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100 élus de Bourgogne Franche-Comté appellent à voter pour Anne Hidalgo ce dimanche 10 avril. Une démarche en faveur « d’une gauche républicaine, sociale et écologique ». Parmi les signataires : Marie Guite Dufay (présidente du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté), Denis Arnoux (maire de Pont-de-Roide), Nicolas Bodin (vice-président de Grand Besançon Métropole), Patrick Ayache (maire de Pirey et vice-président de Grand Besançon Métropole), Abdel Ghezali (1er adjoint à la ville de Besançon) et Gérard Guinot ( conseiller municipal de Pontarlier), Eric Houlley (maire de Lure et vice-président du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté) et Raphaël Krucien ( conseiller départemental du Doubs).

A l'approche des élections présidentielles, les différents soutiens des candidats se mobilisent autour de leurs représentants. Comme c'est le cas de Jacques Vuillemin (79 ans), ancien 1er adjoint de Robert Schwint, ancien maire de Besançon, sénateur et député socialiste du Doubs, qui est aujourd'hui soutien de Jean-Luc Mélenchon.

Un engagement contre les inégalités sociales

Militant socialiste depuis près de 40 ans, c'est très jeune que Jacques Vuillemin s'est rangé derrière le parti socialiste. En effet, issu d'une famille modeste, cet homme convaincu et déterminé, « vieux con » se définit-il, a voulu s’engager pleinement pour combattre les inégalités sociales qui l'entouraient.

Déçu par le Parti Socialiste

Après avoir été longuement un soutien du parti socialiste, notamment celui de Robert Schwint, à la tête de la ville entre 1977 à 2001, Jacques Vuillemin s'est dit déçu de son parti de cœur. Déception qu’il explique par l’éloignement du parti avec les valeurs qui l’ont fait adhérer, il y a 40 ans. C'est donc cette amertume qui a poussé l'ancien premier adjoint de Robert Schwint à se rallier à la France Insoumise,  chez qui il a retrouvé le combat auquel il tenait.

Une crainte de l'avenir

Jacques Vuillemin déplore « une forme de déshumanisation sociale » que connaît la société actuellement. Selon lui, elle a été d'autant plus forte lors de la crise sanitaire, où, par exemple, « certaines personnes ne pouvaient pas assister ou voir un proche à l’hôpital »,  ce qui l'a profondément touché. L'ancien militant du parti socialiste se dit également « inquiet de la montée de certains partis d'extrême droite » renforçant encore plus sa volonté de s'engager, ne voulant pas assister en spectateur à celle-ci.

L'interviw de la rédaction / Jacques Vuillemin

 

Christopher Crawford, Consul des Etats-Unis à Lyon, s’est rendu ce mercredi matin à l’hôtel de ville de Besançon dans le cadre d’une réunion sur le développement et l’investissement d’entreprises française aux Etats-Unis. Au cours de l’assemblée, des présentations ont été faite afin de mettre en lumière des programmes tel que Business France et Team France Export. Leur objectif étant d’accompagner au mieux les entreprises voulant se développer à l’international.

L’élection présidentielle se rapproche. Le premier tour aura lieu ce dimanche 10 avril, puis le second tour le dimanche 24 avril. Plein Air a rencontré des jeunes engagés politiquement au cours de ces derniers jours. Ils se sont exprimés sur leurs attentes, notamment concernant la jeunesse. Aujourd’hui nous nous sommes entretenus avec Kevin Landry, 21 ans, référent des jeunes avec Macron en Haute-Saône, étudiant à la faculté de Besançon, engagé à La République En Marche.

 

Depuis combien de temps êtes-vous engagé politiquement, et pourquoi avoir choisi « La République En Marche » ?  

Alors je suis politiquement engagé depuis les élections municipales de 2020. Je m’intéresse à la politique depuis que j’ai 14 ans. Je me suis engagé à LREM car j’ai soutenu Emmanuel Macron en 2017, même si je n’avais pas le droit de vote et que je n’étais encore que lycéen. Sa démarche m’intéressait, cette volonté de passer outre les clivages, et de faire de la politique autrement. J’ai adhéré au parti suite aux municipales.

