Le bureau de recherches géologiques et minières a indiqué dernièrement, qu’en France, l’état des nappes phréatiques est « globalement satisfaisant ». Il n’en reste pas moins que la situation dans certains territoires reste préoccupante. La moitié des nappes (46%) de l’Hexagone étaient au-dessus des normales au 1er mars. L’an dernier, à pareille époque, 80% des niveaux étaient sous les normales de référence. La situation dans le Sud Est de la France inquiète.
Dans un communiqué de presse, le collectif Renard Doubs condamne la destruction d'une trentaine de renards à Fort-du-Plasne dans le Jura. Il se dit également « choqué que les renards tués aient été jetés, qui plus est dans le lit d’une rivière ». Par ailleurs, il est rappelé l’utilité de cette espèce dans l’écosystème et que, malgré sa classification en tant que nuisible, son éradication ne règlera aucun problème. Dans le sens, où il « sera remplacé » par d’autres espèces. D’autre part, selon cette même organisation, « de tels tirs ne permettent pas de faire diminuer les effectifs ».
Dans le cadre de la journée internationale des forêts, les étudiants en licence professionnelle (bac +3) conseiller forestier du centre de formation de Châteaufarine à Besançon organisent ce jeudi 14 mars, à Frasne et ses alentours, une grande journée de sensibilisation et de formation. Il s’agit de la plus importante manifestation organisée dans ce cadre là en France. 350 adolescents, venus du Doubs et du Jura, sont attendus. A travers cette initiative, les organisateurs bisontins veulent « promouvoir, sensibiliser et célébrer l’arbre et le bois et la multifonctionnalité des milieux forestiers. « Ces derniers rendent de nombreux services, tant pour l’environnement, l’économie ou à la société. Ce qui en fait une ressource essentielle en faveur du développement durable » expliquent les étudiants. Michaël Perrot, formateur au sein de l’établissement bisontin, rappelle que « ces métiers ont beaucoup évolué ». La mécanique a progressé et la technologie s’y développe. L’Intelligence Artificielle a pris une place importante dans la pratique. Ces professionnels, à travers les différentes missions qu’ils mènent et face aux enjeux d’aujourd’hui et de demain, sont devenus des experts incontournables.
L'interview de la rédaction / Michaël Perrot
L'interview de la rédaction / Robin Couvet
Une énorme logistique
Cette journée exceptionnelle va permettre aux collégiens doubistes et jurassiens de s’intéresser à cet univers, mais les organisateurs ont également prévu un temps de réflexion et de formation à destination de différents interlocuteurs, dont des représentants de France Travail (ex pôle-emploi). Une table ronde s’interrogera sur « l’avenir de la forêt et l’évolution des métiers et les formations qui animent le secteur. Durant la journée, des temps plus ludiques seront proposés aux jeunes visiteurs. Visites de scieries, chantiers de plantations, découverte des métiers, activités sur simulateur, … se dérouleront à l’extérieur et à la salle de fêtes de la commune hôte du Haut-Doubs.
L'interview de la rédaction / Camille Jeanet
DFCI
Grâce à la présence d’un jeune sapeur-pompier volontaire au sein de l’organisation, il a été fait appel au SDIS du Doubs. Cette présence s’inscrit totalement dans les enjeux liés à la protection de la forêt. Avec le réchauffement climatique, la Franche-Comté n’est plus épargnée par les feux de forêt. C’est la raison pour laquelle chaque territoire se dote d’un plan de Défense de la Forêt contre les Incendies (DFCI). A Frasne, les pompiers doubistes, venus avec du matériel et des engins spécifiques, développeront ce sujet et cette problématique avec leurs jeunes interlocuteurs. Grâce au savoir-faire des étudiants et de leurs formateurs, cette cinquième édition s’est donnée les moyens de ses ambitions.
