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Une deuxième journée de guerre a débuté ce vendredi en Ukraine. A Besançon, comme partout ailleurs en France, la communauté ukrainienne et une partie du peuple français sont inquiets. Sur place, les Ukrainiens retiennent leur souffle. Ils essaient de fuir ou de se protéger dans des abris anti-bombes. La situation est inquiétante. Certains gardent espoir, en espérant que le peuple ukrainien et son armée parviendront à faire face. Ils attendent aussi de la communauté internationale une réaction plus forte. Selon les expatriés et les personnes sur place, les sanctions économiques sont insuffisantes pour faire reculer les troupes de Vladimir Poutine. « Nous sommes prêts à combattre. C’est notre force d’être ensemble Â» explique une jeune ukrainienne, qui vit actuellement à Besançon.

Pour elles, le président russe est « malade et dangereux Â». « Il doit être hospitalisé, isolé et éloigné du pouvoir Â». « Cette guerre n’est pas que le problème de l’Ukraine Â» indique-t-elle. Elle regrette que la situation actuelle n’ait pas été davantage prise au sérieux par la communauté internationale. Notamment, lorsqu’en 2014, la Crimée a été annexée par l’armée russe.

L'interview de la rédaction

Une deuxième journée de guerre a débuté ce vendredi en Ukraine. La capitale du pays, Kiev, est encerclée par l’armée russe, qui a pris le contrôle de l’aéroport. Cette dernière a été attaquée. Des missiles ont été lancées. Hier soir, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ont eu un échange téléphonique « sérieux et franc Â».

Poutine est désormais plus que jamais isolé. Ce qui ne l’empêche pas de poursuivre son opération militaire. Des responsables politiques n’hésitent pas à le comparer à un dictateur. C’est le cas de Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères et Boris Johnson, le premier ministre britannique. Pour l’heure, les sanctions américaines et européennes ne semblent pas avoir d’impact sur la détermination du président russe. Anne Vignot, Maire de Besançon, est au micro de la rédaction.

 

L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon 

Une cinquantaine de personnes, composée d’élus, de militants associatifs et de citoyens français et ukrainiens se sont rassemblées ce jeudi soir sur la place Pasteur au centre-ville de Besançon pour apporter leur soutien au peuple ukrainien et demander le retrait de l’armée russe. Les manifestants demandent que soit appliquée la règle fondamentale du droit international qui permet aux peuples le droit à disposer d’eux-mêmes. Ils attendent de la communauté internationale qu’elle prenne ses responsabilités et qu’elle mette hors d’état de nuire le président russe.

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Le reportage de la rédaction / des citoyens français et ukrainien et Patrick Ayache, conseiller régional et Maire de Pirey

 

Concernant la guerre en Ukraine, Myriam El Yassa, première secrétaire fédérale du parti socialiste du Doubs, indique dans un communiqué de presse l’importance « d’avoir un discours ferme et d’instaurer un rapport de force réel et avéré avec Poutine Â». Selon elle, « il faut le stopper en mettant à disposition tous les moyens logistiques aux Ukrainiens Â». Et de conclure : « Poutine est un ennemi de la démocratie, la Russie est devenue un pays ennemi Â».

Ce matin, l’armée Russe est entrée sur le territoire ukrainien. Cette action faisait suite à la prise de parole de Vladimir Poutine à la télévision russe qui annonçait « une opération militaire Â». Ce soir, à 17h30, un rassemblement se tiendra à Besançon, sur la place Pasteur.

Comme chaque année à pareille époque, les collectivités votent leur budget. A Grand Besançon Métropole, la machine est en route. Le budget primitif de la collectivité sera voté le 31 mars, après que les élus se soient positionnés sur les orientations budgétaires, qui seront au menu du conseil communautaire de ce mercredi soir.

Le budget final qui s’élève à 320 millions d’euros voit sa taxe foncière augmentée de 0,9%. L’investissement s’élève à 111 millions d’euros, dont plus de 86 millions pour les seules dépenses liées à l’emploi et au développement économique. Anne Vignot parle d’un « budget de la transition Â», avec des investissements prévus dans différents domaines comme les mobilités, la rénovation thermique des bâtiments et le choix des matières premières. L’accompagnement des entreprises fait également partie des axes soutenus par le Grand Besançon. Sans oublier le tourisme, et notamment l’éco-tourisme. Une ligne de conduite qui s’inscrit excellement bien aux attentes de ceux qui font le choix de séjourner sur notre territoire et au potentiel de ce dernier.

L'interview de la rédaction

Annie Genevard a pris sa décision. La Députée de la cinquième circonscription du Doubs a choisi de se représenter pour un nouveau mandat. Annie Genevard est loin d’être une inconnue sur la scène publique et politique locale et nationale. La parlementaire du Haut-Doubs sollicite ainsi un troisième mandat. Tout au long de ces cinq dernières années, l’ancienne maire de Morteau a occupé la fonction de Vice-présidente de l’Assemblée nationale. Sa gestion des débats, lorsqu’elle officiait au perchoir, a été saluée par ses collègues députés. Plein Air a rencontré Mme Genevard.

Pourquoi avez-vous choisi de vous représenter ?

