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Journée de mobilisation sur les salaires et les retraites ce jeudi 29 septembre partout en France. À Besançon, entre 300 et 400 personnes se sont données rendez-vous sur le parking Battant. Les manifestants ont ensuite traversé le centre-ville pour faire une pause devant la préfecture du Doubs.

Ils ont demandé une autre politique dans laquelle les super profits, et notamment ceux effectués par les entreprises et opérateurs de l’énergie, soient taxés. Ils attendent également des mesures pour une transition écologique  « juste ». Les syndicats CGT, Snes-FSU et solidaires ont appelé à « une mobilisation large et dans la durée ». On notera également la présence du Parti Communiste Français et Lutte Ouvrière dans le cortège.  

Le reportage de la rédaction :

Une journée de grève interprofessionnelle pour les salaires se tient ce jeudi à l’appel des syndicats CGT et Solidaires. Plusieurs rassemblements sont prévus dans la région. A 10h30, parking Battant à Besançon, Avenue de Lahr à Dole et devant la Sous-Préfecture à Saint-Claude. Une mobilisation est également prévue à 15h sur la place de la Liberté à Lons-le-Saunier.

Ce mercredi, dans le cadre de la journée internationale de lutte pour le droit et l’accès à l’avortement, un rassemblement s’est tenu au centre-ville de Besançon. Une cinquantaine de personnes sont venues dire leur attachement pour le droit des femmes à disposer de leur corps. Pour l’heure, l’accès à l’IVG n’est pas remis en cause en France, mais les derniers faits d’actualité, ont montré que ce droit est précaire.

AVORTEMENT

Pour les manifestants, « il est grand temps de garantir le droit à l’avortement en l’inscrivant dans la Constitution française et dans la charte européenne des droits fondamentaux ». Le risque de voir arriver aux responsabilités des forces politiques réactionnaires de droite ou d’extrême droite oblige, selon eux, à tout mettre en œuvre pour préserver pleinement ce droit afin qu’il ne puisse être attaqué.

En France, l’accès à l’avortement n’est pas toujours garanti. Les fermeture de maternités de proximité, les diminutions de budgets alloués aux associations féministes, la double clause de conscience qui perdure et les délais qui sont plus restrictifs que dans d’autres pays européens sont des freins.

AVORTEMENT 3

Le reportage de la rédaction / quatre lycéens et Laurence Mathioly de SUD Santé Sociaux

 

Ce mercredi après-midi, les employeurs du secteur social, médico-social et sanitaire non lucratif se réunissaient à l’IRTS de Franche-Comté afin d’alerter sur la situation. Ils pointent du doigt des revalorisations inéquitables et insuffisantes, et surtout l’exclusion de très nombreux professionnels du Ségur de la santé. Cela concerne notamment les métiers administratifs, techniques et logistiques ainsi qu’une part des métiers du social. Les professionnels des métiers de l’Humain sont près de 40.000 en Bourgogne-Franche-Comté. Mais ils sont désormais de plus en plus nombreux à quitter ce secteur d’activité et une importante pénurie se fait ressentir, devenant très difficile à gérer. Les employeurs appellent urgemment à une revalorisation de l’ensemble de ces professionnels.  

Cette année encore, la recyclerie citoyenne de Maîche, baptisée Re Bon,  participe au Festival des Solutions écologiques, organisé par la Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté. Dans ce contexte, elle propose différentes animations et invite la population à venir pousser les portes de la structure. Des animations sont organisées à destination des scolaires durant ces deux prochains jours, jusqu’au 29 septembre, et pour le grand public ce vendredi et ce samedi. Rencontre avec Jean Marc Lerat, son président.

Créée par Préval Haut-Doubs en 2018, la recyclerie maîchoise a désormais pris son indépendance. Gérée sous un statut associatif, elle est un acteur de premier plan dans le domaine de l’économie sociale et solidaire. Engagée dans le registre  de l’insertion sociale et professionnelle, son action cible la réduction des déchets par le réemploi des objets destinés à être jetés. Une démarche multiple qui remet sur la voie les personnes les plus éloignées de l’emploi, participe à la protection de l’environnement, en s’insérant dans la démarche « Zéro Déchet »,   et sensibilise à ces enjeux.

15 tonnes de déchets récoltés par mois

Actuellement, quatorze personnes en insertion travaillent au sein de cette structure. Elles sont encadrées par une équipe de quatre permanents et bénévoles. Tout au long de l’année, l’association redonne une seconde vie aux vêtements, livres et produits électroménagers qui lui sont confiés. C’est comme cela qu’elle finance son activité et rémunère ses collaborateurs. Son chiffre d’affaires annuel est estimé à 200.000 euros.

