Les corbeilles classiques présentes dans les rues bisontines vont progressivement disparaître. Elles seront remplacées par des corbeilles de tri qui permettront à chacun de trier ses emballages. Cette semaine, les services de la Ville de Besançon procèdent à une phase de test, dans les secteurs Grande Rue et Rue des Granges, avec l’installation de corbeilles à double compartiment.
Dans un second temps, pour élargir cette phase de test, des abribacs, plus volumineux, seront installés. L’objectif final est d’installer, d’ici deux ans, 1.000 mobiliers bi-flux dans les rues et les parcs de la ville. Un budget de 2,5 millions d’euros est prévu pour cette opération.
Dans le cadre de son plan écoles et crèches, la Ville de Besançon va s’attaquer à la réhabilitation de l’école Champagne, située dans le quartier Planoise. L’objectif est de repenser l’intégralité du site scolaire, en procédant aux étapes de déconstruction et construction pour l’école élémentaire et de rénovation extension pour l’école maternelle. 10 millions d’euros ont été validés par le Conseil Municipal du 25 septembre 2023. Ce chantier, qui ne débutera qu’en 2026, présente plusieurs intérêts : éloigner la structure de la route nationale 57, améliorer le confort des usagers et répondre aux enjeux climatiques et énergétiques.
Dans un souci de permettre l’accès à la propriété au plus grand nombre, la Ville de Besançon développe plusieurs projets sur son territoire. Sept sont en cours, à des étapes plus ou moins avancées avec son Organisme Foncier Solidaire (OFS). Quatre logements en Bail Réel Solidaire sont prévus au 8 de la rue Bersot. Les logements vont du studio au T4. Le permis de construire est en cours d’instruction. La commercialisation aura lieu durant le 4è trimestre 2024. L’objectif fixé par Grand Besançon Métropole dans son Programme Local de l’Habitat est d’environ 50 logements par an sur son territoire en accession sociale à la propriété. La cité entend ainsi lutter contre la spéculation immobilière. Les prix pratiqués sont plus accessibles. Soit 40% moins chers que sur le marché traditionnel.
Dans le cadre des journées européennes du patrimoine, la Ville de Besançon vous propose de venir découvrir l’Hôtel de Ville. Rendez-vous les 21 et 22 septembre. L’Hôtel de ville est logé dans un beau monument en pierre de Chailluz, construit au 16è siècle par l’architecte Richard Maire, protégé aux Monuments historiques et restauré en 2019. Les visiteurs pourront découvrir la salle du Conseil municipal où les élus présenteront le déroulé des séances et des débats, et également le salon des Portraits des maires et l’ancien bureau de Jean Minjoz. Des visites sont assurées de 11h à 18h durant ces deux jours. Rendez-vous au rez-de-chaussée, en face l’Office de Tourisme de Grand Besançon, place du 8 septembre.
Le tiers-lieu jeunes de la ville de Besançon et d’une quarantaine d’autres partenaire sera bientôt une réalité. Ce samedi, la cité organisait des visites guidées du chantier en cours. Implanté dans les locaux du CRIJ de Bourgogne Franche-Comté, qui coordonnera le dispositif, cet espace se décline en une salle de 100 m2, entièrement rénovée, qui offrira à la jeunesse bisontine, une structure, disposant des équipements numériques adéquats, pour se rassembler, s’organiser et développer des initiatives, répondant à leurs attentes et leurs besoins. Une large classe d’âge, allant de 12 à 30 ans, issue de tous les territoires de la ville, est attendue. Elle sera accueillie par un animateur, déjà recruté.
Nathan Sourisseau, l'élu en charge de la jeunesse à la ville de Besançon

Invitée à laisser un message, Anne Vignot a lancé un "vive la jeunesse"
Un million d’euros d’investissement
La Ville de Besançon investi un million d’euros pour la réhabilitation, la mise en accessibilité et l’équipement de cet espace de 100 m2. Le chantier se poursuit. Le planning prévoit une mise en service de ce nouvel équipement l’été prochain. « Les associations de l’écosystème jeunesse, la ville, mais également le CRIJ pourront proposer des actions. Les jeunes auront vocation à nourrir cette programmation. Ils trouveront à l’intérieur de ce bâtiment les ressources pour le faire. Ils pourront également venir discuter, passer un bon moment » explique Nathan Sourisseau, l’élu en charge de la jeunesse à la ville de Besançon.

