Choix du secteur :
Se connecter :
 

Dans un climat national marqué par les inquiétudes sur l’emploi, les salaires et la loi de finances, la CGT  appelle à manifester ce mardi. Dans le Jura, des rassemblements sont annoncés Ã  10h30 sur la place de la Sous-Préfecture à Dole, à 15h sur la place de la liberté à Lons-le-Saunier et à 18h sur la place de la mairie à Champagnole.

Le syndicat dénonce la stagnation des salaires et une loi de finances jugée « injuste ». Les militants  espèrent une forte mobilisation pour rappeler que salariés, précaires, retraités et jeunes ne doivent pas être les seuls à supporter le poids de la crise.

Mardi, en séance au Sénat, la sénatrice jurassienne Sylvie Vermeillet a dénoncé le projet gouvernemental visant à réduire drastiquement la prise en charge des cures thermales, passant de 100 % à 65 % pour les patients en affection de longue durée et de 65 % à seulement 15 % pour les autres. « Une mesure qui menacerait directement les cités thermales de Salins-les-Bains et Lons-le-Saunier, en imposant un reste à charge de plusieurs centaines d’euros Â» explique-t-elle.

 

 

Mme Vermeillet rappelle que le thermalisme, « bien que marginal dans le budget de la Sécurité sociale, génère 4,8 milliards d’euros de retombées économiques et fiscales Â». Elle appelle le gouvernement à renoncer à cette orientation et à engager un dialogue avec la filière « pour préserver ce modèle de soin et de développement territorial Â».

Réunis en commission permanente vendredi 21 novembre à Besançon, les élus régionaux ont adopté 61,2 millions d’euros de financements pour soutenir l’économie, la transition écologique, la formation et l’attractivité des territoires.

Soutien aux TPE et à l’emploi local

Dans le cadre du Schéma Régional de Développement Économique, d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII), la Région poursuit une politique ambitieuse en faveur des très petites entreprises. 22 projets bénéficient d’avances remboursables pour un montant global de 531.744 €, permettant la création et le maintien d’emplois dans l’artisanat, le commerce et les services. Parmi eux, un garage mécanique agricole à Fuans (45 000 €), une boulangerie‑pâtisserie aux Rousses (35 500 €), une société de vente alimentaire à Chalezeule (45 000 €) ou encore une entreprise de taille de pierre à Montbenoît (35 000 €).

La Prime à la création‑reprise dans les territoires fragilisés (PCRTF) mobilise 36 000 € pour douze activités, dont un hôtel‑restaurant au Pays de Montbenoît et une boulangerie‑pâtisserie à Frasne.

Tourisme et attractivité

La Région investit dans la modernisation de l’hôtellerie familiale et des campings ruraux, avec 205.585 € pour plusieurs projets, dont la rénovation des chambres de l’hôtel Robichon à Loray (80.000 €) et la montée en gamme du camping Les Tilleuls à Clairvaux‑les‑Lacs (80.000 €). Un soutien majeur de 500.000 € est accordé à la Cité des Horlogers à Morteau, équipement muséal valorisant un savoir‑faire inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO.

La stratégie de valorisation des voies navigables mobilise 1,38 M€ pour quatre projets écotouristiques, dont la sécurisation de tronçons de l’Échappée jurassienne à Champagnole Nozeroy Jura (10.314 €).

Formation et apprentissage

Plus de 1,69 M€ sont votés pour l’investissement et l’équipement des Centres de Formation d’Apprentis (CFA), dont 400.000 € pour un nouveau bâtiment au CFA agricole de Montmorot, afin d’accompagner une hausse de 41 % des effectifs.

Transition écologique et cohésion sociale

Le dispositif Quartiers en transition finance 128.000 € d’initiatives locales, comme la réhabilitation de la place Zarautz à Pontarlier (30.000 €). Avec ENVI (Espaces Nouveaux Villages Innovants), la Région accompagne les communes de moins de 2.000 habitants : 459.500 € sont votés, dont 40.000 € pour sécuriser la traversée de Fournet‑Blancheroche et 7.570 € pour une « forêt comestible » participative à La Pesse.

