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Un peu plus de deux mois avant le scrutin de la chambre haute parlementaire, Anthony Brondel, référent France Insoumise pour ces élections dans le Jura, a annoncé en exclusivité à Plein Air les candidats de son parti. 

Aux 4 coins du territoire 

Pour établir ces investitures, la volonté a été de trouver des profils à travers tout le département. On aura donc, pour les deux titulaires, Véronique Asnar, élue à Lavans-lès-Saint-Claude, et Emeric Pauvret, élu à Damparis. Le dernier avait notamment vu sa délégation à la mairie lui être retirée en début d’année, suite à des désaccords avec le maire et une majeure partie du conseil municipal. Au niveau des suppléants, ce sera François Bonneville, élu à Orgelet, et Florence Martelet, habitante de Clairvaux-les-lacs qui a travaillé au conseil départemental du Jura. 

“Pitoyable et regrettable” : l’absence d’accord national NUPES

Anthony Brondel regrette que l’union établie pour les législatives, avec des "partenaires naturels", n'ait pas été reconduite pour ces élections sénatoriales. Il juge que “le RN pourrait bénéficier d’une sorte de désir de rupture avec le gouvernement actuel”. Un désir de rupture qui aurait pu être récupéré davantage par la gauche avec une union. “Il faut bien continuer à mener le combat” s’exclame monsieur Brondel qui estime que le programme de la NUPES reste le meilleur barrage à “un repli ethniciste, ultra conservateur et ultra libéral”. Les grandes orientations de ce programme, ce sont "le blocage des prix, la bifurcation écologique, le partage des richesses...". 

Pour que les collectivités “arrêtent de serrer la vis et soient autonomes”

Les sénateurs sont des élus qui doivent porter la voix des collectivités. Au-delà du programme NUPES, arrivé en tête des législatives 2022, les deux candidats de la France Insoumise souhaitent s’opposer à “l’austérité croissante qui empêchent ces collectivités”. Dans un désir de démocratie locale, la volonté est aussi de miser sur une plus grande autonomie. 

Véronique Asnar et Emeric Pauvret tenteront donc d’accéder au Sénat le 24 décembre prochain. La campagne est déjà lancée, Anthony Brondel et tout le comité France Insoumise du Jura “valorisent leur réseau d’élus”. 

 

Le podcast de la rédaction / Anthony Brondel   

Ce jeudi 20 juillet, la commission d'enquête sur les défaillances de fonctionnement au sein des fédérations sportives a lancé ses travaux. Une instance, pour laquelle Laurent Croizier, le député du Doubs, a été élu secrétaire. La réflexion se poursuivra jusqu’au mois de novembre, en vue de la publication d’un rapport parlementaire.

Les travaux s’organiseront autour de trois thématiques : les violences physiques, sexuelles ou psychologiques dans le sport, les discriminations sexuelles et raciales dans le sport et la gouvernance financière des fédérations sportives et des organismes de gouvernance du monde sportif.

D’après la Convention nationale de prévention des violences dans le sport, ces deux dernières années, 54 fédérations sportives sur 109 membres du Comité national olympique ont signalé des cas de violence. Parmi les victimes, 79% étaient de sexe féminin, 84% étaient mineures au moment des faits, et 89% des faits dénoncés concernent des violences sexuelles.

Les conseils municipaux des douze communes jurassiennes, où des irrégularités avaient été constatées dans la rédaction de leurs procès-verbaux ou lors du vote de leurs représentants pour les sénatoriales de 24 septembre prochain, sont désormais en règle.  Le scrutin avait été annulé par le tribunal administratif de Besançon. Rappelons que ces derniers avaient été désignés pour élire les candidats en lice.  Désormais, « les procès-verbaux sont certifiés conformes » assure la Préfecture du Jura. La totalité des délégués, de toutes les communes jurassiennes, sont connus.

Pour rappel, les douze communes concernées étaient les suivantes : Cosges, Cousance, Courbette, Foucherans, Fraisans, Grozon, Prémanon, Rix-Trebief, Saint-Maur, Salins-les-Bains, Sampans et Tavaux.

