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Ce jeudi 26 septembre, sur le territoire franc-comtois, Grand Besançon Métropole, en partenariat avec le Conseil Départemental du Doubs, organise la troisième édition du salon « Cap vers l’emploi Â». Cette année encore, l’évènement rassemblera, à Micropolis Besançon, une très large diversité d’offres ( + de 1.000) et de participants. Pour cette nouvelle édition, 150 recruteurs seront présents. Sur place les visiteurs pourront rencontrer des industriels, des représentants des collectivités, des organismes de formation, ….

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

« Un énorme travail de communication a été mené pour solliciter les personnes à la recherche d’un emploi Â» explique Nicolas Bodin, l’élu en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion à Grand Besançon métropole.  Le taux de chômage est plutôt faible sur le territoire grand bisontin. Néanmoins, des emplois restent vacants dans les domaines de l’hôtellerie restauration, l’aide à la personne et l’industrie. « L’objectif est de mettre en lien les recruteurs et les demandeurs d’emploi Â» ajoute M. Bodin.

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

Les Francs-Comtois sont invités en nombre à participer à cet évènement. Le salon se tiendra ce jeudi 26 septembre, de 9h à 17h, à Micropolis. En avant-première, il est également possible de découvrir les offres proposées. Pour ce faire : https://www.reussite-emploi.fr/

Selon des chiffres communiqués par la Communauté de Communes du Grand Pontarlier, le territoire se classe parmi les 15 zones d’emploi établies par l’INSEE où le chômage est le plus faible en France. Le taux s’élève à 4,8% contre 6,6% pour la région et 7,3% pour la Métropole. Il n’en reste pas moins que les entreprises peinent à recruter à cause d’un déficit de candidat et l’attractivité de la Suisse.

La Ville de Besançon a choisi un moyen de financement différent et innovant pour assurer les travaux de la future Maison des Femmes, qui devrait voir le jour début 2026. Elle fait appel aux Bisontins, via l’épargne citoyenne, pour mener à bien cette initiative. Rappelons que l’établissement sera situé 11 rue Jean Wyrsch dans un bâtiment, dont la ville s’est portée acquéreur auprès du Centre Communal d’Action Sociale. L’objectif est de concentrer en un même lieu un ensemble d’associations et d’interlocuteurs,  capables d’accueillir, d’accompagner et d’informer des femmes et leurs enfants, victimes de violences.

Un objectif de 400.000 euros

Le coût d’un tel projet est estimé, hors acquisition, à 1,7 million d’euros. La ville de Besançon a donc choisi de faire appel à l’épargne citoyenne pour en financer une partie. Elle vise la somme de 400.000 euros. Le restant sera abondé par des partenaires et la capacité d’autofinancement de la cité. Contrairement au financement participatif, qui se fait  sous forme de dons, l’épargne citoyenne est un prêt du citoyen à la collectivité, qui sera rémunéré et remboursé. Ainsi au lieu d’effectuer un emprunt « classique Â» auprès d’une banque, la Ville  emprunte auprès de ses habitants.

L'interview de la rédaction : Anthony Poulin, l’élu en charge des finances à la ville de Besançon

Une campagne de trois mois

La campagne de recours à l’épargne citoyenne devrait être lancée la semaine prochaine, pour trois mois, avec une possibilité de prolongation d’un mois. A condition que le Conseil Municipal valide cette option demain soir. Tout citoyen souhaitant participer au dispositif pourra décider librement du montant prêté, à partir de 1 euro et dans la limite de 4.000 euros par investisseur. Ce prêt sera contractualisé pour une durée de 4 ans , avec des remboursements effectués semestriellement et à échéances constantes avec un taux d’intérêt fixe de 4%. La Ville de Besançon a retenu la plateforme Villyz pour l’accompagner dans cette démarche.

La maison des femmes

Elle devrait ouvrir ses portes en début d’année 2026. 25 professionnels y exerceront dans un espace de plus de 1.000 m2. Il s’agit d’un accueil de jour, avec une prise en charge globale et adaptée, au sein d’une structure sécurisante pour la mère et son ou ses enfants. La Ville poursuit ainsi sa politique sociale, liée à des enjeux  de protection, d’accès aux droits et de lutte contre la précarité.

