Dans son dernier rapport la cour régionale des comptes pointe la somme de plus de 94.000 euros perçus par Alexandra Cordier, peu avant sa candidature aux élections municipales de 2020 à Besançon. Embauchée, comme collaboratrice de cabinet du maire Jean-Louis Fousseret, elle avait fait l’objet d’un licenciement le 25 octobre 2019, avec une fin de contrat effective au 1er janvier 2020.
Le rapport relève une faute en la matière. Mme Cordier aurait dû démissionner de ces fonctions. Selon l’organisme, « cette procédure lui a permis de bénéficier d’avantages dont (elle) n’aurait pas pu se prévaloir en cas de démission ». Par ailleurs, il est indiqué que « cette décision a eu des conséquences financières importantes pour la commune ».
A travers différents dispositifs, Grand Besançon Métropole ambitionne le projet de renforcer sa production d’énergies renouvelables pour atteindre le statut de Territoire à Energie Positive d’ici 2050. Le Plan Climat Air Energie Territorial, adopté par le Grand Besançon le 26 septembre dernier, définit la trajectoire de réduction des consommations énergétiques du territoire et celle de production d’énergies renouvelables. En parallèle, la collectivité invite les communes de l’agglomération à définir, sur leur territoire, des Zones d’Accélération des Energies Renouvelables (ZAER). Il s’agit de zones jugées préférentielles et prioritaires, définies comme telles, pour le développement des énergies renouvelables.
L'interview de la rédaction : Lorine Gagliolo, l'élue en charge du développement durable, de l'énergie et de l'environnement
Actuellement, sur les 80 communes, qui composent Grand Besançon Métropole, 43 ont listé des zones susceptibles d’accueillir de telles initiatives. La collectivité souhaite voir naître un programme diversifié, décliné en un mix énergétique, associant photovoltaïque, éolien, bois-énergie, géothermie et méthanisation. Si une dominante liée au photovoltaïque apparaît, d’autres concepts ( méthane, biomasse, géothermie, …) sont à l’étude. Le travail et la réflexion se poursuivent.
La Ville de Besançon renouvelle les membres du Conseil Consultatif d’Habitants (CCH) ainsi que ceux de l’Assemblée des Sages. L’occasion pour les habitants de s’engager au sein de projets concrets pour mieux comprendre le fonctionnement de la ville et ainsi contribuer à l’amélioration de la vie citoyenne bisontine. Le bulletin de candidature est à renvoyer avant le 8 décembre en ligne ou par courrier (Mairie de Besançon, service Démocratie participative, 2 rue Mégevand 25034 Besançon cedex). Il est également possible de déposer le bulletin ci-joint à l’accueil du Centre municipal Sancey situé au 27 rue Sancey à Besançon. Pour de plus amples informations : https://atelierscitoyens.besancon.fr/project/candidature-cch-2025/presentation/presentation
Geneviève Darrieussecq, ministre de la Santé et de l'Accès aux soins, se rendra, ce vendredi 8 novembre, dans le Doubs. Elle inaugurera d'abord la maison de santé pluriprofessionnelle de Quingey. Puis elle se rendra au Centre hospitalier universitaire Jean Minjoz à Besançon pour inaugurer l'hôpital de jour « santé des femmes ». Enfin, elle visitera !'Etablissement français du sang de Besançon. Son arrivée est prévue vers 10h. Elle devrait quitter Besançon vers 16h30.
Dans un communiqué de presse, la France Insoumise de Besançon appelle Anne Vignot, maire sortante et candidate déclarée, « à tout mettre en œuvre pour créer les conditions d’un rassemblement le plus large possible à gauche pour les élections municipales de 2026 ». Le parti souhaite voir apparaître un approfondissement du Nouveau Front Populaire ». Il souhaite également une large participation, composée de militants politiques, associatifs, syndicaux et citoyens, hommes et femmes.