Développement et projets

Depuis quelques temps, « Re Bon » a développé une activité « E.commerce ». Mais ce n’est pas la seule initiative qui a été mise en œuvre. Une déchetterie mobile a également vu le jour. Prochainement, un service de transport à la demande sera déployé sur le territoire maîchois. Deux voitures ont été acquises et desserviront le territoire.

Pour de plus amples informations : www.recyclerie-maiche.org

L'intervbiew de la rédaction / Jean-Marc Lerat, président de la recyclerie de Maîche

Ce vendredi 30 septembre, Grand Besançon Métropole, en partenariat avec de nombreux partenaires et le Conseil Départemental du Doubs, organise l’opération « Cap vers l’emploi » à Micropolis de 9h à 17h. Il s’agit de la deuxième édition de cet évènement.

A travers ce rendez-vous, les organisateurs veulent simplifier les contacts entre les employeurs et les personnes à la recherche d’un emploi. Dans un contexte socioéconomique particulier, avec un taux de chômage très faible sur le bassin d’emploi de Besançon (5,8%, inférieur à la moyenne nationale (7,4%)), le public ciblé semble être davantage en difficulté et beaucoup plus éloigné de l’emploi que les années précédentes. C’est la raison pour laquelle les structures sont à ses côtés pour l’accompagner au mieux.  Les freins à l’emploi sont multiples  et chacun doit faire un pas vers l’autre pour trouver des solutions et faciliter l’intégration. Le salaire, une juste répartition des richesses, les conditions de travail, les déplacements et les coûts qui y sont liés, s’adapter aux besoins et aux attentes de la nouvelle génération … font partie des freins que les employeurs et les entreprises doivent être en capacité de lever pour faciliter aussi leur recrutement.

1.400 offres d’emploi proposées

Les chiffres sont éloquents. L’édition 2022 du Salon Cap vers l’emploi accueillera plus de 150 exposants, issus de très nombreux domaines d’activité : l’aide à la personne, la vente, le BTP, la santé, … . . 1.400 offres seront proposées. Un espace d’accueil, de conseil, d’orientation et de préparation aux entretiens avec les employeurs sera mis en place. Précisons qu’en amont de cet évènement, des ateliers de préparation à l’embauche se sont tenus au sein de différentes structures.

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin, vice président à l'économie, au commerce, à l'artisanat et à l'insertion à Grand Besançon Métropôle

Avec 51% des voix, le peuple suisse a voté majoritairement pour l’allongement de l’âge de départ à la retraite des femmes à 65 ans. Les hommes sont déjà concernés par cette disposition, permettant de pouvoir prétendre à une pension à taux plein. Par ailleurs, nos voisins se sont largement prononcés contre l’interdiction de l’élevage intensif. Cette initiative populaire a été rejetée avec 63% des votes contre.

Ce dimanche 25 septembre, dans le cadre de la journée des Familles, l’Union Départementale des Associations Familiales du Doubs, les associations familiales et associations de quartier organisent un temps convivial, avec des jeux et des activités pour les enfants dans le parc de la Maison de la Famille. Cette journée est gratuite. Au programme : atelier peinture, bricolage, maquillage, jeux surdimensionnés, structure gonflable, parcours sensoriel… . Cette initiative  sera également rythmée par un spectacle, à 11h30 et 15h, la présence d’un magicien sculpteur de ballon et des animations musicales.

Une journée de mobilisation et d’action des professionnels de la santé était menée ce jeudi à l’appel de la CGT. Plusieurs rassemblements étaient organisés dans la région. A Besançon, un mouvement s’est tenu devant le siège de l’Association d’hygiène Sociale de Franche-Comté. A  Doubs, 60 personnes se sont rassemblées devant l’Ehpad du Larmont. On s’est également mobilisé à l’hôpital de Dole.  Les revendications portaient sur les conditions de travail, les salaires et les moyens humains alloués.

Des salariés du Centre Hospitalier de Novillars se sont mobilisés ce mardi lors du conseil de surveillance de l’établissement. Une délégation du personnel est venue manifester son inquiétude suite à l’annonce de la Direction de fermetures de lits dans plusieurs unités (gérontopsychiatrie et psychiatrie adulte).

De source syndicale, « la direction du Centre Hospitalier de Novillars annonce le gel d’une quinzaine de lits sur le site de Novillars avec une diminution des effectifs soignants ». Le syndicat Sud Santé dénonce « une destruction de la psychiatrie publique ». Il est précisé « qu’en un an les accidents du travail pour contacts avec patients agités ont doublé et que les recrutements ne parviennent pas à combler les absences dues aux départs ». De nombreux postes seraient à pourvoir.