L'interview de la rédaction : Elise Aebischer, l’élue à l’égalité femmes-hommes à la ville de Besançon

Sur le territoire du Grand Pontarlier, la Communauté de Communes poursuit le développement de la zone des Gravilliers, lancée en 2015. La collectivité a décliné notamment sa compétence en matière de développement économique par la création d’un parc d’activités économiques, qui est une belle réussite. La vente de parcelles suit toujours son cours. Rappelons que ce parc d’activité à une vocation artisanale et industrielle. La collectivité reste à votre disposition pour obtenir toutes les informations nécessaires.

C’est parti. Depuis ce mardi 10 septembre, le Mont d’Or, le célèbre fromage du Haut-Doubs, est présent dans les rayons des magasins. Sa fabrication avait été lancée, comme le cahier des charges le précise, le 15 août dernier. Lors de la précédente saison, plus de 5500 tonnes de fromage ont été vendues. 400 producteurs de lait sont mobilisés sur sa zone géographique de production. Seules 10 fromageries peuvent le produire. 32 millions de litre de lait sont nécessaires. Ce qui représente 9 millions de boîtes. Chaud ou froid, le Mont d’Or devrait, malgré son prix, que certains jugent excessifs, retrouver les tables de Franche-Comté et de Navarre.

La réaction de l’Association des Maires de France (AMF) ne s’est pas fait attendre. Pointées sur leur gestion par les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget, les collectivités locales sont montées au créneau. Bercy leur reproche de faire dévisser les comptes publics en raison de dépenses jugées excessives. L’AMF a contre-attaqué en expliquant que « la dette des collectivités est stable depuis 30 ans Â». Tout en rappelant que « beaucoup de ces dépenses résultent d’obligations nouvelles que le Gouvernement et le Parlement ont mis à la charge des collectivités ces dernières années Â». En conclusion il est rappelé à l’Etat ses obligations en matière « de maîtrise de ses propres comptes Â».

La tradition sera encore respectée cette année à Pontarlier. Comme c’est le cas tous les deux ans, la coulée du Mont d’Or s’installe au centre-ville de la capitale du Haut-Doubs. L’évènement se déroulera du 13 au 15 septembre prochain sur les places d’Arçon et Saint-Bénigne. A travers cette manifestation, la Ville de Pontarlier, commerce Pontarlier Centre et le syndicat du Mont d’Or souhaitent animer le territoire et mettre à l’honneur un produit et tout un secteur. C’est donc dans ce contexte que ces trois jours de fête sont proposés. Rappelons que cette période lance la commercialisation du célèbre fromage du Haut-Doubs.

Des animations sur trois jours

La journée de vendredi sera ouverte aux enfants, avec des animations à destination des scolaires. A 18h30, cette nouvelle édition aura droit à son inauguration. A partir de 18h, et jusqu’à 20h, un concert animera les lieux. Il sera également possible de se restaurer. Les festivités reprendront samedi, à partir de 10h, et jusqu’à 19h. Au programme : vente, dégustation, démonstration de levage de sangles, fabrication de Mont d’Or à l’ancienne, expositions de Bidons Sans Frontières et de vieux tracteurs. Des ateliers et des activités seront également proposés aux enfants. Cette journée se terminera en musique de 20h à 22 h. Enfin, dimanche, la promotion se déroulera  Ã  partir de 10h, et jusqu’à 17h. Le programme sera toujours aussi varié et familial. La gastronomie aura toute sa place avec la réalisation de plats, signés par les restaurateurs locaux, qui sublimeront le Mont D'or.

L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard, l'élu en charge de l'économie à la ville de Pontarlier

Notons que cette année, la manifestation s’associe à la fête des jumelages, qui mettra à l’honneur d’autres terroirs, venus d’Allemagne et d’Espagne. Les Villes de Villingen-Schwenningen et Zarautz, jumelées à la capitale du Haut-Doubs, sauront séduire les visiteurs. Un temps qui correspond au renouvellement des serments de jumelage avec ces deux contrées.

