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Dans un communiqué de presse, la Fédération des chasseurs du Doubs, suite à la polémique née, après une position, souhaitant le déclassement du lynx, a tenu à réagir. Il est précisé qu’à ce jour, « le conseil d’administration de la fédération, à la lecture des données officielles disponibles, ne souhaite pas œuvrer pour une modification du statut du lynx ». Et d’expliquer également que « Les chasseurs du Doubs considèrent que toutes les espèces animales ont leur place dans leur habitat ». Il est regretté « ce positionnement qui ne reflète pas l’opinion du monde cynégétique du Doubs ».

Ce mercredi matin, Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, a indiqué qu’un arrêté sera publié, d’ici la fin de semaine, pour la mise en application d’un protocole régissant les tirs sur les loups menaçant les troupeaux, répondant ainsi à une demande qui avait été exprimée par « beaucoup d’éleveurs ».

La demande formulée par le responsable de l’association intercommunale de chasse de Fournets-Luisans suscite la colère de l’association Athenas, chargée de la protection de la faune sauvage. La raison de cette colère, la demande de déclassement du lynx, « au nom de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique ». L’association dénonce « une radicalisation des chasseurs, qui s’est matérialisée par des actes de braconnage répétés ». Selon la structure jurassienne, « de 2002 à 2021, au moins 54 lynx ont été tués par braconnage ». Selon Gilles Moyne, le responsable du centre, « Les représentants de l’extrême-chasse montrent leur vrai visage »

Petit à petit, les collectivités, accompagnées par GRDF, développent et soutiennent des projets liés  à la production de gaz vert sur le territoire national. Cette démarche volontariste a notamment pour objectif de répondre aux exigences européennes en matière de baisse durable des émissions de gaz à effet de serre, avec une ambition de voir diminuer  de 55% les émissions de CO2  dans les années à venir. Pour atteindre ce niveau, il va falloir déployer sur le territoire national la construction d’unités de méthanisation. Elles sont déjà au nombre de 22 en Bourgogne Franche-Comté. Ce qui a permis d’augmenter de 28% la production de gaz vert au cours des trois premiers trimestres de 2023. Cinq autres projets devraient voir le jour prochainement.

Deux unités sur le territoire de Grand Besançon Métropole

La collectivité locale souhaite faire émerger au moins deux unités de méthanisation. Un appel à manifestation d’intérêt à destination des développeurs et porteurs de projets a été lancé, à l’issue du conseil communautaire du 14 décembre dernier. Un retour est attendu à la fin du mois de mars prochain. Les informations récoltées permettront d’identifier les secteurs les plus pertinents pour leur implantation, avant de les raccorder au réseau existant.

Une diversité d’acteurs

Pour que cette organisation fonctionne, elle doit impliquer un certain nombre d’acteurs. Les collectivités et le monde agricole sont des partenaires actifs. Ces derniers y voient un moyen de valoriser leurs déchets agricoles, une matière première essentielle. Pour le grand public, il s’agit avant tout d’une démarche écologique, avec une émission en co2, dix fois inférieure à celle d’un gaz classique. D’un point de vue financier, avec un bon équipement néanmoins, une économie d’énergie gaz de l’ordre de 30% à 50% est possible.  

L'interview de la rédaction / Eric Passetti, Directeur Territorial Bourgogne Franche-Comtéde GRDF

 

Six nouveaux conteneurs textiles ont été installés au centre-ville de Besançon par Grand Besançon Métropole. La population peut y déposer les textiles, linges de maison et chaussures. Les chaussures et vêtements collectés sont triés par des partenaires associatifs et revendus, pour les articles en bon état, en boutiques solidaires de seconde main. Les autres sont recyclés. En 2022, 846 tonnes de textiles, linges de maisons et chaussures ont été collectées.

Où trouver ces nouveaux conteneurs : parking Robelin ; 26 rue Marulaz ; rue Girod de Chantrans ; faubourg Rivotte (2 conteneurs) et avenue de la Gare d’eau.
Il est rappelé que les vêtements et linges de maison déposés doivent être propres et secs et les chaussures liées par paire dans un sac fermé de 30 litres maximum.

 

La rénovation, notamment thermique, de l’école maternelle Pauline Kergomard, implantée avenue de l’Observatoire à Besançon, est désormais terminée. Cette école fait partie des quatre premiers sites bisontins qui ont bénéficié du soutien de la Ville de Besançon dans le cadre du plan école,  que la cité met en œuvre. D’un montant global de 70 millions sur ce mandat, cette enveloppe conséquente a pour objectif de financer des travaux importants dans les domaines de la consommation énergétique, de la sécurité, mais également du mieux être et du vivre ensemble de tous les acteurs de l’école, qu’il s’agisse des enfants, des enseignants et des familles. La Ville de Besançon a bien compris que ce sont dans ces établissements que l’avenir se joue.

