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Depuis le 31 mars 2022, Grand Besançon Métropole s’est engagé dans la mise en place d’outils de protection des zones agricoles, avec notamment la création de Zones Agricoles Protégées (ZAP) sur son territoire.  Dans le cadre de cette stratégie, la collectivité souhaite créer sa première zone sur trois secteurs : deux à Besançon ( secteurs des Vallières/Port Douvot et des Vaîtes) et sur la commune de Cussey-sur-l’Ognon. Ces zones seront créées en accord avec les communes concernées. La procédure est très précise et cadrée. Le mot de la fin reviendra au préfet, avec l’instauration d’un arrêté préfectoral au début de l’année prochaine. Ce qui entérinera définitivement la protection de ces terres riches.

La collectivité espère que d’autres communes s’inscriront dans cette vision écologique, liée à la protection de l’environnement et du climat. Grand Besançon Métropole souhaite continuer à protéger ses terres de bonne valeur agronomique. GBM veut ainsi offrir ainsi des conditions adaptées au développement des activités maraîchères.   

L'interview de la rédaction / Françoise Presse, conseillère communautaire déléguée à l'Agriculture et l'Alimentation

C’est un jugement historique. La Cour européenne des droits de l’homme a condamné un  Etat, en l’occurrence la Suisse, pour inaction climatique. Cette décision pourrait néanmoins faire jurisprudence dans toute l’Europe. Il est reproché aux autorités helvètes de ne pas suffisamment se mobiliser pour combattre le réchauffement climatique. Il leur faudra désormais trouver de nouvelles mesures pour faire évoluer la situation.

Dans un communiqué de presse, plusieurs associations, engagées dans la protection de l’environnement, invitent « les conseillers régionaux à mettre fin au soutien public aux aéroports en Bourgogne Franche-Comté ». Ils en appellent « à un tourisme plus durable et à la réduction du trafic aérien ».

Selon les propos tenus dans cet écrit, « une croissance exponentielle du trafic aérien condamnerait notre avenir à toutes et tous ». A la veille de la révision de sa stratégie aéroportuaire,  il est demandé, à la collectivité, la mise en place « d’une large consultation du public au regard des enjeux » questionnés.

Un épisode de pollution de l’air est annoncé pour ce lundi 8 avril dans le département du Doubs. Des particules de sable saharien remontent actuellement sur la France et devraient impacter le territoire  pour cette journée de lundi, entrainant une hausse des concentrations en particules PM 10. L’arrivée de pluie attendue pour mardi 9 avril permettra d’améliorer notablement la situation.

Dans le Haut-Jura, à compter du 8 avril, et jusqu’au 12 avril, neuf établissements scolaires de Morez et trois accueils de loisirs, soit près de 1.000 élèves et professeurs, participeront à l’action environnementale « Printemps Vert », qui va consister à ramasser des déchets dans tous les quartiers et le centre-ville de la commune jurassienne. Les élus leur emboîteront le pas, avec le nettoyage du cimetière de Morez, samedi prochain. Ce 13 avril, des actions identiques, impliquant des élus, des habitants et des associations, se tiendront à la Mouille et Morbier et le samedi 4 mai à Longchaumois et Bellefontaine.

Dans le Jura, l’association « Serre Vivante » a entrepris une démarche en justice. Elle a déposé, auprès du tribunal administratif de Besançon, une requête portant sur la décision de la Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile Nord Est, autorisant la société EDEIS à exploiter l’aérodrome de Dole -Tavaux.

Selon le collectif, « ce document n’aurait jamais dû être validé au regard de la situation de la piste, par respect pour les usagers ». Et d’ajouter : « voler n’est pas compatible avec un mode de vie bas carbone ». Il est affirmé que « les associations de protection de la nature et de l’environnement doivent assumer leur responsabilité de lanceurs d’alertes pout tenter de préserver la santé et les conditions de vie de tous ».

Ce samedi 30 mars, le groupe L214 réalisera une action à l'occasion de la 8e Journée mondiale pour la fin de la pêche et des élevages aquacoles. Elle se déroulera, à 15h, sur la place du 8 septembre au centre-ville de Besançon. Lors de cet évènement, les militants réaliseront un happening, dans lequel ils seront piégés dans un filet de pêche « pour alerter sur le sort réservé aux animaux aquatiques dans notre société ». Un stand d’information sera également proposé. Il invitera les passants à déguster diverses alternatives végétales aux produits de la mer.

