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Quel avenir pour le projet d’écoquartier des Vaîtes après la décision du tribunal administratif de Besançon ? L’instance annule l’arrêté du préfet du Doubs du 18 mars 2019 portant dérogation à l’arrêté de dégradation des espèces. Cette décision fait suite à la requête exprimée le 12 avril de la même année par les associations « Les Jardins les Vaîtes » et « France Nature Environnement 25-90 ». Les autres points dénoncés par les associations n’ont pas été contestés par la justice. A savoir qu’il n’y a pas d’intérêt public majeur dans un contexte de vacances des logements sur le territoire bisontin et qu’aucune autre solution alternative n’a été étudiée. Claire Arnoux, une des responsables de l’association « Les Jardins des Vaîtes », ne cache pas sa satisfaction. Elle y voit l’aboutissement « de longs mois de travail et de détermination ».

Pour la Ville de Besançon, cette décision n’annonce pas la mort du projet. Lors d’une conférence de presse, qui s’est tenue ce mardi soir, Anne Vignot, la maire bisontine a annoncé que le projet se poursuivra en déclinant la proposition établie  avec un collectif de citoyens, et présentée en 2021. « Une approche différente dans la  préservation du milieu naturel et l’occupation de  l’espace urbain » assure la maire de Besançon.

L'interview de la rédaction / Claire Arnoux

 

Moins d’un mois après le congrès de Marseille, Nicolas Mayer-Rossignol, Premier Secrétaire délégué du Parti Socialiste,  sera à Baume-les-Dames ce mardi 21 février. Il rencontrera les adhérents de la Fédération du Doubs. La rencontre se tiendra à 20h dans la salle du conseil municipal de l’Hôtel de ville. Précisons que cette visite coïncide avec le renouvellement des instances fédérales départementales. Les deux candidats en lice pour la fonction de secrétaire de la fédération échangeront au cours d’un débat ce même soir.

 

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, est attendu ce lundi dans le Haut-Doubs.  Il rencontrera les élus locaux pour échanger sur le  soutien que l’état apporte aux territoires de montagne face au changement climatique, notamment au travers du Fonds vert.

Avant de quitter la station, le ministre se verra présenter la luge 4 saisons, le premier investissement de la station en faveur de l’adaptation au changement climatique.

D’ici la fin de l’année 2024, un nouveau complexe sportif devrait sortir de terre au lieu-dit « Le Pontot », situé à la limite des communes de Pirey et d’Ecole-Valentin. Pour Patrick Ayache, maire de Pirey et président du syndicat intercommunal qui porte ce projet, cette infrastructure répond à un véritable besoin sur le secteur de Grand Besançon Métropole. « Une étude, réalisée sur le territoire, confirme qu’en matière d’équipement sportif, celui qui manque le plus à notre territoire sont les gymnases » explique Mr Ayache.

Pour l’heure, le coût précis d’une telle infrastructure n’est pas encore connu. La réflexion est toujours en cours pour définir le projet le plus adapté aux besoins locaux. L’objectif étant d’accueillir les disciplines liées aux sports collectifs  et éventuellement des installations pour d’autres pratiques, telles que l’escalade, et des salles de réunion par exemple. Dans ce contexte, la superficie de l’infrastructure n’est pas encore définitivement connue.

Une consommation foncière divisée par deux

A ceux qui dénoncent une consommation foncière trop importante, Patrick Ayache rappelle que l’emprise au sol a été revue. Elle a été divisée par 2 par rapport au projet initial. « Au lieu de consommer 4 hectares de terrain, nous n’en consommerons que deux » explique-t-il. Et de poursuivre : « Je ne sais pas réaliser un gymnase en suspension dans l’air. Comme il n’y a pas de friches, ni à Pirey, ni aux alentours, il est forcément posé sur un espace qui n’est pas urbanisé, avec le moins de consommation possible au sol ».

A l’idéal, les travaux pourraient débuter fin 2024, pour une livraison en 2025.

L'interview de la rédaction / Patrick Ayache

Comme il s’y était engagé, le député Laurent Croizier met en place des permanences de proximité dans les mairies des communes de sa circonscription. Les habitants sont invités à venir rencontrer l’élu et dialoguer avec lui.

Vendredi 24 février

Matin : mairie de Fourg

Après-midi ; mairie de Chenecey-Buillon

Vendredi 24 mars

Matin : maire de Boussières

Après-midi : mairie de Franois

Pour la prise de rendez-vous : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Tel : 09.80.81.44.80


Depuis mercredi soir, la Ville de Maîche procède à l’extinction partielle de son éclairage public de 23h à 5h du matin. 489 points lumineux, situés principalement dans les
quartiers maîchois, sont concernés. La cité du Haut-Doubs évoque « une stratégie vertueuse d’économie d’énergie » et son concours « pour la préservation du climat ». Le communiqué de presse indique qu’en 2023, les élus devront faire face à une augmentation de 200% des prix de l’électricité.

Les salariés des Galeries Lafayette ont débrayé pendant deux heures ce mardi à Besançon, rue des Granges. Une action nationale à l'appel du syndicat CFDT. Les inquiétudes sont grandes pour ces hommes et ces femmes exerçant dans les enseignes rachetées par l’homme d’affaires Michel Ohayon. D’autant plus que d’autres  marques qu’il gère se trouvent également dans la plus grande des difficultés. Les enseignes Camaïeu et Go Sport ont été respectivement placées en liquidation judiciaire et en redressement judiciaire. A Besançon, les livraisons et certains travaux d’entretien ne sont plus assurés.  

