooter, ne respectait pas les règles élémentaires du code de la route. A la vue des forces de l’ordre, il a tenté de prendre la fuite, mais il a finalement été interpellé un plus loin. Il a été retrouvé en possession de 7 grammes de cocaïne, 5 grammes d’héroïne, 7 grammes de résine de cannabis et 290 euros.


Ce jeudi soir, la Ville de Besançon va adopter son budget primitif 2022. Un exercice comptable d’un montant de 202 millions d’euros. Anthony Poulin, l’élu en charge des finances y voit un budget d’action, « tourné vers la protection des habitants et la transformation de la ville ». La cité comtoise veut « agir pour la justice sociale et le climat ». Concrètement, le budget de fonctionnement s’élève à 145 millions d’euros. Celui consacré à l’investissement est de 56 millions d’euros.

Parmi les grands projets évoqués : un nouveau gymnase sur le secteur Diderot à Planoise, l’ouverture d’une nouvelle crèche, la création d’un lieu pour les jeunes sur le site Pierre Bayle, la rénovation du musée de la résistance et de la déportation, des tickets culture pour favoriser l’accès à la culture des familles les plus pauvres, la reconduction du programme de rénovation énergétique des écoles et des crèches ou encore la création du jardin des sciences et la réhabilitation du quartier Planoise.

Des incertitudes pour l’avenir

Difficile pour la ville de Besançon de se projeter sereinement dans l’avenir. Le coût de l’énergie ne passe pas inaperçu. « Le montant des dérives énergétiques s’élève à 2 millions d’euros. Comme les foyers, les collectivités sont impactées dans leur fonctionnement » explique Anne Vignot. La Maire de Besançon constate également une hausse non négligeable du coût des matières premières qui, implicitement, va augmenter le coût des chantiers. Ce qui demande une gestion très pragmatique. Par ailleurs, les dernières prises de parole gouvernementales laissent entrevoir d’importantes restrictions financières, avec une contribution demandée à hauteur de 10 milliards d’euros aux collectivités locales pour éponger la dette du pays. Pour le moment, l’heure est au questionnement et aux interrogations. Si elle s’appliquait une telle mesure aurait des conséquences sur le fonctionnement des collectivités et la qualité du service apporté à la population.

Confiance en l’avenir

Néanmoins, même si elle reconnaît que certaines orientations pourraient être revues, au regard de la situation économique, Anne Vignot souligne que ce projet 2022 est volontariste et « dynamique », avec une augmentation nette de 3,5 millions d’euros, soit une hausse de 1,8%. Des moyens supplémentaires au service de l’économie et de la populations locales.

L'interview de la rédaction

Christopher Crawford, Consul des Etats-Unis à Lyon, s’est rendu ce mercredi matin à l’hôtel de ville de Besançon dans le cadre d’une réunion sur le développement et l’investissement d’entreprises française aux Etats-Unis. Au cours de l’assemblée, des présentations ont été faite afin de mettre en lumière des programmes tel que Business France et Team France Export. Leur objectif étant d’accompagner au mieux les entreprises voulant se développer à l’international.

En compagnie du directeur Alexandre Arnodo et de plusieurs spécialistes animaliers, la maire de Besançon présentait ce lundi matin le nouveau projet de conservation animale ex-situ de la Citadelle, qui consiste à renforcer la santé animale en son sein.

 Une méthode précurseur entre la science et le collectif

Site classé au patrimoine de l’Unesco, la Citadelle de Besançon accueille depuis plus de 20 ans plusieurs espèces animales. Investi dans leur protection et donc leur préservation, le Parc zoologique a décidé de travailler, depuis octobre dernier, en compagnie de divers scientifiques et autres spécialistes en biodiversité. L’objectivité apportée par ces derniers permet de proposer une expertise et d’accompagner les transformations entamées sur le long terme. De plus, la volonté de l’équipe est de changer le regard sur l’animal pour qu’il soit réellement considéré en tant qu’individu propre. Et c’est grâce à cette nouvelle méthode, mêlant apport scientifique et apport du collectif, que le projet pourra se développer. Afin de régler les derniers ajustements, une autre rencontre est prévue dans les prochaines semaines entre les différentes instances engagées.