C’est une nouvelle avancée dans le dossier délicat des nuisances provoquées par le passage des poids-lourds dans les villages traversés par la nationale 83. Le 10 juillet dernier, le député Laurent Croizier et le Sénateur Jean-François Longeot ont réuni les différents acteurs autour de ce dossier à Sansom pour « travailler collectivement sur une liste de propositions qui seront approfondies par de nouvelles données de consommation, de carburant, de temps de trajet, de comptages, sur la nationale 83 et l’autoroute A36, notamment entre les péages d’Ecole-Valentin et de Bersaillin.

Jean-François Longeot et Laurent Croizier saluent « l’écoute, la qualité de discussion et la volonté collective d’avancer ». Les deux parlementaires sont convaincus que « seuls le dialogue et la co-construction sont en mesure de produire des solutions permettant de réduire le trafic des poids lourds en transit sur la RN83 ».

Notons que six personnes ont répondu à l’appel des deux parlementaires :

Xavier BERGELIN, président de la FNTR

Thierry MAIRE DU POSET, conseiller départemental du canton de Saint-Vit

Ludovic MALATY, directeur Méthodes et Matériels d’Exploitation de l’APRR

Pierre MEAU, directeur Péage de l’APRR

Rémy PAUL, maire de Samson

François VACHERESSE, président de l’association Bonne Route, et plusieurs de ses membres

Aly Yugo, le conseiller départemental bisontin lance un appel pour ce soir et demain pour créer un mouvement parents-enfants-citoyens. Déjà présent à Planoise lors des dernières émeutes, l’élu demande à celles et ceux qui le souhaitent de venir nombreux sur les quatre zones de Planoise. Les citoyens volontaires doivent se rendre à partir 22h30, vêtus d'un tee-shirt blanc, sur le parking Intermarché. "Nous veillerons tous ensemble à ce que les festivités se passent dans les meilleures conditions de respect et solidarité citoyenne" relate le communiqué de presse.

Dans un communiqué de presse, la Préfecture du Doubs indique que, pour garantir le bon déroulement des festivités autour du 14 juillet, le gouvernement interdit, jusqu’au 15 juillet inclus, la vente, le port et le transport d’engins pyrotechniques et d’artifices (F1, F2, F3, F4, T1, T2, P1, P2) sur l’ensemble du territoire national.

Une dérogation est prévue au bénéfice des professionnels disposant des agréments et habilitations requis et au bénéfice des collectivités publiques. Il est par ailleurs précisé que les infractions au présent décret seront poursuivies.

Que la situation du lac de Chalain est compliquée à gérer ! La décision prise en septembre dernier par le conseil départemental et son président Clément Pernot est loin de faire l’unanimité.

CHALAIN CAMPING 2

Entre l’obligation de sauver écologiquement le lac, le surtourisme et la préservation de l’économie locale et ses acteurs, les décisions politiques qui en découlent partagent acteurs et baigneurs.  Rappelons qu’en septembre dernier, la collectivité locale décidait de fermer le camping de Chalain. Suite à cette orientation, des commerçants ont quitté les lieux et ceux qui restent s’interrogent sur leur avenir. Dans le village de Doucier aussi, on fait également la grimace. « On ne se fait pas d’illusion et cela risque d’être très compliqué. On s’attend à des pertes de l’ordre de 30 à 40% » témoignent certains professionnels, installés à proximité de la plage ou dans le village. « Ceux qui ont pris cette décision ont-ils bien réfléchi ? » s’interrogent-ils. « Il faut parier que si Clément Pernot se présente aux Sénatoriales de septembre prochain, il n’en aura plus rien à faire de ses décisions antérieures » ajoutent-ils.

