Ils sont nombreux les Français à vouloir opérer une reconversion professionnelle. Suite au Covid19, l’envie de faire autre chose et d’organiser autrement sa vie professionnelle, et par conséquence sa vie personnelle, est apparue.
Sous certaines conditions, le projet de transition professionnelle concerne tous les salariés du secteur privé. Il leur donne ainsi la possibilité de changer de métier, sans être bloqué par un éventuel problème financier. Ainsi, les partenaires sociaux ont confié le soin à l’association « Transitions Pro BFC » d’utiliser les fonds de la formation professionnelle pour accompagner et soutenir au mieux les personnes, qui souhaitent changer de direction et entamer un nouvel avenir. Les conditions sont différentes en fonction du type de contrat dans l’entreprise. La prise en charge va également s’attarder sur le type de formation sollicitée, sur la qualité de l’organisme de formation, …. . Néanmoins, « la personne décide de ce qu’elle veut faire. C’est son projet » explique Francis Jérôme, directeur général de Transitions Pro Bourgogne Franche-Comté.
Quelle prise en charge ?
En fonction de l’avancement de son projet professionnel, le bénéficiaire pourra prendre rendez-vous auprès d’un conseiller en évolution professionnelle, avec lequel sera évaluée la solidité, la pertinence et la précision d’une telle entreprise et/ou les points à améliorer. S’en suivra ensuite le dépôt d’un dossier, sur lequel une commission ad-hoc se positionnera. Il est toujours bon de rappeler que la personne n’est pas obligée de démissionner de son poste actuel. « La personne reste salariée de l’entreprise. La société va continuer de lui verser son salaire durant sa formation. Et nous, nous rembourserons le salaire à l’entreprise » explique M. Jérôme. Précisons également que le salarié ne démissionne pas et, en fonction de l’évolution de son initiative, pourra retrouver son poste.
Informations pratiques
Pour obtenir de plus amples informations : https://www.transitionspro-bfc.fr/ . Les personnes qui souhaitent être accompagnées dans l’élaboration de leur projet peuvent se rendre sur le site https://mon-cep.org/ pour prendre rendez-vous auprès d’un conseiller en évolution professionnelle. N’hésitez pas à vous connecter sur le site internet de l’organisme financeur et créer votre espace personnel afin de pouvoir échanger avec des interlocuteurs et obtenir des réponses le plus précises possibles à vos interrogations.
L'interview de la rédaction / Francis Jérôme, directeur général de Transitions Pro Bourgogne Franche-Comté.
En 2023, l’Urssaf Franche-Comté a redressé 4,63 millions d’euros de cotisations au titre de la lutte contre le travail dissimulé (1,2 milliard au niveau national). En 10 ans, le réseau des Urssaf a triplé le montant annuel des redressements réalisés, pour dépasser pour la première année le milliard d’euros en 2023 (contre 321 millions en 2013). En Franche-Comté, près de 30 millions d’euros ont été redressés sur les 5 dernières années.
Ce jeudi 21 mars, le Tribunal de commerce de Bordeaux a accepté le plan de sauvegarde de la société Hermione Retail qui exploite 26 magasins Galeries Lafayette, dont ceux de Besançon et Belfort. Dans un communiqué de presse, la Ville de Besançon se félicite de cette décision, qui signifie « le maintien de l’emploi pour les salariés des magasins de Besançon et Belfort ». Néanmoins, Anne Vignot et Damien Meslot, son homologue belfortain, reconnaissent « la situation très fragile de ces enseignes ». Ils disent rester vigilants quant à cette situation et « prêts à intervenir en cas de difficulté pour travailler sur une solution éventuelle de rachat des murs et de rénovation ».
Selon des chiffres communiqués par l’Insee, l’inflation de février a été revue légèrement à la hausse. Elle est désormais estimée à 3% sur un an. La forte accélération des prix liés à l’énergie explique cette situation. Entre les mois de janvier et février, l’Insee a constaté une augmentation de 0,9% de l’indice des prix à la consommation.
