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On connaît le nom des candidats qui porteront les couleurs de la majorité présidentielle aux Législatives de juin prochain. Dans le Doubs, Laurent Croizier, le chef de fil du Modem, se présente dans la 1ère circonscription. Eric Alauzet tentera de conserver son fauteuil à l’Assemblée Nationale dans la 2è circonscription. Mission identique pour Frédéric Barbier dans la quatrième circonscription. Nicolas Pacquot, maire d’Etouvans, et Philippe Alpy, Maire de Frasne et vice-président du conseil départemental du Doubs, sont en lice dans les troisième et cinquième circonscriptions.

Dans le Jura. La députée sortante, Danielle Brulebois, tentera, elle aussi, de conserver son fauteuil au palais Bourbon, dans la 1ère circonscription. Delphine Gallois et Anne Prost Grosjean ont été retenus dans les 2è et 3è circonscriptions.

Après plusieurs jours d’échange et de discussion, la France Insoumise et le Parti Socialiste ont trouvé un accord pour les élections législatives de juin prochain. Cette décision ne semble pas faire l’unanimité au sein du parti. Pour Sébastien Coudry, secrétaire de section PS dans le Doubs, il s’agit d’un « accord historique Â». Néanmoins, pas question de signer un chèque en blanc à la France Insoumise. Le responsable dit se montrer vigilant. « Il ne faut pas perdre son identité et ses valeurs Â» conclut-il.

Le socialiste bisontin Nicolas Bodin dénonce un accord « inacceptable Â». La réservation d’une seule circonscription pour les socialistes parmi les 27 couvrant l’ensemble de la région Bourgogne-Franche-Comté est clairement dénoncée. Aucune n’a été réservée pour le PS en Franche-Comté. La construction de la Nouvelle union populaire de la gauche pour le scrutin à venir est loin d’être gagnée.

L'interview de la rédaction / Sébastien Coudry

 

La préfecture du Doubs indique dans un communiqué de presse que les candidats aux élections législatives doivent déposer leurs déclarations de candidatures, entre le lundi 16 mai et la vendredi 20 mai, en préfecture, dans les locaux situés à l’espace Chamars, 3 avenue de la Gare d’eau à Besançon.  Il est rappelé qu’une prise de rendez-vous préalable est vivement recommandée par téléphone au 03.81.25.11.18 ou par courriel Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Concernant le second tour de scrutin, les déclarations de candidatures seront à déposer dans les mêmes conditions, après la proclamation des résultats, du lundi 13 au mardi 14 juin.

On connait les noms et fonctions des candidats Lutte Ouvrière qui se présenteront dans les 1ère, 2è et 5è circonscriptions du Doubs. Le parti de Nathalie Arthaud présentera des candidats dans tout le pays. Selon les militants, « le camp des travailleurs doit se faire entendre, s’organiser et se battre pour défendre ses intérêts Â».  

Nicole Friess (retraitée de l’hôpital) et son suppléant Anthony Rué (ouvrier de l’automobile) se présentent dans la 1ère circonscription. Brigitte Vuitton (enseignante) et Olivier Millot (enseignant) sont candidats dans la 2è circonscription du Doubs. Enfin, Sonya Morrison et Claude Cuenot, tous deux enseignants, sont en lice dans  la 5è circonscription.

Dans un communiqué de presse, l’union populaire de Besançon dénonce la nouvelle fermeture de lits hospitaliers qui touche le centre de Soins de Suite et de Réadaptation /Rééducation des Tilleroyes. La fermeture « temporaire Â» de 30 lits est évoquée.

Il est rappelé de la fermeture de 28 lits identiques au CHU de Besançon en 2020, et qui n’ont jamais été réouverts. L’écrit d’une partie de l’union de la gauche précise que sous le quinquennat d’Emmanuel Macron ’17.900 lits d’hospitalisations ont été fermés en France, dont 5700 en 2020 en pleine vague Covid Â».

Au nom de la gauche, le boulanger bisontin Stéphane Ravacley tiendra sa première réunion publique de campagne pour les élections législatives ce samedi 30 avril. Candidat dans la 2è circonscription du Doubs, il sera présent, à 18h, à Ornans, salle Saint-Vernier.  Il y parlera de ses combats pour les élections législatives, de son appel aux partis politiques à le soutenir, et du collectif Quartier Général qui l'accompagne dans cette campagne.

Les élections législatives se tiendront les 12 et 19 juin prochains. Afin de pouvoir voter il faut être inscrit sur les listes électorales. La préfecture du Jura indique que l'inscription peut être réalisée en ligne jusqu'au 4 mai et en mairie jusqu'au 6 mai.

