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En hommage des 60 ans du traité de l’Antarctique, la Ville de Besançon met actuellement en lumière deux clichés de l’exposition « La Banquise Sens Dessus Dessous Â», réalisés par le plongeur professionnel et biologiste marin Laurent Ballesta et le photographe animalier Vincent Munier. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la première saison culturelle et éducative nationale consacrée aux mondes de l’Antarctique et de l’Arctique « 2021 l’Été polaire », qui  célèbre la richesse et les enjeux des mondes polaires.

Signé en 1959 par 12 pays (la France, l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Chili, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, l’Union sud-africaine, l’URSS, le Royaume-Uni et les USA), puis rejoints par 42 autres États, le Traité sur l’Antarctique dispose que le « continent blanc » est réservé exclusivement aux activités pacifiques et scientifiques, dans le respect de l’environnement.

Deux clichés à Besançon

A Besançon, les deux réalisations proposées, issues d’une série de 52 photographies de grands formats qui habillent les façades des hôtels de ville de 26 grandes agglomérations jusqu’au 10 octobre, sont à découvrir sur la façade de la Mairie au 2 Rue Mégevand.

Pour Anne VIGNOT, « L’Antarctique, c’est ce continent unique, préservé de l’implantation directe de l’homme, mais impacté par le réchauffement climatique et les pollutions qui se produisent depuis les autres continents (…). Aujourd’hui, la communauté internationale doit répondre au défi de respecter les engagements pris lors de la COP21 à Paris. La planète entière est impactée par les changements climatiques et la 6e extinction des espèces Â».

En raison des traditionnels travaux de maintenance du tram, des perturbations sont à prévoir sur le réseau bisontin. Des interventions sont programmées du dimanche 18 au jeudi 22 juillet, du dimanche 25 au jeudi 29 juillet et du dimanche 1er août au jeudi 5 août.

 

En raison des conditions météorologiques, qui ont entraîné une crue exceptionnelle du Doubs, qui a complètement inondé les bassins de la piscine Chalezeule et le bâtiment principal, la Ville de Besançon a décidé d’ouvrir exceptionnellement la piscine Mallarmé a compté de ce samedi 17 juillet. Et ce, durant toute la durée nécessaire aux opérations de nettoyage et de remise en service de la piscine, qui pourra durer au moins 15 jours. Cette période pourra évoluer en fonction des caprices de Damé météo.

L’ouverture de la piscine Mallarmé s’effectuera selon les modalités suivantes : Du lundi au vendredi de 12 h à 19 h 30 : 2 créneaux de 12 h à 14 h puis de 14 h 30 à 19 h 30. Samedi – Dimanche de 9 h à 17 h : 2 créneaux de 9 h à 13 h 3 0 puis de 14 h à 17 h ; Le tarif d’entrée reste inchangé à 2€. La réservation est obligatoire sur www.besancon.fr ou via l’application « Sport à Besançon ». Les clubs sportifs poursuivront leurs entrainements le matin à la piscine Mallarmé.

Un an après son élection à la tête de la ville de Besançon, Anne Vignot, la maire écologiste, a tenu une conférence de presse ce matin pour faire le point sur sa politique, sa méthode et les projets qu’elle défend avec son équipe. Les grands projets, la crise sanitaire, la sécurité, l’éducation, la sport, la transition écologique, … autant de thèmes que la Maire de Besançon a évoqué avec franchise, sincérité et détermination. A ses côtés, Abdel Ghezali, son 1er adjoint en charge des sports, Elise Aebischer, en charge des relations aux usagers, des ressources humaines, de l’égalité femmes-hommes, Pascale Billerey, en charge du projet éducatif de territoire, Hasni Alem, adjoint référent des quartiers Palente, Orchamps, Clairs Soleils et Vareilles et Anthony Poulin, en charge notamment des finances, de la commande publique et de la mise en œuvre des objectifs de développement durable.