Des premiers résultats concluants

« Lutter contre la maltraitance » et veiller au bon état « physique et mental » sont des mesures fondamentales du projet rappellent Fabienne Delfour, éthologue cognitive et spécialiste en bien-être animal, et Jonas Livet, titulaire d’un Master en biologie de la conservation. Ainsi, la première phase d’observation réalisée de janvier à février 2022 sur 4 espèces s’est avérée concluante. Les gibbons ont alors vu se complexifier trois aspects de leur quotidien, à savoir leur santé, leur habitat ainsi que leur accès à l’alimentation. Ces mesures résultent d’un travail exigeant réparti entre 24 observateurs passant leur temps à étudier les comportements sociaux des différentes espèces présentes à la Citadelle. Mais à ce jour, leur mission principale demeure la conservation animale ex-situ et le développement de cette approche transversale entre animal et science.

Ce jeudi matin, Anne Vignot, Maire de Besançon, s’est rendue chez un grossiste bisontin pour apprécier la consommation de produits locaux et français sur le lieu de vente. Avec sa charte « origine France », cette enseigne entend promouvoir  l’agriculture française.

Pour la Maire de Besançon, il était important d’évaluer la situation et de constater si cette consommation locale, privilégiant les circuits courts et les produits nationaux, n’était qu’un effet de mode ou se confirmait. « J’ai besoin d’entendre le terrain et de savoir s’il s’agit de quelque chose de structurel, qui évolue de façon pérenne ou qui est très court » explique Mme Vignot. Une démarche pour essayer de comprendre comment les collectivités locales peuvent accompagner au mieux les filières pour répondre au mieux aux nouvelles habitudes de consommer si elles existent.

VIGNOT METRO 2

 

L’exemple de Métro

Le grossiste souhaite donner toute sa place à la production française et locale. C’est la raison pour laquelle, en 2020, il s’est engagé auprès de douze fédérations à promouvoir ces produits. « Nous sommes engagés à trouver des alternatives aux produits nationaux et internationaux pour mettre en valeur les produits du terroir » explique le directeur du site bisontin. Et de continuer : « nous sommes toujours à la recherche de nouveaux fournisseurs ». L’envie de promouvoir la production de qualité, contribuer à son échelle à la protection de l’environnement, en réduisant les distances de transport et répondre à une attente exprimée par ses clients et leurs consommateurs font partie des grands objectifs annoncés. Le patron de l’enseigne l’assure, « la dynamique est réelle et les labels origine France et produits du terroir sont de formidables arguments de vente ».

Le reportage de la rédaction

Dans un communiqué de presse, la Ville de Besançon rappelle que les collages d’affiches sont interdits en dehors des panneaux et emplacements prévus à cet effet. Depuis quelques jours, elle constate que ces documents de campagne fleurissent dans toute la ville sur différents supports qui ne sont pas prévus à cet effet. Il est donc précisé qu’elle ne ‘tolérera pas que la campagne électorale se fasse au détriment du cadre de vie des Bisontins et prévient que des poursuites seront engagées à l’égard des candidats qui ne respecteraient pas le cadre légal ».

La Ville de Besançon a choisi de mettre en œuvre une politique ciblée pour faciliter l’accès au stationnement des personnes en situation de handicap. Ainsi, les titulaires de l’une des deux cartes réglementaires – carte européenne de stationnement ou CMI stationnement – sont autorisés, par arrêté municipal, à stationner gratuitement sur les emplacements marqués « payant » en voirie dans la limite de 12 heures, ainsi que sur toutes autres places de stationnement gratuites ouvertes au public. Sur un total d’environ 26 500 places publiques, la Ville de Besançon compte près de 600 places réservées exclusivement aux personnes handicapées dans le respect des obligations légales.

