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D’ici la fin de l’année 2024, un nouveau complexe sportif devrait sortir de terre au lieu-dit « Le Pontot Â», situé à la limite des communes de Pirey et d’Ecole-Valentin. Pour Patrick Ayache, maire de Pirey et président du syndicat intercommunal qui porte ce projet, cette infrastructure répond à un véritable besoin sur le secteur de Grand Besançon Métropole. « Une étude, réalisée sur le territoire, confirme qu’en matière d’équipement sportif, celui qui manque le plus à notre territoire sont les gymnases Â» explique Mr Ayache.

Pour l’heure, le coût précis d’une telle infrastructure n’est pas encore connu. La réflexion est toujours en cours pour définir le projet le plus adapté aux besoins locaux. L’objectif étant d’accueillir les disciplines liées aux sports collectifs  et éventuellement des installations pour d’autres pratiques, telles que l’escalade, et des salles de réunion par exemple. Dans ce contexte, la superficie de l’infrastructure n’est pas encore définitivement connue.

Une consommation foncière divisée par deux

A ceux qui dénoncent une consommation foncière trop importante, Patrick Ayache rappelle que l’emprise au sol a été revue. Elle a été divisée par 2 par rapport au projet initial. « Au lieu de consommer 4 hectares de terrain, nous n’en consommerons que deux Â» explique-t-il. Et de poursuivre : « Je ne sais pas réaliser un gymnase en suspension dans l’air. Comme il n’y a pas de friches, ni à Pirey, ni aux alentours, il est forcément posé sur un espace qui n’est pas urbanisé, avec le moins de consommation possible au sol ».

A l’idéal, les travaux pourraient débuter fin 2024, pour une livraison en 2025.

L'interview de la rédaction / Patrick Ayache

Comme il s’y était engagé, le député Laurent Croizier met en place des permanences de proximité dans les mairies des communes de sa circonscription. Les habitants sont invités à venir rencontrer l’élu et dialoguer avec lui.

Vendredi 24 février

Matin : mairie de Fourg

Après-midi ; mairie de Chenecey-Buillon

Vendredi 24 mars

Matin : maire de Boussières

Après-midi : mairie de Franois

Pour la prise de rendez-vous : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Tel : 09.80.81.44.80


Depuis mercredi soir, la Ville de Maîche procède à l’extinction partielle de son éclairage public de 23h à 5h du matin. 489 points lumineux, situés principalement dans les
quartiers maîchois, sont concernés. La cité du Haut-Doubs évoque « une stratégie vertueuse d’économie d’énergie Â» et son concours « pour la préservation du climat Â». Le communiqué de presse indique qu’en 2023, les élus devront faire face à une augmentation de 200% des prix de l’électricité.

Les salariés des Galeries Lafayette ont débrayé pendant deux heures ce mardi à Besançon, rue des Granges. Une action nationale à l'appel du syndicat CFDT. Les inquiétudes sont grandes pour ces hommes et ces femmes exerçant dans les enseignes rachetées par l’homme d’affaires Michel Ohayon. D’autant plus que d’autres  marques qu’il gère se trouvent également dans la plus grande des difficultés. Les enseignes Camaïeu et Go Sport ont été respectivement placées en liquidation judiciaire et en redressement judiciaire. A Besançon, les livraisons et certains travaux d’entretien ne sont plus assurés.  

Des élus, dont Anne Vignot et Nicolas Bodin, en charge de l’économie et du commerce à Grand Besançon Métropole, ont participé au rassemblement du jour. Ces derniers ont apporté leur soutien aux manifestants et entendent se mobiliser pour obtenir des informations précises sur la situation financière du milliardaire bordelais. « Cette situation est mystérieuse car nous ne connaissons pas l’état total du dossier. On ne sait pas en terme de solvabilité quels sont les revenus et les ressources du groupe ?  Â» explique M. Bodin. Et de compléter : « Cela nous soucie car les Galeries Lafayette représentent un magasin d’attractivité pour le centre-ville de Besançon Â». Humainement aussi, les Galeries Lafayette sont un employeur important. Le magasin salarie environ 75 personnes. 50 emplois directs et environ 25 emplois liés à de la sous-traitance.

