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Dans un communiqué de presse, la Ville de Besançon rappelle que les collages d’affiches sont interdits en dehors des panneaux et emplacements prévus à cet effet. Depuis quelques jours, elle constate que ces documents de campagne fleurissent dans toute la ville sur différents supports qui ne sont pas prévus à cet effet. Il est donc précisé qu’elle ne ‘tolérera pas que la campagne électorale se fasse au détriment du cadre de vie des Bisontins et prévient que des poursuites seront engagées à l’égard des candidats qui ne respecteraient pas le cadre légal Â».

À l’approche de l’élection présidentielle, dont le premier tour aura lieu le dimanche 10 avril, puis le second tour le dimanche 24 avril 2022, Plein Air a rencontré des jeunes engagés politiquement. Nous leur donnons la parole ces prochaines semaines afin d’évoquer quelques thématiques, portant notamment sur la jeunesse. Chaque parti politique acceptant de répondre sera représenté. Cette semaine nous nous sommes entretenus avec Cédric Vuillemot, 30 ans, secrétaire fédéral en charge de la jeunesse au Parti Socialiste, engagé aux côtés d’Anne Hidalgo.

 

Depuis combien de temps êtes-vous engagé politiquement, et pourquoi avoir choisi le Parti Socialiste ?

"J’ai débuté mon engagement militant il y a une dizaine d’années. J’étais étudiant à la fac de lettres de Besançon. On avait vécu des années compliquées avec la réforme autonomie des universités, d’ailleurs avec une ministre nommée Valérie Pécresse, et il y avait eu une grosse mobilisation tant des étudiants que du personnel. C’est comme ça que j’ai rejoint un syndicat étudiant, l’UNEF, le principal syndicat étudiant à l’époque. Et au sein de l’UNEF j’ai croisé des jeunes qui étaient engagés en politique dans différents partis. Certains étaient au mouvement des jeunes socialistes à l’époque, mais aussi d’autres membres des jeunes communistes, du NPA, de Lutte Ouvrière. Mais comme j’avais de bonnes affinités avec les membres des jeunes socialistes, et comme je me retrouvais dans leurs propositions, dans leurs valeurs, assez proches des miennes, j’ai rejoint le MJS en automne 2011 au moment de la primaire qui a désigné François Hollande candidat de la présidentielle de 2012. Ce qui fait qu’actuellement, je vis ma troisième campagne présidentielle en tant que militant. Et j’ai aussi un grand-père qui a été pendant de longues années syndicaliste à Force Ouvrière dans le Pays de Montbéliard. Il a lui-même longtemps été membre de la SFIO. Il y a aussi d’autres membres de ma famille engagés dans le monde ouvrier dans le Pays de Montbéliard. C’est donc autant par mon entourage familial et l’ouverture que j’ai eu au militantisme lors de mes études, que je me suis engagé."

 

Aujourd’hui, en quoi un jeune peut-il se retrouver dans la politique du Parti Socialiste et d’Anne Hidalgo ?

"Tout d’abord, je pense que les jeunes aujourd’hui ont beaucoup de difficultés via Parcoursup. Que va-t-on faire après le BAC ? Il y a beaucoup de jeunes qui ne savent pas quelles études choisir, certaines filières sont verrouillées, notamment la médecine avec le numérus clausus. Et du coup on n’arrive pas à former assez de professionnels, et des médecins de l’Europe de l’Est s’installent. Je n’ai strictement rien contre eux, d’ailleurs l’Union Européenne et l’ouverture sont des valeurs que je prône. Mais on voit que beaucoup de jeunes ont du mal à s’insérer dans le monde du travail. Ça a été mon cas aussi, même avec un Bac+5 en lettres, comme je ne voulais pas aller du côté de l’enseignement, les débouchés étaient assez compliqués dans cette filière. Ce qui m’intéresse pour les jeunes, c’est l’aide à l’orientation, au premier emploi, et la réforme de Parcoursup. Dans son programme, Anne Hidalgo propose aussi une hausse du Smic comme tous les candidats de gauche. Nous pensons que les jeunes qui entrent sur le marché du travail doivent par ailleurs avoir un accompagnement avec une personne plus âgée. Et nous pensons que pour les métiers les plus pénibles, on doit partir à la retraite plus tôt. Aujourd’hui, Emmanuel Macron tient le même discours que Nicolas Sarkozy en 2012. Il nous parlait de repousser l’âge de la retraite à 65 ans, qu’il faudrait travailler plus longtemps. Emmanuel Macron nous dit exactement la même chose aujourd’hui. Alors qu’on sait très bien qu’après 55 ans, quelqu’un qui perd son travail a du mal à en retrouver un."