A noter qu’une conférence-débat sur « la connaissance des animaux aquatiques et ses enjeux » sera organisée ce mardi 2 avril à l’université de Franche-Comté, 32 rue Mégevand, à l’amphi Petit, de 17h à 19h. Une exposition sera également installée toute la semaine dans le hall d'entrée de l'UFR.

Le bureau de recherches géologiques et minières a indiqué dernièrement, qu’en France, l’état des nappes phréatiques est « globalement satisfaisant ». Il n’en reste pas moins que la situation dans certains territoires reste préoccupante. La moitié des nappes (46%) de l’Hexagone étaient au-dessus des normales au 1er mars. L’an dernier, à pareille époque, 80% des niveaux étaient sous les normales de référence. La situation dans le Sud Est de la France inquiète.

Dans un communiqué de presse, le collectif Renard Doubs condamne la destruction d'une trentaine de renards à Fort-du-Plasne dans le Jura. Il se dit également « choqué que les renards tués aient été jetés, qui plus est dans le lit d’une rivière ». Par ailleurs, il est rappelé l’utilité de cette espèce dans l’écosystème et que, malgré sa classification en tant que nuisible, son éradication ne règlera aucun problème. Dans le sens, où il « sera remplacé » par d’autres espèces. D’autre part, selon cette même organisation, «  de tels tirs  ne permettent pas de faire diminuer les effectifs ».

Dans le cadre de la journée internationale des forêts, les étudiants en licence professionnelle (bac +3) conseiller forestier du centre de formation de Châteaufarine à Besançon organisent  ce jeudi 14 mars, à Frasne et ses alentours,  une grande journée de sensibilisation et de formation. Il s’agit de la plus importante manifestation organisée dans ce cadre là en France. 350 adolescents, venus du Doubs et du Jura, sont attendus.  A travers cette initiative, les organisateurs bisontins veulent « promouvoir, sensibiliser et célébrer l’arbre et le bois et la multifonctionnalité des milieux forestiers. « Ces derniers rendent de nombreux services, tant pour l’environnement, l’économie ou à la société. Ce qui en fait une ressource essentielle en faveur du développement durable » expliquent les étudiants.  Michaël Perrot, formateur au sein de l’établissement bisontin, rappelle que « ces métiers ont beaucoup évolué ».  La mécanique a progressé et la technologie s’y développe. L’Intelligence Artificielle a pris une place importante dans la pratique. Ces professionnels, à travers les différentes missions qu’ils mènent et face aux enjeux d’aujourd’hui et de demain,  sont devenus des experts incontournables.

L'interview de la rédaction / Michaël Perrot

L'interview de la rédaction / Robin Couvet

 

Une énorme logistique

Cette journée exceptionnelle va permettre aux collégiens doubistes et jurassiens de s’intéresser à cet univers, mais les organisateurs ont également prévu un temps de réflexion et de formation à destination  de différents interlocuteurs, dont des représentants de France Travail (ex pôle-emploi). Une table ronde s’interrogera sur « l’avenir de la forêt et l’évolution des métiers et les formations qui animent le secteur. Durant la journée, des temps plus ludiques seront proposés aux jeunes visiteurs. Visites de scieries, chantiers de plantations, découverte des métiers, activités sur simulateur, … se dérouleront à l’extérieur et à la salle de fêtes de la commune hôte du Haut-Doubs.

L'interview de la rédaction / Camille Jeanet

 

DFCI

Grâce à la présence d’un jeune sapeur-pompier volontaire au sein de l’organisation, il a été fait appel au SDIS du Doubs. Cette présence s’inscrit totalement dans les enjeux liés à la protection de la forêt. Avec le réchauffement climatique, la Franche-Comté n’est plus épargnée par les feux de forêt. C’est la raison pour laquelle chaque territoire se dote d’un plan de Défense de la Forêt contre les Incendies (DFCI). A Frasne, les pompiers doubistes, venus avec du matériel et des engins spécifiques, développeront ce sujet et cette problématique avec leurs jeunes interlocuteurs. Grâce au savoir-faire des étudiants et de leurs formateurs, cette cinquième édition s’est donnée les moyens de ses ambitions.

L'interview de la rédaction / Lysandre Caputo