Ce vendredi matin, entre 11h00 et 12h20, à Pontarlier, à l’appel de la CGT, 40 salariés, sur les 177 que compte Knauff Ceiling Solution (ex Armstrong), ont cessé le travail pour dénoncer leur situation. Rappelons que cette société, rachetée depuis 2020 par l’entreprise allemande, fabrique des plafonds suspendus
La crise sanitaire, liée au Covid 19, et le conflit en Ukraine sont venus perturber la situation et les projets de la firme. A tel point, qu’elle vivait, sous perfusion, grâce aux aides et au soutien de l’état. Cependant, depuis le début de cette année, les aides de l’état ne sont plus au rendez-vous et le site pontissalien se trouve en difficulté. Après plusieurs années de temps partiel imposé, les salariés s’interrogent et demandent à travailler normalement pour vivre de leur travail. Ces derniers se trouvent fragilisés par une situation qu’ils subissent.
Aujourd’hui, après la fin des soutiens de l’état, qui n’ont pas été reconduits, et le rejet de la demande de chômage partiel refusé par l’état également, ils attendent des explications de la part de leur direction. Via une pétition, ils exigent une meilleure répartition des productions entre les usines du groupe en Europe et une meilleure rémunération. Ils refusent également tout projet de licenciement. Une réponse est attendue d’ici un mois et demi.
L'interview de la rédaction : Kocay Advatek, secrétaire du syndicat CGT Knauff Pontarlier
Dans le Haut-Doubs, à la Cluse-et-Mijoux, les commerçants et professionnels de la santé se mobilisent et viennent de mettre en ligne une pétition pour dénoncer la fermeture de la RN 57, prévue du 2 mai au 17 septembre prochain. Le collectif explique que « la fermeture de cette route aurait des conséquences désastreuses pour leurs activités et leur pérennité ». Il est demandé aux autorités compétentes « de reconsidérer leur décision et d'explorer des solutions alternatives pour réaliser leurs travaux de canalisation ».
Pour obtenir de plus amples informations : https://www.change.org/p/non-%C3%A0-la-fermeture-de-la-rn57-du-2-mai-au-17-septembre-au-niveau-de-la-cluse-et-mijoux
218 millions, c’est le montant du budget que s’apprêtent à voter les élus bisontins pour l’année 2024. Il s’agit déjà du 4è exercice comptable mis en œuvre par la Maire Anne Vignot et sa majorité. Malgré le désengagement de l’état, notamment au niveau du fond vert, et les dépenses liées au coût de l’énergie, la majorité écologiste et de gauche au Conseil Municipal « veut garder le cap ». Anthony Poulin, l’élu en charge des finances à la Ville de Besançon, évoque « un budget robuste et solidaire, tourné également vers la transition écologique ».
Ce budget de 218 millions d’euros, présentant une hausse de 6 millions d’euros, par rapport à 2023, annonce 45 millions d’euros d’investissement pour cette nouvelle année. Le renforcement des moyens pour l’action sociale, notamment en direction des plus vulnérables, via le Centre Communal d’Action Sociale, fait partie des grands engagements. 11 millions d’euros y sont accordés. Soit une hausse de 1 million d’euros par rapport à 2023. La cité entend également agir « pour le maintien de la qualité des services publics ». Par ailleurs dans le cadre du dialogue social annuel, les élus ont prévu de consacrer 1,5 million d’euros pour le pouvoir d’achat et l’attractivité des emplois des agents de la collectivité.
Les projets phares
La continuité du plan de rénovation des écoles et des crèches de la ville, la revitalisation de la place des Lumières aux Clairs Soleils, avec la création d’un lieu hybride dédié à l’enfance et la parentalité, la création d’une nouvelle maison des femmes (rue Jean Wyrsch), le jardin des sciences, le programme de renouvellement urbain de Planoise, le nouveau pôle sportif à Diderot, la réhabilitation du hangar aux manœuvres à la Citadelle ou encore le lancement du quartier Saint-Jacques Arsenal, l’extension du cimetière Saint-Claude et l’achat de nouveaux matériels de communication à la police nationale font partie des investissements programmés
L’austérité de l’état
Anthony Poulin et Anne Vignot dénoncent « la politique d’austérité de l’état ». La suppression de la taxe d’habitation, de l’ISF et du fond vert sont autant de moyens financiers que l’état n’a plus à sa disposition « Ce sont au moins 24 millions d’euros qui ne rentrent plus dans les caisses de l’état » pointent les élus. « L’état a également annoncé un milliard d’euros de baisse de crédits aux agences qui accompagnent les collectivités. La crainte est forte. Néanmoins, nous continuerons à déposer des dossiers et entrer dans cette logique de contractualisation avec l’Etat. C’est comme cela qui nous réussirions ensemble » conclut M. Poulin.