ANNE VIGNOT 3

Tout d’abord, Anne Vignot a conscience que sa façon de gérer la ville et d’appliquer la politique pour laquelle elle a été élue a « bousculé » les habitudes. Néanmoins, elle se félicite de cette méthode de travail, faite de transparence et d’ouverture sur l’extérieur. « Avec le faible taux de participation lors des dernières élections municipales, nous devons mener une politique qui soit comprise par nos concitoyens » explique-t-elle. Et de continuer : « J’écoute. Je consulte. Je tranche ». Mme la Maire évoque « une année dense et intense », largement perturbée par la crise sanitaire. L’organisation sanitaire, ses conséquences économiques, sociales et financières ou encore le maintien des services publics et administratifs de la ville ont mobilisé pleinement les élus et les agents depuis plus d’un an.

ELISE AEBISCHER 2

La patte Anne Vignot

« Je n’ai aucun regret » explique Anne Vignot, lorsqu’on lui demande de faire un point sur cette première année aux responsabilités. Et de conclure : « Je ne suis pas une femme de regret ». L’implication de la société civile et de la population dans la vie municipale, ses choix contestés concernant le doublement de la RN57 et la Grande Bibliothèque sur le site Saint-Jacques, la création d’une convention citoyenne et d’un GEEC pour le projet d’écoquartier des Vaîtes sont assumés. L’augmentation du budget du Centre Communal d’Action Sociale, la création d’une réserve sanitaire pour assurer la continuité des services périscolaire et scolaire, l’aide à la création de centres de dépistage et de vaccination, l’instauration d’une plateforme téléphonique, l’appel à l’état pour la création de postes supplémentaires de policiers nationaux pour la lutte contre l’insécurité, les trafics de drogue et les rodéos, une nouvelle convention entre la police nationale et la police municipale, l’augmentation constante du nombre de repas et de places dans les cantines scolaires, la prise en compte de la précarisation des animateurs périscolaire, la rénovation énergétique des écoles et des gymnases, la lutte contre les îlots de chaleur, le soutien aux acteurs associatifs et économiques,… font partie des grandes actions poursuivies par la nouvelle majorité municipale.

ABDEL GHEZALI 2

Poursuivre la feuille de route

La réhabilitation du quartier de Planoise, la poursuite de la déconstruction des derniers bâtiments aux 408, la création de nouvelles pistes cyclables, la modernisation des équipements sportifs, la mise en place d’un nouveau projet éducatif, engageant tous les partenaires locaux, l’accompagnement dans les quartiers populaires de la ville, … font partie des projets que la Ville poursuivra et mettra en œuvre. Une politique tournée vers « la transformation de la ville de Besançon » en ciblant les enjeux de demain.

PASCALE BILLEREY

D’autres annonces

Un travail sur la gratuité des transports urbains pour les moins de 26 ans sera engagé dès le mois de septembre. Il portera également sur le transport ferroviaire. Dès la rentrée, la majorité municipale formulera des propositions pour faire cesser les incivilités qui nuisent à la tranquillité des personnes. Enfin, lors du conseil municipal du 30 septembre prochain, Anne Vignot, suite aux différents documents qui lui ont été remis, fera des propositions concrètes pour réorienter le projet d’écoquartier des Vaîtes.

HASNI ALEM 2


Ce dimanche, les citoyens de la conférence citoyenne sur l’avenir des Vaîtes ont remis leur rapport à Anne Vignot, la Maire de Besançon. 80% des 51 participants ont donné un avis favorable, 5% ont voté contre et 15% se sont abstenus. Par ailleurs, 36% de ses membres soutiennent l’hypothèse d’aménagement sans construction de nouveaux logements et 44% soutiennent l’hypothèse d’aménagement avec construction limitée de logements.
Une chose est certaine à une très nette majorité, personne ne souhaite voir une modification profonde du quartier. Il est refusé catégoriquement l’idée de création de 500 logements neufs par an pour assurer une croissance de la population à Besançon. Si construction il doit y avoir, et en référence aux 300 logements proposés par an par d’autres études, il est signifié l’importance de réhabiliter ou transformer les logements vétustes existants, de friches artisanales, commerciales et industrielles, présents sur le quartier des Vaîtes ou plus généralement sur le territoire bisontin. Selon les représentants de ce collectif, il est primordial de « préserver et développer des espaces naturels. Et ce, en raison des enjeux environnementaux et climatiques ».

