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Ce dimanche, le peuple suisse était invité à se prononcer sur trois votations. L’une d’elles visait la neutralité carbone du pays en 2050. Le « oui Â» l’a très largement remporté en obtenant 58% des suffrages. Cette loi a pour but de réduire les atteintes à l’environnement et renforcer la sécurité énergétique.

Par ailleurs, le pays a accepté, à hauteur de 62%, la prolongation de la loi Covid-19 jusqu’en 2024,  en cas d’une éventuelle nouvelle flambée épidémique l’hiver prochain. Enfin, les Suisses ont dit « oui Â» à 79% à l’imposition minimale des entreprises internationales. D’une valeur de 15%, ce taux sera appliqué sur le bénéfice des groupes dont le chiffre d'affaires dépasse 750 millions d'euros. Les trois objets ont mobilisé 42% du corps électoral.

Ce jeudi après-midi, s’est tenue à Besançon, dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie Saône-Doubs, l’Assemblée Générale évènementielle France Horlogerie. A l’initiative de cet évènement, France horlogerie, qui regroupe environ 70 entreprises françaises, engagées dans la fabrication de marques de montres françaises, de composants et d’horlogerie de gros volume.  Ce rendez-vous s’est déroulé dans la cité comtoise alors que le collectif travaille sur un grand programme de réindustrialisation de la filière horlogère française.

L'interview de la rédaction / Guillaume Adamn secrétaire départemental de France Horlogerie

 

A cette occasion, l’ensemble des acteurs industriels et pouvoirs publics locaux et nationaux ont répondu présent. Il faut dire que l’enjeu est de taille. Il est vrai que cette mobilisation est importante pour la pérennité et le bon développement de cette filière. A proximité de la frontière suisse, l’industrie horlogère française doit être en capacité de se démarquer, de se renouveler et de s’imposer. « Il faut retrouver confiance. L’horlogerie doit retrouver un avenir en France. Ayons une vision, développons une stratégie et adoptons un esprit collectif Â» a lancé la députée du Doubs Annie Genevard, qui a conclu cet évènement en terre bisontine.

Annie Genevard

horlogerie genevard

Des volontés d’investissement

110 millions d’euros, c’est la somme qui pourrait être investie par les industriels pour redynamiser et relancer ce secteur  d’activité en France. Soit un objectif de 175 millions d’euros de chiffres d’affaires supplémentaires et 1600 emplois supplémentaires créés. Le tout dans l’Hexagone et avec une finalité d’ici 2030. Des outils performants devraient voir le jour. Rappelons que ce projet s’inscrit également « dans le cadre du plan de réindustrialisation, initié par le gouvernement, avec comme cible privilégié cinq objets du quotidien que sont : le lin, la chaussure, le vélo, le jouet et la montre. « Pouvoirs publics et industriels se rejoignent sur cette volonté » explique Guillaume Adam, secrétaire général de France Horlogerie.

Jean-Pierre Bodet, président de France Horlogerie

jean pierre bodet pierre france horlogerie

Une collaboration entre entreprises et territoires

L'interview de la rédaction : Cédric Bole, Maire de Morteau

En 2022, le secteur de l’horlogerie, tous domaines confondus, représente environ 381 millions d’euros de chiffre d’affaires. Soit une progression de 12% par rapport à 2021. Il concentre entre 3000 et 3500 emplois sur le territoire national. Aux côtés de la député Annie Genevard, le Maire de Morteau Cédric Bôle et l’un de ses adjoints, Pierre Vaufrey, avaient fait le déplacement. L’édile mortuacien rappelle l’importance de l’horlogerie sur le territoire national mortuacien. « Nous sommes ici en soutien et pour accompagner nos entreprises de demain Â». Il s’inscrit pleinement dans la démarche de réindustrialisation qui est lancée. « Il nous faut soutenir nos entreprises dans ces démarche et évolutions innovantes. Il nous faut accompagner ce développement et toutes les questions liées aux compétences. Cela passe par la formation, le logement, l’attractivité, … Â» explique M. Bole. Et de conclure : « réindustrialiser, c’est aussi une collaboration entre les entreprises et leur territoire Â».


