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La France a chaud et la Franche-Comté n’échappe pas aux phénomènes. Alors, les Bisontins et autres vacanciers et touristes ont décidé de quitter leurs appartements et lieux clos de villégiature pour prendre l’air. Les forêts et les rivières de la région sont recherchées. Elles permettent de se ressourcer et de trouver une atmosphère beaucoup plus supportable.

RENNES SOIUS LOUE BAIGNADE 4

Nassim et sa famille ont quitté leurs appartements très chauds du quartier des Clairs Soleils à Besançon pour venir se prélasser à Rennes-sur-Loue. Torse-nu, les pieds dans l’eau, sur des chaises longues et des serviettes, la famille profite pleinement de cet instant, avant de regagner leurs lieux de vie, où les températures caniculaires rendent le quotidien difficile. Pierre, lui aussi, a fui la cité comtoise. Après une nuit, durant laquelle il a été difficile de trouver le sommeil, et après une dure matinée de labeur, le père de famille et sa fille sont également venus se détendre à vingt minutes de Besançon. « On s’est permis une petite escapade. Que l’on est bien ! On trempe les pieds dans l’eau. C’est fabuleux ! ».

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 Accrobranche, cinéma et rayons frais

 Vu la météo actuelle, chacun a ses astuces pour lier l’utile à l’agréable. Si, avec ces fortes chaleurs, les activités nautiques ne font pas l’unanimité, certains vacanciers ont choisi l’accrobranche. A Salins-les-Bains, le site « Vauban Aventures Â», situé à proximité du Fort Saint André, accueille de nombreux visiteurs. Les arbres, qui permettent de réaliser toutes sortes d’acrobaties, protègent également de la chaleur. On s’y sent bien. Situé sur les hauteurs de la cité thermale, l’endroit et ses points ombragés sont des arguments de taille. D’autres possibilités apparaissent. Les salles climatisées des cinémas et certains rayons frais des grandes surfaces connaissent également un regain d’intérêt.

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Les Francs-comtois n’en ont pas fini avec la chaleur. Météo France prévoit des températures caniculaires jusqu’à vendredi. Prenez soins de vous.

Le reportage de la rédaction

Parole de mycologue, la saison des champignons est loin de battre son plein en cette fin du mois d’août. Au mois d’avril, les morilles sont sorties de terre. Les mousserons de printemps leur ont emboîté le pas. Les pluies de ces dernières semaines ont permis au bolet d’été de se manifester. Malgré ce constat, qui pourrait être encourageant, la situation reste, pour l’heure critique. Les sols sont secs et le manque de précipitations ralentit considérablement la pousse. Une situation qui n’est pas nouvelle. Le mycologue  jurassien Serge Liard, habitué à s’aventurer en forêt de Chaux, reconnaît que les cueillettes sont moins généreuses. Il constate également la disparition de certaines espèces de champignon.

« Il y a beaucoup de champignons que l’on ne voit plus en raison de la sécheresse. Tout a commencé pour moi en l’an 2000 Â» explique M. Liard. « Quand je me promenais en forêt de Chaux, il y avait des ruisseaux un peu partout. Désormais, il y en a quasiment plus. Il y a également certaines espèces de champignons que l’on ne trouve plus Â» complète -t-il. Et de poursuivre : « d’autres gagnent du terrain, comme les amanites des césars. Cette année, on constate une recrudescence d’amanites vineuses. On voit également poindre l’amanite phalloïde blanche. Ce qui n’était pas le cas auparavant Â» ajoute le passionné. Rappelons que ces champignons ne doivent pas être consommés.

« On attend impatiemment la pluie Â»

Comme M. Liard le rappelle, pour que le champignon pointe le bout de son chapeau, « il lui faut de la pluie et de l’humidité Â». Sans ces conditions, les paniers resteront désespérément vides. « Nous espérons des pluies suffisamment abondantes pour que l’eau puisse pénétrer dans les sols forestiers. Quand les averses ont touché les feuilles, les branches et les feuilles mortes au sol, il ne reste parfois plus grand-chose pour s’introduire en profondeur Â» argumente-t-il.

Prévention et prudence

Comme chaque année, les mycologues appellent à la prudence. Les champignons peuvent occasionner de graves intoxications, qui sont parfois mortelles. Pour éviter ces drames et désagréments, il convient de ne pas prendre de risques et de s’assurer de la comestibilité du produit. Faites appel à des spécialistes ou à votre pharmacien. En cas de doute, mieux vaut ne pas provoquer le destin. « Il n’est pas toujours facile de faire de la prévention. Les gens ont parfois des idées préconçues qu’ils ne veulent pas oublier  Â» conclut M. Liard, qui organise régulièrement des sorties pour tous les amateurs désireux d’en savoir toujours plus sur les gourmandises de nos prairies et forêts.

L'interview

 

 

Les cigognes continuent de saluer la Franche-Comté, avant de débuter leur périple vers des contrées plus chaudes. Nous aurons plaisir à les retrouver le printemps prochain. En attendant, apprécions ces scènes toujours autant nostalgiques et attendrissantes. Merci à Chloé Girod pour ces clichés.  

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Ce mardi, le Préfet du Jura, Serge Castel,  a inauguré la première piste de défense forestière contre les incendies du Jura (DFCI), desservant le secteur de Lect/Montcusel.

La préfecture précise que « ce projet porté par les deux communes, accompagnées par l'ONF et le SDIS, et réalisé par une entreprise jurassienne, s'inscrit dans le déploiement du plan d'action de résilience du territoire face au risque feu de forêt dans le Jura Â».