Des élus, dont Anne Vignot et Nicolas Bodin, en charge de l’économie et du commerce à Grand Besançon Métropole, ont participé au rassemblement du jour. Ces derniers ont apporté leur soutien aux manifestants et entendent se mobiliser pour obtenir des informations précises sur la situation financière du milliardaire bordelais. « Cette situation est mystérieuse car nous ne connaissons pas l’état total du dossier. On ne sait pas en terme de solvabilité quels sont les revenus et les ressources du groupe ?  » explique M. Bodin. Et de compléter : « Cela nous soucie car les Galeries Lafayette représentent un magasin d’attractivité pour le centre-ville de Besançon ». Humainement aussi, les Galeries Lafayette sont un employeur important. Le magasin salarie environ 75 personnes. 50 emplois directs et environ 25 emplois liés à de la sous-traitance.

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin



Regard sur la santé du commerce bisontin

Conscients que le commerce local subit une importante mutation,  qu’il est important de prendre en compte, Nicolas Bodin et les élus de Grand Besançon mèneront, en compagnie des associations de commerçants, les réflexions qui s’imposent pour gérer au mieux cette situation, qui demande une vigilance particulière. « Pour faire face à internet, le commerce doit absolument se renouveler. On sent bien qu’il est en train de se passer quelque chose » explique M. Bodin. « On y réfléchit ». A ce sujet, les élus travaillent sur « la limitation potentielle des zones d’activité en périphérie de la ville de Besançon ».  

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

Compte tenu du coût de l’énergie, les élus de la Communauté de Communes de la station des Rousses ont décidé de procéder à la fermeture temporaire de l’Espace des Mondes Polaires de Prémanon. Nolwenn Marchand, son président, Maire de Prémanon, explique que la facture a considérablement augmenté. Soit une multiplication de près de 4, que la collectivité n’était pas en mesure de pouvoir assumer. La nouvelle facture atteint 500.000 euros, contre les 120.000 euros anuellement budgétisés.

Les élus jurassiens mènent les investigations nécessaires pour mieux comprendre cette situation. « Des relevés sont actuellement réalisés sur les différentes installations électriques » explique M. Marchand. Les groupes froids de la patinoire n’expliquent qu’en partie cette hausse. Des dysfonctionnements ont également été constatés sur le système de chauffage mis en place, qui génère des consommations électriques importantes.  Alimenté par géothermie et un système de récupération des calories sur les groupes froids de la patinoire, il ne répond pas aux attentes.

Fermeture en fin de saison

Parce qu’il serait impossible d’honorer les futures factures, il a été pris la décision de fermer temporairement le site. Bien évidemment, cette mesure n’est pas sans conséquences pour l’emploi et l’économie locale. Les élus en ont bien conscience. Dans un premier temps, il a été prévu de fermer l’établissement à compter du 5 mars. La partie muséale réouvrira pour trois mois cet été. Quant à la patinoire, elle ne retrouvera son public qu’en décembre prochain. Des aménagements seront prochainement consentis pour corriger ces dépenses « pharaoniques ».

La colère d’un élu

Nolwenn Marchand ne cache pas sa colère. ‘ Cette situation est insupportable. Comment les fournisseurs d’énergie peuvent nous demander de payer de telles sommes ? » s’insurge-t-il. Et de terminer : « c’est inadmissible d’avoir des augmentations comme celle-là sur des biens de première nécessité comme l’électricité. C’est politiquement absolument inadmissible ». Ce  n’est certainement pas l’application prochaine de l’amortisseur électricité qui devrait réduire de 100.000 euros les charges,  qui changera la donne.

L'interview de la rédaction : Nolwenn Marchand

 

Une semaine après le tremblement de terre qui a secoué la Turquie et la Syrie, la situation est dramatique. Le dernier bilan fait état de plus de 33.000 morts. La colère gronde. A la prise en charge des sinistrés, se conjugue le scandale des mauvaises constructions. Les critiques ciblent le manque de conformité des bâtiments aux normes antisismiques. La corruption, pour éviter les contrôles, est également une réalité. Samedi dernier, une douzaine de promoteurs immobiliers du secteur du bâtiment aurait déjà été arrêtée. D’autres arrestations sont prévues.  Plusieurs enquêtes ont été ouvertes.

Pour cette habitante du Val de Morteau, dont des proches vivent en Turquie, la colère se mêle à l’inquiétude. « Les architectes s’en mettent plein les poches. La catastrophe confirme la mauvaise qualité du bâti. Plein de gens se trouvent sous les décombres. Est-ce que ça valait le coup ? » explique-t-elle. Et de poursuivre : « Il serait urgent que l’état mette des conditions de construction plus adéquates. C’est dommage pour l’être humain ». Des milliers d’habitations ont été détruites sous l’effet  de deux séismes d’une magnitude supérieure à 7.

L'interview de la rédaction

Jean Philippe Allenbach, le Président du Mouvement Franche-Comté, ne cache pas son exaspération. Alors que la porte du local de son mouvement, situé au centre-ville de Besançon, avait été  taguée en rouge en début de semaine,  c’est sa façade qui a connu les mêmes désagréments ce samedi lors de la manifestation contre la réforme des retraites. Jean Philippe Allenbach présente la gauche comme responsable de ces dégradations.  Selon lui, cet acte ne peut que provenir «  de sympathisants idéologiques » d’Anne Vignot. C’est la raison pour laquelle il demande à la ville de procéder au nettoyage des lieux.