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La colère gronde au collège Marius Daubigney à Tavaux, dans le Jura. Une journée de grève est annoncée ce mardi 25 avril. Les syndicats pointent de nombreux dysfonctionnements, “susceptibles de porter atteinte à la sécurité des élèves”. Il est expliqué que ces problèmes, signalés depuis plusieurs années à la hiérarchie départementale, sont restés lettre morte. Le communiqué de presse évoque une véritable “ souffrance” chez les  personnels de l’établissement. 

Ce lundi soir, à Besançon, l’intersyndicale organise un rassemblement « pour non-fêter » le premier anniversaire de la réélection d’Emmanuel Macron. Le rendez-vous est fixé à 18h sur la place Pasteur au centre-ville. Chacun est invité à participer à cette action, « en venant faire du bruit ».

Alors que le gouvernement aimerait passer à autre chose, la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit. Hier, à Besançon et Lons-le-Saunier, les ministres en déplacement ont été accueillis par des manifestants en colère. Dans la capitale comtoise, une centaine de manifestants a été tenue à distance de la visite de Sébastien Lecorrnu, le ministre des Armées, au 19è régiment du génie.

A Pontarlier, l’intersyndicale annonce un rassemblement le jeudi 27 avril prochain. Le rendez-vous est fixé à 17h sur la place d’Arçon. Les manifestants prévoient ensuite de se rendre au rond-point de la gare, pour organiser un blocage jusqu’à 18h30. Ainsi, l’objectif est de dénoncer le déni de démocratie gouvernementale en déambulant doucement, en mode doux, sur le territoire pontissalien.

Hier lors du piquet de grève qui s’est tenu à la gare Viotte à Besançon, les manifestants ont envahi les voies ferrées. Une action de plus, à l’initiative des cheminots,  pour exprimer leur colère face à la réforme des retraites. Banderoles et fumigènes ont été brandis, alors que les rails étaient occupés. La circulation des trains a été perturbée, accusant environ une heure de retard.

Les opposants à la réforme des retraites préparent la suite des évènements. Si un appel à la mobilisation est annoncé pour le 1er mai prochain, l’intersyndicale bisontine a prévu d’autres opérations. Ce vendredi, un rassemblement est prévu à proximité du 19è régiment du génie, lors du déplacement de Sébastien Lecornu, le ministre des Armées. Plusieurs piquets de grève sont également annoncés : ce jeudi, à 17h,  à la gare Viotte et lundi prochain, à 18h, sur la place Pasteur, au centre-ville bisontin. L’intersyndicale prévoit également une mobilisation le 25 avril, à 6h30, avec l’installation d’un barrage filtrant à hauteur du rond-point de la côte du Comice, dans le secteur de Larnod.

Ce mercredi 19 avril, un hommage sera rendu à Jeanine Dessay, l’infirmière pontissalienne poignardée à 19 reprises dans les toilettes de l’hypermarché casino, le 15 avril 2019, à Pontarlier. Ses proches organisent une soirée durant laquelle sera diffusée le  film « Des nouvelles d’ici-bas », tournée par le réalisateur François Royet. Pendant six ans, le cinéaste  a suivi cette femme passionnée, engagée, empathique, humaine et responsable. Il a ainsi donné naissance au film « Des nouvelles d’ici-bas », qui raconte le parcours de Jeannine aux côtés des plus démunis.

L'interview de la rédaction / François Royet

Une fois la confiance instaurée, Jeannine Dessaye, un peu suspicieuse sur le bienfondé de cette démarche au départ, y a trouvé un intérêt. La capacité de ce film d’1h30 a rassemblé, a créé du lien avec les spectateurs et a provoqué le débat l’a rassurée. Face aux réactions du public, ces craintes ont été dépassées et ont laissé place à un autre regard. La futilité d’une telle démarche et la peur de donner une image fausse et peu valorisante de ses patients se sont effacées.  L’idée de faire comprendre ce qu’est la souffrance, la pauvreté et la fragilité  lui a plu. Le professionnalisme du réalisateur et  sa démarche humaniste, honnête et vraie ont apaisé l’infirmière, facilité les échanges et  rendu la collaboration plus aisée. « Jeanine a compris ce que l’on pouvait faire émerger chez les gens avec un film » conclut François Royet.

L'interview de la rédaction / François Royet

 

Le film « Des nouvelles d’ici-bas » sera diffusé ce mercredi soir,  à 20h, au théâtre Bernard Blier.

 

C’est acté. L’info est confirmée par la municipalité valdahonnaise.  Le projet d’EHPAD verra bien le jour. La commune a obtenu les autorisations nécessaires. L’arrêté donnant autorisation au permis de construire a été signé. L’avis défavorable, déposé par le syndicat des Eaux de la Haute-Loue, a été levé. Néanmoins, les élus reconnaissent que la distribution de l’eau sur Valdahon nécessitera « une véritable réflexion et l’application de solutions pérennes à moyen et long terme ». Les travaux devraient débuter en juillet prochain. La fin du chantier pourrait être acté en mai 2025.

En raison du mouvement social contre la réforme des retraites, le trafic des TER sera légèrement perturbé ce jeudi en Bourgogne Franche-Comté. Le trafic TGV sera normal. SNCF Voyageurs annonce 4 TER sur 5 en moyenne selon les lignes. Précisons que les circulations matinales sur l’axe Besançon/ Belfort seront totalement réalisés par cars.  

A la veille d’une nouvelle audience au tribunal de commerce de Bordeaux, les salariés bisontins de l’enseigne « Galeries Lafayette » se réuniront à la mi-journée, entre 12h et 13h, devant le magasin du centre-ville. Leurs collègues de Belfort et de Chalon-sur-Saône seront à leurs côtés. Les manifestants sont inquiets pour leur avenir. Rappelons que les 26 magasins « Galeries Lafayette », détenus par Michel Ohayon, ont été placés en procédure de sauvegarde par la justice en février dernier. Ajoutons également la liquidation de Camaïeu et le redressement judiciaire de Go Sport, deux autres enseignes appartenant à l’homme d’affaire bordelais.

Ils avaient choisi de ne pas écouter l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron ce lundi soir. Environ 700 personnes se sont rassemblées sur la place du 8 septembre, au centre-ville de Besançon, en face de l’hôtel de Ville, pour rappeler au chef de l’état que le combat contre la réforme des retraites est loin d’être terminé. Il lui reproche également son incapacité à gouverner avec son peuple et à rester sourd à sa colère. Au son des casseroles, ils lui ont clairement demandé de se taire, dans des termes beaucoup plus directs, et de retirer cette loi, qui suscite désormais une forte mobilisation sociale en France.