Cette année encore, la recyclerie citoyenne de Maîche, baptisée Re Bon, participe au Festival des Solutions écologiques, organisé par la Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté. Dans ce contexte, elle propose différentes animations et invite la population à venir pousser les portes de la structure. Des animations sont organisées à destination des scolaires durant ces deux prochains jours, jusqu’au 29 septembre, et pour le grand public ce vendredi et ce samedi. Rencontre avec Jean Marc Lerat, son président.
Créée par Préval Haut-Doubs en 2018, la recyclerie maîchoise a désormais pris son indépendance. Gérée sous un statut associatif, elle est un acteur de premier plan dans le domaine de l’économie sociale et solidaire. Engagée dans le registre de l’insertion sociale et professionnelle, son action cible la réduction des déchets par le réemploi des objets destinés à être jetés. Une démarche multiple qui remet sur la voie les personnes les plus éloignées de l’emploi, participe à la protection de l’environnement, en s’insérant dans la démarche « Zéro Déchet », et sensibilise à ces enjeux.
15 tonnes de déchets récoltés par mois
Actuellement, quatorze personnes en insertion travaillent au sein de cette structure. Elles sont encadrées par une équipe de quatre permanents et bénévoles. Tout au long de l’année, l’association redonne une seconde vie aux vêtements, livres et produits électroménagers qui lui sont confiés. C’est comme cela qu’elle finance son activité et rémunère ses collaborateurs. Son chiffre d’affaires annuel est estimé à 200.000 euros.
Développement et projets
Depuis quelques temps, « Re Bon » a développé une activité « E.commerce ». Mais ce n’est pas la seule initiative qui a été mise en œuvre. Une déchetterie mobile a également vu le jour. Prochainement, un service de transport à la demande sera déployé sur le territoire maîchois. Deux voitures ont été acquises et desserviront le territoire.
Pour de plus amples informations : www.recyclerie-maiche.org
L'intervbiew de la rédaction / Jean-Marc Lerat, président de la recyclerie de Maîche
Ce vendredi 30 septembre, Grand Besançon Métropole, en partenariat avec de nombreux partenaires et le Conseil Départemental du Doubs, organise l’opération « Cap vers l’emploi » à Micropolis de 9h à 17h. Il s’agit de la deuxième édition de cet évènement.
A travers ce rendez-vous, les organisateurs veulent simplifier les contacts entre les employeurs et les personnes à la recherche d’un emploi. Dans un contexte socioéconomique particulier, avec un taux de chômage très faible sur le bassin d’emploi de Besançon (5,8%, inférieur à la moyenne nationale (7,4%)), le public ciblé semble être davantage en difficulté et beaucoup plus éloigné de l’emploi que les années précédentes. C’est la raison pour laquelle les structures sont à ses côtés pour l’accompagner au mieux. Les freins à l’emploi sont multiples et chacun doit faire un pas vers l’autre pour trouver des solutions et faciliter l’intégration. Le salaire, une juste répartition des richesses, les conditions de travail, les déplacements et les coûts qui y sont liés, s’adapter aux besoins et aux attentes de la nouvelle génération … font partie des freins que les employeurs et les entreprises doivent être en capacité de lever pour faciliter aussi leur recrutement.
1.400 offres d’emploi proposées
Les chiffres sont éloquents. L’édition 2022 du Salon Cap vers l’emploi accueillera plus de 150 exposants, issus de très nombreux domaines d’activité : l’aide à la personne, la vente, le BTP, la santé, … . . 1.400 offres seront proposées. Un espace d’accueil, de conseil, d’orientation et de préparation aux entretiens avec les employeurs sera mis en place. Précisons qu’en amont de cet évènement, des ateliers de préparation à l’embauche se sont tenus au sein de différentes structures.
L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin, vice président à l'économie, au commerce, à l'artisanat et à l'insertion à Grand Besançon Métropôle
Avec 51% des voix, le peuple suisse a voté majoritairement pour l’allongement de l’âge de départ à la retraite des femmes à 65 ans. Les hommes sont déjà concernés par cette disposition, permettant de pouvoir prétendre à une pension à taux plein. Par ailleurs, nos voisins se sont largement prononcés contre l’interdiction de l’élevage intensif. Cette initiative populaire a été rejetée avec 63% des votes contre.
Ce dimanche 25 septembre, dans le cadre de la journée des Familles, l’Union Départementale des Associations Familiales du Doubs, les associations familiales et associations de quartier organisent un temps convivial, avec des jeux et des activités pour les enfants dans le parc de la Maison de la Famille. Cette journée est gratuite. Au programme : atelier peinture, bricolage, maquillage, jeux surdimensionnés, structure gonflable, parcours sensoriel… . Cette initiative sera également rythmée par un spectacle, à 11h30 et 15h, la présence d’un magicien sculpteur de ballon et des animations musicales.
Une journée de mobilisation et d’action des professionnels de la santé était menée ce jeudi à l’appel de la CGT. Plusieurs rassemblements étaient organisés dans la région. A Besançon, un mouvement s’est tenu devant le siège de l’Association d’hygiène Sociale de Franche-Comté. A Doubs, 60 personnes se sont rassemblées devant l’Ehpad du Larmont. On s’est également mobilisé à l’hôpital de Dole. Les revendications portaient sur les conditions de travail, les salaires et les moyens humains alloués.
