Ce matin, une centaine d’agents de la protection de l’enfance se sont rassemblés devant le Conseil Départemental du Doubs afin d'exprimer leur soutien à leur collègue poignardé dans l'exercice de ses fonctions le 4 septembre au Centre Médico-Social de Valdahon. Selon le collectif, « les conditions de travail ne garantissent plus la sécurité physique et psychique des agents ».
Christine Bouquin, leur patronne, présidente du Conseil Départemental du Doubs, lors de l’assemblée plénière du jour, a fait savoir qu’il était du devoir de la collectivité « d’apporter les conditions matérielles et morales aux agents ». Selon l’élue, les premières mesures ont été mises en œuvre « sans délai ».
L’agresseur présumé comparaîtra devant la justice en novembre prochain. Quant à la victime, elle suit sa convalescence. Elle sera reçue, par son employeur, afin que les conditions de son retour répondent « à ses souhaits ».
Christine Bouquin
Les élus du Conseil Départemental du Doubs se sont penchés ce lundi sur l’avenir de la station de Métabief. L’assemblée est tombée d’accord sur le fait que le Conseil départemental du Doubs, le principal financeur de la station de Métabief, n’a plus les moyens d’apporter un soutien financier aussi important à la structure. Un déficit de 2,5 millions d’euros est apparu. Il pourrait s’élever à l’avenir à plus de 3 millions d’euros. Les élus évoquent « une décision difficile à prendre », mais que la réalité économique et le changement climatique ont renforcé. La fermeture de Piquemiette a donc été actée.
Christine Bouquin / présidente du Conseil départemental du Doubs
La collectivité locale veut redonner « un avenir » à Métabief et faire entrer la station « dans une autre dimension ». Les élus appellent « à un changement de modèle économique pour la gestion de la station du Haut-Doubs ». Les collectivités locales, dont la Région et le Grand Pontarlier devraient être invités et interrogés sur le sujet. Il a été rappelé les questionnements et les inquiétudes des salariés du Syndicat Mixte du Syndicat Mixte du Mont d’Or, qui s’interrogent quant à leur avenir. Philippe Alpy, Vice-président du Conseil Départemental du Doubs, président du Syndicat Mixte du Mont d’Or, a rappelé que les élus n’ont jamais botté en touche et s’intéressent, depuis 2015, à cette problématique et l’avenir de Métabief.
Ce lundi, à 18h30, une conférence-débat sur le thème « Comment lutter contre le trafic des stupéfiants ? » se déroulera à Besançon, au Petit Kursaal. Elle sera animée par Patrick Ayache, maire de Pirey, avec Jérôme Durain, sénateur de la Saône-et-Loire et Président de la commission d’enquête sur l’impact du narcotrafic en France et Anne Vignot, Maire de Besançon.
Dans le Jura. Le recours en annulation déposé par Evelyne Ternant, la candidate battue du Nouveau Front Populaire, dans la deuxième circonscription du Jura, sera examiné en octobre par le Conseil Constitutionnel. Cette action fait suite au maintien de Thierry Mosca, candidat Rassemblement National, jugé non éligible, puisque placé sous curatelle renforcé. Et qui, selon elle, a faussé le résultat du scrutin de juin dernier. Rappelons que la députée sortante, la Divers Droite Marie-Christine Dalloz, s’est imposée avec 65% des suffrages.
Au lendemain de la décision annoncée par le groupe français Lactalis, leader mondial des produits laitiers, de réduire sa collecte de lait en France, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt, a exprimé, après avoir échangé avec Yohann Barbe, président de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), son soutien et son engagement aux côtés des producteurs « pour maintenir une activité laitière dans les élevages concernés ».
Avant de traiter ce genre d’affaire, il est toujours bon de se rappeler que le journalisme se base sur des faits, et que seuls les faits sont indiscutables. Cette approche déontologique est encore plus vraie en politique. Elle évite les incompréhensions et les influences éventuelles. Chaque décision n’est jamais anodine et mérite d’être recontextualisée, tout en essayant de comprendre le pourquoi du comment. Les réactions politiques et syndicales, qui ont suivi le courrier de la Ville de Besançon, suite à une démarche anonyme, après de prétendus vols dans un immeuble du quartier de Trépillot, demandent cette approche.
Rappelons les faits. En avril dernier, la cité comtoise reçoit un courrier anonyme. Maladroitement, une élue de la majorité s’engage dans une réponse écrite, dans laquelle on demande aux concernés de dénoncer les agents municipaux, qui pourraient être à l’origine de ces vols. Lors du dernier conseil municipal, l’élu LR Ludovic Fagaut brandit le courrier, pointe la décision et quitte théâtralement la salle, en compagnie du député Modem Laurent Croizier, et leurs soutiens. Ce mercredi, l’intersyndicale de la Ville et de Grand Besançon Métropole est montée au créneau à son tour et menace de faire grève pour dénoncer l’initiative municipale.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Une enquête administrative
Anne Vignot reconnaît « une erreur » dans la manière avec laquelle la Ville de Besançon et son adjointe ont traité le problème. « Cela ne se fait pas » explique l'édile, qui exprime clairement son désaccord par rapport à l’écrit et son contenu. Elle rappelle néanmoins qu’une enquête administrative, qui a pris du retard, a été lancée en juillet dernier. Elle a été réactivée cet été et fait suite à plusieurs dénonciations de ce type, survenues déjà durant l’année 2023. Pour la Maire et présidente de Grand Besançon Métropole, « il n’était pas question de rendre publique cette enquête administrative. Elle rappelle que ce choix s’est effectué dans le respect des convenances et pour ne pas jeter l’opprobre sur les agents bisontins. Elle le redira demain aux syndicats, qui ont demandé à la rencontrer.