Présentation des travaux par le responsable du chantier
Tout n’est pas encore réglé, mais la Ville de Besançon fait son maximum pour que la problématique de l’accueil des jeunes bisontins à la restauration scolaire se règle. Depuis la dernière année du mandat précédent, 807 places ont été créées. A compter du 23 septembre, ce sont 50 places supplémentaires qui verront le jour. Soit 5.256 enfants accueillis, contre 4.439 durant la saison 2019/2020. Chiffres à l’appui, la cité comtoise et Claudine Caulet, l’élue en charge de l’éducation, des écoles et de la restauration scolaire, expliquent que « 94,8% des demandes d’inscription aux restaurants scolaires sont satisfaites à ce jour. Et 100% de celles arrivées dans les temps, soit du 4 mars au 17 mai 2024 ».
Trois contraintes à relever
Pour la Ville de Besançon, trois contraintes doivent être relevés pour augmenter sa capacité d’accueil. Elle doit répondre aux exigences réglementaires liées à la capacité d’accueil des espaces collectifs accueillant du public. Elle doit également répondre à la réglementation concernant l’encadrement des mineurs dans ce cadre-là . Elle doit également pouvoir augmenter le nombre de repas servis. Contrainte par une cuisine centrale, qui ne peut produire que 5.000 repas par jour, elle doit jouer d’ingéniosité pour répondre à la demande. Ainsi, des repas sont achetés à l’extérieur, plusieurs restaurants sont passés en liaison froide et des enfants vont déjeuner dans le collège le plus proche.
L'interview de la rédaction : Claudine Claudet
Transformation des restaurants scolaires et des offices
Pour systématiser les doubles services et augmenter les capacités d’accueil, la ville de Besançon adapte ses équipements et infrastructures. Certains restaurants scolaires ont fait l’objet de travaux. Le passage du restaurant scolaire île de France en liaison froide a été réalisé en septembre 2024, celui de l’école Viotte sera livré à la rentrée 2025, celui de l’école Fourier au 1er trimestre 2026.
L'interview de la rédaction : Claudine Claudet
L’encadrement des enfants
Selon Claudine Caulet, « la situation s’est améliorée sur ce point ». « Un travail de fidélisation des animateurs a été effectué, en leur offrant la possibilité d’avoir des contrats de 3 ans. Par ailleurs, un projet ATSEM/animation est actuellement décliné. 59 ATSEM ont accepté l’expérience. Cela consiste à proposer à ces professionnels, qu’en plus de l’accompagnement des enseignants sur le temps scolaire, elles prennent en charge des enfants sur le temps du midi. Ce dispositif a été mis en place dans 21 écoles lors de cette rentrée.
L'interview de la rédaction : Claudine Claudet
Ce mardi matin, les élus de Besançon et Grand Besançon Métropole et Patrice Hennequin, le président de l’Office de Tourisme et des Congrès du Grand Besançon, ont dressé le bilan de l’activité touristique sur le territoire du Grand Besançon. Les estivants ont répondu présent durant ces mois de juillet et aout. Des chiffres qui sont loin d’être clos, puisque l’arrière-saison, jusqu’aux vacances de la Toussaint, est toujours très intéressante en termes de fréquentation. Alors qu’une très grande partie des territoires français ont souffert des caprices de Dame météo durant les 15 premiers jours de juillet, le territoire bisontin a sorti son épingle du jeu. Pour Anne Vignot, maire de Besançon et présidente de Grand Métropole, plusieurs raisons expliquent cette situation favorable : la diversité de l’offre, qui s’adapte aux aléas climatiques, la richesse culturelle et patrimoniale de la ville de Besançon, la capacité des différents acteurs locaux à travailler ensemble et l’accueil mis en place dans les structures. Anne Vignot est au micro de la rédaction
Un fort soutien financier
Depuis le début de la nouvelle mandature, ce sont 40 millions d’euros qui ont été apportés collégialement par la Ville de Besançon et Grand Besançon Métropole pour le développement, tant au niveau de l’investissement que du fonctionnement. Des moyens financiers conséquents qui ont permis de développer et réhabiliter certains sites et structures. Par exemple, ce sont 3,4 millions d’euros qui ont bénéficié aux musées bisontins. Plus de 10 millions ont été alloués au musée de la Résistance et de la Déportation. Sans oublier, les soutiens financiers pour l’amélioration des circuits pédestres et VTT ( 8,5 millions) ou la base nautique d’Osselle.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Des sites remarquables moteurs
Cette belle fréquentation s’explique notamment pour la notoriété des sites et monuments qui animent la cité comtoise. Sans omettre, leur capacité à se renouveler et innover. La Citadelle et ses animations nocturnes en sont la preuve. Cet été, le site de Vauban, aidé également par l’exposition sur le Petit Prince, « Dessine-moi ta planète », qui a obtenu les faveurs de la presse nationale, a accueilli plus de 176.000 visiteurs. Depuis le début de l’année 222.000 entrées ont été enregistrées. Parmi les autres succès estivaux : la base d’Osselle (40.000 entrées), le camping de Chalezeule (18.954 nuitées de mai à fin août.) et les Musées des Beaux-Arts (+29% de fréquentation) et du Temps (+0,5%). Le Musée des Maisons Comtoises de Nancray, la Maison Victor Hugo (-3,3%) et le FRAC affichent une fréquentation en baisse.