Le groupe Casino a présenté lundi la liste des supermarchés et hypermarchés qu'il va vendre. 4000 salariés et 119 magasins sont concernés. 57 enseignes seront vendus à Intermarché dès cette année. Pour les autres, la transaction sera effectuée d’ici trois ans. Ces enseignes sont situées, pour certaines d’entre elles en Franche-Comté. Parmi cette liste, Besançon Chateaufarine, Lons-le-Saunier, Luxeuil-les-Bains, Pontarlier et Rioz.

6,7 millions, c’est le montant des cotisations perçues par l’Urssaf Franche-Comté au titre de la lutte contre le travail dissimulé, soit près de 2 millions de plus qu’en 2021. L’organisme souligne que la lutte contre le travail dissimulé est une priorité d’action pour l’Urssaf au regard de ses enjeux économiques et sociaux. L’infraction de travail dissimulé est un délit passible de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende (225 000 € pour les personnes morales). En 2023, l’Urssaf Franche-Comté poursuit ses actions de contrôle, en direction notamment des micro-entrepreneurs

Comme chaque année, Marc Toutlian et MT Expo organisent la traditionnelle foire du Haut-Doubs. Pour cette nouvelle édition dans le Val de Morteau, l’évènement commercial change de lieu. Il se déroulera à la salle des fêtes des Fins, et non plus sur le site du Champ de Foire, où un chapiteau était traditionnellement déployé. Le public est invité les 16, 17 et 18 juin prochains.

Une cinquantaine d’exposants présenteront leurs produits et répondront aux questions et besoins des visiteurs. La rénovation, l’isolation, et la transition écologique qui l’accompagne, la literie et les autres équipements, la gastronomie, le bien-être, … auront toute leur place. Aucun domaine n’a été oublié. Un village automobile, situé à l’extérieur, devrait également susciter la convoitise. Pour que cette manifestation soit la plus animée et diversifiante possible, le public aura la chance de pouvoir faire un selfie avec le sosie de Jack Sparrow, le célèbre personnage du film « Pirate des Caraïbes Â». Il sera présent samedi et dimanche. C’est une véritable animation sur le thème des « Pirates Â» qui sera proposée.

Entre 3.000 et 4.000 personnes sont attendues pour ces trois jours. Le rendez-vous est fixé à la salle polyvalente des Fins de 10h à 19h, le samedi et le dimanche. Jusqu’à 23h,  le vendredi soir, avec un concert pour ponctuer cette première journée.

L'interview de la rédaction : Marc Toutlian

 

Selon une étude de l’Insee, la région Bourgogne Franche-Comté fait partie des régions métropolitaines les moins touchées par les cambriolages et tentatives de cambriolages de logements, avec 3,9 enregistrements pour 1.000 logements en 2022. C’est également la région où le nombre de cambriolages a le plus diminué au cours des six dernières années.

Mené avec le service statistique ministériel de la sécurité intérieure, ce rapport laisse apparaître 874 cambriolages, en 2022, dans le Doubs, et 456 dans le Jura.  Précisons que 9% de ces cambriolages se sont déroulés dans l’aire de Besançon. 15% dans celle de Dijon.

Le 10 mai, le Crédit Agricole de Franche-Comté organise, pour la cinquième année, son Job Dating. Ce rendez-vous s’adresse aux jeunes, âgés de 15 à 24 ans, désireux de trouver leur voie et de s’insérer dans le monde du travail. L’enjeu est important. 16,4% des 15-24 ans sont au chômage. C’est la raison pour laquelle l’établissement bancaire souhaite agir localement en faveur de l’emploi de ces derniers.

