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Hier, en déplacement à Rouen,  Elisabeth Borne a annoncé 1,1 milliard d’euros pour les soignants au bénéfice de la revalorisation salariale, en particulier pour le travail de nuit et le dimanche. 600 millions d’euros correspondent à des revalorisations précédemment annoncées et 500 millions à de nouvelles mesures qui seront inscrites dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2024. Dans ce contexte, le travail de nuit à l’hôpital sera revalorisé de 25 % et le tarif des gardes augmenté de 50 %. En parallèle, la Première Ministre  a également indiqué que les patients pourront bientôt se faire remettre des antibiotiques pour traiter angines et cystites sans passer par la case médecin.

Les avis de taxe foncière arrivent progressivement dans les boîtes aux lettres. Cette année, cet impôt local progresse au moins de 7,1%. Ce qui correspond à la valorisation des valeurs locatives, qui sont indexées sur l’inflation. Dans certaines communes, cette hausse s’ajoute à celle votée par les collectivités locales. A Paris, la taxe foncière augmente de 59%. A Besançon et dans le Grand Besançon, les élus ont statué pour une stabilité du taux communal.  Il en est de même à Pontarlier.

Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, fait de l’inflation son cheval de bataille. Néanmoins, sa marge de manÅ“uvre est très réduite. Les chiffres sont têtus. Selon l’Insee, les prix des produits alimentaires étaient en juillet dernier 12,7 % plus élevés qu’un an auparavant, soit un léger ralentissement par rapport à juin et ses 13,7%.  Ce jeudi, des industriels et des distributeurs ont été reçus à Bercy. Selon ces professionnels, aucune baisse n’est à attendre d’ici les prochains mois. « Difficile d’entrevoir une baisse avant mars 2024 Â».

Selon certaines expertises des marques, comme Danone, auraient enregistré une hausse de 8,4% de son chiffre d’affaires. En deux ans, il est évoqué une augmentation de 21% des prix pour certains produits.

Selon la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, la Dares, les difficultés de recrutement des employeurs « baissent sensiblement » en France. Cela reste néanmoins tendu dans la construction. Selon la dernière synthèse émise sur ces enjeux, la proportion d’entreprises, spécialisées dans l’hébergement-restauration, concernées par des difficultés de recrutement, connait une baisse significative de 15 points. Précisons qu’un pic avait été atteint à la mi-2022.

Comme chaque année, à cette même période et depuis 17ans, Familles Rurales publie son Observatoire des fruits et légumes pour l’année 2023.

Précisons tout d’abord que le panier de référence est composé de 9 fruits et 10 légumes frais, conventionnels et bio. Au cours de son enquête, menée entre le 7 juin et le 21 juin, sur 39 départements, par 84 veilleurs, l’association a relevé une augmentation de 16% du panier conventionnel de fruits et légumes en un an. Soit 3,5 fois plus que l’inflation générale.  Entre juin 2022 et juin 2023, le prix du panier de fruits a augmenté de +14 % en conventionnel et de +8 % en bio. Durant la même période, le prix du panier de légumes a augmenté de +17% en conventionnel et de +15% en bio. En une décennie, les prix ont explosé avec +43% d’augmentation pour les fruits et +73% pour les légumes selon l’INSEE. Familles Rurales explique que « manger au moins 5 fruits et légumes par jour et par personne représente entre 5% et 18% d’un SMIC net mensuel pour une famille de 4 personnes soit entre 65€ et 241€ par mois Â».

Les propositions de Familles Rurales

Fort de ces constats, Familles Rurales appelle l’ensemble des décideurs et le législateur à l’action. Le temps est venu de mettre en Å“uvre un programme politique ambitieux résolument tourné vers une transition alimentaire répartissant mieux la valeur et assurant à chacun le droit à une alimentation saine autour de 3 axes principaux Â». A savoir : « une meilleure régulation des marges, l’instauration d’une allocation alimentaire mensuelle de 65 euros aux ménages vivant avec le seuil de pauvreté ou en dessous pour permettre de compenser ce qui leur manque pour suivre les recommandations de santé publique et la mise en place de mesures éducatives pour interdire certaines publicités à destination des enfants, ouvrir aux activités extra-scolaires les financements européens pour promouvoir les produits dont les enfants ont besoin pour bien grandir et impliquer davantage les professionnels de santé pour accompagner les parents dans leur rôle éducatif.