L'interview de la rédaction : Patrice Hennequin
Notoriété et hébergement
Les haltes fluviales et les Mardis des Rives ont également connu leurs heures de gloire. Les deux collectivités locales et l’Office de Tourisme entendent bien conserver cette belle dynamique. Une réunion se tiendra prochainement avec les hébergeurs pour améliorer l’offre, et ainsi permettre aux estivants de rester plus longtemps sur le territoire. De son côté, Benoît Vuillemin, l’élu Grand Bisontin, en charge du tourisme, veut faire de Besançon « la capitale des montagnes du Jura ». Ses atouts patrimonial, culturel et environnemental devraient l’aider. Besançon est devenue un acteur incontournable du tourisme régional. Sa pluridisciplinarité, ses bonnes adresses culinaires, sa verdure et son architecture sont autant d’avantages qui assiéront cette notoriété naissante.
Ce week-end, et notamment le dimanche 8 septembre, le territoire du Grand Besançon célèbre les 80 ans de sa libération. Pendant quatre jours, les troupes alliés, les unités américaines et les Forces Françaises de l’Intérieur ont combattu. Des affrontements ont eu lieu de Larnod à Avanne, de Chateaufarine à Saint-Claude et Chaudanne, de Palente au Point du Jour, jusque dans la Boucle, comme aux abords de la Citadelle. Parce qu’il ne faut pas oublier, parce que la guerre menace l’Europe et le Monde et parce que chaque jour, l’antisémitisme, la haine et le racisme gangrènent le globe, les élus bisontins et grands bisontins ont voulu marquer cet évènement. « Quand on est ensemble, on gagne » a rappelé Anne Vignot.
A Besançon, le programme est riche et varié. Il se déroulera en présence de représentants américains. Il rendra hommage aux résistants tombés lors des combats de la Libération et aux GIs de la 3è division d’infanterie US, tombés pour la libération de la ville. Avec ses partenaires, engagés dans ce devoir de mémoire, des cérémonies commémoratives, des prestations musicales, des expositions et des parcours commentés seront proposés.
Place du 8 septembre à Besançon
L'interview de la rédaction : Jean-Yves Monin, directeur du service départemental du Doubs de l'office national des combattants et victimes de guerre.
Précisons que des temps commémoratifs sont prévus ce samedi 7 septembre à Montfaucon (16h) et Ecole-Valentin (18h) et ce dimanche à Beure (11h) et Thise (11h). A Besançon, le rendez-vous est fixé à 9h30n ce dimanche 8 septembre, sur la place du 8 septembre. Des évènements musicaux se tiendront tout au long de cette journée : à 9h45 sur la place du 8 septembre, à 11h30 au parc Micaud, à 15h dans la cour d’honneur Paulette Guinchard à Saint-Jacques, à 16h au parc des Chaprais et à 17h au Grand Kursaal. A l’occasion des 80 ans de la libération de Besançon et la 1ère année de réouverture du Musée, l’accès à la Citadelle sera gratuit et le public pourra visiter le Musée de la résistance et de la déportation et redécouvrir l’histoire de la résistante Germaine Tillion.
« De l’occupation à la Libération de Besançon »

Oriane Vatin
A l’occasion de cette date anniversaire, la Ville de Besançon met également en valeur l’ouvrage d’Oriane Vatin, baptisée « de l’occupation à la Libération de Besançon », aux éditions Cêtre. Journaliste et historienne de formation, la jeune femme s’est intéressée à cette période historique. D’autres périodes et thématiques sont déjà dans les cartons. Pour ce projet, son angle fut « d’essayer de mesurer la liesse des personnes qui ont vécu la libération de Besançon ». Selon l’autrice, « on ne peut pas comprendre la libération de Besançon, si on ne connaît pas les détails de l’occupation ». Et de terminer : « on ne peut pas mesurer à quel point on peut se réjouir d’être libéré, si on ne sait pas de quoi on a été libéré ». Pour répondre à cette problématique, le quotidien des Bisontins, pendant l’occupation, a été travaillé et documenté. Un livre à mettre dans toutes les bonnes mains et qui recontextualise cette période de notre histoire contemporaine.