Les demandes d’inscription sur les listes électorales peuvent être déposées, au choix :

Il est possible de vérifier son inscription et ses informations sur le lien suivant : https://www.elections.interieur.gouv.fr/

A un peu plus d’un mois des élections législatives, les discussions vont bon train entre les dirigeants de La France Insoumise et des autres partis de gauche. Jean-Luc Mélenchon, qui entend bien surfer sur un score plus qu’honorable obtenu au premier tour de l’élection présidentielle, souhaite rassembler pour mieux s’opposer.

Créer une majorité

Séverine Véziès, responsable Lfi dans le Doubs, est convaincue. Pour combattre la politique de « casses sociales et d’inaction climatique Â» d’Emmanuel Macron, il faut rassembler le « bloc populaire Â» afin de créer un avenir en commun. Un rassemblement qui permettrait aux insoumis, et donc à la gauche, d’obtenir une majorité aux élections législatives. Une « union à la base Â» poursuit Séverine Véziès, qui serait à-même de promouvoir les revendications des Français, avec en ligne de mire la retraite à 60 ans, la VIème République et les questions climatiques.

Une vision à long terme

Les discussions nationales ont été entamées il y a quelques jours entre les différents représentants des partis de la gauche politique. Outre les prochaines législatives (premier tour le 12 juin), les entretiens abordent également la recomposition du paysage politique à long terme. Le « bloc populaire Â» serait l’occasion de redonner une voix aux nombreux abstentionnistes et plus généralement au peuple Français, qui, s’il rejette les partis traditionnels, se sent toujours « investi dans les thématiques politiques Â», termine la responsable de La France Insoumise. Reste à savoir désormais si Jean-Luc Mélenchon parviendra à recueillir les faveurs de ses confrères.

L'interview de la rédaction

 

Selon nos informations, Philippe Alpy, maire de Frasne, Vice-Président du conseil départemental du Doubs, serait candidat à la candidature aux législatives de juin prochain avec l’investiture de la majorité présidentielle, sous l’égide de la droite portée par « Agir Horizon Â», le mouvement d’Edouard Philippe. Philippe Alpy est loin d’être un inconnu. Engagé en politique depuis l’âge de 18 ans, l’élu du Haut-Doubs agit depuis de nombreuses années, tant au niveau associatif que politique, dans les domaines du social, de l’économie et de l’environnement. Ses engagements dans la préservation de l’eau, les transports et le tourisme, en tant que président du syndicat qui gère la station de Métabief, sont reconnus.

Plusieurs élus issus de la majorité départementale du Doubs et des parlementaires locaux soutiendraient cette démarche. Philippe Alpy vient affronter Annie Genevard ( LR) qui ambitionne de décrocher un troisième mandat de député dans la cinquième circonscription du Doubs.

Le résultat est tombé ce dimanche 24 avril à 20h : Emmanuel Macron est réélu à la présidence de la République pour un second mandat, en l'emportant à 58% contre 42% face à Marine Le Pen. Malgré ce résultat « attendu Â» pour certains, la course aux élections législatives, qui auront lieu les 12 au 19 juin prochains, est lancée.

« Un vote par dépit Â»

Revenant sur le résultat de dimanche soir, Matthieu Guinebert, le secrétaire départemental de la fédération du parti communiste français du Doubs, pense que « les français souffriront encore pendant 5 ans Â»,  mais cet épilogue a néanmoins permis « d'éviter le pire, le fascisme et l'anti féminisme primaire Â».

L'abstention record (28,2%) démontre, selon le conseiller municipal bisontin, un « vote par dépit Â» des Français. Ajoutant qu’« ils ne choisissent plus mais qu’ils rejettent Â».

Obtenir une majorité au Parlement

Prochain objectif en vue pour les différents partis politique : les élections législatives qui se dérouleront en juin prochain.  Ces futures élections sont importantes afin « d'obtenir une majorité de parlementaires de gauche à l'Assemblée Nationale et donc d'exercer un contre-pouvoir Â». Si cette possibilité se confirme,  elle permettra, selon l’élu communiste,  d’aborder différentes questions comme notamment « l'augmentation du pouvoir d'achat et les droits des travailleurs Â». Cependant pour y arriver les différentes composantes de la  gauche vont devoir « Ãªtre intelligentes Â», travailler et discuter ensemble tout « en se respectant Â».

L'interview de la rédaction :