Le reportage de la rédaction :

 

Une décision trop brutale

Si dans leur majorité, les premiers concernés, les commerçants, admettent qu’il faut s’occuper de la santé du lac de Chalain, ils pointent la brutalité avec laquelle la décision a été communiquée. « Aucune concertation n’a été effectuée. On s’est retrouvé le bec dans l’eau en septembre dernier ». Face à cela, tous espèrent que cette situation n’est que provisoire et que le site retrouvera son dynamisme d’hier. Certains ont choisi de s’adapter en diversifiant leurs activités. D’autres réduisent au maximum les charges pour continuer à faire vivre le site et à gagner leur vie de saisonniers. « Ce n’est certainement pas le Tour de France qui nous fera travailler cet été » ajoutent les professionnels. « Cela nous fait perdre une journée. C’est bien connu, cela fait trois ans que c’est ainsi, le public ne consomme pas sur place ».

 

CHALAIN VILLAGE

 

Des vacanciers très partagés

Si certains applaudissent le courage politique affiché. D’autres y voient une décision rapide, peu efficace et manquant d’altruisme. Ils craignent pour l’avenir du site et de ses acteurs. La  baisse significative de fréquentation, les portes et volets clos des commerces et l’avenir imprécis qui se dessine interpellent. « Certes , il s’agit d’une année de transition, mais, pour l’heure, rien ne prouve qu’une nouvelle dynamique a été enclenchée » déclare Gérard.

Le reportage de la rédaction : des commerçants sur le site de Chalain

 

CHALAIN CAMPING

 

Un parking à 6 euros

Les mécontentements et les inquiétudes sont bien réels. Les barrières automatiques mises en place pour réguler l’accès, conjuguées aux six euros pour accéder au site, déclenchent la colère. Difficile également de passer sous silence, la fermeture de la piscine, pour des raisons liées au coût de l’énergie, et les nouveaux horaires d’accès, avec un  franchissement des barrières  interdit à partir de 20h. Pour l’heure, la nouvelle organisation peine à convaincre. Le conseil départemental du Jura va devoir se montrer plus pédagogue et déterminé pour retrouver la confiance de ses concitoyens dans ce dossier, qui n’a pas fini de faire parler et réagir. Affaire à suivre.

Le reportage de la rédaction : Des commerçantes au village

Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, se rendra dans le Doubs ce vendredi 7 juillet. Ce déplacement sera consacré à France Travail, notamment le volet formation.

Le ministre débutera ainsi son déplacement par la visite de l'entreprise ASF Métal, à Châtillon-le-Duc, TPE familiale spécialisée dans les articles métalliques sur mesure, engagée en faveur de l'emploi des jeunes et qui a recruté deux salariés dans le cadre du Contrat d'Engagement Jeune (CEJ).   Il se rendra ensuite au GRETA de Besançon, organisme de formation professionnelle. Il rencontrera à cette occasion des stagiaires en formation professionnelle et des acteurs de l'accompagnement et de la formation de la filière BTP.
 
Puis, le ministre échangera, au cours d'une table ronde, avec des représentants des entreprises pour évoquer les enjeux d'attractivité et de recrutement. Enfin, il conclura son déplacement par la signature du protocole régional France Travail avec Marie-Guite Dufay présidente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et Franck Robine, préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté, qui renforcera le partenariat entre l'État et la Région.

Ce lundi matin, en hommage aux élus agressés durant les récentes violences urbaines, un rassemblement s’est tenu devant la mairie de Besançon, sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. Plusieurs élus, actuels ou anciennement aux responsabilités, y ont participé. On notera également la présence de citoyens. La Maire bisontine Anne Vignot a pris la parole. Christine Bouquin (présidente du Conseil Départemental du Doubs), Karima Roschdi ( élue bisontine, représentant la majorité présidentielle), Jacques Grosperrin ( sénateur du Doubs), Laurent Croizier et Eric Alauzet (députés du Doubs), Ludovic Fagaut ( chef de file de l’opposition de droite à Besançon), Abdel Ghezali (1er adjoint à la ville de Besançon) et Michel Viennet ( élu bisontin) étaient notamment à ses côtés.  Jean-Louis Fousseret (ancien Maire de Besançon) et Claude Jeannerot ( ancien président du Conseil Départemental du Doubs) ont également répondu à l’invitation.