L'interview de la rédaction / Lysandre Caputo
Le samedi 9 mars, le club patrimoine de la MJC de Villers-le-Lac organise une grande journée sur le thème des étiages récurrents que connaît le Doubs sur ce territoire. Chaque été et automne, par manque d’eau, la rivière disparaît. Pour essayer de comprendre ce phénomène, obtenir des réponses aux nombreuses interrogations que se pose la population, l’organisateur fait intervenir quatre experts, qui apporteront leurs réponses à ce phénomène qui semble devenu inéluctable.
Entre 14h30 et 18h30, le public pourra écouter et entendre les explications du climatologue Daniel Joly, du géologue Vincent Bichet, de l’hydrogéologue Pierre-Yves Jeannin et de la spécialiste environnement Céline Barrelet. « On s’est dit qu’il était bon d’informer la population. Nous avons contacté des scientifiques qui nous ont répondu favorablement » explique Thierry Munier, l’organisateur de cette journée. Et de poursuivre : « des grandes sécheresses, il y en a eu des célèbres en 1893 et 1906, mais ce qui est affolant, maintenant, c’est que cela revient tous les deux ans, voire même plus. On sait très bien que cela ne va pas s’arranger dans le futur. Y-a-t-il des solutions ? Est-ce inéluctable ? D’où cela vient ? » s’interroge M. Munier, désireux de donner l’information la plus précise possible aux habitants du territoire.
Expositions et ateliers pour la famille
Sur place, à la salle des fêtes de Villers-le-Lac, avant la parole scientifique, l’association proposera plusieurs ateliers ludiques à destination de la famille. Au programme : des animations, une exposition thématique sur les sécheresses et la constitution des bassins du Doubs, et photographique, avec des clichés, réalisées durant les étiages. Le rendez-vous est fixé à partir de 10h.
L'interview de la rédaction : Thierry Munier
Ce lundi, à Besançon, à Montrapon, des habitants du quartier se sont mobilisés pour aménager un lieu de vie agréable, participant également à la lutte contre les îlots de chaleur. Enfants et adultes ont répondu à l’invitation de l’agence Néolia pour planter des arbres. Au total, 450 plants ont été enracinés sur un espace, qui était délaissé par les habitants. Différentes espèces ont été sélectionnées.
La méthode Miyawaki
Cette démarche consiste à planter de façon très dense. Trois arbres par M2 y sont ainsi positionnés, en associant dans chaque petite parcelle chacun des trois strates d’une forêt naturelle. « Le but est de faire quelque chose de très dense pour que cela pousse et que les essences plus fortes prennent le dessus sur les autres. En deux, trois ans, la forêt va devenir complètement autonome » explique Baptiste Poli, responsable d’agence pour Néolia.
Deux projets à Besançon
En parallèle de la réhabilitation thermique de ses bâtiments, Néolia a prévu un autre projet de verdissement sur le territoire bisontin. « Nous voulons faire quelque chose de citoyens. « Nous souhaitons que les gens se réapproprient cet espace. Nous en ferons ce qu’ils souhaitent. On peut tout envisager, comme l’installation de bancs par exemple » ajoute M Poli. « Je trouve que c’est bien car les gens s’investissent » explique cette habitante du quartier. Et de poursuivre : « Des gens qui, habituellement, ne vont pas se parler, vont trouver une réalisation commune ». Du haut de ses 12 ans, Brahim est également présent. Le jeune adolescent a plaisir à venir donner le coup de main. « Je me suis mis en binôme avec un adulte. Je voulais m’amuser et planter un arbre avec mes amis » conclut le jeune bisontin.
L'interview de la rédaction : Baptiste Poli, responsable d’agence pour Néolia.
L'interview de la rédaction : Gisèle, habitante du quartier, et Brahim, jeune participant
Des travaux de végétalisation des stations de bus et tramway du réseau Ginko sont en cours à Besançon. L’objectif est d’améliorer le confort thermique des usagers en créant des zones ombragées grâce à la plantation d’arbres. Après le site du centre hospitalier Jean Minjoz, une douzaine de stations sont actuellement concernées par ces aménagements. D’autres suivront lors des prochaines années.
