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Connaissant  actuellement des problèmes financiers – le club doit trouver 150.000 euros d’ici le 31 mars prochain – l’ALL Jura Basket devrait pouvoir compter sur le soutien du Conseil Départemental du Jura. Cyrille Brero, vice-président de la collectivité locale, fait savoir,  sur son compte Facebook, que lors de l’Assemblée Générale du club jurassien, en compagnie de Clément Pernot, ils ont présenté un plan de sauvetage.

La Ville de Lons-le-Saunier et la Communauté d’Agglomération  devraient y être associées. Le département « veut sauver le club ». Néanmoins, les élus exigent des assurances. C’est la raison pour laquelle ils demandent « une remise en cause urgente du club dans ses choix et dans sa gestion ».

Il faudra revoter à Hauterive-la-Fresse. La démission d’Emma Jacquet Pierroulet, la maire de la commune du Haut-Doubs, et de trois conseillers municipaux va obliger les locaux à retourner aux urnes. Le 1er tour se déroulera le 29 janvier. Le second tour est prévu le 5 février. Pour l’heure, l’intérim est assuré par M. Philippe Drezet.

Les militants socialistes voteront ce jeudi pour désigner le nouveau premier secrétaire du parti. Le nom du futur responsable socialiste sera connu le 19 janvier, à quelques jours du 80è congrès, qui se tiendra, à Marseille, du 27 au 29 janvier.  Trois candidats sont en lice : Olivier Faure, l’actuel premier secrétaire, Hélène Geoffroy, la maire de Vaulx-en-Velin  et Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen.

Cette élection est très importante pour ce parti qui a perdu de sa superbe. Rappelons qu’au printemps, lors de l’élection présidentielle, Anne Hidalgo n’avait obtenu que 1,7% des suffrages. Aujourd’hui, noyé au sein de la NUPES, le Parti Socialiste n’imprime plus. C’est d’ailleurs, tout l’enjeu du scrutin et du congrès à venir. Autrement dit, le PS doit-il rester au sein de la Nupes ou se démarquer clairement de la France Insoumise et d’Europe Ecologie Les Verts ?

Les militants – ils sont estimés 20.000 - voteront pour un des trois textes d'orientation en compétition. Le socialiste bisontin Nicolas Bodin attend que le nouveau responsable soit en capacité « de rassembler l’ensemble des socialistes » et qu’il redonne ses lettres de noblesse au parti. L’élu local a fait son choix. Il apportera sa voix au Maire de Rouen. « Malgré son jeune âge, c’est un élu très expérimenté. Il a un positionnement central » explique-t-il. Et de poursuivre : « Autant il faut une union de la gauche. Autant je ne pense pas que l’on doit être noyé. Il faut que le Part Socialiste retrouve son rôle moteur à l’intérieur de la gauche ». Pour M. Bodin, « le PS est un parti de gouvernement. C’est lui qui est le plus à même d’avoir des responsabilités au niveau national et réussir à mener des coalitions de l’ensemble de la gauche ».

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

 

 


Suite à notre info sur la conférence-débat sur les énergies éoliennes, qui se tiendra au Marais de Saône, Fabien Bouglé, l’intervenant a tenu à réagir. Nous publions son droit de réponse

« Concernant mon engagement sur la lutte contre la pollution éolienne, je précise que cela fait 14 ans que je dénonce l’inutilité des éoliennes. Ces alertes m’ont amené à être auditionné dans une commission d’enquête parlementaire organisée à l’initiative du député LR julien Aubert. Dans ce cadre j’ai publié un livre sur les éoliennes qui est un succès de librairie. Ce travail d’alerte m’a amené à côtoyer et échanger avec l’intégralité du prisme politique de la droite à gauche, de l’extrême droite à l’extrême la gauche. J’ai par exemple participé à un échange au sein de la librairie de gauche Librairie Tropique, j’ai donné une conférence pour le maire communiste du Tréport, j’ai été invité à intervenir pour une conférence par un député de la majorité présidentielle et j’ai conseillé de nombreux parlementaires de la majorité et de l’opposition. Mon travail s’inscrit dans une démarche de concorde citoyenne et les associations de lutte contre la pollution éolienne sont apolitiques. Concernant mon rôle d’élu local, je suis d’après les critères du ministère de l’Intérieur et de la préfecture élu « divers droite » (confirmé à deux reprises) chef de file du principal parti local minoritaire. J’entretiens avec tous les élus d’opposition en particulier avec celui d’EELV de très bons rapports dans une véritable entente républicaine. Je n’appartiens à aucun des partis politiques mentionnés, je n’ai soutenu aucun candidat à l’élection présidentielle, mais j’ai bien été engagé à la manif pour tous en 2012. Cela étant ses engagements locaux ou sociétaux n’ont absolument aucun rapport avec mon travail d’alerte sur l’énergie qui préoccupe aujourd’hui considérablement nos concitoyens ».

La venue de Fabien Bouglé pour animer une conférence débat sur les énergies éoliennes et nucléaires à l’espace du Marais à Saône suscitent des réactions. Ce rendez-vous est organisé par l’association d’opposants au projet éolien de Nancray. S’il est reconnu  que chacun «  a le droit et le devoir d’exprimer ses opinions », des citoyens rappellent le CV de l’intervenant. Chef d’entreprise, lanceur d’alerte écologiste et expert en politique énergétique, il est aussi conseiller municipal à Versailles. Sa proximité avec les idées du Rassemblement National, son soutien apporté à Eric Zemmour et ses combats et ses prises de paroles au sein de la Manif Pour Tous sont apportés à la connaissance de tous, preuves et image à l’appui.

