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A 12h, Le taux de participation au second tour de l'élection présidentielle s’établit à 28,7% en Bourgogne Franche-Comté (28,18% au 1er tour – 29,07% au 2è tour de l’élection présidentielle).

Doubs : 23,49 % (22,61 % au 1er tour) (25,78 % au 2è tour de la présidentielle 2017)

Jura : 34,38 % (30,30 % au 1er tour) (30,46 % au 2è tour de la présidentielle 2017)

Haute-Saône : 29,04 % (24,47 % au 1er tour) (27,87 % au 2è tour de la présidentielle 2017)

Territoire de Belfort : 26,62 % (24,78 % au 1er tour) (27,01 % au 2è tour de la présidentielle 2017)

Les Français sont de nouveau appelés aux urnes ce dimanche. Il s’agit du deuxième tour de l’élection présidentielle qui voit s’affronter deux candidats : Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Si Emmanuel Macron est arrivé en tête des suffrages en France le 10 avril dernier lors du 1er tour de ce scrutin (27,8%), en Bourgogne Franche-Comté, c’est Marine Le Pen, la candidate du Rassemblement National,  qui a remporté un maximum de suffrages (27,3%).  Beaucoup de commentateurs s’attendent à un score serré ce soir. Rappelons que les premières estimations tomberont à 20h. L’autre grande inconnue est l’abstention. Il y a 15 jours, elle avait atteint près de 23% dans notre région, 26,3% en France (22,2% en 2017 et 20,5% en 2012).

Les soutiens de Mélenchon

Dimanche soir, devant ses soutiens, Jean-Luc Mélenchon a exprimé le souhaite que « pas une voix » n’aille à l’extrême droite, sans appeler directement à voter pour le président de la république sortant. Selon certains sondages, réalisés entre les deux tours, 38% des militants de la France Insoumise pourraient voter blanc ou nul ce dimanche.

Aux urnes citoyens !

Les bureaux de vote ont ouvert ce dimanche à 8h. Ils fermeront à 19h partout en France, excepté dans les grandes villes de l’Hexagone qui accueillent le public jusqu’à 20h. Rendez-vous vers 12h pour connaître le taux de participation à la mi-journée, un premier chiffre officiel avant celui de 17h.

La FCPE du Doubs demande aux élus du Conseil Communautaire du Grand Besançon de se prononcer « en faveur de la gratuité des transports scolaires » et « incite ses adhérents à interpeler leurs élus locaux en ce sens ». Parmi les arguments apportés pour justifier cette position : des situations inéquitables entre les élèves domiciliés dans le Grand Besançon, qui doivent payer ces déplacements, et les autres, le principe de la gratuité de l’école, le pouvoir d’achat des familles et l’éducation à l’usage des transports collectifs. Précisons que sur ce territoire, 29% des enfants bisontins sont issus d’une famille monoparentale

Les élus bisontins du PS, PCF, EELV, Génération S et AGC appellent les électeurs du Grand Besançon à faire barrage à l'extrême droite ce dimanche 24 avril en « utilisant le bulletin “Emmanuel Macron ». Malgré le fait qu'ils n'adhèrent pas au programme du président sortant, les élus des partis de gauche de la cité comtoise s'opposent à l'arrivée de Marine Le Pen au pouvoir dans l'intérêt de « protéger nos libertés fondamentales ».

Emmanuel Macron et Marine Le Pen n’ont plus que quelques heures pour convaincre et atteindre leur objectif d’être élu, ce dimanche 24 avril, à la tête de la République. Un duel bien plus équilibré qu’il y a 5 ans.

Avantage Macron ?