 

Aujourd’hui, en quoi un jeune peut-il se retrouver dans la politique d’Emmanuel Macron ?

Je dirais qu’on a un avantage sur les autres candidats à l'élection présidentielle, c'est qu'on a un président sortant, qui a un bilan. D'autant plus qu'il est positif, et particulièrement pour les jeunes. Au sein des Jeunes avec Macron, on a lancé en septembre dernier une campagne d'affichage « Macron président des jeunes ». Notre volonté par cette campagne d'affichage, c'était de rappeler le bilan extrêmement favorable du président à l'égard des jeunes. Alors je pourrais citer les repas Crous à 1€, qui au départ étaient ouverts à tous les étudiants, puis aux étudiants boursiers. Vous voyez, on est également dans une résidence universitaire, et juste à côté, il y a des protections hygiéniques gratuites pour les étudiants. C'est un exemple concret de la politique du gouvernement. Tout comme la contraception gratuite pour les femmes de 18 à 25 ans. Je crois que jamais un président de la République n'a eu autant d'impact concret dans la vie des jeunes, qu'ils soient étudiants ou non. On pourrait aussi parler de l'apprentissage. En 2017 on avait un peu plus de 200.000 contrats d'apprentissage qui étaient signés en une année. En 2021 on est à plus de 700.000. Et sur le prochain quinquennat, le candidat Emmanuel Macron vise les 1.000.000. Donc on a vraiment une dynamique qui touche tous les jeunes, que ce soient les étudiants, que ce soient les jeunes sans formation, sans emploi, avec la plateforme « Un jeune une solution ». C’est quand même 9 milliards pour la jeunesse. Mais également les jeunes qui veulent aller vers l'emploi avec l'apprentissage, et puis les jeunes qui sont en emploi, avec toutes les mesures qui ont été prises pour le pouvoir d'achat.

 

Certains candidats se sont positionnés sur le droit de vote à 16 ans. Emmanuel Macron est plutôt mitigé. Qu’en pensez-vous à titre personnel, et quel ressenti avez-vous auprès des autres jeunes de LREM ?

Alors je n’ai jamais entendu Emmanuel Macron s'exprimer favorablement à cette idée. Moi à titre personnel j'y suis défavorable. Et à vrai dire quand j'écoute les jeunes autour de moi, mes camarades, des amis, je n'ai pas l'impression que cette problématique intéresse plus que ça. J'ai l'impression que ça ne concerne qu'un certain nombre de militants politiques, qui comme moi, ont eu très tôt un avis et auraient aimé l'exprimer, moi le premier, bien avant 18 ans. Maintenant je pense qu'il faut aussi savoir reconnaître que les jeunes, dans la grande majorité, ne nous ressemblent pas tous. Ils ne sont pas tous aussi intéressés par la politique. Élargir le droit de vote à 16 ans, ça ne fera qu’élargir la base de l'abstention si je puis dire, parce que les jeunes de 18 à 24 ans s'abstiennent déjà énormément. Donc je préfère qu'on tente des choses pour lutter contre l'abstention des jeunes.

 

Est-ce que localement vous ressentez un fort engouement autour d’Emmanuel Macron, et quels pourraient-être les atouts, les arguments, qui inciteraient les jeunes à se mobiliser aux urnes en avril prochain ?

Oui il y a un engouement forcément, on arrive à l'approche du premier tour, donc on sent que de plus en plus de gens souhaitent participer à la campagne. On a de nouveaux adhérents régulièrement, que ce soit au niveau du Doubs, mais aussi plus généralement au niveau de la région et de la France. Je dirais qu’Emmanuel Macron a plusieurs atouts. D'abord un bilan positif. Ensuite, il a un projet tourné vers la jeunesse, qui s'inscrit dans la continuité de ce qui a été fait. Je retiens 3 grands piliers au niveau de la jeunesse.

Le premier, l'orientation avec la proposition qui permet aux jeunes de la 5ème à la 3ème de découvrir beaucoup plus de métiers, notamment des métiers manuels et techniques. Également la proposition de faire des lycées professionnels des voies d'excellence, permettant aux jeunes de voir le temps de stage augmenter de 50% tout en étant rémunérés.

