Le lycée Louis Pergaud de Besançon fait partie des trois établissements scolaires de Bourgogne Franche-Comté, avec les lycées Eiffel de Dijon et Cuvier de Montbéliard, qui se sont dernièrement engagés, au côté de la Banque Alimentaire, dans la lutte contre le gaspillage alimentaire et la valorisation des biodéchets.
Ces structures ont répondu favorablement à cette déclaration d’intention, émanant du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté. L’objectif est de participer au don alimentaire pour « assurer une utilité à des denrées préparées, mais non distribuées ». La collectivité initie également une démarche pour ‘réduire l’impact sur l’environnement et le rejet de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ». Plus d’une centaine d’autres établissements pourraient les rejoindre.
Ce mercredi 15 mai, Grand Besançon Métropole lance sa consultation en vue de la rédaction du Plan Climat Air Energie Territoriale (PCAET). A travers cette initiative, elle veut recueillir l’avis de la population pour la conception d’un programme d’actions à mener dans la lutte contre les changements climatiques, qui devront être réalisées durant la période 2024/2029.
Sept réunions sont au programme. Ce mercredi, le coup d’envoi sera donné avec François Gemenne, politologue, professeur à HEC et Science Po, auteur principal du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat. Il animera une conférence publique. Le rendez-vous est fixé à 20h à l’Amphithéâtre Donzelot à la faculté des lettres de Besançon, rue Mégevand.
Le 5è rendez-vous de la manifestation du ‘Printemps de la biodiversité » se déroulera ce mercredi 15 mai à la Citadelle de Besançon. « Les animaux d’Asie du Sud-Est : précieux et fascinants » sera le thème de cette nouvelle journée.
Rappelons que cette opération a pour objectif de permettre au grand public de découvrir, dans leur environnement, des espèces fragilisées et les actions mises en œuvre pour leur protection. Les spécialistes du zoo de la Citadelle et des associations de protection de la nature seront présents. Rendez-vous de 14h à 17h, sans inscription.
La Communauté de Communes des Portes du Haut-Doubs coordonne une consultation publique pour le développement de zones d’accélération des énergies renouvelables (ZAER). L’objectif est de faciliter le déploiement de projets de production d'énergie renouvelable (EnR) en France.
Les propositions des 47 communes de la Communauté de Communes sont soumises à l’avis du public jusqu’au 2 juin prochain par voie électronique et par consultation du dossier papier au siège de la Communauté de communes et dans chaque mairie. Ces réflexions seront également présentées dans le cadre de 2 réunions publiques : le mardi 14 mai, à 20h, à Vercel, à la salle de convivialité du complexe sportif, 18 rue du stade et le mercredi 15 mai, à 20h, à Orchamps-Vennes, dans salle de convivialité du Gymnase Philippe chameau.
Plus d'infos
https://www.portes-haut-doubs.com/content/zones-dacceleration-des-energies-renouvelables-zaer
Dans le cadre d’un appel à projets, lancé par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée, le projet de territoire, défini par Grand Besançon Métropole (GBM) a été retenu parmi les 21 sélectionnés. Porté par GBM et le Syndicat Intercommunal des Eaux du Val de l’Ognon, avec l’appui de la Chambre Interdépartementale d’Agriculture Doubs- Territoire-de-Belfort et de la Fédération Départementale des Chasseurs du Doubs, ce dispositif, appelé Paiements pour Services Environnementaux (PSE), vise à rémunérer les efforts des agriculteurs en faveur de l’environnement. Le montant de la contribution s’élève à 3,4 millions d’euros, dont 3,1 millions d’euros d’aides pour les agriculteurs.
Sur un vaste territoire, allant de Four à Clerval, en passant par Nancray et Valdahon, ce sont 27 exploitations agricoles qui sont engagées dans cette démarche. Ce qui représente une surface totale de plus de 4.000 hectares. Précisons que le périmètre des PSE a été défini à partir des ressources stratégiques en eau potable du Grand Besançon (captages de Saint-Vit, de Geneuille/ Vallée de l’Ognon, source d’Arcier et karst profond de la Vallée du Doubs), auxquels s’ajoutent les enjeux de biodiversité et de qualité des eaux superficielles identifiées sur ce territoire.
L'interview de la rédaction / Christophe Lime
Thierry De Costerd ( Président du SIVO, le Syndicat des Eaux du Val Marnaysien) Stéphane Sauce ( élu à la Chambre d'Agriculture Doubs Territoire-de-Belfort) et François Rollin ( directeur de la délégation de l'Agence de l'Eau Rhône Méditérannée Corse)
Rémunérés à hauteur des services rendus
Lancé en 2020, ce dispositif est financé sur cinq ans. Concrètement, un système d’indicateurs, évaluant les performances environnementales d’une exploitation agricole a été mis en œuvre. La replantation de haies, la quantité d’azote émise, l’utilisation d’herbicide, la composition de la biodiversité ( abeilles, invertébrés, papillons, verres de terre, oiseaux) font partie des éléments évalués. Les premiers résultats ont été récoltés et sont prometteurs. Il a été constaté par exemple une réduction de 25% de la quantité d’azote. Près de 8 kilomètres de haies ont été plantées. L’objectif final est d’atteindre 20 kilomètres de haies et 220 arbres isolés. Désormais, les différents acteurs réfléchissent à la pérennisation des actions mises en œuvre et la capacité de les financer au-delà de 2025.