Depuis sa première candidature à l’Elysée en 2017, Emmanuel Macron a toujours fait la course en tête. Vainqueur du premier tour il y a 5 ans, élu Président de la République ensuite, puis une nouvelle fois maître du jeu le 20 avril dernier, le candidat LReM peut être confiant. D’autant plus qu’au lendemain du grand débat de l’entre-deux tours, les sondages le maintiennent chef d’Etat. Néanmoins, Emmanuel Macron doit se méfier. S’il a très largement dominé le combat en 2017, l’écart risque d’être bien moins important cette année. En cause, un dernier mandat et un programme pour le moins contesté. Alors, pour convaincre à nouveau, le Président sortant compte faire de grands changements, avec en première ligne, la nomination d’un Premier ministre “chargé de la planification écologique”. Promettant un “renouvellement important”, Emmanuel Macron tient à se montrer plus à l’écoute des problématiques soulevées à de nombreuses reprises par ses opposants.

Marine Le Pen déterminée

Plus prête que jamais, Marine Le Pen avance ses pions. Depuis sa défaite à la dernière présidentielle, la candidate du Rassemblement National a eu du temps pour tenter de corriger ses erreurs. Et bénéficie désormais du soutien de son confrère d’extrême-droite, Eric Zemmour. Un élément à prendre en compte quand on sait que ce dernier appel à voter Marine Le Pen, alors qu’il a tout de même récolté 7% des suffrages lors du premier tour, le 10 avril dernier. Mais là n’est pas le sujet principal. Côté RN, l’espoir repose surtout sur le sentiment nationaliste qui circulerait dans la tête des Français, et un projet social dit de gauche. En revanche côté immigration, Marine Le Pen n’éreinte pas ses racines, réaffirmant qu’il faut à tout prix “lutter contre l’islamisme” en interdisant le voile dans l’espace public.
L’une des idées fortes afin de persuader le peuple et accéder à l’Elysée, de la candidate qui “défend la France et les Français, toujours, en toutes circonstances”.

La campagne bat son plein. Ce jeudi, Pontarlier et Besançon attendent Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé notamment du tourisme et des petites et moyennes entreprises. Il fait partie des soutiens d’Emmanuel Macron. Il est attendu cet après-midi à Pontarlier où il déambulera dans les rues du centre-ville et ira à la rencontre des commerçants. Ce déplacement se terminera à Besançon par un temps d’échanges avec des acteurs économiques.

A l’approche du second tour de l’élection présidentielle, qui aura lieu dimanche, Jérôme Durain président de la majorité de gauche du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté appelle « à faire barrage à l’extrême droite et à voter pour Emmanuel Macron ».

Il pointe du doigt « les méthodes brutales du parti, ses alliances avec des régimes autoritaires ainsi que sa xénophobie contraire aux valeurs de la République ». Il attend cependant que « Emmanuel Macron entende les insatisfactions d’une partie des français concernant le pouvoir d’achat, les retraites ou encore le changement climatique ».

A l’appel de plusieurs syndicats, partis politiques et associations de gauche, un rassemblement pour dire non à l’élection de Marine Le Pen s’est tenu ce samedi matin sur l’esplanade des droits de l’homme à Besançon. Environ 200 personnes se sont réunies. Pour ces militants de gauche, le vote de dimanche prochain, pour le 2è Tour de l’élection présidentiel, sera des plus compliqués.

Si le barrage à la candidate du Rassemblement National fait l’objet d’aucune contestation, le ralliement derrière Emmanuel Macron ne fait pas l’unanimité. « Je ne choisirai pas entre la peste et le choléra » explique cette jeune femme. Si en 2017, les électeurs de gauche avaient majoritairement rejoint le candidat de la République-en-Marche au soir du 1er tour,  cinq ans plus tard la réalité est bien différente. « On est conscient que Marine Le Pen est une catastrophe. Néanmoins, on n’est pas pour Macron. Cependant, nous n’avons pas le choix. Nous ne voulons pas du Rassemblement National au pouvoir » explique Louka, un jeune participant. Et de poursuivre : « Je vais voter Macron, mais ça ne sera pas par gaieté de cœur. Il faut qu’il s’adresse au peuple de gauche ».