Le 2ème pilier, c'est la question du travail et du pouvoir d'achat. Parce que les jeunes ce ne sont pas uniquement les étudiants ni ceux qui sont en études, mais aussi ceux qui travaillent. Et en matière de pouvoir d'achat, le candidat Emmanuel Macron propose plusieurs choses. D'abord la suppression de la redevance télé qui représente quand même un gain d'une centaine d'euros par an et qui s'inscrit dans la logique de suppression de la taxe d'habitation. Puis, une proposition qui me tient particulièrement à cœur et qui concerne aussi les jeunes, c'est la question de la création d'un compte épargne-temps. On parle beaucoup de la retraite à 65 ans, mais quelqu'un qui travaille pourra cumuler ses RTT et ses congés payés sur un compte épargne temps, et il pourra soit les monétiser, pour justement avoir un peu plus de pouvoir d'achat, ou alors s'il le souhaite les cumuler pour ensuite les utiliser plus tard.

Enfin, le dernier pilier est celui de la culture et du numérique. Comme l'extension du pass culture pour permettre à des plus jeunes de bénéficier de cette mesure, qui je crois est un succès. On entend beaucoup « Macron président de la droite » ou que sais-je, mais la réalité est que cette proposition est une mesure qui vise à lutter contre les inégalités en matière culturelle, et permet l'émancipation des jeunes par la culture. Il propose également des sessions généralisées de l'enseignement du code informatique et des usages numériques à partir de la 5ème. On sait que le numérique est de plus en plus prégnant dans notre vie, et donc enseigner à ces jeunes les usages numériques et le code, je pense que c'est une très bonne proposition. Et celle que je mettrais en dehors de de tout ce package : le financement du permis de conduire pour les jeunes qui s'engagent au sein du service national universel. Ça c'est véritablement à la fois une mesure de pouvoir d'achat mais aussi d'émancipation, quand on sait que par exemple à la campagne, ou à Besançon, la voiture c'est super important pour se déplacer, notamment pour travailler.

 

Quelle qualité fait d’Emmanuel Macron un bon président de la République ?

Je crois qu'il a toutes les qualités d'un président de la République. On voit qu’en matière internationale il a la stature, à la fois la réserve et la dynamique nécessaire pour conduire des négociations, par exemple avec Poutine. Et puis on a vu aussi en matière de réforme que c'était un président qui a l'envie de faire et qui qui n'a pas peur parfois d'être impopulaire. Parce qu'il croit que certaines réformes sont bonnes pour le pays et donc il les fait. Et puis surtout il a été élu pour ça. A titre personnel, ma vie a changé, a évolué. Je me souviens qu’au tout début de mes études je devais payer chaque semaine des courses pour manger ou des repas au Crous assez onéreux, même si c'est relatif. Aujourd'hui, grâce à Emmanuel Macron, et en tant qu’étudiant boursier, je bénéficie des repas à 1€. Ce n'est pas rien. Je suis étudiant donc ce sont surtout des thématiques qui sont liées à la vie étudiante, mais on pourrait aussi citer la suppression de la cotisation sociale étudiante qui représente un gain de pouvoir d'achat pour les étudiants d'une centaine de euros annuellement. Ma vie s'est améliorée sur le quinquennat du président de la République. 

 

L’élection présidentielle se rapproche. Le premier tour aura lieu ce dimanche 10 avril, puis le second tour le dimanche 24 avril. Plein Air a rencontré des jeunes engagés politiquement aux côtés de leur candidat. Ils se sont exprimés sur leurs attentes, notamment concernant la jeunesse. Aujourd’hui nous nous sommes entretenus avec Sébastien Archambault, étudiant à la faculté de droit de Besançon, engagé aux côtés d’Éric Zemmour. 

 

Depuis combien de temps êtes-vous engagé politiquement, et pourquoi avoir choisi « Reconquête » ?

