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Publicité extérieure : Grand Besançon Métropole affine ses règles et sa stratégie

Publié le 21 Mai. 2025 à 17:05
Tags: grand besancon metropole | publicite locale | Economie | Politique |
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Publicité extérieure : Grand Besançon Métropole affine ses règles et sa stratégie Aurélien Laroppe, aux côtés d'Anne Vignot et Anthony Nappey

Un nouveau conseil communautaire est prévu ce jeudi soir. Parmi les sujets qui seront abordés, celui concernant le  Règlement Local de Publicité Intercommunal. Un document clé pour encadrer l’affichage publicitaire à l’échelle de Grand Besançon Métropole (GBM).

 Cette réflexion est menée depuis 2023. L’objectif étant d’harmoniser les 18 règlements hérités des différentes communes. La collectivité a souhaité ainsi établir un cadre cohérent et partagé, tenant compte des enjeux paysagers, environnementaux, patrimoniaux et commerciaux. « Depuis 2019, l’agglomération est compétente en matière de publicité. Nous avons donc lancé une concertation large avec les élus concernés, les afficheurs, les associations environnementales et les professionnels du secteur », a expliqué Aurélien Laroppe, vice-président à Grand Besançon Métropole, en charge de ce dossier. Aujourd’hui, sur les 69 communes que compte Grand Besançon Métropole, 49 ont souhaité transmettre ce dossier à GBM.

L'interview de la rédaction : l'élu Grand bisontin Aurélien Laroppe

Cinq zones, deux logiques

Le document  repose sur un zonage à cinq niveaux, allant du plus contraint au plus permissif.

Zone 1 : les centres historiques, comme la Boucle ou Battant, où seules les publicités inférieures à 2 m² seront autorisées, uniquement sur du mobilier urbain type abribus.

Zone 2 : les quartiers résidentiels, également soumis à de fortes restrictions.

Zone 3 : les espaces naturels, où la publicité est quasiment proscrite.

Zone 4 : les grands axes d’entrée de ville (rue de Vesoul, rue de Dole…), avec un format publicitaire autorisé jusqu’à 4,7 m².

Zone 5 : les zones d’activités et commerciales, où la publicité pourra atteindre le maximum légal de 10,5 m², dans des formats standard.

« Il s’agit de concilier visibilité pour les annonceurs et qualité du cadre de vie pour les habitants », a souligné M. Laroppe.

L'interview de la rédaction : l'élu Grand bisontin Aurélien Laroppe

Une écoute des acteurs du territoire

Les professionnels du secteur — notamment les enseignistes et commerçants — ont été associés à la démarche. Les discussions ont notamment porté sur les enseignes commerciales, souvent plus sensibles pour les commerçants que l'affichage urbain classique. Des ajustements ont été intégrés au projet de règlement pour tenir compte des contraintes techniques et esthétiques. C’est la raison pour laquelle, si la réflexion est approuvée demain soir, elle laissera deux ans aux entreprises disposant de panneaux publicitaires pour se mettre aux normes. Les commerçants auront six ans pour prendre les dispositions nécessaires.

L'interview de la rédaction : l'élu Grand bisontin Aurélien Laroppe

Dernière modification le mercredi, 21 mai 2025 19:41