Ce jeudi soir, lors du conseil municipal, les élus bisontins se positionneront sur une motion pour dénoncer le projet de loi de finances du gouvernement, qui prévoit un plan d’économies de 60 milliards d’euros. Cette cure d’austérité risque de se traduire par une baisse de 5,6 millions d’euros, en 2025, des dotations de l’état pour la seule ville de Besançon. Mécaniquement, d’autres difficultés apparaîtront, puisque d’autres partenaires de la collectivité seront impactées également.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
« Une provocation »
La majorité bisontine dénonce « un manque de considération » et une décision injuste qui touche l’échelon local, pourtant bon élève, en matière de gestion, contraint de supporter « les dérives budgétaires » d’un état dépensier. « Il est déconcertant de faire porter la dette à ceux qui en sont le moins responsable » s’insurge Anne Vignot, la maire écologiste bisontine. Les élus craignent que cet effort financier s’inscrive dans la durée, avec tout ce que cela représente en termes d’aide, d’accompagnement et de soutien à l’économie locale. La pilule est d’autant plus difficile à digérer que les besoins sont de plus en plus importants et que l’état sait se décharger sur les élus locaux pour assurer des missions dont il ne délivre plus les compassassions nécessaires.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Des choix gouvernementaux contestés
Anthony Poulin, l’élu en charge des finances à la Ville de Besançon, dénonce les choix d’Emmanuel Macron, qui ont des répercussions sur les finances publiques. « La suppression de la taxe d’habitation a impacté le budget de l’Etat. Les 10 milliards d’euros ont bénéficié au 20% des plus riches du pays » pointe M. Poulin. Anne Vignot rappelle que la dette des collectivités représente 8,9% du PIB en 2024, contre 90% pour celle de l’état.
L'interview de la rédaction : Anthony Poulin
Des répercussions indéniables
Si ce scénario se confirme, la Ville de Besançon ne cache pas que « des choix devront être effectués ». De nombreux domaines pourraient être concernés, dont les grands rendez-vous festifs que la collectivité organise sur le territoire. Aucune décision n’a été prise. « Tout est sur la table » déclare la Maire. Les Bisontines et les Bisontins seront associés aux décisions qui les concerneront. A ce sujet, demain, sur la façade de l’Hôtel de Ville sera déployée une banderole pour sensibiliser le grand public sur la situation, les choix gouvernementaux et leur impact sur leur quotidien.
L'interview de la rédaction : Anthony Poulin
Marie-Agnès Poussier-Winsback, ministre déléguée chargée de l’Economie sociale et solidaire, de l’intéressement et de la participation est attendue dans le Jura ce mardi 5 novembre. Après avoir lancé le mois de l’économie sociale et solidaire lundi, la ministre se déplace à Dole pour introduire la conférence régionale de l’Economie, Sociale et Solidaire de Bourgogne-Franche-Comté, avant de visiter, toujours à Dole, une entreprise indépendante familiale engagée dans cette démarche. Elle retrouvera ensuite les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire pour la conclusion des travaux de la conférence régionale.
Le Député Laurent Croizier et le Sénateur Jean-François Longeot, qui ont mené une réflexion et un travail en faveur de la restriction du trafic de poids-lourds sur la RN 83 et son report vers l’autoroute, mènent actuellement des réunions publiques sur le territoire concerné. Ils entendent ainsi informer sur les actions mises en œuvre et leur avancée. Chaque jour plus de 2.500 camions traversent les villages via la RN83 avec des conséquences importantes pour la sécurité, l’environnement et le bien-être des riverains.
Les prochaines dates sont les suivantes :
Le 4 novembre, à 20h, à la salle communale de Quingey (place d’Armes).
Le 8 novembre, Ã 20h, Ã Rennes-sur-Loue, Ã la salle communale (place du village).
Le 15 novembre, à 20h, à Chenecey-Buillon, à la salle communale (rue de l’église).
Le 25 novembre, Ã 20h, Ã Sansom, Ã la salle communale (3 rue du Bas).
Le 29 novembre, Ã 20h, Ã Larnod, Ã la salle communale (Esplanade Marthe Dagot).
Dans un communiqué de presse, Europe Ecologie les Verts dénonce la pratique inacceptable des « safaris faisans » en Haute-Saône et ailleurs. Cette information provient d’un reportage repéré, sur la toile, par un écologue, naturaliste et lanceur d’alerte. Chaque année des faisans, élevés de manière intensive, sont relâchés pour être abattus par des chasseurs dans une sorte de ball-trap vivant. EELV Franche-Comté « appelle les responsables politiques et les autorités à interdire ces pratiques, et cela passe par l’interdiction de l’élevage des animaux destinés à la chasse ».
Le lien de la vidéo : https://www.linkedin.com/posts/pierre-rigaux-01060b1a1_faune-animaux-aezcologie-activity-7256584107613179905-1lqh/
Alors que le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 est en débat à l’Assemblée nationale, syndicats et personnel hospitalier se mobiliseront, en début d’après-midi, ce mardi, devant le centre hospitalier Jean Minjoz à Besançon. « La Sécurité Sociale devient pour le gouvernement une simple variable d'ajustement des politiques d'austérité du pouvoir » explique le CODES 25, qui participera à cette action. Toujours selon le collectif, « La spirale destructive dans laquelle est l'hôpital public va s'accélérer ». « Une politique qui met en danger la population et approfondit la crise sanitaire actuelle par manque de moyens ».