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Se battre contre le fascisme

« C’est un acte citoyen. Il faut se battre contre le fascisme qui va nous priver de démocratie » lance cet étudiant.  Et de continuer « il est important de faire barrage à l’extrême droite et défendre des valeurs ». L’élu bisontin Kevin Bertagnoni aurait aimé voir davantage de citoyens se mobiliser. « La population est fatiguée et atterrée de se retrouver une nouvelle fois encore dans ce clivage » explique-t-il. Et d’analyser : « Si pour beaucoup de gens ici présents, Macron est un adversaire politique, Marine Le Pen est un adversaire pour la République. Il est hyper important de protéger notre République ».

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Le reportage de la rédaction ( quatre jeunes participants et l'élu bisontin Kevin Bertagnoni) 

Les 12 et 19 juin prochains, les Français éliront leurs députés. Après l’élection du Président de la République, un autre combat s’annonce. Les sièges des 577 députés de l’Hémicyclique sont à renouveler.  Ce samedi matin, Stéphane Ravacley, le médiatique boulanger bisontin a fait savoir sa candidature à la presse. Pour l’heure, Mr Ravacley ne s’affiche avec aucun parti politique, mais il reconnaît que des contacts sont prometteurs avec le Parti Socialiste et Europe Ecologie Les Verts. Les discussions sont très timides, voire inexistantes, avec les autres forces de gauche. En tout cas une chose est certaine, Stéphane Ravacley appelle à l’union, autour de son nom. Si ce soutien politique est primordial pour remporter le siège dévolu à la 2è circonscription du Doubs, il attend également une forte mobilisation de la société civile à ses côtés.  

« Je resterai boulanger »

La campagne est lancée. Au-delà d’un programme politique défendant des valeurs sociales et écologiques, Stéphane Ravacley veut changer la vie politique française. Il explique que les élus d’aujourd’hui sont déconnectés des réalités sociétales et trop éloignés des préoccupations de leurs concitoyens. Selon lui, la professionnalisation de la vie publique est en partie responsable de ce désamour entre la société et ses élus. « Il faut changer le visage et la parole des politiques » lance t-il. Stéphane Ravacley aimerait voir siéger au parlement des maçons, des commerçants, des citoyens, des ouvriers, des chômeurs, … ».

Confronter à un mur politique

Stéphane Ravacley explique que « l’engagement associatif à ses limites ». Lors de ces combats pour les jeunes migrants et les réfugiés ukrainiens, il a vu les limites du système et que la seule volonté ne suffisait pas toujours pour faire aboutir un projet de société auquel il croit. C’est la raison pour laquelle,  il se lance dans cette bataille politique. Le Bisontin s’insurge contre ceux qui lui font procès et s’offusquent de le voir faire de la politique, de passer de l’autre côté de la barrière. « Je sais que je dérange, que je prends la place de quelqu’un » ajoute-t-il. Néanmoins, Stéphane Ravacley est déterminé pour aller jusqu’au bout. Convaincu que ses nouvelles éventuelles responsabilités lui permettront de faire bouger les lignes.

Pour quel projet politique ?

Au cours de la campagne, Stéphane Ravacley déclinera ses ambitions. Cependant, ses trois premiers combats concernent la jeunesse, l’écologique et l’économie de proximité. Les prix de l’essence et de la baguette, la précarité de la jeunesse dans toutes ses composantes, l’agriculture, l’alimentation, la relocalisation de la production, … sont au cœur de ses préoccupations. 

L'interview de la rédaction

Politique. Hier, vers 23h30, la permanence départementale Les Républicains, située place Victor Hugo à Besançon, a été vandalisée. Deux pavés ont été lancés sur la vitrine qui a été totalement détériorée. Les forces de l’ordre ont constaté les faits et effectué les relevés d’usage. Les élus et les cadres Les Républicains du Doubs « condamnent fermement ces agissements contraires à l’esprit démocratique ». Michel Vienet, secrétaire départemental, déposera plainte ce samedi matin.

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