Le 24 août dernier, un binôme de lieutenants de louveterie a procédé au tir létal d’une louve sur une parcelle où un troupeau avait été prédaté, le 21 août, sur la commune de Les Villedieu. La Préfecture du Doubs explique que « ce tir a été réalisé dans le cadre d’un tir de défense simple, prévu par l’arrêté ministériel du 23 octobre 2020 et autorisé par arrêté préfectoral ». Il s’agissait de la septième attaque recensée dans le Doubs depuis le mois de février 2024.
La décision est tombée ce vendredi 23 août. Le tribunal administratif de Besançon a suspendu l’exécution des travaux de destruction du barrage du Cusancin sur la commune de Baume-les-Dames. L’Epage, l’établissement public d’aménagement et de gestion des eaux Doubs Dessoubre, avait déposé un dossier en préfecture pour la destruction de l’ouvrage afin de rétablir la continuité écologique de la rivière. Une démarche qui avait été jugée concluante par l’Etat, mais qui a été contestée par les propriétaires de l’ancien moulin et l’usine, concernés par cette affaire.
Le Centre Athenas, chargé de la protection de la faune sauvage dans le massif du Jura, tire de nouveau la sonnette d’alarme. Depuis le début de l’année 2024, les mortalités routières, avec pour victimes des lynx, s’élèvent à seize. « Soit autant en sept mois que pour toute l’année 2023 » s’insurge la structure jurassienne, basée à l’Etoile (39). « En deux ans, 55 lynx sont morts suite à des collisions ».
Athenas en appelle à la responsabilité de tous. Il est notamment demandé aux communes de prendre leurs responsabilités et d’accepter la pose de panneaux de signalisation et de sensibilisation. Il y a quelques jours, dans le sud du département, une mère et un de ses petits ont perdu la vie. L’association recherche toujours actuellement le jeune survivant.
Ce mercredi 14 août, le Préfet du Jura a pris un arrêté de restriction temporaire des usages de l’eau, qui place en « vigilance » les secteurs Seille, Nord Jura et Plateau Calcaire, et en « alerte » le secteur de la Haute-Chaîne du Jura. Le niveau « vigilance sécheresse » appelle à un usage économe de l’eau et met en place la tenue d’un registre pour certains prélèvements. Le placement au seuil d’« alerte » implique l’entrée de premières mesures de restrictions.
Pour tout renseignement concernant les mesures de restrictions sécheresse :
La Préfecture du Jura informe la population et les professionnels de la terre de la présence de deux foyers de scarabées japonais (Popillia Japonica) en Suisse dans un piège situé à la frontière entre les cantons de Bâle-Campagne et de Bâle-Ville et à 3,5 kilomètres de la frontière française.
Cet insecte est décrit « comme nuisible pour les plantes hôtes ». Les autorités n’occultent pas également les « conséquences économiques potentielles ». Selon les informations communiquées, il s’attaque à plus de 300 espèces de plantes alimentaires , forestières ou ornementales. Parmi lesquelles la vigne, les arbres fruitiers, le gazon et le maïs…. . Il est présent depuis 2014 en Italie et 2017 en Suisse. Depuis 2021, date de la première interception, un plan de surveillance renforcée par piégeage est déployé dans la région, le long des principales voies de de communication, assurant la liaison entre l’Italie, la Suisse et le Nord de l’Europe. Les méthodes de lutte sont de nature biologique ou chimique et le moyen le plus efficace repose sur la surveillance et la sensibilisation des populations afin de contrer très rapidement les foyers.
Que faire ?
Toute personne pensant être en présence d’un scarabée japonais est appelée à faire un signalement ( si possible avec des photos) :
Par courriel : alerte-vegetaux-sral.draaf-bourgogne-franche-comté@agriculture.gouv.fr
En complétant le formulaire en ligne : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/declaration-de-capture-ou-d-observation-d-un-scara
Ou en composant le 03.39.59.40.95 pendant les heures d’ouverture de la DRAAF Bourgogne Franche-Comté.