Le 26 mars prochain, le département du Doubs organisera le troisième salon des recruteurs. Ce forum dédié à l’emploi regroupera 133 exposants et proposera 1000 offres d’emploi à Besançon-Micropolis de 10 heures à 18 heures. De nombreuses entreprises du bassin d’emploi de Besançon, quel que soit leur secteur d’activité, seront présentes avec une priorité donnée aux secteurs en tension ainsi qu’aux entreprises à forts besoins de recrutement. Le Salon s’adresse à l’ensemble des demandeurs d’emploi, aux allocataires du Revenu de solidarité active (RSA) et au grand public. Plus de 1 500 personnes sont attendues à Micropolis.
L'interview de la rédaction / Ludovic Fagaut, 1er Vice-président du Conseil Départemental du Doubs, en charge du retour à l’emploi, de l’insertion et de l’action sociale
Alstom perd sa place au sein du CAC 40. Le groupe avait perdu 40% de sa valeur au mois d’octobre dernier. Il est remplacé par le géant de l’hôtellerie Accor. La situation financière du groupe, et notamment de sa trésorerie, et la perte de confiance des investisseurs ont eu raison de sa position et ont provoqué son déclassement.
Une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des ménages les plus modestes. Le chèque énergie, coup de pouce, non négligeable, pour faire face à la hausse des prix de l’électricité, sera envoyé entre le 2 avril et le 15 mai prochain. Son montant varie de 48 à 277 euros. Plus de 5,5 millions de foyers sont concernés.
Placée en redressement judiciaire en septembre dernier, l’enseigne de prêt-à -porter Naf Naf voit sa période d’observation prolongée de six mois. Elle sera fixée sur son avenir le 6 septembre prochain. Son placement judiciaire avait été décidée car la marque présentait des dettes trop importantes, notamment liées à des loyers impayés durant l’épidémie de Covid-19
Ce mercredi, le ministre délégué aux Comptes publics, Thomas Cazenave, a annoncé de nouvelles restrictions budgétaires. Il a révélé le besoin de prévoir « au moins 20 milliards d’euros » d’économies en 2025. Soit près du double des 12 milliards d’euros qui étaient prévus jusqu’à présent.
Après Lons-le-Saunier et Belfort, le Crédit Agricole et Wizbii organisent un nouveau job dating ce mercredi 6 mars à Besançon. A travers cette initiative, la banque franc-comtoise et son partenaire ont pour objectif de « casser les codes des traditionnels entretiens liés au recrutement » et faciliter la rencontre entre des personnes à la recherche d’un emploi et des recruteurs.
‘Nous souhaitons créer une première connexion entre des jeunes et des entreprises qui cherchent des talents » explique Björn de Fos, en charge des marchés entreprises, professionnels et ventes privées au Crédit Agricole de Franche-Comté. Et de poursuivre : « Il faut que ça aille vite pour que les jeunes puissent rencontrer un maximum d’interlocuteurs. Nous sommes sur un format court ».
Une trentaine d’offres pour une centaine de candidats
Les secteurs d’activité seront multiples : hôtel-restauration, RH-formation, logistique, vente, comptabilité-contrôle de gestion, administration, …. . Une trentaine de postes en CDD, CDI et alternance seront proposés. Assistant administratif en CDI et conseiller commercial en CDD à Besançon ou encore alternant RH à Besançon seront à pourvoir. Une centaine de jeunes ont été retenus, après s’être inscrits sur la plateforme dédiée. Comme lors des précédentes éditions, nombreux sont celles et ceux qui trouveront un métier et un travail pour grandir toujours et encore professionnellement.
L'interview de la rédaction / Björn de Fos, en charge des marchés entreprises, professionnels et ventes privées au Crédit Agricole de Franche-Comté