Neuf zones délimitées

Pour être le plus précis possible, les participants ont défini le quartier en neuf zones. Certaines devant être préservées « intégralement ». Si construction il devait y avoir, les nouveaux bâtiments construits devront l’être « avec un faible impact environnemental » et « des espaces verts devront être prévus ». Concernant l’école Tristan Bernard. La priorité reste le projet de réhabilitation de la structure actuelle, jugeant qu’un projet d’une telle ampleur « ne répond pas aux besoins » déclinés. Si une construction, là encore, est envisagée, elle devra s’effectuer « sur un autre périmètre ».

Suivi des préconisations

Concrètement, les membres de la conférence citoyenne demandent « qu’au cours des prochains conseils municipaux, une délégation soit présente ». Rappelons que le projet des Vaîtes sera à l’ordre du jour du Conseil Municipal du 30 septembre prochain. Ils demandent également « à être informés de toutes les décisions juridiques et politiques qui seront prises à propos des Vaîtes ». Enfin, méfiants, ils s’interrogent « sur la réelle prise en compte de (leur) avis ». Sur ce point, Anne Vignot les a également rassurés et leur a signifiés qu’elle leur répondra tout d’abord personnellement et qu’elle s’assurera du respect du suivi de cette démarche citoyenne.

Tous étaient présents ce jeudi pour marquer symboliquement le début des travaux. Collectivités, bailleurs sociaux, et associations se sont réunis rue Van Gogh dans un premier temps, puis au théâtre de l’espace ensuite afin de donner davantage de détails sur les différentes opérations à venir. Concernant l'îlot Van Gogh/Picasso, 5 bâtiments seront détruits ces 4 prochaines semaines. Au total, ce sont 117 logements qui disparaîtront au profit d’un nouvel éco-quartier aux conditions de vie plus favorables. Des travaux à hauteur de 1,6 millions d’euros comprenant la démolition, l’accompagnement des locataires relogés, et la sécurisation du site.

Re-structuration de Planoise

C’est un des enjeux majeurs du mandat municipal d’Anne Vignot. La maire souhaite redonner de l’attractivité au quartier prioritaire de Planoise, qui souffre depuis plusieurs décennies d’une mauvaise image et d’une aggravation des problèmes d’insécurité ayant poussé les classes moyennes à partir. Une déstructuration complète des secteurs Cassin, Epoisses, et Ile de France est prévue par la mairie sur les 10 prochaines années dans le cadre d’un Nouveau Programme de Renouvellement Urbain. Un projet à hauteur de 183 millions d’euros qui permettra la démolition de logements sociaux dégradés, l’aménagement de la voirie et des espaces publics, l’amélioration de la qualité résidentielle, et la création d’équipements publics comme des gymnases.

 

La Ville de Besançon indique que la Citadelle est actuellement allumée uniquement les soirs d’accueil du public. Cette décision a été prise alors qu’un travail technique est mené. Il porte sur les problématiques de sécurisation du site, de mise en valeur, de biodiversité et pollution lumineuse. Elle souligne que « le bâtiment n’a pas été pensé pour permettre de différencier la typologie et l’intensité des éclairages, les temps et périodes d’éclairement ». Selon, le communiqué de presse, « des tests seront effectués pour tenter d’améliorer la situation à court terme ».

Ce mercredi, le traditionnel Conseil Bisontin des Jeunes avait lieu à l'Hôtel de Ville de Besançon. Après une année perturbée par la crise sanitaire, les collégiens ont pu se retrouver en présentiel pour parler environnement, égalité, patrimoine, et maltraitance animale.