Le Préfet du Doubs a décidé de placer l’intégralité du département du Doubs en vigilance « sécheresse ». Les dernières vagues de chaleur ont eu pour conséquence « un amenuisement du niveau d’humidité des sols et une baisse des débits des cours d’eau, particulièrement en ce début du mois d’août ». Les sources du Doubs à Mouthe sont notamment concernées par cette situation. Une baisse rapide de ses écoulements a été enregistrée par les autorités.
Dans ce contexte, Rémi Bastille, le Préfet du Doubs, appelle chacun « à la vigilance par rapport à (sa) consommation en eau et à la préservation de cette ressource ». Pour l’heure, aucune restriction n’est déclenchée.
À l’initiative de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier et de Préval, quatre sites de compostage publics ont été installés dernièrement à Pontarlier. Chaque site permet aux habitants d’un quartier identifié de déposer ses déchets alimentaires. Des nouveaux sites seront installés à l’automne (5 supplémentaires à Pontarlier et Doubs) puis en 2025 afin de couvrir toute la population de la CCGP.Les bacs de compostage sont fermés par un cadenas afin de limiter le nombre d’usagers par site. Les usagers doivent donc s’inscrire pour récupérer le code du cadenas, les consignes et gestes de tri ainsi qu’un seau à compost.
Pour s’inscrire, la collectivité vous donne rendez-vous avec un justificatif de domicile :
- Chaque 1er mercredi du mois à Préval (9h-12h30 / 13h30-17h)
- Chaque 1er jeudi du mois de 17 à 18h, sur le site de compostage Saint Pierre (6 rue de la Paix)
La direction départementale des territoires du Doubs engage la procédure de renouvellement des lieutenants de louveterie pour la période du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2029. Les lieutenants de louveterie sont nommés tous les 5 ans par le préfet. Ils concourent sous l’autorité préfectorale à la régulation de la faune sauvage notamment les espèces susceptibles d’occasionner des dégâts.
Les candidats aux fonctions de lieutenant de louveterie dans le département du Doubs, sont invités à se faire connaître en renseignant un dossier disponible en ligne à l’adresse suivante : https://www.doubs.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Environnement/Chasse-peche/Recrutement-de-lieutenants-de-louveterie-pour-la-periode-2025-2029.
Le dossier de candidature doit parvenir dûment renseigné et complet à la direction départementale des territoires avant le 1er octobre 2024, délai de rigueur
Depuis le 31 juillet dernier, la Ville de Besançon a pris la décision de réouvrir partiellement la forêt de Chailluz. Rappelons qu’une fermeture avait été actée après les vents violents qui ont touché Besançon dans la nuit du 20 au 21 juillet. Cependant, la zone la plus impactée (délimitée en lien avec l’Office National des Forêts), présente toujours un risque fort de chute d’arbres et/ou de branches. En conséquence, ce secteur reste interdit au public.
L’accès ainsi que la circulation des piétons, cyclistes et de tous véhicules motorisés ou non, sont rétablis uniquement au hameau des Grandes Baraques, sur les sentiers, routes forestières et parkings situés au nord du chemin du Maupertuis et à l’est de la route forestière des Chapelets. Des rondes de surveillance par la Police Municipale, en lien avec l’ONF, seront effectuées afin de sensibiliser les usagers de la forêt au respect des secteurs fermés au public ainsi qu’au règlement des espaces naturels et forestier communaux.
La forêt de Bregille reste quant à elle fermée. Les premiers constats présentent des dommages forestiers et matériels pour certains riverains. La sécurisation du parcours santé sera engagée dans les prochains jours.
Depuis le 2 août dernier, au centre-ville de Besançon, le square Saint Amour est de nouveau rouvert au public. En juillet dernier, le suivi du patrimoine arboré, réalisé par la direction biodiversité et Espaces verts de la ville, avait révélé une fissuration sur un tilleul argenté. Dans ce contexte, la cité a suivi les préconisations de l’expert de l’ONF et a procédé à la réduction de la hauteur du végétal, qui est désormais de 16 mètres, contre 24 mètres précédemment.
Consciente que ce type d’intervention, effectué en période estivale, représente « un traumatisme » pour l’arbre, la Ville indique que « de nouveaux tests de traction pourront être réalisés à l’avenir ». Il s’agit « de la seule alternative possible à l’abattage de ce tilleul centenaire patrimonial » explique le communiqué de presse.