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Les salariés de NP Jura ne lâchent rien. Jeudi, ils ont de nouveau rencontré leur direction pour échanger sur les problématiques du moment. A savoir : les salaires et les conditions de travail. Un nouvel ultimatum a été fixé. Les manifestants ont donné quelques jours supplémentaires à leurs interlocuteurs pour réfléchir à la situation. Sans quoi, le travail cessera dès lundi matin. La colère est montée en juillet dernier. Désormais, depuis près d’un mois, la grogne  a gagné les rangs des salariés des sites de Dole et de Foucherans.

Entre le 15 et le 30 août, le secours populaire français organise sa traditionnelle journée des vacances. Un enfant sur trois ne part pas en vacances. Cette année encore, grâce à cette association, des dizaines de milliers de bambins ont la possibilité de participer à une journée exceptionnelle à la mer, dans un parc d’attractions, au zoo, … et de partager des moments solidaires. Ce mercredi matin, à 5h, ce sont 500 enfants de Bourgogne-Franche-Comté, dont 70 petits jurassiens, âgés entre 6 et 12 ans, qui ont pris la route pour Paris. Au programme : la visite du Musée du Quai Branly, une balade en bateau mouche sur la Seine et pique-nique sur le champ de mars.

Pour ces enfants, le plaisir est grand. Ainsi, ils auront des choses à raconter en classe, devant leurs copains de classe, la semaine prochaine. La quasi-totalité de cette opération est prise en charge par le Secours Populaire. Néanmoins, trois euros sont demandés aux familles. Une démarche volontariste qui permet de responsabiliser les adultes et de conférer de la dignité à celles et ceux qui permettent à leurs enfants de s’évader le temps de cette journée.

L'interview de la rédaction / Marianne de la fédération départementale du Secours Populaire du Jura

 

Dans un communiqué de presse, l’Urssaf Franche-Comté indique qu’elle active des mesures d’urgence pour accompagner les usagers dont l’activité a été affectée par les récents feux de forêts dans la région.  Ainsi, les entreprises et travailleurs indépendants pourront solliciter l’organisme afin de bénéficier d’un délai de paiement, et d’un report de leurs cotisations et contributions sociales.  Par ailleurs, les travailleurs indépendants et auto-entrepreneurs victimes de ces incendies pourront demander l’aide financière du Fonds Catastrophe et Intempéries de l’action sociale du Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI).

Pour effectuer une demande pour un délai ou un report :  

  • urssaf.fr : « Une formalité déclarative » ; « Déclarer une situation exceptionnelle (catastrophe naturelle, incendie… »
  • autoentrepreneur.urssaf.fr : « Gestion quotidienne de mon auto-entreprise » ; « Je déclare une situation exceptionnelle (catastrophe naturelle, incendie…)

Pour les travailleurs indépendants :

Ceux dont l’activité économique est affectée par les conséquences d’un incendie pourront demander l’aide aux cotisants en difficulté (ACED) permettant la prise en charge de leurs cotisations voire une aide financière exceptionnelle (AFE) – Demander une aide - www.secu.independants.fr  

Pour en bénéficier, les indépendants et employeurs devront en faire la demande auprès de leur Urssaf en la contactant par courriel via les messageries sécurisées www.urssaf.fr  ou, pour les auto-entrepreneurs, sur www.autoentrepreneur.urssaf.fr , et par téléphone au 3957 (employeur) et 3698 (travailleurs indépendants). Les appels et messages portant sur ces situations seront identifiés et traités en priorité.

38è. C’est la position de la ville de Besançon dans le dernier classement de l’UNEF concernant les villes universitaires les plus chères de France. Si l’on tient compte de toutes les charges inhérentes à la vie d’un étudiant (transport, loyer, alimentation, …), le montant s’élève à 884 euros. Sans aucune surprise, c’est à Paris que la vie coûte la plus chère (1332 euros). Pour information, selon le syndicat étudiant, le loyer moyen, qui correspond à la principale dépense dans le budget, s’élève à 397 euros en moyenne. Le coût des transports est de 180 euros.

La question est posée. En début d’été, selon les derniers chiffres donnés par la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs (FNTV), 250 postes seraient encore à pouvoir pour assurer une bonne organisation des transports scolaires à la rentrée prochaine en Bourgogne-Franche-Comté.

Les raisons de cette désaffection sont multiples. L’attractivité pour le métier explique sans doute une grande partie de cette situation. Le professionnel étant obligé de mener le plus souvent une double activité pour vivre décemment. Une combinaison pas toujours évidente car les horaires à effectuer nécessitent une présence qui n’est pas modulable. Par ailleurs, il a été constaté que depuis l’épidémie de Covid-19, les chauffeurs les plus âgés ont déserté. Sans doute par peur de contracter la maladie.

Former de nouveaux chauffeurs

Dans les entreprises que nous avons contactées, où les responsables ont pris le temps de nous répondre, on reconnaît que la situation est tendue. Les patrons comptent sur la présence de leurs dévoués retraités pour pallier le manque de personnel. Il pourrait également être fait appel à des militaires. En tout cas, toutes personnes titulaires d’un permis de conduire B et D sont les bienvenues. L’heure est à la mobilisation dans les entreprises et à la formation. Philippe Demonteix, délégué régional à la FNTV Bourgogne Franche-Comté, explique qu’un travail est actuellement mené avec les institutions concernées ( Pôle Emploi, Conseil Régional Bourgogne-Franche-Comté,…) pour former de nouveaux chauffeurs. Affaire à suivre.

