Les fêtes sont terminées, désormais place aux soldes d’hiver 2024 qui se tiendront du mercredi 10 janvier à 8 heures au mardi 6 février 2024, sur Internet comme en boutique physique. Les dates des soldes d’hiver sont fixées depuis 2019 par le ministère chargé de l’économie et des finances. Ils débuteront donc officiellement le deuxième mercredi de janvier pour une durée de 4 semaines.
Deux quartiers bisontins font désormais partie de la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Les quartiers de Battant et des Hauts de Saint-Claude y apparaissent désormais. Le nouveau décret est entré en vigueur le 1er janvier dernier. Rappelons que la France Métropolitaine compte près de 1.400 sites classés quartiers prioritaires de la ville. En 2024, 111 quartiers rejoignent cette nouvelle liste, 40 en sont sortis.
Ce reclassement permettra aux habitants de ces quartiers de bénéficier des dispositifs de la politique de la ville, notamment en matière fiscale et autour des enjeux éducatifs, d’emploi, d’insertion et de développement économique.
Selon des chiffres de l’Insee, les prix à la consommation sont repartis à la hausse en décembre, avec une augmentation de 3,7% sur un an. En novembre, la hausse apparue avait été estimée à 3,5%. Selon cette même source, cette situation s’expliquerait « par l’accélération sur un an des prix de l’énergie et des services ».
Selon les derniers chiffres de l’Insee, l’emploi salarié enregistre encore une baisse dans la filière automobile fin juin 2023 dans la région. En Bourgogne-Franche-Comté, les 363 établissements de la filière de Bourgogne-Franche-Comté emploient près de 38 000 salariés. Cet effectif baisse de 3,2 % en un an, après -5,3 % l'année précédente. On notera que l’emploi intérimaire croît de 12,8 %. Au cours du deuxième trimestre 2023, le nombre de salariés placés en chômage partiel était trois fois moindre qu’un an auparavant.
Les magasins de seconde main connaissent un véritable succès en France. L’intérêt pour ces enseignes est multiple. Si certains y voient un moyen de faire des économies, d’autres les plébiscitent pour des enjeux tournés vers l’écologie. C’est dans ce contexte que, depuis quelques mois, Leslie Faivre, jeune maman, a créé l’enseigne « deuxième chance » aux Fins.
Dans sa boutique, la commerçante propose des vêtements de marques, de 0 à 14 ans, des articles de puériculture, des jeux, des jouets, des livres et du mobilier. Depuis son lancement, l’initiative connaît un véritable succès. Elle correspond véritablement aux besoins et aux attentes de consommation de la population locale. Une belle dynamique qui a d’ailleurs conduit sa responsable à restreindre, jusqu’à la mi-janvier, la réception de nouveaux articles. « J’ai dû stopper les dépôts temporairement. J’ai eu énormément de choses. L’idée est quand même de pouvoir tout exposer. Je veux garder un esprit boutique et ne pas avoir un espace trop surchargé » explique-t-elle.
Un partenariat avec la clientèle
Le deal se construit autour d’une relation entre la boutique et les autres vendeurs. Une rencontre est planifiée. Les produits sont vus et les deux parties fixent un prix. « Je pars ensuite sur un contrat de trois mois. Je fais ensuite un virement bancaire, chaque mois, une fois que les ventes ont abouti. En principe, je fais une répartition 50-50 sur les tarifs » complète Leslie Faivre. La responsable précise que « la seconde main s’adresse à un public très large ». Ce mode de consommation n’est plus perçu comme un seul moyen de faire des économies, mais décline aussi des valeurs vertueuses. « Les mentalités changent et évoluent. Beaucoup ont compris que cela ne sert à rien d’acheter des choses neuves. Il y a une prise de conscience sur le gaspillage et la surconsommation. On réussit à faire de très bonnes affaires en achetant d’occasion. J’ai déjà proposé à la vente des choses comme neuves, voire neuves".
La boutique de Leslie Faivre est située 9 rue des artisans aux Fins, dans la rue de la Poste. Elle est ouverte du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h45 et le samedi de 10h à 12h et de 14h à 17h. Pour joindre la commerçante : 06.31.61.74.03
L'interview de la rédaction : Leslie Faivre
Le Parlement a adopté hier, par un ultime vote au Sénat, la prolongation, jusqu’à fin 2024, d’une dérogation qui permet d’utiliser les tickets-restaurant pour acheter tous les produits alimentaires. La proposition de loi avait été adoptée fin novembre. Le dispositif devait initialement s’arrêter à la fin de cette année.
Emmanuel Macron a donné le coup d’envoi de la voiture électrique à 100 euros par mois ce jeudi. Ce système de leasing, qui était une promesse de campagne du candidat Macron à la présidentielle, va permettre aux plus modestes d’accéder à ces véhicules, en location. L’opération démarrera le 1er janvier prochain. Le gouvernement prévoit de mettre à disposition de 20.000 à 25.000 véhicules. Un site internet a été mis en ligne pour permettre à tout un chacun de vérifier son éligibilité.
On a appris hier que le gouvernement reconduisait la prime au covoiturage de 100 euros en 2024. Cette dernière concernera les trajets courts, soit moins de 80 kilomètres. L’objectif est de faire décoller ce mode de déplacement de notre quotidien. L’état espère ainsi atteindre les 3 millions de trajets quotidiens à l’horizon 2027. Un nouvel élan qui permettrait de réduire de 1% les émissions de gaz à effet de serre.
Depuis vendredi dernier, une nouvelle réglementation européenne est entrée en vigueur pour les producteurs de vin. Désormais, ils doivent afficher la composition et la valeur nutritionnelle de leurs produits. Ces nouvelles informations peuvent apparaître directement sur la bouteille ou être accessibles depuis un QR code. L’objectif affiché est de jouer la carte de la transparence sur les ingrédients qui composent le produit. Précisons que les bouteilles produites avant cette échéance ne sont pas concernées.
Ce mercredi, à Besançon, l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués, l’agrasc, organisait une vente aux enchères de 162 montres de luxe, confisquées aux délinquants et criminels partout en France. Cette agence est notamment chargée de gérer les biens confisqués au nom du procureur de la République. Le montant de la vente bisontine s’élève à 1,5 millions d’euros, qui sont reversés à l’état. Cette opération avait un intérêt tout particulier parce qu’il s’agissait de la vente de rolex la plus importante de l’année. L’enchère la plus haute a atteint 81.200 euros.
« Toutes ces montres ont été saisies ou confisquées à des personnes qui ont commis ou suspectées d’avoir commis des infractions » explique Mme Hautemanière, cheffe du département mobilier de l’agrasc. Et de poursuivre : « Ces infractions concentrent des faits d’escroquerie, de blanchiment, du trafic de stupéfiants, d’or, … . L’agrasc intervient soit pendant l’enquête, soit après décision définitive pour valoriser ces biens ».
Après une matinée, durant laquelle chacun a pu prendre connaissance des différents produits présentées, la vente aux enchères s’est tenue l’après-midi. Cette dernière s’est déroulée en présentiel, mais également en distanciel. Ce qui a permis à un très large public, composé de connaisseurs et de collectionneurs, de participer à cet évènement.
L'interview de la rédaction : Mme Huatemaître, cheffe du département de l'agrasc