Territoires en action et mobilités douces

Les contrats Territoires en action (TEA) 2022‑2028 mobilisent près de 170 M€. Parmi les projets soutenus : 400.000 € pour la salle polyvalente de Montfaucon et 390.000 € pour la voie verte de Pontarlier.

Le volet métropolitain attribue 1,11 M€ à deux projets structurants, dont 468.280 € pour la requalification de la zone d’activités Thise‑Chalezeule. Le Plan Vélo régional finance près de 74 000 € pour des abris vélos sécurisés à Besançon‑Mouillère et Franois.

Ressource en eau et biodiversité

La Région accorde 77.736 € pour huit projets liés à la ressource en eau, dont la restauration du Mou de Pleure à Pleure (8 164 €). En faveur de la biodiversité, 20.300 € sont attribués au Syndicat apicole du Doubs pour préserver l’abeille noire, espèce menacée.

Culture et cinéma

Enfin, une enveloppe de 50.000 € soutient 24 exploitants représentant 26 cinémas indépendants Art & Essai. Parmi eux, la salle L’Atlante de Morteau (1.900 €) et le cinéma La Maison du Peuple à Saint‑Claude (4.000 €).

Après plusieurs semaines de discussions soutenues, la Suisse et les Etats-Unis sont finalement parvenus à un compromis visant à réduire de manière significative les droits de douane qui frappaient divers produits suisses. La surtaxe américaine, ramenée de 39 % à 15 %, devrait redonner un élan aux exportations helvétiques vers les États-Unis. Toutefois, cette avancée diplomatique n’a été obtenue qu’au prix de concessions conséquentes.

Pourquoi ces taxes avaient-elles été instaurées ?

Depuis août 2025, l’administration Trump appliquait une surtaxe de 39 % sur plusieurs marchandises suisses, notamment dans l’horlogerie, la pharmacie, la mécanique de précision ou encore les métaux précieux. Cette stratégie protectionniste visait à encourager les pays partenaires à renforcer leurs investissements sur le sol américain. Pour de nombreuses entreprises suisses, particulièrement celles situées dans les zones industrielles proches de la France, cette taxe constituait un sérieux frein à l’exportation et fragilisait leur compétitivité internationale.

Un compromis accepté, mais assorti de trois obligations majeures

Des investissements massifs outre-Atlantique : La Suisse accepte que ses entreprises injectent 200 milliards de dollars aux États-Unis d’ici 2028, dont 67 milliards dès 2026. Ces capitaux devront être dirigés vers des secteurs jugés stratégiques par Washington : santé, aéronautique, ferroviaire et or industriel.

Une ouverture partielle du marché agricole suisse : Berne autorisera l’entrée sans taxe de 500 tonnes de bÅ“uf, 1 000 tonnes de viande de bison et 1 500 tonnes de volaille en provenance des États-Unis. Cette décision alimente déjà les inquiétudes du monde agricole suisse, qui redoute une concurrence jugée déloyale et s’interroge sur l’avenir de la souveraineté alimentaire.

L’adoption de standards techniques américains : La Suisse devra également reconnaître certaines normes américaines, notamment dans les domaines automobile et chimique, afin de faciliter les échanges bilatéraux.

Conséquences pour les régions frontalières et l’économie locale

Dans l’Arc jurassien, où les exportations constituent le moteur économique principal, l’annonce est perçue comme une véritable bouffée d’oxygène. À Neuchâtel ou dans d’autres centres industriels, les entreprises espèrent rapidement regagner en compétitivité sur le marché américain.

Que reste-t-il à faire ?

L’accord doit encore franchir l’étape du Parlement suisse. Certains partis — en particulier les écologistes et les mouvements souverainistes — envisagent de lancer un référendum, surtout concernant l’ouverture du marché agricole. Le débat politique promet d’être animé.

Les chemins de fer ukrainiens ont commandé 55 locomotives à Alstom, pour un montant de 470 millions d’euros. Fabriquées à Belfort, elles seront livrées à partir de 2027. Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky ont salué ce partenariat stratégique, en soutien au réseau ferroviaire ukrainien, régulièrement ciblé par des frappes russes.