ELUS ELUS 2

Quelques réactions

Anne Vignot : « Aujourd’hui, nous sommes dans une société qui dit le respect dans lequel nous devons être. Il est utile pour que l’on puisse vivre ensemble. On ne peut pas accepter un déploiement de violences comme celles-ci. C’est incroyablement injuste. Quand,  en plus, on s’attaque à la famille d’un élu, on abîme la République. Quand on abîme la République, il faut être uni. Nous sommes dans quelque chose de très grave. C’est que l’on considère qu’on peut se faire justice soi-même. Il faut rappeler que la violence n’a jamais fait justice ».

Laurent Croizier : « Nous devons être réunis derrière l’autorité de l’Etat et les lois de la République. On ne peut pas accepter ce qui s’est passé dans les banlieues. On ne peut pas accepter que les bâtiments de la République soient détériorés. Au final, c’est l’état qui est touché, mais également le quotidien des habitants. Quand un habitant d’un quartier n’a plus sa bibliothèque, n’a plus ses commerces de proximité, n’a plus sa mairie, pour y faire ses démarches administratives, l’Etat n’existe plus. Il faut absolument se battre pour défendre les services publics, l’autorité et les lois de la République ».

Eric Alauzet : « Je reçois régulièrement des menaces et des intimidations sur les réseaux sociaux. On est par exemple  venu incendier un véhicule chez moi, sur un parking privé. Deux voitures ont pris feu. Ils se sont trompés de véhicules et se sont deux automobiles de mes voisins qui ont brûlées. Les flammes ont léché la façade. Heureusement que les pompiers sont intervenus rapidement. Ce qui était terrible, c’est qu’ils sont venus  dans mon domaine privé. Mon épouse a été particulièrement choquée. Je me mets à la place du Maire de L’Haÿ-les-Roses. Sa maison a pris feu et ils ont dû s’enfuir. Nous, les élus, n’avons pas envie de reculer et de plier face à ces menaces, ces intimidations et ces agressions. Néanmoins, quand cela touche la famille, c’est à un autre niveau. C’est tellement lâche. C’est tellement minable.

Karima Roschdi : « Il n’y a pas de place pour la violence. Il faut que l’on soit tous unis. La société a besoin que l’on travaille ensemble, que l’on aille dans le même sens. L’expression des quartiers n’est pas du tout adaptée. Elle génère de la violence, de l’angoisse, tout ce qui est négatif ».

Michel Viennet : « C’est le minimum. On se doit d’être en solidarité avec l’ensemble des élus et des maires qui portent la République. Nous devons dénoncer tous ce qui s’est passé ces derniers jours, notamment en direction des élus.  C’est du jamais vu. Le problème, c’est que cela progresse, cela empire tous les jours. Aujourd’hui, il faut dire STOP. Que l’on retrouve de la sérénité et que les élus puissent mettre en œuvre leur responsabilité en toute quiétude ».

Jean-Louis Fousseret : « Il est important que la population soit associée à cette manifestation, où nous montrons la volonté d’être tous unis dans la crise que nous traversons actuellement. Nous devons combattre cette bande de fous furieux qui espèrent entraîner notre pays dans le chaos. C’est inimaginable. On attend des réponses fermes du gouvernement. Il faut inventer de nouveaux dispositifs pour répondre aux questions qui se posent ».

JEAN LOUIS FOUSSERET ELUS

Dans le cadre des violences commises contre les élus lors des dernières violences urbaines, un rassemblement se tiendra à midi, sur l’Esplanade des Droits de l’Homme, devant la mairie de Besançon. Un rassemblement identique est prévu à Dole à la même heure. Rappelons que plusieurs élus ont été agressés par des émeutiers, depuis la mort du jeune Nahel à Nanterre. Dans la nuit de samedi à dimanche, le domicile de Vincent Jeanbrun, le maire de l’Haÿ-les-Roses, a été la cible d’une voiture bélier. Sa femme et ses deux enfants ont dû quitter les lieux. Ils sont tous les trois blessés.