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A l’appel de l’intersyndicale, une nouvelle journée d’action pour l’augmentation des salaires, les pensions et pour l’égalité salariale hommes-femmes se tiendra ce vendredi 13 octobre. Plusieurs rassemblements sont prévus en Franche-Comté. Des manifestations se tiendront à 10h30 à Dole et à Saint-Claude devant les sous-préfectures, à 12h à Pontarlier, sur la place d’Arçon, à 14h, sur la Place Battant, à Besançon et à 15h, sur la place de la Liberté, à Lons-le-Saunier.

A Besançon. Suite à la mise à l’abri, pour des raisons humanitaires des migrants du parking d’Arènes dans un centre d’accueil à Planoise, Anne Vignot, la Maire de Besançon, a interpellé le Préfet du Doubs et la Présidente du Département. Dans un courrier, l’édile dénonce la situation de 80 personnes, vivant actuellement à Besançon, et qui subissent « un vide juridique Â». Parce que reconnues « comme ni mineures, ni majeures Â».

Elle rappelle à Jean-François Colombet et Christine Bouquin « que la mise à l’abri de ces personnes relève de leur responsabilité Â». Mme Vignot  leur demande d’appliquer la loi et de prendre les décisions qui s’imposent « immédiatement Â».

Dans un entretien accordé à Ouest-France, Aurore Bergé, la ministre des Solidarités, a annoncé la création de 6.000 places supplémentaires en accueil de jour pour les personnes âgées et personnes handicapées. L’objectif affiché est de permettre aux aidants de souffler. Ce vendredi, le gouvernement doit présenter, à l’occasion de la journée des aidants,  les grandes lignes de la stratégie « Agir pour les aidants 2023-2027 Â».

L’info a été lancée jeudi, à Nantes, lors du congrès HLM,  par le ministre chargé du Logement. L’Etat va verser 400 millions d’euros supplémentaires par an, pendant trois ans, pour aider les bailleurs sociaux à rénover leur parc de logements. Pour soutenir le passage vers la transition écologique, il a été décidé de créer un fonds dédié à la rénovation des logements sociaux à hauteur de 1,2 milliards d’euros pour les trois prochaines années. L’objectif est de soutenir « environ 120.000 rénovations énergétiques par an et de monter progressivement à 150.000 Â».

Plus de 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté en France, soit avec moins de 1.120 euros par mois, selon les données, datant de 2020, de l’Insee. Les ménages, composés de personnes retraitées, représentent 27% des ménages pauvres. Il s’agit surtout de personnes qui vivent seules, souvent en milieu rural. On les retrouve dans le Nord-Ouest de la France et dans les anciennes régions Rhône-Alpes et Franche-Comté

A compter du 1er novembre, les pensions complémentaires des salariés du privé vont être revalorisées de 4,9%, au niveau de l’inflation. C’est ce qu’ont annoncé cette nuit les organisations syndicales et patronales gestionnaires du régime Agirc-Arrco. Ces dernières doivent encore signer cet accord. Par ailleurs, il est déjà prévu que la revalorisation des pensions pourrait être moindre entre 2024 et 2026. Cette hausse pourrait être sous indexée de maximum 0,4 point maximum en-dessous de l’inflation.

Face à la hausse de bénéficiaires et au manque de moyens, les Restos du CÅ“ur vont devoir baisser les dotations du nombre de personnes et réduire les critères d’accès à l’aide alimentaire. « Nous allons refuser du monde pour la première fois Â» a regretté, hier, Jean-Yves Troy, le délégué général de l’association de Coluche, lors d’une audition à l’Assemblée nationale. En septembre dernier, l’association caritative avait alerté sur sa situation financière.

La déconjugalisation de l’allocation aux adultes handicapés est appliquée depuis le 1er octobre. Sa méthode de calcul change. Son montant est désormais calculé à partir des seules ressources de la personne en situation de handicap concernée. Avec cette réforme, le montant de cette allocation va augmenter pour près de 120.000 bénéficiaires vivant en couple, a expliqué le gouvernement.

Dans un communiqué de presse, la CGT dénonce les conditions de travail qui touchent le service éducation de la Ville de Besançon. Le syndicat pointe la mauvaise préparation de la dernière rentrée scolaire, avec la mise en place d’un portail d’inscription peu convaincant et incompréhensible, les rémunérations insuffisantes du personnel et des temps de formation qui ne peuvent plus être assurés. Le syndicat s’insurge également contre « l’absence des élus qui ne prennent aucune décision de profondeur Â». A l’image de Daniele Gouffon, représentante de la CGT, les agents ne veulent plus travailler dans ces conditions et demandent que cesse «  ce mode dégradé Â», qu’ils jugent « inacceptable Â».

« Nous nous sommes retrouvés avec tous les parents mécontents. Ce contexte a créé des heurts et nous nous sommes retrouvés face à des gens agressifs Â» explique la responsable syndicale. Selon elle, les difficultés de recrutement s’expliquent aussi  par des salaires insuffisants et l’organisation décousue du temps de travail. « Le découpage des horaires est trop important. Il est impossible de vivre avec 600 euros par mois. La collectivité impose une présence durant les trois temps de la journée. Les étudiants ne viennent même plus travailler à la ville. Avec ce découpage, c’est impossible. C’est parfois des trajets deux à trois fois par jour. Ce n’est pas tenable Â».

Daniele Gouffon appelle les élus à prendre leur responsabilité et à mener les réflexions qui s’imposent pour mener une véritable politique éducative, tenant compte de toutes ces difficultés. « Il faut que l’on arrête de travailler sur le mode dégradé. Le peu de personnel qui reste est fatigué. Ils tiennent à bout de bras l’organisation scolaire bisontine Â» explique Mme Gouffon. Et de conclure : « Nous attendons que des décisions soient prises. A-t-on prévu de construire une nouvelle cuisine centrale ? A-t-on pensé à d’autres systèmes pour que tous les enfants soient pris en charge ? les fermetures de classes ou d’écoles ont eu pour effet de détériorer l’accueil des enfants. C’est tout un système qu’il faut revoir Â».

L'interview de la rédaction / Daniele Gouffon

 

Selon les derniers chiffres de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), le nombre d’allocataires de minima sociaux est reparti à la hausse en 2022 en France. Soit +0,4%, pour atteindre 4,3 millions de personnes.

La croissance est plus marquée chez les bénéficiaires des allocations pour adulte handicapé (+3,4%) et pour demandeur d’asile (+45,3%), en raison notamment de la guerre en Ukraine. Dans le même temps, les bénéficiaires du RSA ont baissé de 2,3%. La situation plus favorable dans le domaine de l’emploi explique cette situation.