L’enthousiasme est toujours là. Il en faut pour exercer ce mandat. J’ai envie de continuer à servir, à être utile à mon territoire, à ses habitants, de continuer les dossiers sur lesquels je travaille depuis longtemps et continuer une fonction que je crois utile à la fois au niveau national, par le travail qui est fait à l’Assemblée nationale, et au niveau de ma circonscription. Je pense que j’en ai désormais l’expérience. Je crois avoir la confiance de beaucoup des habitants de cette circonscription, que je parcours en tous sens et que je connais bien. Je n’oublie pas la relation de proximité que j’aie pu avoir, pendant ce mandat, avec les personnes que je reçois dans mes permanences, les entreprises et les élus que je visite et les associations que je rencontre. Cette proximité, cette relation de confiance et l’expérience que j’en aie peuvent être utiles.

Vous considérez-vous comme une élue nationale ou locale ?

Je suis à la fois une élue nationale et une élue locale. C’est évident. Ce mandat fonctionne sur deux jambes. Lorsque je reçois toutes sortes de personnes qui m’alertent sur tels ou tels problèmes, j’essaie de faire évoluer la réglementation et la législation chaque fois que c’est possible. C’est très utile d’avoir cet aller-retour entre les réalités que je connais et le travail à l’Assemblée nationale. Le Député représente la nation, les Français. Nous devons à la fois être à l’écoute de ce qui préoccupe nos concitoyens et mener un travail de législateur et de contrôle de l’action du gouvernement.

Certains parlementaires ont choisi de jeter l’éponge. Avez-vous longuement réfléchi avant de prendre votre décision ?

Si j’ai réfléchi, ce n’est pas très longtemps. Ma décision a été prise assez rapidement. Quand on exerce un mandat, que ce soit celui de maire, que j’ai exercé, de conseiller départemental ou régional ou député, il faut aimer la responsabilité publique, rencontrer nos concitoyens, avoir beaucoup d’attention et de patience pour les comprendre et essayer de répondre au mieux aux préoccupations. Cela suppose d’avoir envie. Cela suppose d’avoir la flamme. Clairement, je l’aie.

L’incertitude est grande quant à l’issue du scrutin présidentiel. Etes-vous inquiète ?

J’annonce aujourd’hui ma candidature parce que traditionnellement, en février, nous le faisons, mais nous sommes d’abord dans la séquence présidentielle. Nous n’allons pas tout mélanger. Je fais campagne dans le cadre de la présidentielle pour Valérie Pécresse, la candidate des Républicains que je soutiens. Viendra le temps de la campagne des législatives. Il n’est pas encore venu. Une haie après l’autre.

Ferez-vous campagne et avez-vous besoin de faire campagne ?

Bien sûr. Par respect pour les électeurs. Il ne faut pas être présomptueux Il n’y a pas d’élection qui soit gagnée naturellement. Il faut donc aller à la rencontre. Le temps de la campagne, c’est une question de respect des électeurs et des citoyens. Je ferai campagne avec le même enthousiasme, la même détermination, le même engagement que celui que l’on me connaît. Cela me paraît tout à fait normal.

L'interview de la rédaction

L’inquiétude est grande chez certains hommes et femmes politiques français qui n’ont pas encore obtenu leurs 500 parrainages pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle d’avril prochain. Ainsi, à quelques jours de l’échéance, prévue le 4 mars, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Eric Zemmour et Christiane Taubira pourraient ne pas obtenir le nombre de signatures nécessaires pour valider leur candidature.  La rédaction a rencontré Séverine Vezies, responsable bisontine de la France Insoumise dans le Doubs, et Julien Odoul, élu du Rassemblement National en Bourgogne-Franche-Comté.

Paroles de soutiens

Pour Sévérine Vezies, « ce serait un vrai problème démocratique si le candidat de la France Insoumise et de l’Union Populaire ne pouvait se présenter à cette élection Â». A la France Insoumise, une proposition de loi avait été déposée en 2021 « pour qu’une investiture populaire, composée du soutien de 150.000 citoyens, soit instaurée Â». Elle faisait écho à une réflexion déjà engagée sur le sujet par l’ancien Premier Ministre Lionel Jospin en 2012. Pas question pour le parti, que les 300.000 soutiens, référencés sur le site internet « melenchon2022 Â», ne soient pas représentés au printemps prochain.

Julien Odoul attend « un sursaut républicain et démocratique Â». « Marine Le Pen doit être candidate à l’élection présidentielle. Elle représente des millions de Français. Elle a rassemblé onze millions d’entre eux  en 2017. Toutes les études d’opinion la placent au second tour de l’élection. Ce serait inconcevable s’ils ne pouvaient pas être représentés ? Ils ne pourraient pas exprimer leurs idées et leurs opinions ? Â» explique Mr Odoul. Et de conclure : « Le parrainage n’est pas un soutien ou une adhésion, c’est un droit démocratique et l’autorisation que l’on donne à un candidat,  qui est légitime à représenter la voix de millions de Français Â».

Le reportage de la rédaction / Séverine Véziès - Julien Odoul

Dans le cadre de la campagne présidentielle, Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes et conseiller auprès de la candidate Valérie Pécresse sur l’autorité, est en Haute-Saône ce lundi. « La sécurité en milieu rural et agricole Â» est le thème de ce déplacement M. Ciotti visitera deux exploitations agricoles et tiendra une réunion publique à Quincey, à 19h, dans la salle polyvalente de la commune.

La Ville de Pontarlier rappelle que les dates d’inscription sur les listes électorales sont les suivantes : jusqu’au mercredi 2 mars pour les inscriptions en ligne et jusqu’au vendredi 4 mars pour les inscriptions papier déposées ou reçues par courrier en mairie.