L'interview de la rédaction : Oriane Vatin
C’est un véritable travail scientifique qui vient d’être mis au jour à Besançon. Durant sept années, une équipe de 25 auteurs, composés des archéologues de la ville et de l’INRAP, d’ historiens d’art, d’historiens et de géographes ont mis leur compétence en commun pour donner naissance à un atlas historique sur la ville de Besançon. Il s’agit seulement du 55è volume de cette édition en France. Un 56è est en cours à Nice. Cet ouvrage bisontin se décline en trois volumes de 600 pages. Soit, pour l’anecdote, un poids total de 4,5 kilos.
La masse d’informations est colossale. L’atlas décline un ensemble de renseignements, allant de la naissance de la ville de Besançon, avec sa période gauloise, jusqu’au milieu du 19è siècle, avec les grands bouleversements urbains. Le grand public est loin d’être exclu de cette richesse. A l’intérieur, les lecteurs, néophytes ou conformés, y trouveront des contenus des plus intéressants sur l’histoire de la ville, ses monuments et ses territoires. Une plongée dans la vie locale et le développement d’une cité à travers les siècles. A l’intérieur, le lecteur trouvera des reproductions de plans, des documents historiques et des photographies.
L’atlas historique de Besançon est à retrouver dans toutes les librairies au prix de 50 euros.
L'interview de la rédaction : Marie-Laure Bassi, directrice du patrimoine historique de la Ville de Besançon.
Il y a 50 ans, Besançon devenait une des premières villes de France a procédé à la piétonnisation de son centre-ville. Grâce à André Regani, soutenu par Jean Minjoz, le Maire de l’époque, la ville va changer de visage. Cet élu bisontin, ancien syndicaliste, altruiste et visionnaire, va, contre vents et marées, lancer la piétonnisation de la grande rue de Besançon, puis de la rue Berçot. Une démarche qui s’articulera également autour d’un triptyque, composé d’une refonte complète de la voierie et des plans de circulation et de transport.

« Soucieux du bien être commun et du bien vivre », l’ancien élu bisontin va, à l’aube de son deuxième mandat ( 1965 – 1971 et 1971 – 1977), lancé, dès 1973, les études nécessaires. L’objectif étant de porter une démarche globale afin d’harmoniser au mieux tous les déplacements au sein de la cité. Cette réflexion donnera naissance à un plan de transports urbains, que l’on dit des plus ambitieux de France, et une nouvelle vision concernant la circulation, avec la mise en place de 2X2 voies et de rocades, permettant d’équilibrer les déplacements.
L'interview de la rédaction / Gérard Magnin
« Il est allé jusqu’au bout de son idée »
C’est bien connu, il est impossible de faire l’unanimité. Il est également convenu que le changement rencontrera toujours des oppositions. En 1974 aussi, André Regani a dû convaincre, expliquer et faire face à ses détracteurs. « Il est allé au bout de son idée. Il a beaucoup travaillé. Je ne voyais pas beaucoup mon père à cette époque. Ça lui a coûté beaucoup d’insomnie. Mon père était un homme de combat. Ce fut un de ses combats » explique Agnès, sa fille.
L'interview de la rédaction / Agnès Regani
« Un projet cohérent »
Ulysse Verrier a, dans le cadre d’un stage qu’il a mené au cabinet de la maire Anne Vignot, travaillé sur cette date anniversaire, l’exposition qui est en cours au centre-ville, et la conférence qui se déroulera le 24 septembre prochain au Kursaal. Elle sera animée par le Bisontin Gérard Magnin, qui s’est intéressé à ce sujet, et Jean-Claude Roy, ancien élu bisontin, qui a notamment eu la charge des transports à Besançon et au Grand Besançon. L’étudiant, dans le cadre de sa formation dans les domaines des sciences humaines et sociales, s’est penché sur la démarche intellectuelle, qui a donné naissance à ce projet de développement local. Il y voit « une cohérence totale », impliquant un ensemble de responsabilités ( voierie, transports urbains et circulation) , obligeant à mieux cerner les problématiques, les engagements et leurs conséquences. « J’ai l’impression d’avoir travaillé sur un jalon marquant de l’histoire de l’urbanisme de Besançon. C’est à partir de ce moment-là que la Boucle devient une exception dans la ville. Une exception de centre historique, touristique et commercial. Les balades en ville, les terrasses de café deviennent une réalité » conclut le jeune homme.
L'interview de la rédaction / Ulysse Verrier