Alors j’ai milité au Rassemblement National lors des élections régionales pour soutenir la candidature de Julien Odoul. Puis je suis arrivé à Génération Z, au mois d’octobre. Je soutiens Eric Zemmour parce que le RN ne me convenait plus, d’un point de vue idéologique. Marine Le Pen était pour moi un choix par défaut, qui ne me convenait plus sur beaucoup de choses. Et je me suis retrouvé en Eric Zemmour, qui pour moi est le plus apte à rassembler les droites, et plus encore.

 

Aujourd’hui, en quoi un jeune peut-il se retrouver dans la politique d’Éric Zemmour ?

C’est quelqu’un qui représente l’espoir pour la jeunesse. Pour avoir un avenir beaucoup plus sûr, plus prometteur pour notre pays. Il a toujours privilégié le mérite des jeunes français, qui souffrent de plus en plus. Concernant tous ceux qui rentrent dans le supérieur, Zemmour proposera pour les élèves de classes moyennes par exemple, une bourse qui sera financée par la suppression des bourses pour les étudiants absentéistes. L’inscription sera aussi beaucoup plus poussée pour les étudiants étrangers. Le mérite sera vraiment récompensé.

 

Certains candidats se sont positionnés sur le droit de vote à 16 ans. Éric Zemmour a déclaré être contre. Qu’en pensez-vous à titre personnel, et quel ressenti avez-vous auprès des autres jeunes de Reconquête ?

On considère que c’est beaucoup trop tôt. Quand j’avais 16 ans je n’avais pas encore la maturité nécessaire, je ne m’intéressais que de loin à la politique. Et je ne pense pas que les jeunes de 16 ans aujourd’hui ont les connaissances politiques pour avoir un avis bien tranché, pour avoir des convictions profondes. Souvent à cet âge, on est souvent influencé par ses amis, ses parents, on ne peut pas se forger un vrai avis.

 

Est-ce que localement vous ressentez un fort engouement autour d’Éric Zemmour, et quels pourraient-être les atouts, les arguments, qui inciteraient les jeunes à se mobiliser aux urnes en avril prochain ?

Il y a une forte mobilisation, on est environ une cinquantaine de militants très actifs, et une bonne base jeunesse qui est très soudée. On est vraiment porté par le mouvement.

 

Quelle qualité ferait d’Éric Zemmour un bon président de la République ?

C’est son courage. Il ne se couchera pas face à différentes pressions. On le voit déjà, il l’a toujours montré depuis le départ, depuis qu’il est journaliste politique. Il ne s’est jamais plié, il n’a jamais divergé de quoique ce soit. C’est vraiment son courage, son honnêteté, le fait qu’il ne soit pas un politicien comme les autres, c’est ce qui m’a beaucoup attiré chez lui. 

 

A quelques jours de l’élection présidentielle, la préfecture du Jura rappelle aux personnes qui ne peuvent pas se rendre aux urnes les 10 ou 24 avril prochains, qu’il est possible de voter par procuration.

Deux possibilités sont mises en œuvre : En faisant une demande en ligne https://www.elections.interieur.gouv.fr/ , qu'il convient ensuite de valider dans un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie, dans les deux mois qui suivent ou en se rendant directement dans un commissariat de police, dans une brigade de gendarmerie ou au Tribunal judiciaire ou de proximité où vous remplissez un formulaire. Il est rappelé qu’afin de donner procuration vous devez être muni d'un justificatif d'identité.

A Besançon. Le comité local Jadot 2022 organise une vélorution ce dimanche à 15h. Elle se déroulera sur un parcours de 20 km, qui se déclinera en cinq étapes. Le départ s’effectuera Faubourg Rivotte, puis les participants traverseront le pont de la République, l’aire de jeux familiale de Velotte, la piscine et la patinoire Lafayette et le CHU Minjoz.

L’arrivée est prévue sur la place de la Révolution. Au cours de ce périple, Europe Ecologie Les Verts entend « échanger avec les participants et développer ce qu’une majorité écologiste au gouvernement changerait dans nos vies au quotidien ».

À l’approche de l’élection présidentielle, dont le premier tour aura lieu le dimanche 10 avril, puis le second tour le dimanche 24 avril 2022, Plein Air a rencontré des jeunes engagés politiquement. Nous leur donnons la parole ces prochaines semaines afin d’évoquer quelques thématiques, portant notamment sur la jeunesse. Chaque parti politique acceptant de répondre sera représenté. Cette semaine nous nous sommes entretenus avec Priscilla Menut, étudiante à la faculté de lettres de Besançon, engagée aux côtés de Lutte Ouvrière.

