Depuis combien de temps êtes-vous engagé politiquement, et pourquoi avoir choisi « La République En Marche » ?
Alors je suis politiquement engagé depuis les élections municipales de 2020. Je m’intéresse à la politique depuis que j’ai 14 ans. Je me suis engagé à LREM car j’ai soutenu Emmanuel Macron en 2017, même si je n’avais pas le droit de vote et que je n’étais encore que lycéen. Sa démarche m’intéressait, cette volonté de passer outre les clivages, et de faire de la politique autrement. J’ai adhéré au parti suite aux municipales.
Aujourd’hui, en quoi un jeune peut-il se retrouver dans la politique d’Emmanuel Macron ?
Je dirais qu’on a un avantage sur les autres candidats à l'élection présidentielle, c'est qu'on a un président sortant, qui a un bilan. D'autant plus qu'il est positif, et particulièrement pour les jeunes. Au sein des Jeunes avec Macron, on a lancé en septembre dernier une campagne d'affichage « Macron président des jeunes ». Notre volonté par cette campagne d'affichage, c'était de rappeler le bilan extrêmement favorable du président à l'égard des jeunes. Alors je pourrais citer les repas Crous à 1€, qui au départ étaient ouverts à tous les étudiants, puis aux étudiants boursiers. Vous voyez, on est également dans une résidence universitaire, et juste à côté, il y a des protections hygiéniques gratuites pour les étudiants. C'est un exemple concret de la politique du gouvernement. Tout comme la contraception gratuite pour les femmes de 18 à 25 ans. Je crois que jamais un président de la République n'a eu autant d'impact concret dans la vie des jeunes, qu'ils soient étudiants ou non. On pourrait aussi parler de l'apprentissage. En 2017 on avait un peu plus de 200.000 contrats d'apprentissage qui étaient signés en une année. En 2021 on est à plus de 700.000. Et sur le prochain quinquennat, le candidat Emmanuel Macron vise les 1.000.000. Donc on a vraiment une dynamique qui touche tous les jeunes, que ce soient les étudiants, que ce soient les jeunes sans formation, sans emploi, avec la plateforme « Un jeune une solution ». C’est quand même 9 milliards pour la jeunesse. Mais également les jeunes qui veulent aller vers l'emploi avec l'apprentissage, et puis les jeunes qui sont en emploi, avec toutes les mesures qui ont été prises pour le pouvoir d'achat.
Certains candidats se sont positionnés sur le droit de vote à 16 ans. Emmanuel Macron est plutôt mitigé. Qu’en pensez-vous à titre personnel, et quel ressenti avez-vous auprès des autres jeunes de LREM ?
Alors je n’ai jamais entendu Emmanuel Macron s'exprimer favorablement à cette idée. Moi à titre personnel j'y suis défavorable. Et à vrai dire quand j'écoute les jeunes autour de moi, mes camarades, des amis, je n'ai pas l'impression que cette problématique intéresse plus que ça. J'ai l'impression que ça ne concerne qu'un certain nombre de militants politiques, qui comme moi, ont eu très tôt un avis et auraient aimé l'exprimer, moi le premier, bien avant 18 ans. Maintenant je pense qu'il faut aussi savoir reconnaître que les jeunes, dans la grande majorité, ne nous ressemblent pas tous. Ils ne sont pas tous aussi intéressés par la politique. Élargir le droit de vote à 16 ans, ça ne fera qu’élargir la base de l'abstention si je puis dire, parce que les jeunes de 18 à 24 ans s'abstiennent déjà énormément. Donc je préfère qu'on tente des choses pour lutter contre l'abstention des jeunes.
Est-ce que localement vous ressentez un fort engouement autour d’Emmanuel Macron, et quels pourraient-être les atouts, les arguments, qui inciteraient les jeunes à se mobiliser aux urnes en avril prochain ?