 

Certains candidats se sont positionnés sur le droit de vote à 16 ans. Anne Hidalgo est favorable à cette idée. Qu’en pensez-vous à titre personnel, et quel ressenti avez-vous auprès des autres jeunes socialistes ?

"Je suis totalement pour. Après tout, à 16 ans, on estime qu’on est assez vieux pour être condamné si on commet un crime ou un délit. On considère qu’on est suffisamment âgé pour se marier, si on est émancipé par ses responsables légaux. Au collège et au lycée, il y a déjà un apprentissage de la vie civique. Il y a l’élection des délégués de classe, le conseil de vie lycéenne. Je pense que le lycée, à 15-16 ans, c’est vraiment le tournant où on apprend plein de choses. Donc si on considère qu’à 16 ans on est responsable pour un certain nombre de choses, et pour des mauvaises actions, je pense qu’on est suffisamment responsable pour élire ses représentants de la même manière que les personnes de plus de 18 ans. Après évidemment, ça doit s’accompagner d’une formation et d’une éducation civique renforcée à l’école, notamment au lycée. Parce qu’on voit bien qu’aujourd’hui, qu’il y a un grand nombre de jeunes de 18-25 ans qui ne votent pas ou sont abstentionnistes. Peut-être qu’ils voient les élus comme lointains, ou négligent l’impact que cela peut avoir dans leur quotidien. Il y a un grand nombre de jeunes qui ne connaissent pas forcément les compétences des départements et des régions, qui sont des leviers très importants pour la jeunesse. Peut-être qu’il faut expliquer davantage les compétences des collectivités locales, et de chaque élu. Donc le droit de vote à 16 ans, je suis totalement pour, à condition que l’éducation civique soit renforcée."

 

Est-ce que localement vous ressentez un fort engouement autour d’Anne Hidalgo, et quels pourraient-être les atouts, les arguments, qui pourraient permettre aux jeunes de se mobiliser aux urnes en avril prochain ?

"La mobilisation est beaucoup moins importante que ce que j’ai pu vivre en 2012 avec François Hollande et même en 2017 avec Benoît Hamon qui avait des propositions dont on parlait beaucoup, comme le revenu universel, les perturbateurs endocriniens, etc. J’ai l’impression qu’Anne Hidalgo, comme les sondages la donnent derrière d’autres candidats de gauche, j’ai cette sensation que la presse nationale ne se fait pas autant l’écho de sa campagne que celle d’autres candidats de gauche. Donc même s’il y a des propositions que je vous ai cité dans lesquelles les jeunes et les moins jeunes peuvent se reconnaître, et bien force est de constater qu’il n’y a pas un écho ou un enthousiasme flagrant. Parce qu’on sort d’une épidémie de deux ans de Covid aussi, et qu’il y a beaucoup de gens qui n’ont peut-être pas l’impression que les élections soient leur priorité absolue, et que la guerre en Ukraine parasite actuellement un peu le débat publique et politique. J’ai du mal à sentir cette mobilisation aussi forte qu’elle l’a été par le passé. Pour moi, ce qu’il faudrait pour que ça rebondisse, ce serait peut-être une vraie confrontation d’idée, pourquoi pas dans les établissements universitaires comme des amphithéâtres, ou dans des cafés, des brasseries, et même dans la presse nationale et locale, sur des thématiques qui parlent beaucoup en cette période, comme la jeunesse, l’emploi, l’écologie, etc. Ces endroits seraient propices car beaucoup de gens y passent, et ça permettrait de toucher ce public qui ne va pas de lui-même assister à des meetings ou des réunions publiques."

 

Quelle qualité ferait d’Anne Hidalgo une bonne présidente de la République ?

"Je pense que pour être président de la République, il faut avoir des compétences dans beaucoup de domaines. Qu’Anne Hidalgo soit à la tête d’une collectivité importante, la ville de Paris, la capitale, fait qu’elle a cette expérience et cette compétence de gestion. Je pense que c’est une qualité pour être présidente de la République." 

Le comité de soutien Yannick Jadot Haut-Doubs vient d’être crée. « La priorité de la campagne se portera sur l’urgence climatique et les actions urgentes à mettre en place dès maintenant. L’agriculture bio et l’interdiction des intrants et pesticides seront également une volonté très forte. Une Europe sociale pour une France dans une Europe solidaire Â» explique le communiqué de presse.

Annie Genevard, députée du Doubs, se félicite de l’adoption à l’Assemblée Nationale de la résolution visant à augmenter le télétravail des travailleurs frontaliers et à mener une réflexion européenne sur leur statut. Rappelons que les travailleurs frontaliers ne peuvent effectuer au maximum que 25% de leur temps de travail à domicile sans alourdissement des cotisations sociales et fiscales. Pour Mme Genevard, « cette résolution est un premier pas pour créer officiellement un dialogue avec les pays frontaliers afin de permettre une modification du règlement Â»

Ce vendredi, à un mois de l’élection présidentielle, le Premier Ministre Jean Castex est venu apporter plus que son soutien au monde industriel jurassien. Dans sa hotte, le chef du gouvernement est venu récompenser dix chefs d’entreprise qui bénéficient d’une enveloppe  financière de l’état pour leur permettre de relocaliser des processus de production. Cette première salve s’élève à 4 millions d’euros, générant 17 millions d’euros d’investissement et permettant la création de 79 emplois. C’est tout d’abord, le secteur du Haut-Jura  qui est ciblé. Le Premier Ministre a également assuré qu’il se soucie de l’avenir de l’entreprise MBF à Saint-Claude. Pour Jean Castex, l’état interviendra également pour aider les professionnels à la reconversion de leurs activités.

CASTEX 2

Jean Castex n’a pas choisi ce département au hasard. 31% des emplois dans le Jura se trouvent dans l’industrie. En VRP de la politique économique gouvernementale, il a loué les différents dispositifs mis en Å“uvre. Il a notamment décliné les résultats prometteurs obtenus dans la reconquête de l’emploi industriel dans l’Hexagone depuis deux ans. L’hémorragie se serait estompée. Selon Jean Castex, la France a perdu jusqu’à 50.000 emplois annuels dans l’industrie entre 1980 et la fin des années 2000. « Nous avons mis le paquet Â» a-t-il conclu pour justifier ces dépenses.

L'interview de la rédaction . Jean Castex

 

Dans le cadre de sa campagne relative à l’élection présidentielle, Philippe Poutou est à Besançon ce mercredi. Il s’est notamment exprimé sur les raisons et les motivations qui ont poussé le Nouveau Parti Anticapitaliste a figuré dans cette élection.

 Ayant obtenu 62 signatures dans la région, soit deux de plus qu’en 2017, Philippe Poutou est parvenu à réunir les 500 signatures nationales nécessaires. Le candidat a souhaité inscrire sa campagne dans un processus de solidarité entre les peuples et de lutte contre l’impérialisme. La précarité, l’environnement, notamment en référence au rapport du GIEC, et les inégalités sociales ont été évoqués comme des points de lutte importants.  Le durcissement de la société, qu’il juge plus violente et plus répressive, fait également partie des problématiques sociétales que le candidat Poutou se souciera s’il arrive aux responsabilités. Philippe Poutou y voit un seul fautif, « le système capitaliste Â», « incapable de régler le désordre qu’il créé Â». D’où l’importance, de penser une autre société, basée sur d’autres valeurs.

Convoqué par la police pour s’expliquer

Dans la foulée de l’acquisition de ses 500 parrainages, Philippe Poutou a  Ã©té convoqué pour « injure publique envers une administration publique Â». L’information a été publiée par le candidat sur les réseaux sociaux. « La police tue, évidemment la police tue. » avait-il déclaré sur France Info. À la suite de cette déclaration, une plainte avait été déposée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Dans la cadre d’une enquête préliminaire, Philippe Poutou  aurait dû être entendu, mais cette audition  a été repoussée en raison de sa participation à la campagne présidentielle.