Sur la chaîne YouTube de la Ville de Pontarlier, Patrick Genre, le 1er magistrat de la commune du Haut-Doubs, formule ses bons vœux à ses concitoyens. Le message se veut positif, mais réaliste. L’édile évoque la capacité de sa collectivité à s’adapter et à affronter les défis qui l’attendent en 2023. La Ville de Pontarlier continuera à « se développer et à investir ». Il en va de l’attractivité du territoire. Des budgets ont d’ores et déjà été votés. D’autres viendront les compléter en mars prochain. L’objectif étant de soutenir autant que faire  se peut l’économie locale, la vie associative et sociale.

Parmi les projets à venir : le lancement de l’appel à projet pour la Maison Chevalier, le raccordement au réseau de chaleur urbain de la piscine Georges Cuinet, la phase opérationnelle du plan de stationnement et circulation, l’étude concernant la rénovation de la Porte Saint-Pierre, une réflexion autour des modes doux, la phase opérationnelle de l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat, mais aussi le déploiement de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères Incitatives.

Dans un souci de répondre aux inquiétudes exprimées par des habitants du quartier de Planoise, via un communiqué de presse, Ludovic Fagaut et son groupe « Besançon Maintenant » proposent à Anne Vignot, la maire écologiste bisontine, d’organiser le prochain conseil municipal à l’espace Nelson Mandela, la structure sociale municipale du quartier. Pour le collectif, « Une telle initiative est indispensable pour ne pas laisser un sentiment d’abandon s’installer chez les habitants à la suite des divers événements tragiques de ces dernières semaines ».

Jean-Yves Ravier, le Maire de Lons-le-Saunier, vient de s’adresser par courrier au Ministre de la santé, François Braun. Il l’informe sur les difficultés que connaît le système de santé dans le Jura. L’édile évoque la situation de l’hôpital de Champagnole, et de ses consultations non programmées et de la ligne de SMUR, et de l’hôpital de jour de Saint-Claude. Des suspensions et fermeture qui s’ajoutent à la fermeture de la maternité de Saint-Claude et au phénomène de désertification médicale qui touche de nombreux territoires jurassiens, dont le secteur de Lons-le-Saunier.

Ce mois de janvier pourrait être compliqué pour l’exécutif. En pleine réforme des retraites, inflation et augmentation des prix de l’énergie, et alors que des appels à relancer le mouvement des gilets jaunes, dès ce week-end, s’expriment, nous avons demandé à José Avilès, le secrétaire départemental de la CGT du Doubs, de faire le point sur ce début d’année, que certains annoncent comme « noir » pour Emmanuel Macron.

José Avilès pense que cette année 2023 sera mouvementée. Il prévient d’ores et déjà que la CGT sera mobilisée « pour une pleine et entière justice sociale ». Les propos tenus par Emmanuel Macron, le 31 décembre dernier, lors de ses traditionnels vœux aux Français, ne passent pas. Le responsable syndical dénonce une totale contradiction dans les intentions du chef de l’état. Ce dernier expliquant « être attentif à l’unité de l’attention », alors qu’il avance à marche forcée sur le dossier des retraites ». « Pourtant, 70% des Français sont opposés à la réforme en cours ».

200 milliards distribués aux entreprises

En 2023, José Avilès et ses camarades continueront de défendre les intérêts des salariés et de faciliter leur expression dans la rue ou  les différentes instances représentatives du personnel. « Il y a une grande souffrance dans ce pays. Les riches sont plus riches et les pauvres sont plus pauvres » explique le cégétiste. Et de poursuivre : « Cette situation est criante. Nous avons des salariés pauvres aujourd’hui ».

25% des salariés hommes n’arrivent pas à l’âge de la retraite

Pour l’heure, aucune nouvelle date de mobilisation n’est avancée. Les prochaines semaines seront néanmoins décisives. La CGT sera aux avant-postes pour s’opposer aux décisions gouvernementales qu’elle juge contraire à ses valeurs. La réforme des retraites et de l’assurance chômage en font partie. Selon des chiffres de l’Insee, rapportés par la CGT, « 25% des ouvriers hommes n’arrivent pas aujourd’hui à l’âge légal de la retraite ». « Fort de ce contexte, on voudrait nous faire travailler plus longtemps » explique M. Avilès. Et de conclure : « ce gouvernement est complètement déconnecté des réalités ». José Avilès craint que cette réforme « ne soit que le début d’un démantèlement plus large des acquis sociaux ».

L'interview de la rédaction / José Avilès

Les élus communistes bisontins et du Doubs se mobilisent à l’occasion de la journée internationale des migrants. Le rendez-vous est fixé ce samedi après-midi, à 14h, devant la statue d’Ousmane Sow, sur la place des Droits de l’Homme.

Les manifestants demandent « une politique d'accueil des réfugiés » et « s’opposeront au projet de loi porté par le ministre de l'Intérieur, Gerald Darmanin ». Pour le collectif, ce projet de loi est « en totale contradiction avec les valeurs portées par la France, dont celles liées au droit d'asile ». Et de poursuivre : « il stigmatise une population immigrée, en associant réfugié et délinquance ».