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Concernant les débordements survenus ce lundi 1er mai lors d’une manifestation non déclarée à Besançon, l’élu socialiste bisontin Nicolas Bodin a réagi, sur son compte twitter, aux débordements constatés notamment devant la préfecture de Besançon. « La contestation est une chose, la dégradation en est une autre. Les agents de l’état ont un rôle difficile et nous ne pouvons pas impunément les mettre en cause. C’est lors des jours d’élection qu’il faut massivement se manifester… "  a-t-il écrit.

Ce jeudi, Emmanuel Macron était en Franche-Comté. Le Chef de l’Etat, qui avait pris soin de dissimuler son programme, a souhaité faire une étape surprise au marché de Dole,  avant de rejoindre le château de Joux à la Cluse-et-Mijoux. Sur leur compte twitter respectif, Justine Gruet, la députée LR du Jura, qui n’avait pas soutenu la réforme des retraites lors du vote du projet de loi à l’Assemblée, et Jean-Baptiste Gagnoux, le maire dolois, réagissent différemment à cette visite. La députée jurassienne pointe « le grand mépris » du chef de l’état qui ne l’a pas informée de sa venue dans sa circonscription.

Quant au Maire, Jean-Baptiste Gagnoux, prévenu seulement 10 minutes avant son arrivée, il dit avoir assuré le job, en accueillant le Chef de l’Etat « de façon républicaine ». Il évoque « des échanges divers avec les habitants ». L’édile,  lui aussi, a  « fait savoir les attentes des Dolois » à Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron est en Franche-Comté ce jeudi. Ce déplacement présidentiel se déroule dans le cadre du 220è anniversaire de la mort de Toussaint Louverture et du 175è anniversaire de l’abolition de l’esclavage.  Peu avant de se rendre à La Cluse-et-Mijoux, l’hélicoptère présidentiel s’est arrêté, contre toute attente,  à Dole, où le chef de l’état a rencontré des Jurassiens. Les échanges ont parfois été tendus, mais courtois. Emmanuel Macron ayant pris le temps de discuter avec ses interlocuteurs.

Avec une grosse de mi-heure de retard, le Président de la République finalement arrivé à la Cluse et Mijoux. Un rassemblement républicaine, présence de députés et sénateurs du Doubs, s’est tenu à l’intérieur du château, sous haute surveillance. L’hôte de l’Elysée a, dans un premier temps, posé une gerbe dans la cellule de Toussaint Louverture, leader haïtien de la lutte contre l’esclavage. Emmanuel Macron s’est ensuite exprimé  dans la salle des armoiries, devant un public trié sur le volet.

Des manifestants tenus à distance

Un rassemblement s’est organisé ce matin sur le rond-Point Malraux à Pontarlier. Une soixantaine d’opposants à la réforme des retraites ont décidé de perturber la visite du chef de l’état. Ils ont rappelé leur opposition à la retraite à 64 ans, à taux plein. Ils ont essayé de se rapprocher au plus près du Château, mais ils ont été arrêtés dans leur élan par les forces de l’ordre, à 1,5 kilomètre du lieu de mémoire.

L'interview de la rédaction : Frédéric Vuillaume

Emmanuel Macron est en Franche-Comté ce jeudi. Ce déplacement présidentiel se déroule dans le cadre du 220è anniversaire de la mort de Toussaint Louverture et du 175è anniversaire de l’abolition de l’esclavage.  Un rassemblement s’est organisé ce matin sur le rond-Point Malraux à Pontarlier. Une soixantaine d’opposants à la réforme des retraites ont décidé de perturber la visite du chef de l’état. Ils ont rappelé leur opposition à la retraite à 64 ans, à taux plein. Ils ont essayé de se rapprocher au plus près du Château, mais ils ont été arrêtés dans leur élan par les forces de l’ordre.

Dans le même temps, avant de rejoindre le Fort de Joux, le Chef de l’état s’est autorisé un bain de foule sur le marché de Dole. Il a échangé avec un ancien fer de lance jurassien des Gilets Jaunes, Fabrice Schlegel. Il a fait quelques selfies avec des lycéens présents et parlé sur la réforme en cours et la politique gouvernementale  avec quelques jurassiens.

Sur place, à la Cluse-et-Mijoux, une quinzaine de personnes l'attendaient sur le terrain de football de la commune, situé au pied du château.