L'interview de la rédaction, Philippe Demonteix, délégué régional à la FNTV Bourgogne Franche-Comté

Les salariés de NP Jura, implantée à Dole et Foucherans, ont rendez-vous avec leur direction ce mardi. De retour des congés d’été, ces derniers ont repris, comme prévu, leur travail avant d’envisager une nouvelle mobilisation demain  si les négociations avec leur direction n’avancent pas. Rappelons qu’en juillet dernier, une partie de la firme s’était mobilisée pour dénoncer les conditions de travail et les salaires. Le mécontentement avait grandi davantage lorsque les manifestants avaient appris la revente de leur groupe à un fond d’action américain.

Pedro Da Rocha, le délégué syndical CGT de l’entreprise, promet « un mouvement plus fort Â» si les réponses apportées aux salariés sont insuffisantes. « Il est possible que nous freinions l’arrivée des marchandises Â» prévient le responsable syndical.

L'interview de la rédaction 

 

Une nouvelle rentrée universitaire se profile à l’horizon. Cette année encore, la précarité des étudiants sera une réalité. Selon des chiffres communiqués par les syndicats, plus d’un étudiant sur deux doit travailler pour financer ses études. Une situation peu favorable pour réussir. D’ailleurs, fautes de moyens financiers, certains mettent un terme à leurs études.

Une précarité à laquelle on s’habitue

De tristes situations apparaissent dans notre quotidien. Elles se sont multipliées depuis ces deux dernières années. De nombreux jeunes doivent faire appel à l’aide humanitaire pour vivre. Les longues files d’attente  Ã  l’entrée des Restos du CÅ“ur et autres associations caritatives sont devenues monnaie courante. Des images insoutenables qui, malheureusement, se banalisent. « La sélection ne s’effectue plus par sur les résultats. Elle est devenue financière Â» déplore Wiam Bama, secrétaire départementale du syndicat salariés étudiants CGT dans le Doubs. Et de conclure : « Faire des études supérieures est devenu un luxe Â».

Une nouvelle augmentation du coût de la rentrée universitaire

Selon la traditionnelle étude de la FAGE, cette année, le coût moyen de la rentrée pour un étudiant non boursier s’élève à 2.527 euros. Soit une augmentation de 7,38% par rapport à l’année 2021. Frais d’inscription, logement, alimentation, … autant d’impondérables auxquels les étudiants doivent faire face. Les syndicats et associations étudiantes demandent aux autorités de prendre conscience de cette situation et de mettre en marche les politiques nécessaires pour faire évoluer favorablement cette situation.

L'interview de la rédaction / Wiam Bama, secrétaire départementale du syndicat salariés étudiants CGT dans le Doubs

L’Intermarché de Champagnole, situé Avenue Jean Jaurès va fermer ses portes le 31 août prochain. L’enseigne explique « qu’après avoir étudié les solutions envisageables, la structure du bâtiment ne permet plus d'assurer une exploitation pérenne Â». La charpente montrerait des signes de défaillance. Le site jurassien compte 30 collaborateurs. Selon nos informations, une vingtaine aurait déjà retrouvé un emploi. La structure sera entièrement détruite. Contactés par la rédaction, les responsables parisiens du groupe Intermarché nous ont indiqué que « le devenir du site est actuellement à l’étude Â». Précisons que six grandes surfaces sont actuellement installées sur ce territoire.

Un peu de légèreté en cette période difficile. Ce vendredi, à 18h, la Maison de Quartier des Pareuses organise le 1er Championnat du Monde de Pong Å’uf. Cette activité, issue des équipes d’animation de la structure pontissalienne, pourra être testée. A l’issue de ce tournoi et de ses phases qualificatives, qui accueillera une soixantaine de personnes, le champion du Monde de Pong Å’uf sera désigné.  Le principe est simple. Comme dans le célèbre jeu de société « Puissance 4 Â», les participants vont tenter de former une ligne de quatre balles de ping pong dans une grande boite d’œufs, placée à quelques centimètres d’eux sur une même table.

nicolas oeuf roche DD

Mixité sociale et plaisir de se rencontrer

Plus que l’animation, c’est avant tout le plaisir de se rencontrer et de partager un moment convivial qui donnent tout l’intérêt à cet évènement. Cette manifestation s’inscrit dans le cadre du dispositif « quartiers d’été Â» qui permet aux structures sociales d’une ville  de proposer des animations, durant toute la période estivale, aux habitants d’un territoire qui ne peuvent partir en vacances. A Pontarlier, plusieurs évènements ont été proposés en juillet et août.

Il reste encore une dizaine de places pour participer à la 1ère édition du Championnat du Monde de Pong Œuf. Pour s’inscrire, n’hésitez pas à contacter la Maison de Quartier des Pareuses en composant le 03.81.46.55.42

L'interview / Nicolas Roche

Ce  mardi matin, la CGT du Doubs et l'Union locale CGT de Pontarlier et du Haut Doubs sont allés à la rencontre des travailleurs saisonniers. Le rendez-vous était fixé à Métabief. Les responsables syndicaux se sont rendus dans la station et dans les commerces environnants. L’objectif étant d’informer les travailleurs saisonniers sur leur droit.

Trop souvent, ces derniers, par confiance, et peut-être aussi par négligence, se soucient peu de leur situation. Pour la CGT, ces interventions sont primordiales  car les saisonniers « sont les premiers travailleurs précaires Â» du système.

Globalement, selon Alain Tailleur de l’Union Locale CGT de Pontarlier, le droit du travail est « plutôt bien respecté Â», mais il convient parfois de rappeler certains droits que les salariés n’ont pas toujours conscience, notamment concernant les accidents du travail, la maladie ou les congés.

L'interview de la rédaction  / Alain Tailleur de l’Union Locale CGT de Pontarlier,  est au micro de la rédaction.