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Dans un communiqué de presse, l’opposition municipale de droite « Besançon Maintenant » dénonce le projet de la Ville de Besançon de développer la vidéo-verbalisation au profit de la vidéo-protection. Ludovic Fagaut pointe une  décision prise « sans concertation, sans aucune consultation publique, ni débat ». « Comment comprendre que la priorité soit donnée à la mise en place de la vidéo-verbalisation plutôt qu’à la sécurité des citoyens et la résolution des crimes et délits que permet la vidéo-protection ? ’ s’emporte M. Fagaut.

L’élu bisontin demande que cesse « cette politique écologique punitive envers les automobilistes ». Il est rappelé que la vidéo-verbalisation détecte et sanctionne : le non-respect des feux tricolores et du panneau STOP, des distances de sécurité, du non-port de la ceinture de sécurité, de l’utilisation du téléphone portable, des bandes d’arrêt d’urgence, la vitesse,… . « C’est purement et simplement  l’application de l’idéologie anti-voiture à Besançon » ajoute le responsable politique. Et de conclure : « Il y a un déni de réalité sur ce qui se passe. Pour nous la priorité aujourd’hui est bien de protéger l’ensemble des Bisontins, quartier par quartier. La vidéo-protection n’est plus à démontrer au niveau de son efficacité ».

L'interview de la rédaction / Ludovic Fagaut

 

Jeudi soir, lors du débat d’orientation budgétaire, les élus communautaires de Grand Besançon Métropole échangeront autour d’un budget de 346 millions d’euros. Soit une augmentation de 5% par rapport à 2021. L’exercice comptable définitif sera voté en mai prochain. Malgré le contexte socio-économique du moment, la collectivité est parvenue à dégager un investissement de 100 millions d’ »euros. Ce qui correspond à une augmentation de 14% par rapport à l’année dernière.

Pour atteindre le plein équilibre et les objectifs souhaités, Grand Besançon Métropole a prévu des recettes en adéquation avec l’accroissement de la compensation TVA, la valorisation du foncier bâti à hauteur de 7,1% et une augmentation des tarifs liés à l’eau et l’assainissement (+6,1%) et au stationnement (+7%). En revanche, les taux de fiscalité restent inchangés.

100 millions d’euros d’investissement

Soucieuse de dynamiser et d’équiper le territoire, Grand Besançon Métropole veut conserver une haute capacité d’investissement. Soit Plus de 100 millions d’euros. Néanmoins, dans l’incertitude du moment, cette enveloppe pourrait être ajustée. Les projets ne manquent pas et la collectivité rappelle  que cet argent revient directement dans les circuits de l’économie locale.

Les projets programmés

  • La réhabilitation du campus de la Bouloie ( 80 millions au total)
  • La grande bibliothèque (75 millions d’euros au total)
  • La réalisation de pistes cyclables (3 millions d’euros d’ici la fin du mandat)
  • Réhabilitation de la City
  • Extension du réseau de chaleur, avec la création d’un nouveau réseau à l’est bisontin.
  • La création et l’extension des zones d’activités
  • Les soutiens à la Citadelle et au Musée des Maisons Comtoises
  • La base de loisirs d’Osselle – Routelle
  • La réhabilitation du camping de Chalezeule
  • L’aménagement d’un nouveau parcours VTT
  • L’aménagement d’une aire d’accueil des gens du voyage à Chemaudin-et-Vaux
  • Le Nouveau Programme de Renouvellement Urbain de Planoise….

L'interview de la eédaction : Gabriel Beaulieu

La réforme des retraites arrive ce mardi au Sénat pour un premier examen en commission. Le débat dans l’hémicycle aura lieu à partir de jeudi, et pour une durée de 10 jours. C’est à cette date qu’Olivier Dussopt s’exprimera devant la chambre haute. Les débats devraient être beaucoup plus apaisés qu’à l’Assemblée nationale. Dernièrement, le gouvernement s’est dit « ouvert » aux propositions des Républicains. Les prochains jours s’annoncent chargés. La rue s’exprimera de nouveau le 7 mars, avant un éventuel et très probable blocage du pays à compter du  8 mars. Olivier Dussopt, en déplacement dans le Jura la semaine dernière, s’était exprimé sur les tensions à venir.

