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Dans le cadre du renouvellement de son parc informatique, la Direction Départementale de la Sécurité Publique du Jura a proposé du matériel réformé à des associations reconnues d’intérêt général, grâce à un site réservé à cet effet. 45 écrans et unités centrales, encore en état de fonctionnement, et amenés à être détruits, ont été récupérés par cinq associations dans le but d’accompagner, au niveau informatique, des personnes en situation de précarité. Le matériel jurassien rejoindra la banlieue lyonnaise, l’Île de France, la région parisienne et Auvergne-Rhône-Alpes.

Concernant la pénurie d’essence suite à un mouvement social dans le secteur des carburants, la préfecture du Jura indique que sur les 87 stations-services que compte le département,  36 étaient en rupture et 17 en rupture partielle ce lundi matin. Selon le communiqué préfectoral, « les approvisionnements sont réguliers et le Jura n’est pas dans une situation de pénurie Â». Néanmoins, Serge Castel, le préfet jurassien a pris, ce lundi, un arrêté interdisant la vente de carburant en « jerricans » à des particuliers, pour une durée d’une semaine.

Dans le Jura,  le comité de pilotage gérant, depuis 2019, le dispositif qui réglemente la cueillette des champignons lactaires sur les communes forestières du département a décidé de reconduire l’opération mise en place.

Cette dernière, qui s’applique sur les territoires des communautés de communes de Champagnole/Nozeroy et Arbois Poligny Salins Cœur du Jura a pour principal objectif de lutter contre le ramassage illégal des lactaires pour alimenter les marchés de l’Europe du sud.

Chaque année, une campagne de ramassage légal est organisée et s’adresse aux habitants du secteur. Pour y participer, les cueilleurs doivent demander une carte d’autorisation auprès des communes partenaires.

La Ville de Besançon fait savoir qu’en raison du manque d’animateurs, elle est contrainte de fermer l’accueil périscolaire de l’école maternelle Edouard Herriot les après-midis du lundi 10 au 14 octobre. Il est indiqué que, dans ces conditions, la cité n’est pas en capacité de garantir le respect des taux d’encadrement et la sécurité des enfants.

Les vacances d’automne se préparent à Pontarlier. Durant trois jours, les 26, 27 et 28 octobre prochains, les collégiens et lycéens du secteur sont invités à participer au projet cultures urbaines que leur propose le collectif ParlonCap.

Ainsi, dans le cadre de la mission éducative qu’ils se sont fixés, Eric Louvrier, le coordinateur de cette structure,  qui regroupe les quatre établissements sociaux  de la cité du Haut-Doubs ( la Maison de Quartier des Pareuses, la Maison Pour Tous des Longs Traits, la MJC des Capucins et le Centre Social Berlioz),  et les directeurs permanents veulent intéresser les adolescents à tous les domaines artistiques. Rien de mieux que d’aborder ce milieu, parfois éloigné des jeunes, par le prisme des cultures urbaines.  Pour Eric Louvrier, « la culture doit s’adresser au plus grand nombre et ne pas être réservée qu’à une élite Â». Autrement dit, savoir casser les codes et les barrières pour susciter de l’intérêt et se découvrir des talents et des compétences.

Des professionnels avec la jeunesse

Pour cette nouvelle édition, les organisateurs ont associé le Musée de Pontarlier, qui accueillera des participants. Les cinq ateliers seront animés par des artistes et des professionnels,  désireux de partager leur savoir faire et leur passion. Les jeunes s’investiront sur un même domaine durant trois jours. Au programme : hip-hop, beatbox/rap/dj, customisation sur baskets et casquette, graff sur planche de skate et dessin de son autoportrait.

Une exposition finale, programmée le 28 octobre,  mettra en lumière les travaux réalisés. Quelques places sont encore disponibles. Pour obtenir de plus amples renseignements, n’hésitez à contacter l’une des quatre structures organisatrices.

