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La Ville de Besançon lance une enquête pour recenser les secteurs où la circulation est compliquée, voire dangereuse. Ainsi, pour recueillir ces désagréments, elle invite la population  à lui transmettre ses informations en remplissant une carte interactive en ligne : https://www.besancon.fr/actualite/pour-une-circulation-apaisee/

Le document est accessible jusqu’à la fin de l’année 2022. A l’issue de cette campagne, un diagnostic sera réalisé. Il permettra à la municipalité de prendre des mesures et faciliter le partage des espaces publics.

Ce samedi, place Granvelle, à Besançon, le collectif « place aux choix solidaires et durables » organise la 11è édition de son rendez-vous consacré à l’économie sociale et solidaire. Cet évènement a pour objectif de montrer qu’une autre consommation est possible. Autrement dit, mettre en lumière toute une filière et ses acteurs, sans doute davantage  tournés vers des valeurs plus soucieuses de l’environnement et humanistes.  

En cette période où la facture énergétique ne cesse d’augmenter et où les besoins en énergie semblent ne plus être en mesure d’être comblés, cette manifestation prend tout son sens. Précisons que, cette année, elle fusionne avec le rallye du Développement Durable, organisé par la mission Développement Durable de la ville de Besançon.

Une trentaine de stands seront présentés. Chaque structure aura ainsi la possibilité de décliner son travail, sa mission et les enjeux, à travers des activités ludiques qui permettront d’aborder différentes notions telles que le gaspillage alimentaire, les achats responsables pour favoriser l’emploi local  ou les bons gestes pour limiter l’impact sur notre environnement.

Le rendez-vous est fixé ce samedi 8 octobre, de 11h à 18h, place Granvelle à Besançon

L'interview de la rédaction : Didier Maillotte, responsable de la communication de la coopérative de salariés la Biocoop La Canopée et membre du collectif « Place aux choix solidaires et durable ! ».

Depuis lundi, un chantier de forage d’un puits géothermique est mené place Granvelle à Besançon. L’objectif est d’évaluer le potentiel géothermique de la nappe du Doubs à cet emplacement dans l’optique de couvrir une partie de besoins de chaleur du musée du Temps, du Kursaal, du théâtre Ledoux et éventuellement d’autres bâtiments riverains.

En 2021, six piézomètres avaient été implantés par la Ville de Besançon pour connaître la caractéristique de la nappe qui est rattachée au Doubs. Cette opération avait permis de révéler que cette dernière présentait un niveau suffisant pour envisager un pompage. Ainsi, à 12 mètres de profondeur, une nappe de 4 mètres d’épaisseur est apparue. Désormais, il s’agit de définir le volume d’eau qui peut être pompé de manière continue pour un usage thermique.

Si le résultat est concluant, cette eau, dont la température est estimée autour d’une dizaine de degrés toute l’année, passerait dans une pompe à chaleur pour concentrer les calories et distribuer une eau à une trentaine de degrés.

L'interview de la rédaction / Annaick Chauvet, adjointe en charge de la transition énergétique, des bâtiments, des moyens techniques de la ville.

 

Premier opposant d’Anne Vignot, l’élu bisontin LR Ludovic Fagaut a fait sa rentrée politique ce mardi 4 octobre. Il avait donné rendez-vous aux membres du groupe « Besançon Maintenant » et ses soutiens à la salle Courbet. Une centaine de personnes avait fait  le déplacement.

Pour l’occasion, il avait invité le co-fondateur de la société bisontine Hyvilo pour échanger sur la thématique « ville de demain, ville intelligente » et aborder les sujets de la mobilité, de l’adaptation climatique et de la smart city. « Aujourd’hui, la ville connectée, la ville intelligente a tout son rôle à jouer en matière de sécurité, d’adaptation au changement climatique, de gestion des flux de circulation et des places de stationnement » explique M. Fagaut.  

Une autre politique à mener

A mi-mandat, Ludovic Fagaut est plus que jamais très critique sur la politique menée par l’écologiste Anne Vignot et la majorité municipale de gauche au conseil municipal de Besançon. « Être Maire d’une commune, ce n’est pas être Maire d’une franche de la population » commente-t-il. Et de poursuivre : « C’est être maire de tout un ensemble, de tous les quartiers. Il faut répondre à toutes les problématiques, à tous les enjeux ». L’élu de droite dénonce également « un déni de démocratie » de la part de la Maire, qui « s’obstine à ne pas prendre en compte les propositions » formulées par son opposition. « On a l’impression que l’on a les sachants d’un côté et les ignares de l’autre. On ne lâchera pas notre engagement. Nous sommes convaincus que le territoire bisontin peut-être tout autre que ce que l’on nous propose, avec cette décroissance en cours  » poursuit-il.