L'interview de la rédaction : Emmanuel Macron

On l’a appris ce jeudi matin, l’arrêté interdisant de manifester a été retiré par la Préfecture du Doubs. Trois recours en référé avaient été déposés devant le tribunal. Dans son arrêté, le préfet du Doubs avait fait notamment état de la « prégnance de la menace terroriste sur le territoire national ». Le représentant de l’état avait interdit  tout rassemblement et défilé sur la commune de la-Cluse-et-Mijoux. La Ligue des droits de l’Homme et l’Association de défense des libertés constitutionnelles en sont à l’initiative. D’autres entités se sont également associées à cette démarche. Parmi lesquelles : le syndicat de la magistrature et le syndicat des avocats de France.

Deux recours ont été déposés devant le tribunal administratif de Besançon contre l’arrêté du préfet du Doubs, qui fait notamment état de la « prégnance de la menace terroriste sur le territoire national ». Le représentant de l’état interdit tout rassemblement et défilé sur la commune de la-Cluse-et-Mijoux. La Ligue des droits de l’Homme et l’Association de défense des libertés constitutionnelles en sont à l’initiative. D’autres entités se sont également associées à cette démarche. Parmi lesquelles : le syndicat de la magistrature et le syndicat des avocats de France.

La visite d’Emmanuel Macron au Château de Joux ce jeudi pose quelques interrogations sur la manière dont la démocratie peut s’exprimer en marge de ce déplacement. L’image du président de la République souhaitant renouer le contact avec les territoires semble écornée. Arrêté préfectoral d’interdiction de tout rassemblement, interdiction des « dispositifs sonores portatifs », périmètre de protection avec filtrage dès mercredi soir, … . Toutes ces décisions suscitent la réaction du monde syndical et politique et de citoyens qui se voient empêcher de pouvoir exprimer démocratiquement leur colère et leur opposition aux initiatives gouvernementales mises en place.

Certains dénoncent « une censure, jamais imposée sur le sol français ». Pour l’heure, à Pontarlier, les syndicats maintiennent leur rassemblement prévu sur le rond-point Malraux à 17h. Affaire à suivre…

C’est désormais officiellement confirmé par la Préfecture du Doubs. Emmanuel Macron sera présent ce jeudi au Château de Joux en hommage à Toussaint Louverture et à l’occasion du 175è anniversaire de l’abolition de l’esclavage. Son arrivée est prévue à 12h au Fort de Joux. Un dépôt de gerbe est prévu à 12h20 devant le buste de Toussaint Louverture dans la cellule où il était détenu et décéda. Le Président de la République fera ensuite un discours vers 12h45.

A quelques jours de la grande journée de mobilisation du 1er mai, jour de fête du travail, les opposants à la réforme des retraites continuent de mettre la pression sur le gouvernement. Ce matin, ils se rassemblent sur le rond-point de Larnod. Une mobilisation qui s’est tenue le lendemain  d’un appel à la mobilisation pour « non fêter » la réélection d’Emmanuel Macron à la tête de la présidence de la république française, il y a un an. 200 personnes avaient répondu à l’invitation au centre-ville de Besançon.

D’ores et déjà, les manifestants ont clairement fait savoir qu’il fallait compter sur eux pour recevoir Emmanuel Macron ce jeudi au Château de Joux. Les messages, sur les réseaux sociaux, sont nombreux à ce sujet. Toute la question repose désormais sur les moyens de locomotion que le chef de l’Etat choisira pour accéder au Fort de Joux. Compte tenu de la situation, les moyens aériens pourraient être privilégiés. Habituellement, les déplacements présidentiels dans le Doubs s’organisent par un atterrissage à la Vèze, avant de rejoindre les lieux choisis en voiture. Affaire à suivre…

Selon nos informations, le Président de la République, Emmanuel Macron, est attendu ce jeudi au Château de Joux à la Cluse-et-Mijoux. Un déplacement qui devrait se dérouler dans le cadre du 220è anniversaire de la mort de Toussaint Louverture. Dans le contexte socio-économique du moment, le Chef de l’Etat se rendra au Fort de Joux, dans cette prison d’état, où l’homme politique franco-haïtien, général en Chef des armées françaises de Saint-Domingue,  est décédé.

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