Un investissement de 2,5 millions d’euros

Concernant le seul projet de l’école maternelle Kergomard, le coût de l’opération s’élève à 2,5 millions d’euros. Ce chantier a lancé de nombreux travaux qui ont permis de diviser par quatre la consommation énergétique. Parmi les interventions qui ont été menées, on notera  la mise en place d’une toiture végétalisée, l’installation de panneaux photovoltaïques et d’une centrale de ventilation double flux, le remplacement des huisseries et des menuiseries existantes et l’utilisation de matériaux bio-sourcés pour un meilleur confort thermique… . Concernant les aménagements extérieurs, les sols ont été désimperméabilisés, pour une meilleure gestion et économie des eaux de pluie, et végétalisés, avec l’apport d’arbres supplémentaires. La direction de l’école le certifie, les conditions d’accueil et d’enseignement ont changé et le quotidien est devenu plus agréable.

L'interview de la rédaction / Annaïck Chauvet, élue en charge de la transition énergétique

 

La Ville de Besançon indique qu’elle effectuera une demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour la sécheresse de l’été dernier, début mars. La décision sera connue, par le biais d’un arrêté interministériel publié au journal officiel, dans un délai de trois mois après le dépôt de la demande par la commune. En cas d’accord, les propriétaires touchés par ces désordres disposent de 30 jours, à compter de la publication de l’arrêté, pour les déclarer auprès de leurs assureurs.

La Ville de Besançon s’est dotée de quatre chaufferies bois mobiles. Ces nouveaux équipements sont installés dans quatre bâtiments publics de la cité, particulièrement énergivores : l’institut supérieur des Beaux-Arts, la cuisine centrale, le groupe scolaire  Jean Zay et prochainement le Centre International de Séjour. Le coût global de ces acquisitions s’élève à 1 million d’euros. En même temps qu’elle procède à la rénovation énergétique de ces bâtiments et que se poursuit les travaux liés à la création d’un réseau de production de chaleur, la ville développe ce dispositif.

Contraintes de faire face aux augmentations constantes des prix de l’énergie, les collectivités doivent porter des réflexions pertinentes pour alléger la facture. Alimentées par la ressource en bois, provenant des forêts bisontines ou situées à 40 km autour de Besançon, réceptionnées sous forme  de plaquettes, ces machines ont cette vocation. Selon la Ville, un gain de 80.000 euros est estimé pour l’année 2024. En année pleine, avec les quatre chaudières en fonctionnement, une réduction de 130.000 euros est envisagée.

 

besancon chaudiere 2

Utiliser toutes les énergies renouvelables

La Ville de Besançon a également choisi cette option car elle salvatrice pour la planète. Anne Vignot, la Maire de la cité comtoise,  explique qu’elle permet « une baisse de 20% des gaz à effet de serre ». Parce que c’est bon pour la planète, mais aussi parce que la Ville veut s’éloigner de sa dépendance financière avec les énergies fossiles, Mme Vignot entend développer, sur son territoire d’action, toutes les énergies renouvelables possibles. Cela passe également par la géothermie.

Le reportage de la rédaction : Mr Titeux, technicien à la ville, et Mme Chaumet, élue.

 

Dans le cadre de l’opposition d’habitants, concernant l’implantation d’une antenne relais au Mont Vouillot, une réunion publique se tiendra ce mardi 6 février, à 19h45, à la salle des sociétés, rue Barral, à Morteau. La pétition mise en ligne a  obtenu plus  de 1000 signatures. Pour les opposants, cet équipement, prévu sur le territoire de la commune des Fins, « va défigurer le Val de Morteau et menace la beauté naturelle de ce site ». Les travaux ont déjà débuté, mais il est demandé une implantation ailleurs, où les impacts paysagers seront moins importants et où des antennes existent déjà.

La saison 2024 de la surveillance des pollens a débuté ce lundi 15 janvier avec la remise en fonctionnement des capteurs de la région, situés à Dijon, Châlon, Nevers, Besançon et Montbéliard. Grâce à ce dispositif, Atmo Bourgogne-Franche-Comté peut surveiller la qualité de l’air de la région. La diffusion du premier bulletin d’information sur le risque allergique est programmée ce vendredi 26 janvier.