Les 3, 4 et 5 décembre, le Kursaal de Besançon sera le théâtre de la 7ᵉ édition du congrès Timeworld, consacré cette année à la notion de limite. Habituellement organisé à Paris, Tokyo ou Montréal, cet événement d’envergure mondiale propose plusieurs dizaines de conférences animées par des mathématiciens, physiciens et philosophes, ainsi que des tables rondes, concerts et rencontres. Inscription obligatoire sur timeworldevent.com/8 – gratuite pour les étudiants.

Les Forges de Fraisans (39) ont dernièrement accueilli la 5ᵉ édition des Rencontres Éco Jura Nord. Un rendez-vous désormais incontournable pour les acteurs économiques du territoire.
Plus de 140 participants, dont 120 entreprises, ont pris part à cette soirée placée sous le signe de l’énergie et du réseau. Organisé par la Communauté de communes Jura Nord, en partenariat avec Made in Jura, l’événement a permis de nombreux échanges lors des speed meetings.

Les entrepreneurs, artisans, commerçants et élus ont pu  partager leurs expériences et  tisser de nouveaux liens professionnels. Les différentes prises des institutions présentes ont également apporté un éclairage sur les enjeux économiques actuels et les dispositifs d’accompagnement existants.

Le Conseil départemental du Jura s’est réuni en séance publique le 7 novembre pour réaffirmer ses engagements en faveur du territoire et de ses habitants. Face à la dermatose nodulaire bovine, les élus ont voté des aides directes aux éleveurs ainsi qu’une subvention au Groupement de Défense Sanitaire, illustrant une mobilisation rapide face à une crise agricole préoccupante.

La séance a également été marquée par l’adoption du Plan Logement 2026-2031, qui vise à renforcer l’accès au logement, prévenir les expulsions et lutter contre la précarité énergétique.

Sur le plan budgétaire, les ajustements effectués permettront de solder les travaux de la piste de l’aéroport Dole Jura, de poursuivre l’amélioration de l’accessibilité des bâtiments publics, de soutenir les projets communaux et de renforcer les actions sociales. Enfin, le débat d’orientations budgétaires pour 2026 a posé les bases « d’une trajectoire claire et responsable, conciliant investissement dans l’avenir du Jura et solidité financière du Département Â».

Ce matin, une cinquantaine d’acteurs économiques du territoire se sont réunis autour d’un café pour échanger et se découvrir, lors du Petit-déjeuner de l’Économie organisé par la Communauté de communes Champagnole-Nozeroy, en partenariat avec France Clôture Environnement (FCE).

Une cinquantaine d’entrepreneurs, industriels, artisans, commerçants et indépendants du territoire ont répondu présent. Le principe : 1 minute pour se présenter, un format dynamique qui favorise les rencontres et les synergies locales. Le prochain rendez-vous se tiendra le 21 novembre dans un autre établissement du territoire.  

La Communauté de Communes Altitude 800 (CCA800) confirme sur ses réseaux sociaux l’avancement des travaux d’extension de la Zone d’Activités Économiques (ZAE) de Champs Bégaud, située à Levier, dans le Doubs. Ce projet stratégique prévoit la création de 16 nouveaux lots, destinés à accueillir des entreprises dans des secteurs variés, avec pour objectif de renforcer l’attractivité économique du territoire levitien. La collectivité espère ainsi voir émerger rapidement de nouvelles activités, contribuant à la diversification du tissu économique local et à la création d’emplois pérennes.

Ce développement s’inscrit dans les orientations du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) de la CCA800, qui vise à structurer l’aménagement du territoire autour de pôles économiques de proximité, tout en garantissant une cohérence avec les enjeux environnementaux et sociaux

La collectivité souligne également que cette extension permettra de répondre à une demande croissante d’implantation d’entreprises, notamment dans les secteurs de la santé, de l’artisanat et des services. Elle se dit impatiente de voir les premiers établissements s’installer et participer à la valorisation du territoire du Haut-Doubs.