 

Depuis combien de temps êtes-vous engagée politiquement, et pourquoi avoir choisi Lutte Ouvrière ?

J’ai rencontré Lutte Ouvrière en 2018. Depuis que je suis jeune, je suis révoltée en voyant tous les travailleurs autour de moi, des ouvriers du bâtiments aux femmes de ménage, qui galèrent toute leur vie pour des salaires de misère et des conditions de travail épouvantables. Et quand j’ai rencontré Lutte Ouvrière qui militait dans les quartiers à Besançon, ça m’a paru logique de m’engager à leurs côtés, puisque je partageais ces idées.

 

Aujourd’hui, en quoi un jeune peut-il se retrouver dans la politique de Lutte Ouvrière ?

Nous dénonçons ce système capitaliste, qui détruit la société, l’environnement, les rapports entre les personnes. On se rend aussi compte de la façon dont sont traités les travailleurs qui viennent d’autres pays. Enfin il y a tellement de choses révoltantes qui nous concerne. On dénonce ce système qui produit et amplifie tout ce délitement, et les discours de tous les politiciens et les patrons qui cherchent à nous diviser. Lutte Ouvrière c’est ça : proposer un camp, le camp des travailleurs, ceux qui portent la société, se battre contre ce système, et le renverser.

 

Certains candidats se sont positionnés sur le droit de vote à 16 ans. Nathalie Arthaud est plutôt mitigée. Qu’en pensez-vous à titre personnel, et quel ressenti avez-vous auprès des autres jeunes de Lutte Ouvrière ?

Je pense que c’est possible à 16 ans. Je me base sur ce que je vois, et les personnes que je rencontre, qui ont de nombreux avis sur la société. C’est une occasion de s’exprimer. J’aimerais bien évoquer aussi toute cette population qui n’a pas le droit de vote : les migrants. Qu’on parle aussi du droit de vote à leur encontre, et qu’on ait aussi en tête que tout le monde puisse s’exprimer, que ce ne soit pas que les grandes élites. Les personnes, qui en réalité, ne font pas tourner cette société, mais qui ont le monopole de la parole. J’ai en tête Zemmour et Pécresse, qui ne vivent pas dans la société, mais qui ont toujours un mot à dire. Il va falloir se battre pour s’exprimer, qu’on ait 16 ans ou plus.

 

Est-ce que localement vous ressentez un fort engouement autour de Lutte Ouvrière, et quels pourraient-être les atouts, les arguments, qui inciteraient les jeunes à se mobiliser aux urnes en avril prochain ?

Nous, on ne réfléchit pas du tout comme ça. Qu’il y ait les élections ou non, nous sommes mobilisés, dans les quartiers, le centre-ville, les marchés, un peu partout. Mais pour nous, ce ne sont pas dans les urnes que les choses vont changer. Nathalie Arthaud est notre candidate, qui continue à dénoncer la société, en utilisant les élections comme moyen pour transmettre ce message au plus grand nombre, le porter, et de demander à tous les gens qui sont concernés de s’y rallier.  

Dans le cadre de la campagne de l’élection présidentielle, on a appris que Besançon fait partie des onze villes qui accueilleront  l’hologramme de Jean-Luc Mélenchon le mardi 5 avril prochain, à 19h30, à Micropolis. Le candidat de l’union populaire sera physiquement présent à Lille. A Besançon, deux orateurs assureront la présentation de l’évènement.

Dans le cadre de la campagne de l’élection présidentielle, et en soutien à Yannick Jadot, Philippe Meirieu, spécialiste des sciences de l’éducation et de la pédagogie, sera à Besançon ce lundi 28 mars. Il animera une conférence sur le thème « avec l’écologie, une vrai politique d’avenir pour notre jeunesse ». Elle se tiendra à 20h, à Besançon,  à la maison de quartier Nelson Mandela, dans le quartier Planoise.

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