« Pas d’écologie punitive »

Il n’y pas de doute, ce sont bien deux politiques différentes qui s’affrontent à Besançon. A ce sujet, Ludovic Fagaut pointe « la politique écologique punitive » mise en place depuis l’arrivée aux responsabilités d’Anne Vignot et de son équipe. « On est en train de déstructurer Besançon et d’en faire un bunker vert. Nous ne laisserons pas faire ».

La sécurité

La sécurité reste également plus que jamais au cœur des débats. « On a en face de nous des élus qui sont dans le laisser-faire, dans un véritable laxisme et déni du quotidien» assure-t-il. L’élu bisontin rappelle les mesures qu’il préconise ; le recrutement, la formation et l’armement des policiers municipaux ou encore le déploiement de la vidéoprotection ». « Besançon Maintenant » estime qu’il faut également développer une politique s’appuyant sur le milieu associatif local et les bailleurs sociaux.  

En conclusion, Ludovic Fagaut rappelle que « Besançon Maintenant » a formulé 150 propositions depuis cette nouvelle mandature et qu’aucune n’a été reprise. Sécurité, pouvoir d’achat, écologie, social,… autant de sujets que l’opposition veut défendre et faire savoir auprès de ses concitoyens. En attendant 2026….

L'interview de la rédaction / Ludovic Fagaut

 

La Ville de Besançon indique « qu’en raison  de la pénurie d’animateurs périscolaires, elle est malheureusement amenée à fermer l’accueil périscolaire de l’après-midi de l’école maternelle Kergomard. Ce service ne pourra pas être assuré du lundi 3 au vendredi 7 octobre inclus.

Ce samedi 17 septembre, entre 11h et 19h, dans le cadre de la journée européenne sans voiture, les rues du centre-ville de Besançon seront interdites aux voitures et seuls les piétons, cyclistes, rollers et usagers des transports en commun y auront accès. Un espace dédié aux mobilités sera présent sur la place du 8 septembre. A cet endroit, le public pourra découvrir des démonstrations de vélos-cargo, des tricycles, des tandems et vélos électriques par les vendeurs de l’agglomération bisontine, des ateliers de découverte du vélo pour les grands et les petits avec la Vélo-Ecole et la Fédération Départementale de Cyclisme, des démonstrations de BMX et des circuits de découverte de la Boucle à vélo électrique.

On notera également la présence de la Vélo-Scène et de ses musiciens qui inviteront le public à pédaler afin de faire fonctionner la sonorisation. Enfin, un espace découverte du vélo sera également proposé aux enfants et aux adolescents au Parc Micaud entre 14h et 18h.

Le 10 septembre dernier, la Ville de Besançon a lancé la première des trois grandes étapes de sa démarche citoyenne qui consiste à consulter les Bisontines et les Bisontins pour améliorer le quotidien à Besançon. Rappelons que l’équipe municipale a réservé une enveloppe de 250.000 euros pour la mise en place des projets pensés et soutenus majoritairement par les locaux.

Samedi, pour informer le plus grand nombre, l’élu Bisontin Kevin Bertagnoli, délégué à la démocratie participative, et ses équipes ont profité de quelques évènements bisontins pour faire connaître leur initiative. D’autres destinations sont d’ores et déjà prévues.

Déjà une dizaine de projets recensés

Preuve que cette initiative trouve un écho favorable auprès de la population, une dizaine de projets ont été déposés sur la plateforme dédiée. Si la population est parfois interrogative sur cette démarche, elle la trouve intéressante et pertinente. Cette phase d’appel à projets se terminera le 15 octobre. S’en suivra un temps d’analyse de ces initiatives par les services de la ville afin de vérifier que ces derniers sont conformes au règlement intérieur du budget participatif, d’estimer leur coût réel et leur faisabilité. En février ou mars 2023, les projets retenus seront proposés au vote et chacun, à partir de 16 ans, habitants de Besançon, contribuables locaux, associations, étudiants et apprentis, pourra soutenir trois projets parmi ceux  proposés.

Comment faire ?

Le dépôt des projets peut se faire en ligne ou en version papier. Dans ce dernier cas, le dossier est à retirer à l’accueil de la mairie de Besançon, dans une maison de quartier ou auprès du service Démocratie participative de la ville (27 Rue Alfred Sancey). La période de dépôt est prévue jusqu’au 15 octobre. Pour de plus amples informations : https://atelierscitoyens.besancon.fr/

L'interview / Kevin Bertagnoli

A Besançon, l’Orangerie municipale organise ses journées Portes Ouvertes au 3 rue du Puits, les samedis 10 et dimanche 11 septembre, entre 10h et 18h. Cette initiative est gratuite.