L'interview de de la rédaction / Stéphane Sauce
Grand Besançon Métropole veut faire de la grande manifestation agricole nationale « Terres de Jim », qui se tiendra du 6 au 8 septembre prochain, un exemple en termes de gestion de l’eau et de protection de l’environnement. Rappelons que l’évènement se tiendra sur les communes de Mamirolle et de Gratteris. Près de 100.000 visiteurs et 1.000 bénévoles sont attendus pour cette grande finale nationale des concours de labours.
Ainsi dans ce cadre-là, la collectivité locale, qui tiendra un stand d’information et de sensibilisation, mettra en œuvre les infrastructures nécessaires « pour éviter la distribution de bouteilles d’eau sur le site ». « Nous organiserons l’accès à l’eau potable par des rampes d’eau » explique Anne Vignot, la présidente de Grande Besançon Métropole. Et de terminer : « C’est tout le cycle de l’eau qui sera traité, discuté, exposé et animé tout au long des trois jours de l’évènement ».
Grand Besançon Métropole veut profiter de ce grand rassemblement pour ainsi faire le point sur les actions qu’il mène pour protéger la ressource, la rendre consommable et de qualité et sensibiliser professionnels et usagers.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole
Jusqu’au 30 avril, les habitants de Pontarlier sont invités à donner leur avis sur les propositions formulées par la Ville pour accélérer le développement des énergies renouvelables sur son territoire. Ces décisions s’inscrivent dans le cadre du dispositif de planification territorial, mis en place, nationalement, pour lutter contre le changement climatique et renforcer la souveraineté énergétique de la France. Pour tout savoir sur ce dossier : https://www.ville-pontarlier.fr/articles/consultation-publique-zones-dacceleration-des-energies-renouvelables-zaer et donner son avis : consultation.zaer@ville-pontarlier.com
C’est un insecte qui suscite de nombreuses inquiétudes, tant au niveau sanitaire que de la biodiversité. Les apiculteurs en ont fait leur ennemi N°1. Sa présence en France, notamment, en Franche-Comté, est dévastatrice pour les ruches et les abeilles. « Le frelon asiatique est arrivé en France en 2004 dans la région Aquitaine. Cela fait 20 ans qu’il est présent dans l’Hexagone. Ces dernières années, il a pris une importance considérable, au niveau de son développement » explique Denis Pugin, originaire du secteur d’Etalans, est membre de l’association des apiculteurs du Doubs.
Denis Pugin constate « un développement important du nombre de nids » sur le territoire. La chasse aux fondatrices est donc lancée en ce printemps pour limiter cette prolifération. Les nids peuvent être composés de plus de 5000 individus, qu’il n’est bien sûr pas question de gérer seul, en tant que particulier, si l’on veut s’en séparer. « A l’automne, la fondatrice va pondre des larves de nouvelles reines. Ces dernières vont être fécondées par des males. On dit qu’une reine peut donner naissance à une cinquantaine, voire une centaine, d’autres individus. C’est impressionnant » explique notre interlocuteur.
Confectionner des appâts
Pour l’heure, le seul moyen de limiter la prolifération de ces insectes consiste à mettre en place des barrages, tout en protégeant les autres insectes. « Nous lançons une alerte pour la mise en place de pièges sélectifs, que l’on trouve dans le commerce » explique M. Pugin. Et de poursuivre : « il ne faut pas faire n’importe quoi. Il faut surveiller son piège et changer, tous les jours son appât, composé d’un quart de vin blanc, un répulsif pour les abeilles, et d’un quart de sirop de cassis ou de grenadine.
L'interview de la rédaction : Denis Pugin
Comment le reconnaître ?
« Le frelon asiatique est noir. Le dernier cerneau de son abdomen est orangé. Il a comme un masque orangé sur la tête. Ses pattes sont jaunes » explique Denis Pugin. L’apiculteur appelle la population a la prudence. Et de poursuivre : « on le trouve le long des cours d’eau. Dans les endroits où il y a également des arbres fruitiers. Au printemps, la fondatrice, qui a hiverné, a besoin de sucre ». « C’est un frelon qui fait pas mal de bruit quand il vole. Il a également la particularité de faire un vol statique ». Une nouvelle fois encore, ne cherchez pas à détruire les nids seuls. Tout d’abord, parce que l’essaim vous attaquera. L’insecte se défendra en crachant un venin. L’appel à un désinsectiseur est primordial. Ce professionnel saura intervenir en prenant toutes les précautions d’usage.
Pour de plus amples informations : https://www.dgf25.fr/
Selon le bulletin mensuel du Bureau de Recherches Géologiques et minières, les pluies de mars ont rechargé les nappes phréatiques, qui sont « globalement satisfaisantes », excepté dans certains territoires : l’ouest de l’Hérault, l’Aude, les Pyrénées-Orientales et la Corse. Au total, ce sont 58% des nappes phréatiques du pays qui ont des réserves plus remplies que la normale. 19% d’entre elles présentent un niveau jugé « très haut ».
La Ville de Besançon est à l’origine d’un guide pratique pour limiter l’exposition aux perturbateurs endocriniens. L’objectif de ce document est de sensibiliser le grand public. Il a été conçu avec Atmo Bourgogne Franche-Comté et la Mutualité Française Bourgogne Franche-Comté. Il propose des conseils et des astuces applicables au quotidien. Ce guide est disponible en ligne (https://www.besancon.fr/wp-content/uploads/2023/10/Guide-pratique-ma-maison-sans-perturbateurs-endocriniens.pdf) et en version papier sur demande. Il sera également distribué dans l’ensemble des crèches de la Ville