« Entre exprimer un désaccord et bloquer un pays, il y a une différence » avait-il déclaré devant la presse. Et de poursuivre : « il y a d’autres solutions, d’autres méthodes pour faire entendre un désaccord ». Olivier Dussopt comptait déjà sur les discussions à venir au sénat pour « affiner le projet de loi en cours et apporter des solutions ».

L'interview de la rédaction / Olivier Dussopt

Jusqu’au 13 mars prochain, les Bisontins sont appelés à se positionner sur les projets proposés par des collectifs d’habitants pour améliorer le cadre de vie. Les analyses techniques et financières ont été réalisées, place désormais à la consultation des habitants. Ces derniers peuvent voter pour trois des 24 projets retenus. Rappelons que la Ville de Besançon a alloué la somme de 250.000 euros pour ce premier budget participatif.

Ce samedi, la cité  et Kevin Bertagnoli, l’élu à la démocratie participative, invitaient les collectifs  à venir présenter leur initiative aux habitants de Besançon. Une urne était mise à disposition pour l’occasion. Cinq groupes ont répondu présent. Certains, à l’image du club d’échecs de Besançon, n’ont pas ménagé leur peine pour sensibiliser le plus grand nombre et obtenir un maximum de soutiens. Ces bénévoles souhaiteraient que la ville finance l’achat de tables pour la pratique de leur discipline. Du matériel qui serait disposé dans le parc Micaud et à Planoise, à proximité de la maison de quartier Nelson Mandela. Les thématiques des projets sont variées : installations de mobiliers urbains et d’équipements de loisirs, aménagements d’espaces verts, projets liés à la mobilité, à la propreté, aux solidarités...

KEVIN BERTAGNOLI ECHEC URNE

La période de vote est ouverte aux habitants de 16 ans et plus, contribuables locaux, étudiants et apprentis. Les projets lauréats seront désignés en mars, puis votés en conseil municipal au
deuxième trimestre 2023 pour une réalisation d’ici avril 2025.

Le reportage de la rédaction : Kevin Bertagnoli et Claude Hugonnot, président du club d'échecs.

Pour obtenir toutes les informations nécessaires : https://atelierscitoyens.besancon.fr/

Les élections internes du Parti Socialiste du Doubs ont eu lieu jeudi dans les sections du Parti. Elles ont confirmé les secrétaires de section, sauf à Besançon où Jean Sébastien Leuba remplace Sébastien Coudry.  Sur le plan fédéral, Myriam El Yassa est largement reconduite dans sa fonction de Première secrétaire fédérale avec une large avance sur son concurrent,  Eric Lancon. Elle obtient les 2/3 des voix.  « Ce qui n'empêche pas l'accord entre les traditionnelles tendances internes à notre Parti » explique-t-elle.

Ce vendredi, Olivier Dussopt, ministre du travail, était dans le Jura. Il s’est rendu au CFA de Gevingey, avant de se déplacer  à Port-Lesney, où il a rencontré des acteurs économiques et de la formation. Ce déplacement ministériel portait sur l’apprentissage et la formation professionnelle, mais également sur la pénibilité au travail et sur la capacité des entreprises à développer et mettre en œuvre les outils permettant  aux plus anciens de continuer à exercer leur métier.

L'interview de la rédaction / Olivier Dussopt

 

Face à la presse, Olivier Dussopt a rappelé la nécessaire application de la réforme. « Le nombre de personnes qui cotisent par retraité a beaucoup diminué » explique-t-il. Et de poursuivre : « dans les années 70, trois personnes travaillaient pour financer un retraité. Aujourd’hui, il y a 1,7 travailleur par retraité. En 2040, il y en aura 1,4. Ce qui explique que, dès 2027, le système de retraite sera déficitaire ». Olivier Dussopt reconnaît que cette « réforme est difficile », « mais elle doit être menée ».