Sont au programme : troc de plantes et de graines, conseils, conférences et ateliers pour une gestion des espaces de nature en faveur de la biodiversité, visites des serres horticoles et botaniques, découverte de l’éco-pâturage avec les bergers municipaux et une partie du troupeau municipal, exposition « 2050, l’Odyssée du végétal », visites du quartier Saint-Ferjeux pour comprendre la gestion des espaces verts et échanger sur les moyens de lutter contre les îlots de chaleur. Autres nouveautés : un stand d’informations sur la prévention et la lutte contre les perturbateurs endocriniens ainsi qu’un stand d’informations sur les possibilités de carrières à la Ville de Besançon. Enfin, à l’occasion de la programmation Besançon XVIIIe , le public pourra découvrir un parterre de végétaux utilisés à l’époque de Vauban.

L’événement accueillera de nombreux partenaires tels que l’Office National des Forêts, le Conseil d'Architecture d'Urbanisme et de l'Environnement du Doubs, la Citadelle de Besançon, le Bibliobus, l'Agence Régionale de la Biodiversité Bourgogne-Franche-Comté ainsi que le Conservatoire Botanique National de Franche-Comté.

Ce samedi 3 septembre, la Ville de Besançon invitait la population à venir découvrir le site et les vestiges archéologiques mis au jour sur le chantier de l’hôpital Saint-Jacques où prochainement sortira de terre la  grande bibliothèque intercommunale.  Depuis le mois de juin dernier, les archéologues du service municipal d’archéologie préventive de la Ville de Besançon fouillent cette parcelle. La fin de ses travaux est prévue pour le 15 septembre prochain. Rencontre avec l’archéologue et céramologue Adrien Saggese, également responsable d’opération à la Ville de Besançon.

FOUILLE ARCHEOLOGIQUE BESANCON

Ces trois mois de travaux ont été très riches en découverte. Ils ont permis de mettre en lumière une série d’aménagements portuaires datant de l’époque Gallo-Romaine. Une vraie richesse qui sera immortalisée et entièrement répertoriée, inventoriée et archivée. Pour en arriver à cet excellent état des lieux, 600 couches de terre ont été démontées. Elles ont laissé apparaître 400 structures ( murs, fosses et fossés). C’est ainsi que les experts mobilisés ont identifié des entrepôts, magasins, ou halles de stockages destinés à abriter, stocker et conserver des produits. Ceux-ci arrivaient en ville depuis l’extérieur, via des aménagements portuaires, alimentés par un bras du Doubs. En travaillant encore plus en profondeur, un sol en mosaïque et en béton a également pu être découvert. Des trouvailles qui correspondraient à une époque très ancienne, estimée à l’an 15/20 avant Jésus-Christ à la même période après Jésus-Christ.

FOUILLE ARCHEOLOGIQUE BESANCON 3

Les recherches se termineront le 15 septembre prochain, mais les équipes sur place se laissent encore un peu de temps pour approfondir leurs investigations et vérifier la présence d’occupation encore plus anciennes. Puisque quelques indices (céramique, verre,  monnaies) peuvent le laisser penser.

L'interview de la rédaction / Adrien Saggese

 

Comment ouvrir davantage les médiathèques bisontines aux jeunes ? La question est posée et les élus de la ville de Besançon tentent d’y répondre. Depuis la crise sanitaire et les confinements successifs, les jeunes ont davantage déserté les lieux. Alors, pour leur prouver que ces endroits leurs sont ouverts et qu’ils peuvent très largement assouvir leur curiosité intellectuelle dans de très nombreux domaines et sous différentes formes, la cité comtoise multiplie les initiatives.  Après les tournois e-sport, qui ont connu vif succès ce printemps, et qui se poursuivront cet automne, jusqu’au 17 septembre, la médiathèque Pierre Bayle, au centre-ville,   accueille les associations Sirocco Skate Club et Fragile Skateboard. A cette occasion, les visiteurs peuvent découvrir une exposition de photographies de Ludovic Godard et de skateboard.  Pour Juliette Sorlin conseillère municipale déléguée aux bibliothèques, archives, créations et animations culturelles, « le pari est réussi ». Les jeunes se sont intéressés aux contenus proposés. De là à dire qu’ils feront la démarche de s’inscrire dans ces établissements culturels ? Affaire à suivre.

Une inscription entièrement gratuite

Mme Sorlin rappelle que les cartes d’abonnement aux médiathèques de la Ville sont gratuites.  Les fonds proposés sont riches. Les personnes peuvent ainsi trouver sur place de nombreux livres, romains, mangas, BD, DVD et autres supports.  Un plus non négligeable en cette période de rentrée scolaire et de dépenses nombreuses. Précisons que les six bibliothèques de la ville ( centre-ville, Palente, Montrapon, Clairs Soleils, planoise et la bibliothèque municipale d’étude et de conservation) sont en réseau. Ce qui facilitent les prêts et les rendus des documents.

L'interview de la rédaction / Juliette Sorlin