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin



Regard sur la santé du commerce bisontin

Conscients que le commerce local subit une importante mutation,  qu’il est important de prendre en compte, Nicolas Bodin et les élus de Grand Besançon mèneront, en compagnie des associations de commerçants, les réflexions qui s’imposent pour gérer au mieux cette situation, qui demande une vigilance particulière. « Pour faire face à internet, le commerce doit absolument se renouveler. On sent bien qu’il est en train de se passer quelque chose » explique M. Bodin. « On y réfléchit Â». A ce sujet, les élus travaillent sur « la limitation potentielle des zones d’activité en périphérie de la ville de Besançon Â».  

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

Compte tenu du coût de l’énergie, les élus de la Communauté de Communes de la station des Rousses ont décidé de procéder à la fermeture temporaire de l’Espace des Mondes Polaires de Prémanon. Nolwenn Marchand, son président, Maire de Prémanon, explique que la facture a considérablement augmenté. Soit une multiplication de près de 4, que la collectivité n’était pas en mesure de pouvoir assumer. La nouvelle facture atteint 500.000 euros, contre les 120.000 euros anuellement budgétisés.

Les élus jurassiens mènent les investigations nécessaires pour mieux comprendre cette situation. « Des relevés sont actuellement réalisés sur les différentes installations électriques Â» explique M. Marchand. Les groupes froids de la patinoire n’expliquent qu’en partie cette hausse. Des dysfonctionnements ont également été constatés sur le système de chauffage mis en place, qui génère des consommations électriques importantes.  Alimenté par géothermie et un système de récupération des calories sur les groupes froids de la patinoire, il ne répond pas aux attentes.

Fermeture en fin de saison

Parce qu’il serait impossible d’honorer les futures factures, il a été pris la décision de fermer temporairement le site. Bien évidemment, cette mesure n’est pas sans conséquences pour l’emploi et l’économie locale. Les élus en ont bien conscience. Dans un premier temps, il a été prévu de fermer l’établissement à compter du 5 mars. La partie muséale réouvrira pour trois mois cet été. Quant à la patinoire, elle ne retrouvera son public qu’en décembre prochain. Des aménagements seront prochainement consentis pour corriger ces dépenses « pharaoniques Â».

La colère d’un élu

Nolwenn Marchand ne cache pas sa colère. ‘ Cette situation est insupportable. Comment les fournisseurs d’énergie peuvent nous demander de payer de telles sommes ? » s’insurge-t-il. Et de terminer : « c’est inadmissible d’avoir des augmentations comme celle-là sur des biens de première nécessité comme l’électricité. C’est politiquement absolument inadmissible Â». Ce  n’est certainement pas l’application prochaine de l’amortisseur électricité qui devrait réduire de 100.000 euros les charges,  qui changera la donne.

L'interview de la rédaction : Nolwenn Marchand

 

Une semaine après le tremblement de terre qui a secoué la Turquie et la Syrie, la situation est dramatique. Le dernier bilan fait état de plus de 33.000 morts. La colère gronde. A la prise en charge des sinistrés, se conjugue le scandale des mauvaises constructions. Les critiques ciblent le manque de conformité des bâtiments aux normes antisismiques. La corruption, pour éviter les contrôles, est également une réalité. Samedi dernier, une douzaine de promoteurs immobiliers du secteur du bâtiment aurait déjà été arrêtée. D’autres arrestations sont prévues.  Plusieurs enquêtes ont été ouvertes.

Pour cette habitante du Val de Morteau, dont des proches vivent en Turquie, la colère se mêle à l’inquiétude. « Les architectes s’en mettent plein les poches. La catastrophe confirme la mauvaise qualité du bâti. Plein de gens se trouvent sous les décombres. Est-ce que ça valait le coup ? » explique-t-elle. Et de poursuivre : « Il serait urgent que l’état mette des conditions de construction plus adéquates. C’est dommage pour l’être humain Â». Des milliers d’habitations ont été détruites sous l’effet  de deux séismes d’une magnitude supérieure à 7.