Pour cette première salve, Grand Besançon Métropole a ciblé les stations des Orchamps, Micropolis, AFPA, Palais des Sports, Crous, Voirin, Gibelotte, …. . Neuf essences d’arbre ont été choisies. Au total, ce sont une cinquantaine d’arbres qui seront plantés. Pour mener à bien cette opération, et pour qu’elle s’inscrive dans une certaine pérennité, les élus et les services de la collectivité des espèces résistantes aux aléas climatiques du territoire et qui ne consomme pas trop d’eau. Le coût de cette opération, englobant également l’intervention au CHU s’élève à environ 250.000 euros. Une telle somme qui variera, chaque année, en fonction des chantiers ciblés.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
Dans un communiqué de presse, la Fédération des chasseurs du Doubs, suite à la polémique née, après une position, souhaitant le déclassement du lynx, a tenu à réagir. Il est précisé qu’à ce jour, « le conseil d’administration de la fédération, à la lecture des données officielles disponibles, ne souhaite pas œuvrer pour une modification du statut du lynx ». Et d’expliquer également que « Les chasseurs du Doubs considèrent que toutes les espèces animales ont leur place dans leur habitat ». Il est regretté « ce positionnement qui ne reflète pas l’opinion du monde cynégétique du Doubs ».
Ce mercredi matin, Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, a indiqué qu’un arrêté sera publié, d’ici la fin de semaine, pour la mise en application d’un protocole régissant les tirs sur les loups menaçant les troupeaux, répondant ainsi à une demande qui avait été exprimée par « beaucoup d’éleveurs ».
La demande formulée par le responsable de l’association intercommunale de chasse de Fournets-Luisans suscite la colère de l’association Athenas, chargée de la protection de la faune sauvage. La raison de cette colère, la demande de déclassement du lynx, « au nom de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique ». L’association dénonce « une radicalisation des chasseurs, qui s’est matérialisée par des actes de braconnage répétés ». Selon la structure jurassienne, « de 2002 à 2021, au moins 54 lynx ont été tués par braconnage ». Selon Gilles Moyne, le responsable du centre, « Les représentants de l’extrême-chasse montrent leur vrai visage »
Petit à petit, les collectivités, accompagnées par GRDF, développent et soutiennent des projets liés à la production de gaz vert sur le territoire national. Cette démarche volontariste a notamment pour objectif de répondre aux exigences européennes en matière de baisse durable des émissions de gaz à effet de serre, avec une ambition de voir diminuer de 55% les émissions de CO2 dans les années à venir. Pour atteindre ce niveau, il va falloir déployer sur le territoire national la construction d’unités de méthanisation. Elles sont déjà au nombre de 22 en Bourgogne Franche-Comté. Ce qui a permis d’augmenter de 28% la production de gaz vert au cours des trois premiers trimestres de 2023. Cinq autres projets devraient voir le jour prochainement.
Deux unités sur le territoire de Grand Besançon Métropole
La collectivité locale souhaite faire émerger au moins deux unités de méthanisation. Un appel à manifestation d’intérêt à destination des développeurs et porteurs de projets a été lancé, à l’issue du conseil communautaire du 14 décembre dernier. Un retour est attendu à la fin du mois de mars prochain. Les informations récoltées permettront d’identifier les secteurs les plus pertinents pour leur implantation, avant de les raccorder au réseau existant.
Une diversité d’acteurs
Pour que cette organisation fonctionne, elle doit impliquer un certain nombre d’acteurs. Les collectivités et le monde agricole sont des partenaires actifs. Ces derniers y voient un moyen de valoriser leurs déchets agricoles, une matière première essentielle. Pour le grand public, il s’agit avant tout d’une démarche écologique, avec une émission en co2, dix fois inférieure à celle d’un gaz classique. D’un point de vue financier, avec un bon équipement néanmoins, une économie d’énergie gaz de l’ordre de 30% à 50% est possible.
L'interview de la rédaction / Eric Passetti, Directeur Territorial Bourgogne Franche-Comtéde GRDF