L'interview de la rédaction / Olivier Dussopt

Bras de fer

Une quarantaine de personnes,  venues du Doubs et du Jura,  ont manifesté devant l’entreprise ALD Construction à Port Lesney. A quelques jours de l’examen du projet de loi au Sénat, elles sont venues redire leur opposition et leur mécontentement. Alors qu’un blocage se dessine, Olivier Dussopt dit « respecté le droit de manifester », mais porte un regard négatif sur la paralysie prévue. « Entre exprimer un désaccord et bloquer un pays, il y a une différence » lance-t-il. De l’autre côté de la grille, syndicats militants et salariés se disent déterminés et entendent ne rien lâcher. « Cette réforme est faite pour plaire à leurs amis actionnaires. Les gens ne sont pas dupes » explique ce responsable cégétiste dolois, qui appelle d’ores et déjà à la mobilisation pour les jours et les semaines à venir.  

L'interview de la rédaction

Le budget 2023 sera au cœur des débats du conseil municipal bisontin de ce jeudi soir. Dans un contexte de crises : sécheresses, canicules, covid, guerre en Ukraine, augmentation de la facture énergétique, … la majorité municipale proposera un exercice comptable de 212 millions d’euros. Malgré ce contexte socio-économique, Anne Vignot et son équipe prévoient 42 millions d’euros d’investissement. Malgré les 8 millions d’euros supplémentaires, qu’il a fallu appréhender, en raison du contexte du moment, la ville annonce que les taux de fiscalité ne bougeront pas.

Anthony Poulin, l’élu en charge des finances, à la Ville de Besançon, présente un budget construit autour de quatre piliers : la solidarité, l’économie locale, l’implication des habitants le climat et le vivant. Parmi les investissements accordés : la poursuite de la rénovation des écoles et des crèches (10 millions d’euros par an), le réaménagement de la boutique Jeanne Antide (250.000 €), une subvention de 150.000 euros supplémentaires sur les 10 millions d’euros accordés au CCAS de Besançon, le lancement du projet de la maison des femmes, 8 millions d’euros pour l’investissement dans la production d’énergies renouvelables et l’amélioration de la gestion de la ressource en eau, un plan de sobriété énergétique à hauteur de 1,2 million d’euros ou encore la restructuration du pôle sportif Diderot à Planoise pour 10,5 millions d’euros, … .

L'interview de la rédaction / Anthony Poulin

 

Olivier Dussopt, le ministre du travail, du Plein emploi et de l’Insertion  sera dans le Jura ce vendredi. Il se rendra à Gevingey, où il échangera avec des apprentis sur les thématiques de la formation et de l’apprentissage, et à Port Lesney, où il échangera avec les acteurs de la filière du bois  sur les actions conduites pour réduire les tensions de recrutement.

Alors que le tribunal de commerce de Bordeaux a validé, ce mercredi après-midi,  la demande de placement en procédure de sauvegarde des 26 magasins Galeries Lafayette de province, propriété du milliardaire bordelais Michel Ohayon, Anne Vignot, maire de Besançon  annonce que la ville se positionne sur  l’achat des murs qui accueillent le commerce et ses 75 employés au centre-ville de Besançon.  Elle le fera via la société d’économie mixte patrimoniale Aktya, qui dispose déjà de plusieurs immeubles sur Besançon, le Haut-Doubs et le Jura.

La cité comtoise veut s’assurer que l’activité commerciale perdure sur ce secteur. « Nous avons tous les moyens de racheter ces murs. Si une autre proposition intéressante se manifeste nous ne nous présenterons pas » indique Anne Vignot. Par cette démarche, l’élue veut également rassurer tous les employés bisontins. « Dans tous les cas, nous n’abandonnerons pas ce site et nous le porterons s’il faut le porter » indique-t-elle.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

A compter du 24 février, et jusqu’en septembre, la Ville de Besançon organise les journées des quartiers. Il s’agit d’un temps d’échanges au cours duquel la maire et son équipe municipale vont à la rencontre des habitants. Tous les sujets pourront être évoqués : sécurité, tranquillité publique, économie, mobilité,  …. . Le premier rendez-vous est fixé ce vendredi 24 février à Velotte, de 18h à 20h, à la maison de Velotte.

Les autres rendez-vous :

Vendredi 10 mars Battant (18 h 30-20 h 30 - Ecole d’Arène)
Vendredi 24 mars Chaprais - Cras (18 h-20 h - Gymnase Résal)
Vendredi 7 avril Bregille - Près-de-Vaux (18 h-20 h - Ecole Bregille Plateau)

D’autres rencontres auront lieu jusqu’en septembre. D’autres dates et horaires seront communiqués ultérieurement.