Quelques références

L’enquête 2023 laisse apparaître une grande diversité dans les prix pratiqués au kilo en agriculture conventionnelle et bio. Cette évolution, entre juin 2022 et juin 2023 est plus marquée, en agriculture conventionnelle (au kilo) , pour la banane ( +30%), la cerise (+35%), la fraise ronde (+25%) et la pomme Golden ou Gala (+26%). Concernant l’agriculture bio, les augmentations les plus marquées concernent la fraise ronde (+22%) et la pomme Golden ou Gala (+16%). On notera des baisses de -1%, en agriculture bio, pour la pêche et la pastèque verte (-1%) ( à la pièce).

Ce lundi matin, un entretien s’est tenu entre Olivier Becht, le ministre délégué  auprès de la ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité et des Français de l'étranger, le député du Doubs Nicolas Pacquot et  le Président du FC Sochaux Montbéliard, Frankie Yau.  Cet échange portait sur la situation financière du club de football franc-comtois.

Le responsable chinois a réaffirmé « qu’il n’y avait plus que deux scénarios possibles, à savoir la Ligue 2 ou le dépôt de bilan Â». Le scénario National 1 a été écarté, car paradoxalement il coûterait plus cher qu’un budget de L2. Le communiqué du député du Doubs explique « qu’il leur a clairement été énoncé que si un repreneur posait aujourd’hui sur la table 12 millions d’€ pour équilibrer le budget 2023-2024, permettant la survie du FCSM, alors Nenking  laisserait les clés du club, allant jusqu’à s’asseoir sur les 18 millions d’€ déjà investis Â».

Une réponse définitive devrait être apportée dans les 48 heures.

Réunis en commission permanente ce vendredi 7 juillet, à Besançon,  les élus régionaux se sont prononcés en faveur d’un mécanisme d’aide pour soutenir les professionnels dont l’outil de travail a été dégradé lors des épisodes de violences urbaines survenues ces derniers jours.

Les commerçants et artisans ayant déclaré un sinistre à leur assurance consécutivement à ces événements, pourront solliciter auprès de la Région une aide sous la forme d’avances remboursables, pour faciliter les réparations à hauteur de 50% des investissements nécessaires, dans la limite de 50 000 euros.

Le dossier de demande est disponible sur la plateforme de demandes en ligne de la Région : https://subventions.bourgognefranchecomte.fr

La Préfecture du Doubs indique dans un communiqué de presse que les entreprises, dont l’activité a été affectée par les violences urbaines, peuvent mettre en place une activité partielle. Dans ce cas, ces dernières sont invitées à contacter la DDETSPP ( Direction Départementale de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations), via l’adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Ces entreprises disposent d’un délai de 30 jours, à compter du placement des salariés en activité partielle, pour déposer leurs demandes d’autorisation. A ce titre, les salariés placés en activité partielle percevront une indemnité d’activité partielle égale à 60% de leur rémunération antérieure brute. Les employeurs pourront percevoir une allocation d’activité partielle égale à 36% de la rémunération antérieure brute des salariés placés.

Il n’y a pas de doute, la sécheresse 2022 a eu un impact significatif sur la production de lait et, par conséquent, sur la quantité de Mont d’Or produits. En 2011, pas moins de 9,7 millions de boîtes se sont vendues, contre 8,8 millions la saison dernière.

Eric Feuvrier, le président du syndicat du Mont d’Or, explique que la filière doit tenir compte de ce contexte. Il rappelle que la production doit prendre en considération ces conditions climatiques et les  impacts sur l’environnement, la faune et la flore locales. Des travaux sont en cours pour apporter des pistes d’adaptation.

Une année 2023/2024 prometteuse

Cette année, la récolte de foin s’est achevée  avec un bon volume. Chacun espère des précipitations supplémentaires pour effectuer une deuxième coupe. La prochaine saison se prépare, avec la reprise, dès le 15 août, de la fabrication du fromage. La commercialisation débutera le 10 septembre avec une grande fête agricole et folklorique qui se tiendra dans la commune de La Longeville , au lieu-dit Les Courtots. Au fil de la journée, avec tous les acteurs de la filière, il sera possible de déguster du Mont d’Or, assister à un défilé et participer à des démonstrations de fabrication à l’ancienne.

Le député doubiste de la majorité présidentielle  Laurent Croizier et sa collègue Louise Morel ont remis cette semaine  leur rapport sur la hausse des prix des granulés de bois à Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition énergétique, et Roland Lescure, Ministre délégué chargé de l’industrie. Entre juillet 2021 et septembre 2022, le prix de ce combustible a été multiplié par 3. Parmi les préconisations exprimées : la mise en place d’une enquête de l’Autorité de la Concurrence pour mesurer la part de spéculation et une politique de soutien aux collectivités et aux particuliers. Pour les deux parlementaires, « cette source d’énergie doit impérativement s’intégrer dans notre mix énergétique, au même titre que le nucléaire ou les énergies renouvelables Â».