L'interview de la rédaction

Jean Philippe Allenbach, le Président du Mouvement Franche-Comté, ne cache pas son exaspération. Alors que la porte du local de son mouvement, situé au centre-ville de Besançon, avait été  taguée en rouge en début de semaine,  c’est sa façade qui a connu les mêmes désagréments ce samedi lors de la manifestation contre la réforme des retraites. Jean Philippe Allenbach présente la gauche comme responsable de ces dégradations.  Selon lui, cet acte ne peut que provenir «  de sympathisants idéologiques Â» d’Anne Vignot. C’est la raison pour laquelle il demande à la ville de procéder au nettoyage des lieux.

Jeudi, à l’Assemblée nationale, les députés ont majoritairement voté contre la proposition de repas à 1 euro pour les étudiants. Dans le Jura, les députés Renaissance, Eric Alauzet et Laurent Croizier se sont opposés à cette mesure. Dans le Jura, la députée Danielle Brulebois a pris une décision identique. La CGT salariés-étudiants dénonce les élus « qui ont voté contre cette mesure qui aurait permis aux étudiants concernés d’arrêter de faire la queue à la banque alimentaire Â».  


Dans un communiqué de presse, Ludovic Fagaut et l’opposition de droite bisontine s’inquiètent sur la situation des Galeries Lafayette eu centre-ville. Trois sociétés holding de la maison mère ‘ont été placées en redressement judiciaire Â» indique l’élu bisontin. Dans ces conditions, dans cet avenir incertain, le collectif demande « la création d’une cellule de veille transpartisane Â». Pour Ludovic Fagaut, « la municipalité doit se mobiliser pour ses habitants et pour son territoire Â». Et de conclure : « C’est la vitalité de notre territoire qui en dépend Â».

La troisième journée d’action contre la réforme des retraites se tient ce mardi partout en France. La mobilisation est moindre semble-t-il. Selon nos premières informations, 600 personnes étaient mobilisées ce midi à Pontarlier. Ils étaient 500 à Saint-Claude et 2.400 à Dole. Ils sont près de 10.000 à Besançon et environ 2000 à Lons-le-Saunier.  Les manifestants entendent ne rien lâcher. L’allongement du temps de travail et le report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans ne passent toujours pas. Rappelons que le nombre de trimestres cotisés pour partir à taux plein augmenterait progressivement pour arriver à 43 ans.  

RETRAITE PONTARLIER 3

Dans le cortège pontissalien, les manifestants ne cachent pas leur exaspération. Maryse (61 ans), qui exerce dans la grande distribution, ne se voit pas travailler deux ou trois années de plus. « On ne va quand même pas aller au travail en déambulateur Â» lance-t-elle. Et de poursuivre : « A quel âge mes enfants partiront-ils à la retraite. Me concernant, j’ai des douleurs partout. Cela fait 30 ans que je travaille dans ce milieu. C’est dur Â».

Témoignage de la rédaction

 

 

RETRAITE PONTARLIER 4

« On se mobilise pour défendre nos droits Â»

Témoignage de la rédaction

Mathias manifeste depuis le 19 janvier dernier. Pour ce salarié du privé, « pas question de laisser tomber la pression Â». « Nous sommes là pour notre avenir, défendre nos droits et préserver un peu de vie » ajoute-t-il.  « On ne veut pas de cette retraite. 62 ans, c’est déjà lourd Â» réagit Serge. Et de terminer : « il y a beaucoup de salariés qui n’en peuvent plus Â». Pour d’autres, cette réforme est incompréhensible « vu le nombre de chômeurs et les conditions de travail Â». Les organisations syndicales appellent la population à poursuivre la mobilisation. A Pontarlier, on se rassemblera à 14h sur la place de la Révolution. A Besançon, le rendez-vous est fixé, à la même heure, sur la place de la Révolution. 

Réaction d'étudiant

 

 

RETRAITE ETUDIANTS