Il est rappelé que le stationnement de tout autre véhicule y est interdit et reste passible d'une mise en fourrière immédiate et d'une verbalisation de 135€ au même titre que le stationnement sur trottoir, aménagement cyclable ou passage piéton.

Ce mercredi, on a célébré carnaval à la patinoire de Besançon. Une animation familiale à laquelle petits et grand étaient invités à venir déguiser. Pour la Ville de Besançon, en cette période bien sombre, il est précieux d’organiser des évènements festifs qui rassemblent la population. Les Bisontins aiment profiter de ces instants collectifs. « Venir déguiser à la patinoire est toujours très apprécié car cela change les habitudes » reconnaît ce groupe d’amis.

patinoire general DD

Sur la patinoire, à l’image d’Adèle, Janelle, Alice et Louison, les petits patineurs ne cachaient pas leur plaisir de porter l’uniforme de leurs héros préférés. C’est ainsi que des personnages  de la série Harry Potter, des clowns, des hippies,… et bien d’autres ont fait leur apparition.

La fête se poursuit ce vendredi soir avec une soirée night show. A cette occasion, un DJ et des jeux de lumière seront spécialement installés pour cette soirée musicale. Le rendez-vous est fixé entre 21h et 23h30.

Le reportage de la rédaction avec des enfants et Yohan André, agent de maîtrise à la patinoire Lafayette de Besançon.

Ce mercredi, le conseil municipal de Besançon va se pencher sur son budget 2022. « une période de maturité de nos politiques » explique Anne Vignot, la maire bisontine. Ce nouvel exercice comptable s’élève à 202 millions d’euros (196 millions en 2021). Il sera définitivement voté par les élus le 7 avril prochain.

La Ville de Besançon parle d’un budget répondant aux enjeux sociaux et environnementaux du moment. 145 millions d’euros sont réservés à la section de fonctionnement. L’objectif étant d’apporter le meilleur des services aux plus démunis et aux jeunes. Dans ce contexte, le Centres Communal d’Action Sociale de la ville de Besançon a vu son budget progressé de 1,5%. Soit 10 millions d’euros pour la jeunesse et l’aide alimentaire. La transition écologique est également au cœur des préoccupations. Rappelons que 60 millions d’euros sont prévus sur le mandat pour la rénovation des écoles et des crèches. 17 millions d’euros sont également injectés annuellement pour mener différents chantiers dans ce domaine dans les quartiers de la cité, notamment dans des actions de réhabilitation énergétique des bâtiments communaux.

Des nouveaux projets

Pour cette nouvelle année, plusieurs projets verront le jour : un nouvel équipement sportif, adossé au gymnase Diderot, dans le quartier Planoise, le renforcement des pistes cyclables et des chemins piétons, le lancement d’une nouvelle crèche, la création d’un espace multi-activités à destination des jeunes, fédérant tous les acteurs de la jeunesse, sur le site occupé partiellement par le CRIJ, rue de la République, un nouveau ticket culture pour les familles défavorisées, mais également des études pour la création d’une maison des femmes, des animations sportives dans les quartiers et une politique de santé renforcée, …

L'interview de la rédaction / Anthony Poulin

 

Karima Rochdi, conseillère municipale à la ville de Besançon, réagit au déroulement du dernier conseil municipal. L’élue bisontine dénonce « des débats sectaires et caricaturaux » auxquels majorité et opposition participent. A ce sujet, elles s’interrogent sur l’image qui est renvoyée aux Bisontines et Bisontins. « Ce triste spectacle ne peut qu’éloigner un peu plus du débat démocratique les habitants, qui aimeraient que l’on traite les sujets qui les concernent avec lucidité et efficacité » écrit Mme Rochdi.

Et de conclure : « Plan de circulation, stationnement, sécurité, accueil des migrants, dynamique commerciale, quartiers de la politique de la ville, équipements sportifs, politique culturelle,… il y a pourtant tellement à faire dans un climat qui gagnerait à être moins conflictuel, plus soucieux de l’intérêt général ».