« Une manipulation politique »
Anne Vignot n’est pas dupe. La réaction théâtrale de l’opposition municipale s’inscrit dans la visée des élections municipales de 2026. « Une chose est certaine. Ils ont bien l’intention de mener une campagne des municipales qui ne sera pas sur le fond, mais qui cherchera à égratigner mon image et celle de mon équipe. Quoiqu’il en soit, je serai toujours sereine, droite et intègre. Je le démontrerai en permanence ».
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Un soutien au pouvoir d’achat des agents
Anne Vignot rappelle que le pouvoir d’achat des agents et la lutte contre la précarisation ont toujours été une préoccupation durant ce mandat. Elle rappelle les décisions importantes qui ont été prises ces dernières années. « 300 agents supplémentaires ont basculé d’un CDD à un CDI, la moitié d’entre eux bénéficient désormais d’une grille indiciaire plus favorable et 2,8 millions d’euros ont été budgétisés pour l’amélioration de leur pouvoir d’achat. Soit une augmentation de 600 à 800 euros pour 2.400 agents ». Selon Mme Vignot, « de telles décisions n’avaient pas été prises depuis plusieurs décennies’.
Suite au décès subit de leur maire, Karine Pontarlier, des élections municipales se dérouleront les 13 et 20 octobre prochains à Houtaud. Ce nouveau scrutin prendra la forme d’un scrutin de listes à deux tours, sans adjonction, ni suppression de noms ou de modification de l’ordre de présentation. La parité hommes-femmes devra être respectée. Précisons que le dépôt des candidatures doit se faire jusqu’au 26 septembre en Sous-Préfecture de Pontarlier.
Dans un communiqué de presse, les Républicains du Doubs adressent « leurs plus chaleureuses félicitations à Annie Genevard, nouvelle ministre de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt et lui souhaitent tous leurs vœux de réussite ». Christine Werthe, secrétaire départementale adjointe des LR du Doubs, déléguée de la 2è circonscription du Doubs explique, qu’au niveau national, « le parti Les Républicains a décidé de prendre toute sa place dans l'architecture mise en place. Il le fera dans la responsabilité et dans la clarté, fidèle à ses valeurs et ses convictions ».
« Je veux et je dois avancer vite ». C’est en ces termes qu’Annie Genevard s’est exprimée ce matin au ministère de l’Agriculture lors de la passation de pouvoir avec Marc Fesneau, son prédécesseur. Mise dernièrement sous pression par le Président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, qui "lui donne 15 jours », la parlementaire du Doubs a reconnu, lors de son premier discours, la crise que connaît le secteur agricole. La crise sanitaire dans l’élevage, le problème de l’eau, la baisse des rendements, notamment pour les céréales, et les difficultés que connaissent les viticulteurs font partie des problèmes cités par la Ministre.
Annie Genevard a reconnu que l’attente des éleveurs est bien réelle et qu’elle avait trop duré. La ministre « veut faire en sorte que dans les semaines qui viennent les premiers résultats se voient dans les cours de ferme ». « Le calendrier électoral a trop pesé sur le monde agricole » a-t-elle ajouté. Tout en rappelant son « soutien indéfectible aux agriculteurs », après avoir rappelé ses racines du Haut-Doubs. Annie Genevard a d’ailleurs précisé qu’elle recevra prochainement les professionnels du monde agricole pour « ajuster les réponses concrètes, rapides et opérationnelles qu’ils attendent et que nous construirons ensemble ».
Ce jeudi 26 septembre, sur le territoire franc-comtois, Grand Besançon Métropole, en partenariat avec le Conseil Départemental du Doubs, organise la troisième édition du salon « Cap vers l’emploi ». Cette année encore, l’évènement rassemblera, à Micropolis Besançon, une très large diversité d’offres ( + de 1.000) et de participants. Pour cette nouvelle édition, 150 recruteurs seront présents. Sur place les visiteurs pourront rencontrer des industriels, des représentants des collectivités, des organismes de formation, ….
L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin
L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin
« Un énorme travail de communication a été mené pour solliciter les personnes à la recherche d’un emploi » explique Nicolas Bodin, l’élu en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion à Grand Besançon métropole. Le taux de chômage est plutôt faible sur le territoire grand bisontin. Néanmoins, des emplois restent vacants dans les domaines de l’hôtellerie restauration, l’aide à la personne et l’industrie. « L’objectif est de mettre en lien les recruteurs et les demandeurs d’emploi » ajoute M. Bodin.
L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin
Les Francs-Comtois sont invités en nombre à participer à cet évènement. Le salon se tiendra ce jeudi 26 septembre, de 9h à 17h, à Micropolis. En avant-première, il est également possible de découvrir les offres proposées. Pour ce faire : https://www.reussite-emploi.fr/