 C’est ainsi qu’après Lons-le-Saunier, le 7 décembre dernier, une nouvelle opération se monte à Besançon. L’édition bisontine 2023 regroupera une quinzaine d’entreprises de la région, exerçant dans des domaines très variés, tels que la banque, la restauration rapide, l’assurance, la maroquinerie, l’immobilier, le bricolage, l’expertise comptable… . Entre 60 et 80 jeunes sont attendus. Ils pourront ainsi échanger avec les recruteurs sur les différents postes proposés en CDD ou CDI.

 Inscriptions encore ouvertes

Les candidats peuvent encore se faire connaître pour participer à cet évènement. Il est néanmoins impératif de s’inscrire pour y participer. La plateforme - https://job.wiz.bi/WnfAM – est ouverte. « Nous ne sommes pas sur notre cÅ“ur de métier. Néanmoins, nous voulons dépasser ces frontières et surprendre nos clients sur des services que l’on peut leur apporter. Cette action trouve toute sa place. Nous avons des entreprises et des jeunes qui sont nos clients. L’idée est de les rapprocher pour que nos jeunes restent sur les territoires » explique Cécile Denoyelle, directrice en charge des entreprises et des professionnels au Crédit Agricole Franche-Comté.

 Des candidatures analysées

Chaque candidat est invité à déposer sa lettre de motivation et son CV, via la plateforme dédiée. Chaque rendez-vous est programmé. L’objectif étant que la rencontre « matche Â» et qu’elle réponde aux besoins des entreprises et le projet professionnel du jeune.

L'interview de la rédaction : Cécile Denoyelle, directrice en charge des entreprises et des professionnels au Crédit Agricole Franche-Comté

Les chiffres du chômage pour le premier trimestre 2023 sont tombés ce mercredi. Selon des chiffres communiqués par l’Etat, la région Bourgogne Franche-Comté compte, sur cette période, plus de 99.300 demandeurs d’emploi, classés en catégorie A. Ce nombre baisse de 1,3% sur le trimestre et de 2,8% sur un an. La baisse est de 1,3% dans le Doubs et de 1% dans le Jura.

L’INSEE Bourgogne Franche-Comté vient de publier un très intéressant rapport réalisé par l’Observatoire statistique transfrontalier de l’Arc Jurassien (OSTAJ). Il décline en quatre portraits le territoire transfrontalier. Cette grille d’analyse évoque ces quatre territoires de l’Arc jurassien en quatre thématiques ; la démographie, l’offre commerciale et touristique, l’emploi et les flux de travailleurs frontaliers.

Parc du Doubs et Agglomération urbaine du Doubs

Organisé autour des pôles urbains de la Chaux-de-Fonds et du Locle, qui connaissent un marché du travail très attractif, le territoire des Parcs du Doubs et de l’Agglomération urbaine du Doubs compte 143.250 habitants, pour une superficie de 2000 km2. Les communes françaises de Morteau, Villers-le-Lac et Les Fins constituent le pôle secondaire du territoire. Sans aucune surprise, on y apprend que ce secteur est porté par l’industrie horlogère. En 2019, il  recense 67.000 emplois, dont plus des deux tiers se situent du côté Suisse. L’horlogerie y représente 20% des emplois en 2019. Il s’appuie majoritairement sur de petites structures de moins de 10 emplois. Néanmoins, près de 200 établissements comptent entre 50 à 250 emplois. Précisons que c’est le secteur géographique qui fournit le plus de main d’œuvre à la partie suisse. On compte ainsi 12.000 travailleurs frontaliers, soit 33% du total des frontaliers de l’Arc jurassien.