Cette nouvelle piste permet désormais l'intervention des engins de secours depuis le sommet sur le massif, améliorant nettement la défendabilité des massifs et leur accessibilité.

Selon des chiffres préfectoraux, « les travaux d'aménagement de cette piste de plus de 4km ont été soutenus par l’État dans le cadre du plan Fonds vert pour un montant de 73 000€, soit 80% du coût total Â».

Selon un dernier communiqué de la police neuchâteloise, datant d’hier soir, une trentaine de foyers demeurent sans électricité et parfois sans eau dans le secteur de la Chaux-de-Fonds. Les autorités précisent également qu’il subsiste « un important danger dû aux nombreuses infrastructures urbaines et forestières endommagées Â».

Le bilan humain n’a pas évolué. Soit un mort et une quinzaine de blessés. Hier, 375 personnes étaient mobilisées sur le terrain pour la gestion de cet évènement majeur. 1600 hectares forestiers ont été endommagés par l’évènement.

Malheureusement, certains profitent de ce drame pour offrir des services d’aide ou d’expertises frauduleuses. Il est rappelé que « seuls des experts ECAP certifiés et uniformés ou du personnel légitimé sont habilités à intervenir. La police neuchâteloise invite la population à la vigilance et conseille de composer le 17 en cas de doute.  

En plein été, la Préfecture du Doubs fait savoir que le préfet a pris des dispositions pour prévenir les incendies de forêt et d’espaces naturels. Quatre niveaux de vigilance territoriale et six territoires de gestion du risque d’incendie ont été définis. Selon le niveau de vigilance, il réglemente ou interdit l’usage du feu, les activités à risque et l’accès aux espaces exposés.

L’arrêté, la plaquette et la carte de vigilance territoriale « incendie » dans le département du Doubs sont disponibles sur l’internet de l’État à l’adresse : https://www.doubs.gouv.fr/Actualites/Alertes/Feux-de-foret-et-espaces-naturels

Jeudi soir, à 20h, le cinéma de Morteau projettera le film documentaire de Laurent Geslin, baptisé « Le retour fragile du lynx Â». Cette soirée est organisée dans le cadre de l’action « Parole de lynx Â», un vaste programme de sensibilisation,  mené par Ferus, en partenariat avec le Parc naturel régional du Doubs Horloger et la Maison des Jeunes et de la Culture de Morteau.

A l’heure où le retour des grands prédateurs fait toujours débat, quel bilan dresser 50 ans après la réintroduction de ce grand chat dans nos forêts ? Pour trouver des réponses rationnelles, le réalisateur a enquêté sur le terrain à la rencontre de biologistes, vétérinaires, chasseurs et forestiers. « Leurs témoignages permettront de mieux cerner la situation toujours fragile d’un félin indispensable à l’équilibre de nos écosystème Â» explique le communiqué de presse.

La séance sera suivie d’un temps d’échange avec les agents du Parc et les intervenants de l’association pour répondre aux interrogations du public quant à la présence de cette espèce emblématique de nos forêts.

Dans le Jura, en raison de la baisse constante des cours d’eau et des nappes phréatiques, le Préfet  a pris un arrêté de restriction temporaire des usages de l’eau. La décision se décline ainsi :

Les territoires du Nord Jura, Seille et Plateau Calcaire ont été placés en alerte pour les usages non économiques. La Haute-Chaîne est en vigilance dans ce cadre-là. Les usages économiques des secteurs Nord Jura, Seille et Haute-Chaîne ont été placés en vigilance. Le secteur Plateau Calcaire est en alerte.

Le placement au seuil d’« alerte » implique, dès lors, l’entrée de mesures de restrictions selon les usages de l’eau. Pour les collectivités et les particuliers, identifiés au sein de l’arrêté comme des usages « non économiques », les arrosages se voient réduits voire interdits selon des plages horaires définies.

Pour les entreprises et exploitants agricoles, identifiés comme des usages « économiques », leurs activités sont appelées à un usage plus économe en eau.

Pour tout renseignement concernant les mesures de restrictions Sécheresse, il est possible d’appeler le numéro vert gratuit au 0805 20 00 14 ou envoyer un mail à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Selon l’INSEE Bourgogne Franche-Comté, qui relate des simulations climatiques récentes, notre région devrait connaître des hausses anormales de température, surtout en été. Au cours des trois prochaines décennies, le nombre de journées et de nuits anormalement chaudes seront en augmentation.

Les zones de basse et moyenne montagne situées entre 300 et 1 000 mètres d’altitude seraient les plus concernées. Près d'un demi-million d’habitants seraient touchés par une température supérieure d'au moins 5 degrés aux normales de saison durant plus de 20 jours et plus de 11 nuits durant les mois de juin, juillet et août. Soit un habitant sur six en Bourgogne-Franche-Comté concerné.

A quelques jours des premiers départs en vacances, l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté annonce que cet été encore, elle procédera à la surveillance sanitaire de la qualité des eaux de baignade dans la région. En 2022, sur les 84 sites de baignades naturelles recensées, 66 présentaient des eaux d’excellente qualité. La qualité était insuffisante pour trois sites. Huit sites n’apparaissent pas dans ce classement, en raison d’un nombre insuffisant de prélèvements.

Selon ces informations, la qualité des eaux du lac Saint-Point est jugée « excellente Â». Il en est de même pour les secteurs de Doucier et Clairvaux-les-Lacs. En revanche, la qualité est « insuffisante Â» pour les sites basés  sur les secteurs de Parcey, Ounans et La Loye.