Après un an de fonctionnement, la petite épicerie d’Epeugney, « Chez la Patou Â», fermera ses portes. Motivée et déterminée comme jamais, Patricia Aymonin, doit rendre les armes. Confrontée à un contexte économique difficile, contraint et délicat, la commerçante cessera son activité en janvier prochain. L’équation est bien difficile à mener. Réussir à rendre une activité commerciale rentable, tout en contenant les prix, en essayant de marger un minimum, en faisant vivre d’autres professionnels locaux, en animant le territoire et en conservant ses valeurs, est une vraie gageure.

EPEUGNEY 11

La démarche de Patricia Aymonin est d’un altruisme exemplaire. Souhaitant faire vivre son village et rendre service,  elle a mis en jeu une partie de ses économies pour donner naissance à ce lieu de vie.  Ils viennent de communes proches pour faire leurs courses ou boire un verre dans le bar ou sur la terrasse aménagée. La commerçante n’a jamais compté ses heures et son investissement, mais, force et de constater, qu’elle ne peut pas vivre de cette activité. « Le chiffre d’affaires est bon. Les clients sont là. Néanmoins, les bénéfices sont insuffisants Â» explique-t-elle. « Ne faisant partie d’aucune franchise, ma marge est trop basse pour en vivre. Je ne le souhaite pas et je ne peux pas assommer la clientèle Â» poursuit-elle. Avec un temps de travail trop important, estimé entre 12 et 17h quotidiennement, les questionnements sont vite apparus. « Je dois me déplacer dans les grandes enseignes pour faire les courses, gérer la logistique du magasin et assurer la vente Â» narre Patricia, qui ne regrette pas cette aventure, surtout humaine.

L'interview de la rédaction : Patricia Aymonin

 

Trouver un repreneur

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Patricia Aymonin aimerait que son projet se poursuive. Elle en est persuadée :  Â« ces petites boutiques ont de l’avenir Â». Elles ont également un rôle social et environnemental de premier ordre. Encore quatre mois pour trouver un successeur. Seule obligation, racheter le mobilier et les produits. Pour l’heure,  la commune ne fait payer aucun loyer. Parmi les hypothèses possibles, celle qui verrait une association prendre en charge ce commerce. Patricia en est convaincue, « une telle affaire ne peut pas être gérée seule Â». Un groupe de bénévoles pourrait s’en saisir pour la faire vivre encore et la fructifier.

L'interview de la rédaction : Patricia Aymonin

Les personnes intéressées peuvent contacter Patricia Aymonin en composant le 06.89.31.65.81

Au premier trimestre 2024, l’emploi salarié demeure à un niveau élevé en Bourgogne Franche-Comté. Après deux trimestres de stabilité, les services marchands hors intérim repartent à la hausse. Les services non marchands gagnent encore des emplois. À l’inverse, les pertes importantes d’effectifs dans la construction et l’intérim continuent de peser sur l’emploi régional.

Selon des chiffres communiqués par l’Insee, l’emploi salarié ne progresse pas dans les départements du Doubs (0%) et du Jura (+0,1%).

Au premier trimestre 2024, l’activité économique se maintient en Bourgogne-Franche-Comté comme en France. L’inflation ralentit en mai 2024 à 2,3 % sur les douze derniers mois. Néanmoins, le niveau des prix pèse toujours sur la consommation et les conditions de financement demeurent un frein pour l’investissement des entreprises comme des ménages. Dans ce contexte, en Bourgogne-Franche-Comté, l’emploi salarié reste relativement stable depuis plus d’un an. Le taux de chômage (6,6%, au 1er T° 2024) ne progresse pas en début d’année mais le nombre d’inscrits à France Travail sans aucune activité augmente encore.

Après un trimestre de stabilité, la construction ( -2,5%) perd à nouveau des effectifs dans la région. La fréquentation hôtelière augmente sous l’impulsion de la clientèle non-résidente et l’emploi dans l’hébergement-restauration repart nettement à la hausse. L’augmentation des défaillances d’entreprises ralentit, alors que le nombre de créations bat toujours des records.