L’aire de proximité Mont d’Or – Chasseron

Elle regroupe 162.000 habitants. La partie suisse est davantage tournée vers l’industrie, la partie française vers le commerce, à Pontarlier en particulier. Un tiers des actifs occupés résidant sur le versant français travaillent en Suisse. Comparé à des intercommunalités françaises de taille équivalente, le Grand Pontarlier propose deux à trois fois plus de supermarchés et d’hypermarchés, quatre à cinq fois plus de commerces. Stimulé par les revenus élevés des nombreux actifs salariés et par la clientèle suisse, le commerce représente 15,4 % des emplois contre 10,5 % dans la partie suisse. En 2019, un tiers des actifs occupés vivant dans la partie française travaillent en Suisse. Le nombre de frontaliers, 11 000 au total, augmente de 3,2 % par an depuis 2013. Les frontaliers résidants dans l’aire de proximité se rendent surtout à Yverdon-les-Bains et dans le Val-de-Travers. Lausanne attire une main-d’œuvre qualifiée dans des secteurs très rémunérateurs comme la finance, l’assurance ou la recherche industrielle. D’autre part, dans un contexte de forte création d’emplois
dans le secteur de la santé dans la partie suisse, le nombre de frontaliers résidant dans la partie française et travaillant dans ce secteur augmente de 3 points, passant de 11 % à 14 % en 2019. Enfin, Côté français, 42 % des ménages perçoivent des revenus de source étrangère, une part nettement plus élevée que dans les autres territoires.

Haut-Jura – Vallée de Joux

Ce territoire présente de multiples contrastes. Avec ses vastes plaines qui bordent le Lac Léman, la partie suisse est quatre fois plus peuplée que la seconde, très montagneuse. Côté
suisse, les emplois sont nombreux, notamment dans le domaine du tertiaire, et se développent alors que la partie française compte trois fois moins d’emplois et l’industrie
y est encore très présente. Ce territoire compte 150.700 habitants, soit 8,5% de l’Arc Jurassien. La partie française compte presque quatre fois moins d’emplois et les activités y sont principalement localisées à Saint-Claude (4670) et aux Hauts de Bienne (1960). Côté suisse, les emplois sont concentrés sur quelques centres urbains le long du Lac Léman, notamment à Nyon qui compte à elle seule plus d’emplois que le versant français. En 2019, un actif sur quatre résidant côté français traverse quotidiennement la frontière pour aller travailler dans la partie suisse. Ce flux de 4.450 frontaliers représente 12 % des frontaliers de l’ensemble de l’Arc jurassien. Le Haut-Jura - Vallée de Joux est le territoire de coopération qui fournit le moins de main-d’œuvre à l’économie helvétique. Depuis 2013, le nombre de frontaliers progresse de +2,3 % par an, proche de la moyenne des autres territoires de coopération (+2,7 %). Terminons par cette information : un ménage sur quatre perçoit des revenus de source étrangère qui sont presque exclusivement des salaires.

Après l’imbroglio juridique survenu lors du premier projet, qui a contraint son président Patrick Genre à annuler les démarches en cours, le projet de construction d’un centre aquatique intercommunal, sur le territoire du Grand Pontarlier, est de nouveau dans une phase active. Ce qui confirme, si tant est qu’il est utile de le faire, que la collectivité n’a pas laissé tomber son envie de voir s’installer un tel établissement sur la zone de l’espace Pourny.

Les démarches administratives réglementaires sont en cours. Vingt-six projets, venus parfois de l’étranger, ont été reçus par la collectivité. Quatre ont été choisis. A la mi-septembre, à la réception de tous les documents, un jury se réunira pour choisir définitivement le cabinet d’architecture, chargé de mener à bien le projet intercommunal. Le budget est estimé  à  27 millions d’euros. Il sera voté en fin d'année, en fonction du projet retenu. Précisons que la collectivité a d’ores et déjà défini les grandes lignes de ce bel investissement. « On veut être en capacité de proposer une offre éducative, de sensibilisation à la natation, sportive, à destination des clubs,  et familiale et ludique, avec des espaces de jeu Â» explique M. Genre.

Une ouverture possible en 2026

L’année 2024 devrait être consacrée aux différents appels d’offres, par le cabinet d’architecte retenu, qui effectuera une sélection des entreprises qui interviendront. Le premier coup de pelle pourrait être mené au début de l’année 2025, pour un accueil des premiers visiteurs dans le courant de l’année 2026.

L'interview de la rédaction : Patrick Genre, président de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier