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Dans le cadre de sa campagne relative à l’élection présidentielle, Philippe Poutou est à Besançon ce mercredi. Il s’est notamment exprimé sur les raisons et les motivations qui ont poussé le Nouveau Parti Anticapitaliste a figuré dans cette élection.

 Ayant obtenu 62 signatures dans la région, soit deux de plus qu’en 2017, Philippe Poutou est parvenu à réunir les 500 signatures nationales nécessaires. Le candidat a souhaité inscrire sa campagne dans un processus de solidarité entre les peuples et de lutte contre l’impérialisme. La précarité, l’environnement, notamment en référence au rapport du GIEC, et les inégalités sociales ont été évoqués comme des points de lutte importants.  Le durcissement de la société, qu’il juge plus violente et plus répressive, fait également partie des problématiques sociétales que le candidat Poutou se souciera s’il arrive aux responsabilités. Philippe Poutou y voit un seul fautif, « le système capitaliste Â», « incapable de régler le désordre qu’il créé Â». D’où l’importance, de penser une autre société, basée sur d’autres valeurs.

Convoqué par la police pour s’expliquer

Dans la foulée de l’acquisition de ses 500 parrainages, Philippe Poutou a  Ã©té convoqué pour « injure publique envers une administration publique Â». L’information a été publiée par le candidat sur les réseaux sociaux. « La police tue, évidemment la police tue. » avait-il déclaré sur France Info. À la suite de cette déclaration, une plainte avait été déposée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Dans la cadre d’une enquête préliminaire, Philippe Poutou  aurait dû être entendu, mais cette audition  a été repoussée en raison de sa participation à la campagne présidentielle.

L'interview de la rédaction  / Philippe Poutou

La fédération du Doubs du Parti Socialiste indique qu’une réunion publique en soutien à Anne Hidalgo se tiendra ce mardi 15 mars, à 18h30, à la salle Proudhon, à Besançon, en présence de de Jean François Debat, maire de Bourg en Bresse et membre de l’équipe nationale d'Anne Hidalgo .

Le Conseil constitutionnel a publié ce lundi la liste des candidats remplissant les conditions pour se présenter à l'élection présidentielle. Avec 12 prétendants à l'Elysée, on compte un candidat de plus qu'en 2017, et deux de plus par rapport à 2012. Laurent Fabius, le président du Conseil constitutionnel, a dévoilé ce midi les candidatures à l'élection présidentielle validée par les Sages. Nathalie Arthaud, Fabien Roussel, Emmanuel Macron, Jean Lassalle, Marine Le Pen, Ã‰ric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Valérie Pécresse, Philippe Poutou et Nicolas Dupont-Aignan seront les candidats à l’élection présidentielle de 2022.  

L’échéance est arrivée à son terme. Les candidats à l’élection présidentielle ont jusqu’au 4 mars pour obtenir leurs 500 signatures, obligatoires pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle. Seuls les parrainages validés par le Conseil constitutionnel sont comptabilisés. Depuis François Hollande, et une loi datant de 2016, les citoyens français ont la possibilité de savoir pour qui leurs élus ont donné leur signature. La liste définitive des candidats sera connue le 7 mars prochain. Pout se tenir au courant, il est possible de se rendre sur la page du Conseil constitutionnel et de consulter la page suivante : https://presidentielle2022.conseil-constitutionnel.fr/les-parrainages/tous-les-parrainages-valides.html

Dans le département du Jura, cinq élus ont apporté leur soutien à Eric Zemmour, selon des données récoltées ce vendredi matin. Parmi eux, on notera le choix de Jean-Louis Millet, le maire de Saint-Claude. Toujours selon cette date de référence, c’est sans aucune surprise la candidate des Républicains, Valérie Pécresse, qui arrive en tête. Nicolas Dupont Aignan, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et Jean Lassalle figurent parmi les candidats les plus soutenus. Pour cette élection, le maire de Champagnole Guy Saillard, proche du LR Clément Pernot, a donné sa signature à Jean Lassalle. Le Dolois Jean-Baptiste Gagnoux a choisi Valérie Pécresse. On notera que Stéphane Issanchou,  le maire de Publy, a parrainé le chroniqueur de France Inter, le Franc-Comtois Guillaume Meurice

Dans le Doubs. C’est également Valérie Pécresse qui décroche le maximum de signatures. Philippe Poutou, le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste se classe en deuxième position et se distingue de ses concurrents. Emmanuel Macron arrive en troisième position. On notera également les 5 voix obtenues par Hélène Thouy, la représentante du parti animaliste,  en provenance notamment des communes des Grangettes, Buffard et Chateauvieux-les-Fossés. Les Maires de Saules, Chaux-les-Passavant, Vît-lès-Belvoir, Aïssey, Dambelin et Etrabonne  ont soutenu la candidature d’Eric Zemmour

Ce vendredi 4 mars, dans le cadre de la venue de Yves Bertoncini, président du Mouvement Européen France, Anne Vignot, la maire de Besançon, et son invité apporteront leur soutien au peuple ukrainien. Cette action s’inscrit dans le cadre d’un mouvement collectif qui invite à évoquer l’engagement du grand poète bisontin Victor Hugo en faveur de l’Europe. 

Ils se rendront sur l’esplanade des Droits de L’Homme, où se trouve la statue de Victor Hugo pour exprimer leur attachement commun à l’Europe, à l’heure ou Vladimir Poutine a déclaré la guerre à l’Ukraine. « Plus que jamais, la sécurité et la paix doivent passer par une Europe forte et unie Â» précise le communiqué de presse de la Ville de Besançon. 

Ce jeudi, sur TF1, Jean Castex annoncé la fin du pass vaccinal, « partout où il s’applique, à partir du 14 mars ». A compter de cette date, le port du masque ne sera plus imposé partout où il est encore en vigueur, à l’exception des transports en commun. Le Premier Ministre a également précisé que le masque sera toujours obligatoire dans les établissements médicaux où « le pass sanitaire reste en vigueur de même que l’obligation vaccinale ».

La crispation est montée d’un cran supplémentaire hier soir au conseil municipal de Besançon. Une nouvelle ambiance de cours de récréation d’école s’est produite. Le groupe Besançon Maintenant de Ludovic Fagaut a refusé de participer aux débats et s’est abstenu sur tous les dossiers, sauf sur le vote de l’aide à l’Ukraine.

Une posture politicienne qui fait suite à des propos tenus lors du conseil du 27 janvier dernier par un élu de « Besançon par nature Â», le groupe d’Anne Vignot, la Maire écologiste. Cette dernière appelle « Ã  avoir des débats sereins correspondant aux attentes des Bisontines et des Bisontins Â».  

Ce mercredi, le conseil municipal de Besançon va se pencher sur son budget 2022. « une période de maturité de nos politiques Â» explique Anne Vignot, la maire bisontine. Ce nouvel exercice comptable s’élève à 202 millions d’euros (196 millions en 2021). Il sera définitivement voté par les élus le 7 avril prochain.

La Ville de Besançon parle d’un budget répondant aux enjeux sociaux et environnementaux du moment. 145 millions d’euros sont réservés à la section de fonctionnement. L’objectif étant d’apporter le meilleur des services aux plus démunis et aux jeunes. Dans ce contexte, le Centres Communal d’Action Sociale de la ville de Besançon a vu son budget progressé de 1,5%. Soit 10 millions d’euros pour la jeunesse et l’aide alimentaire. La transition écologique est également au cœur des préoccupations. Rappelons que 60 millions d’euros sont prévus sur le mandat pour la rénovation des écoles et des crèches. 17 millions d’euros sont également injectés annuellement pour mener différents chantiers dans ce domaine dans les quartiers de la cité, notamment dans des actions de réhabilitation énergétique des bâtiments communaux.

Des nouveaux projets

Pour cette nouvelle année, plusieurs projets verront le jour : un nouvel équipement sportif, adossé au gymnase Diderot, dans le quartier Planoise, le renforcement des pistes cyclables et des chemins piétons, le lancement d’une nouvelle crèche, la création d’un espace multi-activités à destination des jeunes, fédérant tous les acteurs de la jeunesse, sur le site occupé partiellement par le CRIJ, rue de la République, un nouveau ticket culture pour les familles défavorisées, mais également des études pour la création d’une maison des femmes, des animations sportives dans les quartiers et une politique de santé renforcée, …

L'interview de la rédaction / Anthony Poulin

 

Après cinq jours de guerre, Kiev, la capitale ukrainienne résiste aux assauts russes. Le conflit armé a pris un nouveau tournant ce dimanche après la menace nucléaire brandie par Vladimir Poutine. Sur place, la population ukrainienne résiste et s’organise. Néanmoins, la situation est dramatique.

Comme l’explique cette ukrainienne à Besançon, « l’armée russe n’hésite pas à s’attaquer aux hôpitaux et a ciblé les civils Â». Elle s’inquiète pour ses proches. Ce lundi, le ministère de la santé ukrainien a annoncé le décès de 16 enfants depuis le début des bombardements dans le pays. En Ukraine 368.000 réfugiés ont fui les combats depuis le début des hostilités.

L'interview de la rédaction

 

Le conseil municipal de Besançon se réunira ce mercredi 2 mars à 17h à l’Hôtel de Ville. Les élus s’attarderont sur les orientations budgétaires 2022. Un temps est également prévu sur les pétitions citoyennes. On évoquera déjà la rentrée scolaire 2022/2023, avec notamment des discussions autour du fonctionnement de l’accueil périscolaire et l’évolution des périmètres scolaires.