L'interview de la rédaction  / Philippe Poutou

La fédération du Doubs du Parti Socialiste indique qu’une réunion publique en soutien à Anne Hidalgo se tiendra ce mardi 15 mars, à 18h30, à la salle Proudhon, à Besançon, en présence de de Jean François Debat, maire de Bourg en Bresse et membre de l’équipe nationale d'Anne Hidalgo .

Le Conseil constitutionnel a publié ce lundi la liste des candidats remplissant les conditions pour se présenter à l'élection présidentielle. Avec 12 prétendants à l'Elysée, on compte un candidat de plus qu'en 2017, et deux de plus par rapport à 2012. Laurent Fabius, le président du Conseil constitutionnel, a dévoilé ce midi les candidatures à l'élection présidentielle validée par les Sages. Nathalie Arthaud, Fabien Roussel, Emmanuel Macron, Jean Lassalle, Marine Le Pen, Ã‰ric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Valérie Pécresse, Philippe Poutou et Nicolas Dupont-Aignan seront les candidats à l’élection présidentielle de 2022.  

L’échéance est arrivée à son terme. Les candidats à l’élection présidentielle ont jusqu’au 4 mars pour obtenir leurs 500 signatures, obligatoires pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle. Seuls les parrainages validés par le Conseil constitutionnel sont comptabilisés. Depuis François Hollande, et une loi datant de 2016, les citoyens français ont la possibilité de savoir pour qui leurs élus ont donné leur signature. La liste définitive des candidats sera connue le 7 mars prochain. Pout se tenir au courant, il est possible de se rendre sur la page du Conseil constitutionnel et de consulter la page suivante : https://presidentielle2022.conseil-constitutionnel.fr/les-parrainages/tous-les-parrainages-valides.html

Dans le département du Jura, cinq élus ont apporté leur soutien à Eric Zemmour, selon des données récoltées ce vendredi matin. Parmi eux, on notera le choix de Jean-Louis Millet, le maire de Saint-Claude. Toujours selon cette date de référence, c’est sans aucune surprise la candidate des Républicains, Valérie Pécresse, qui arrive en tête. Nicolas Dupont Aignan, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et Jean Lassalle figurent parmi les candidats les plus soutenus. Pour cette élection, le maire de Champagnole Guy Saillard, proche du LR Clément Pernot, a donné sa signature à Jean Lassalle. Le Dolois Jean-Baptiste Gagnoux a choisi Valérie Pécresse. On notera que Stéphane Issanchou,  le maire de Publy, a parrainé le chroniqueur de France Inter, le Franc-Comtois Guillaume Meurice

Dans le Doubs. C’est également Valérie Pécresse qui décroche le maximum de signatures. Philippe Poutou, le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste se classe en deuxième position et se distingue de ses concurrents. Emmanuel Macron arrive en troisième position. On notera également les 5 voix obtenues par Hélène Thouy, la représentante du parti animaliste,  en provenance notamment des communes des Grangettes, Buffard et Chateauvieux-les-Fossés. Les Maires de Saules, Chaux-les-Passavant, Vît-lès-Belvoir, Aïssey, Dambelin et Etrabonne  ont soutenu la candidature d’Eric Zemmour

Ce vendredi 4 mars, dans le cadre de la venue de Yves Bertoncini, président du Mouvement Européen France, Anne Vignot, la maire de Besançon, et son invité apporteront leur soutien au peuple ukrainien. Cette action s’inscrit dans le cadre d’un mouvement collectif qui invite à évoquer l’engagement du grand poète bisontin Victor Hugo en faveur de l’Europe. 

Ils se rendront sur l’esplanade des Droits de L’Homme, où se trouve la statue de Victor Hugo pour exprimer leur attachement commun à l’Europe, à l’heure ou Vladimir Poutine a déclaré la guerre à l’Ukraine. « Plus que jamais, la sécurité et la paix doivent passer par une Europe forte et unie Â» précise le communiqué de presse de la Ville de Besançon.