Des salariés du Centre Hospitalier de Novillars se sont mobilisés ce mardi lors du conseil de surveillance de l’établissement. Une délégation du personnel est venue manifester son inquiétude suite à l’annonce de la Direction de fermetures de lits dans plusieurs unités (gérontopsychiatrie et psychiatrie adulte).
De source syndicale, « la direction du Centre Hospitalier de Novillars annonce le gel d’une quinzaine de lits sur le site de Novillars avec une diminution des effectifs soignants ». Le syndicat Sud Santé dénonce « une destruction de la psychiatrie publique ». Il est précisé « qu’en un an les accidents du travail pour contacts avec patients agités ont doublé et que les recrutements ne parviennent pas à combler les absences dues aux départs ». De nombreux postes seraient à pourvoir.
La décision de l’université de Strasbourg de fermer ses portes durant deux semaines face à l’explosion des prix de l’énergie ne passe pas chez les syndicats étudiants. Le syndicat CGT salariés-étudiants du Doubs l’a fait savoir dans un communiqué de presse. « Est-ce aux étudiants de payer à nouveau » s’emporte le collectif, qui rappelle, à juste titre d’ailleurs, « que la fermeture des universités pendant la crise sanitaire est encore présente chez les étudiants qui ont été impactés dans leur scolarité ».
« Nos études ne sont pas à brader » s’emporte Wiam Bama, la secrétaire bisontine. Il est clairement demandé « la fin de la spéculation actuelle sur l’énergie » et que l’état « mette les moyens nécessaires dans l’accompagnement des universités en instaurant un bouclier tarifaire ».
A l’appel de la CGT et de Force Ouvrière, un rassemblement se tiendra ce jeudi matin, à partir de 8h30, devant le siège de l’Association d’Hygiène Sociale de Franche Comté. Les syndicats dénoncent l’exclusion des 240 salariés de la structure « des augmentations de salaires dont ont bénéficié les professionnels de la filière socio-éducative ». Dans un premier temps, en attendant l’attribution des 183 euros exigés, il est demandé, une augmentation de 100 euros au minimum.
Ce samedi 24 septembre, en partenariat avec la Ville de Besançon et le monde associatif et sportif local, l’Olympique de Besançon, le club de rugby de la cité comtoise, organise la « Fête du Sport ». Cet évènement se déroulera, de 14h à 18h, sur le complexe des Orchamps. Pour les organisateurs, l’objectif est triple. Ils souhaitent tout d’abord « donner envie aux jeunes du quartier Orchamps-Palente de faire du sport et leur faire découvrir la richesse des activités et des disciplines proposées. De plus, ils veulent mettre en avant la place de la femme dans le sport, en invitant les filles à venir participer aux activités mises en place. Enfin, tout le monde espère, à travers cette démarche, animer ce quartier bisontin.
Pour se faire, c’est tout un collectif qui s’est mis en marche. Les clubs ( boxe, handball, football, rugby, cirque, badminton …) et les différents acteurs sociaux du quartier se sont mobilisés pour préparer des mini tournois. Chaque association a inscrit une ou deux équipes de 5 joueurs, composées de 4 enfants de 11 à 17 ans, dont une fille et un adulte. Chacun pourra s’affronter dans la joie et la bonne humeur. En parallèle, tous les autres, tous les visiteurs, pourront venir découvrir, s’essayer aux disciplines et assister aux rencontres organisées.
L'interview de la rédaction / Gaultier Dodet, coordinateur sportif à l'Olympique de Besançon
A compter de ce lundi 26 septembre, la Ville de Morteau et son Centre Communal d’Action Sociale participent à la semaine bleue, ce rendez-vous annuel dont l’objectif est de valoriser la place des aînés dans la vie sociale. Dans le Val de Morteau, cette action s’inscrit dans une série d’initiatives que le CCAS local et le monde associatif proposent tout au long de l’année. Ainsi, sur ce territoire, sont mises en place des actions spécifiques d’accompagnement comme l’aide à la réalisation de petits travaux, au déneigement et des ateliers, comme ceux sur l’utilisation d’internet par exemple.
Tisser du lien social
L’élue mortuacienne Marie Bonnet confirme que les seniors sont un public désireux de partager avec la population locale. « Les plus jeunes sont d’une très grande richesse. Ils sont demandeurs pour être bénévoles et s’investir auprès des plus fragiles » explique Mme Bonnet. « Quant aux plus âgés, ils ont besoin de cette solidarité là pour sortir un peu de chez eux et bénéficier d’une aide pour la réalisation de petits services ».
Une semaine très animée
Le programme débutera ce lundi 26 septembre. A cette occasion, les personnes intéressées sont invitées à venir à 14 heures à l’Escale où une présentation de la semaine sera effectuée, en même temps que la tenue d’un forum, sur le thème du « bien vieillir », en présence d’associations et professionnels. Le CCAS de Morteau invite le plus grand nombre à participer à cette semaine thématique. Il y en aura pour tous les goûts : atelier cuisine intergénérationnel, sport adapté, révision du code de la route, yoga, sophrologie, marche urbaine, remise en selle, …
L'interview de la rédaction / Marie Bonnet, vice-présidente du CCAS de Morteau