Oui il y a un engouement forcément, on arrive à l'approche du premier tour, donc on sent que de plus en plus de gens souhaitent participer à la campagne. On a de nouveaux adhérents régulièrement, que ce soit au niveau du Doubs, mais aussi plus généralement au niveau de la région et de la France. Je dirais qu’Emmanuel Macron a plusieurs atouts. D'abord un bilan positif. Ensuite, il a un projet tourné vers la jeunesse, qui s'inscrit dans la continuité de ce qui a été fait. Je retiens 3 grands piliers au niveau de la jeunesse.
Le premier, l'orientation avec la proposition qui permet aux jeunes de la 5ème à la 3ème de découvrir beaucoup plus de métiers, notamment des métiers manuels et techniques. Également la proposition de faire des lycées professionnels des voies d'excellence, permettant aux jeunes de voir le temps de stage augmenter de 50% tout en étant rémunérés.
Le 2ème pilier, c'est la question du travail et du pouvoir d'achat. Parce que les jeunes ce ne sont pas uniquement les étudiants ni ceux qui sont en études, mais aussi ceux qui travaillent. Et en matière de pouvoir d'achat, le candidat Emmanuel Macron propose plusieurs choses. D'abord la suppression de la redevance télé qui représente quand même un gain d'une centaine d'euros par an et qui s'inscrit dans la logique de suppression de la taxe d'habitation. Puis, une proposition qui me tient particulièrement à cœur et qui concerne aussi les jeunes, c'est la question de la création d'un compte épargne-temps. On parle beaucoup de la retraite à 65 ans, mais quelqu'un qui travaille pourra cumuler ses RTT et ses congés payés sur un compte épargne temps, et il pourra soit les monétiser, pour justement avoir un peu plus de pouvoir d'achat, ou alors s'il le souhaite les cumuler pour ensuite les utiliser plus tard.
Enfin, le dernier pilier est celui de la culture et du numérique. Comme l'extension du pass culture pour permettre à des plus jeunes de bénéficier de cette mesure, qui je crois est un succès. On entend beaucoup « Macron président de la droite » ou que sais-je, mais la réalité est que cette proposition est une mesure qui vise à lutter contre les inégalités en matière culturelle, et permet l'émancipation des jeunes par la culture. Il propose également des sessions généralisées de l'enseignement du code informatique et des usages numériques à partir de la 5ème. On sait que le numérique est de plus en plus prégnant dans notre vie, et donc enseigner à ces jeunes les usages numériques et le code, je pense que c'est une très bonne proposition. Et celle que je mettrais en dehors de de tout ce package : le financement du permis de conduire pour les jeunes qui s'engagent au sein du service national universel. Ça c'est véritablement à la fois une mesure de pouvoir d'achat mais aussi d'émancipation, quand on sait que par exemple à la campagne, ou à Besançon, la voiture c'est super important pour se déplacer, notamment pour travailler.
Quelle qualité fait d’Emmanuel Macron un bon président de la République ?
Je crois qu'il a toutes les qualités d'un président de la République. On voit qu’en matière internationale il a la stature, à la fois la réserve et la dynamique nécessaire pour conduire des négociations, par exemple avec Poutine. Et puis on a vu aussi en matière de réforme que c'était un président qui a l'envie de faire et qui qui n'a pas peur parfois d'être impopulaire. Parce qu'il croit que certaines réformes sont bonnes pour le pays et donc il les fait. Et puis surtout il a été élu pour ça. A titre personnel, ma vie a changé, a évolué. Je me souviens qu’au tout début de mes études je devais payer chaque semaine des courses pour manger ou des repas au Crous assez onéreux, même si c'est relatif. Aujourd'hui, grâce à Emmanuel Macron, et en tant qu’étudiant boursier, je bénéficie des repas à 1€. Ce n'est pas rien. Je suis étudiant donc ce sont surtout des thématiques qui sont liées à la vie étudiante, mais on pourrait aussi citer la suppression de la cotisation sociale étudiante qui représente un gain de pouvoir d'achat pour les étudiants d'une centaine de euros annuellement. Ma vie s'est améliorée sur le quinquennat du président de la République.