Comme chaque année, ils sont 55 à se réunir dans la salle du conseil municipal , à l'Hôtel de Ville de Besançon. Élèves de 5èmes, ces derniers ont été élus dans leurs collèges respectifs, en tout début d’année scolaire. Après avoir choisi 4 thématiques qui leur tenaient à cœur, les jeunes élus se répartissent en différentes commissions afin d’échanger et de proposer des idées pour faire avancer la ville de Besançon. Accueillis par la maire de Besançon Anne Vignot, les 55 collégiens, accompagnés de l’animateur en charge du CBJ Nicolas Oniscot, ont présenté leurs différentes idées à Kévin Bertagnoli, adjoint en charge de la démocratie participative, Valérie Haller, conseillère déléguée au droit des femmes et à la lutte contre les discriminations, ainsi qu’à Nathan Sourisseau, conseiller délégué à la coordination jeunesse.

Des thématiques dans l’air du temps

La première des thématiques exposées aux élus concerne la protection de l’environnement. Les jeunes collégiens ont décidé de s’attarder sur la protection du Doubs, en participant le 19 juin prochain à la récolte de déchets annuelle organisée par le SNB. Une exposition sera ensuite réalisée pour montrer les déchets ramassés et sensibiliser les gens à cette cause. La maltraitance animale faisait également partie des thématiques travaillées par les enfants. Ces derniers se sont attardés sur les animaux de la Citadelle, sur la lutte contre l’abandon d’animaux domestiques, ainsi que sur les problèmes liés à l’élevage intensif. Le patrimoine faisait également parti des sujets discutés. Un travail sur les fortifications Vauban est en projet. Les élus ont à ce sujet proposé aux jeunes bisontins de travailler également sur l’horlogerie, et sur le patrimoine immatériel comme les expressions franc-comtoises.

Lutte contre le sexisme

Dernier des 4 thèmes abordés, la lutte contre le sexisme a particulièrement intéressé les enfants du CBJ. À cette occasion, garçons et filles ont partagé plusieurs anecdotes les ayant marqué comme des expressions du type « Tu pleures comme une fille Â», ou des points de règlements intérieurs comme l’interdiction des shorts dans certains établissements.  Plusieurs projets sont prévus par ces derniers. En tête de gondole, une campagne de sensibilisation dans les écoles primaires devrait voir le jour. En faisant faire des affiches aux écoliers, les élus du CBJ pensent toucher plus efficacement la future génération en les faisant participer. La conseillère déléguée Valérie Haller a également proposé de démocratiser la discussion autour des différents genres. Un projet de Street Art devrait voir le jour à ce sujet.

Renouer le lien entre la politique et les citoyens

La présence lors de cette assemblée de Kévin Bertagnoli, adjoint à la démocratie participative, n’a rien d’un hasard. Une des priorités annoncées du mandat d’Anne Vignot était de réconcilier les concitoyens avec la politique, après des élections municipales ayant battu de tristes records d’abstention. Si le CBJ existe depuis plusieurs décennies, les élus actuels veulent davantage de travail collaboratif, afin que les idées proposées par les jeunes bisontins servent véritablement aux élus municipaux : « Il faut redonner confiance à la population, et ça se joue sur de la proximité, et de la démocratie participative. Ici par exemple, ce sont les jeunes qui choisissent les sujets. Nous ne sommes là qu’en relais pour leur apporter des réponses et des solutions concrètes Â».

La Ville de Besançon recrute des animateurs périscolaires pour la rentrée 2021/2022. Les personnes titulaires du BAFA sont évidemment priorisées, mais la Ville rappelle qu’elle offre la possibilité de se former gratuitement à cette formation. Au total, 282 postes sont créés par la municipalité. Le salaire est lui de 590 euros net pour un contrat de 21h/semaine.