L'interview de la rédaction / Eric Louvrier

Ce jeudi 6 octobre se déroule, à partir de 9h, l’opération « Du Stade vers l’emploi Â» au complexe Léo Lagrange à Besançon. Cet événement est à l’initiative du Comité Olympique Paris 2024, de l’Agence Nationale du Sport, de la Fédération Française d’Athlétisme et de Pôle Emploi. Son objectif est « de permettre aux entreprises de recruter autrement, sans CV, mais en se concentrant dans un premier temps sur les savoir-être des candidats, mis en valeur par la pratique collective de l’athlétisme et sans notion de compétition Â» nous indique-t-on.

Une vingtaine d’entreprises seront présentes. Les organisateurs y voient « une belle occasion de mettre en valeur les compétences personnelles et collectives des demandeurs d’emplois et des recruteurs autour du partage d’une activité sportive Â». Un moyen, selon eux, « de faire que les recruteurs et les candidats se découvrent autrement, sans le filtre formel de l’entretien professionnel Â». En cette période si compliquée ne serait-il pas plus judicieux d’aborder les vraies questions sur le salaire et l’évolution de carrière ?  La recherche d'un travail est loin d'être un jeu.

Journée de mobilisation sur les salaires et les retraites ce jeudi 29 septembre partout en France. À Besançon, entre 300 et 400 personnes se sont données rendez-vous sur le parking Battant. Les manifestants ont ensuite traversé le centre-ville pour faire une pause devant la préfecture du Doubs.

Ils ont demandé une autre politique dans laquelle les super profits, et notamment ceux effectués par les entreprises et opérateurs de l’énergie, soient taxés. Ils attendent également des mesures pour une transition écologique  Â« juste Â». Les syndicats CGT, Snes-FSU et solidaires ont appelé à « une mobilisation large et dans la durée Â». On notera également la présence du Parti Communiste Français et Lutte Ouvrière dans le cortège.  

Le reportage de la rédaction :

Une journée de grève interprofessionnelle pour les salaires se tient ce jeudi à l’appel des syndicats CGT et Solidaires. Plusieurs rassemblements sont prévus dans la région. A 10h30, parking Battant à Besançon, Avenue de Lahr à Dole et devant la Sous-Préfecture à Saint-Claude. Une mobilisation est également prévue à 15h sur la place de la Liberté à Lons-le-Saunier.

Ce mercredi, dans le cadre de la journée internationale de lutte pour le droit et l’accès à l’avortement, un rassemblement s’est tenu au centre-ville de Besançon. Une cinquantaine de personnes sont venues dire leur attachement pour le droit des femmes à disposer de leur corps. Pour l’heure, l’accès à l’IVG n’est pas remis en cause en France, mais les derniers faits d’actualité, ont montré que ce droit est précaire.

AVORTEMENT

Pour les manifestants, « il est grand temps de garantir le droit à l’avortement en l’inscrivant dans la Constitution française et dans la charte européenne des droits fondamentaux Â». Le risque de voir arriver aux responsabilités des forces politiques réactionnaires de droite ou d’extrême droite oblige, selon eux, à tout mettre en Å“uvre pour préserver pleinement ce droit afin qu’il ne puisse être attaqué.

En France, l’accès à l’avortement n’est pas toujours garanti. Les fermeture de maternités de proximité, les diminutions de budgets alloués aux associations féministes, la double clause de conscience qui perdure et les délais qui sont plus restrictifs que dans d’autres pays européens sont des freins.

AVORTEMENT 3

Le reportage de la rédaction / quatre lycéens et Laurence Mathioly de SUD Santé Sociaux

 

Ce mercredi après-midi, les employeurs du secteur social, médico-social et sanitaire non lucratif se réunissaient à l’IRTS de Franche-Comté afin d’alerter sur la situation. Ils pointent du doigt des revalorisations inéquitables et insuffisantes, et surtout l’exclusion de très nombreux professionnels du Ségur de la santé. Cela concerne notamment les métiers administratifs, techniques et logistiques ainsi qu’une part des métiers du social. Les professionnels des métiers de l’Humain sont près de 40.000 en Bourgogne-Franche-Comté. Mais ils sont désormais de plus en plus nombreux à quitter ce secteur d’activité et une importante pénurie se fait ressentir, devenant très difficile à gérer. Les employeurs appellent urgemment à une revalorisation de l’ensemble de ces professionnels.