L'interview de la rédaction : Anthony Poulin
La consommation de gaz des Français a fortement diminué en 2023. Elle se situe à son plus bas niveau depuis 1996. Et ce, en raison d’un climat plus doux, mais également d’un changement de comportement, lié à la transition énergétique. Des chiffres et une situation communiqués dans le bilan annuel du gestionnaire de gaz GRT gaz. La baisse est estimée à 11,4% en 2023, passant sous la barre des 400 térawattheures.
Hier, le tribunal de commerce de Paris a validé le plan de sauvegarde de Casino. La destinée du groupe a été confiée à un consortium, formé par l’homme d’affaires tchèque milliardaire Daniel Kretinsky et le Français Marc Ladreit de Lacharrière. Au total, ce sont 288 magasins qui seront revendus à Auchan et Intermarché.
Les placements sur le livret A marquent le pas. En janvier dernier, il a atteint près de 418 milliards d’euros. Soit une progression de plus de 2 milliards. Un résultat néanmoins moindre qu’un an plus tôt. La progression était de 9 milliards d’euros en janvier 2023. L’absence de relèvement de taux explique vraisemblablement cette situation en ce début d’année.
A Besançon, l’Antonnoir annonce sa fermeture prochaine. Il est expliqué que le modèle économique du site bisontin ne fonctionne plus. L’établissement a tardé à retrouver le niveau de fréquentation d’avant covid. Le contexte économique a eu raison de la vitalité du café-concert bisontin : inflation, baisse du pouvoir d’achat, … . Pour l’heure, aucune date précise n’a été communiquée, mais l’avenir de l’Antonnoir est scellé. C’est donc la mort dans l’âme que ses responsables ont pris cette décision. Et ce, malgré les efforts qui ont été consentis pour relancer la machine, avec la mise en place de spectacles enfants, salon de la microédition, after sieste, … .
La Communauté de Communes du Grand Pontarlier organise le jeudi 7 mars la 4è édition du salon de l’emploi et de la formation. Près de 100 recruteurs seront présents à l’Espace Pourny. Un maximum de secteurs d’activités seront représentés. « Le monde professionnel privé, les administrations et le secteur associatif sont au rendez-vous » explique Bertrand Guinchard, l’élu en charge de l’économie au sein de la collectivité.
Dans le Haut-Doubs, peut être plus qu’ailleurs, avec un taux de chômage de 4,3%, le monde économique pontissalien éprouve de nombreuses difficultés pour recruter. « Le nombre de personnes disponibles est largement inférieur au nombre d’emplois proposés » explique l’élu. Et de poursuivre : « les entreprises que nous rencontrons chaque année nous disent ne pas éprouver de difficultés pour remplir leurs carnets de commandes, mais ne pas avoir assez de main d’œuvre pour les honorer ». C’est donc toute la mission que se fixe ce forum.
Un forum de l’emploi et de la formation
Forts des trois dernières années d’existence, les élus du Grand Pontarlier ont voulu également donner une autre dimension à leur forum. A l’emploi », c’est ajouté la dimension formation. Deux angles qui sont complémentaires, selon les propos de M. Guinchard. « Il y a des entreprises prêtes à investir sur l’humain, via la formation. Il y a aussi un grand public qui cherche à se reconvertir » ajoute-t-il. A ce sujet, la Mission Locale du secteur du Haut-Doubs proposera, grâce à la réalité virtuelle, une immersion au sein de 200 métiers différents. L’an dernier, plus de 900 visiteurs avaient fait le déplacement. Ils avaient ainsi pu échanger avec des professionnels, à la recherche de collaborateurs, dans des registres diversifiés et variés : CDI, CDD, intérim, alternance, jobs étudiants, … .
Rendez-vous le 7 mars prochain, de 9h à 19h, à l’Espace Pourny de Pontarlier. L’entrée est gratuite. Pensez à vous munir d’un CV.
Toutes les informations sont à retrouver : www.grandpontarlier.fr
L'interliew de la rédaction : Bertrand Guinchard
La Confédération Paysanne et le syndicat des producteurs biologiques du Jura organisent un rassemblement à Champagnole ce samedi 24 février, à 11h, rue Baronne Delort. Parmi les revendications exprimées : une loi sur le revenu paysan interdisant l’achat des produits agricoles en-dessous du prix de revient, une aide d’urgence immédiate aux producteurs en Agriculture Biologique et l’interdiction des surmarges sur, notamment les produits en Agriculture Biologique ».
Concernant la situation des 26 magasins Galeries Lafayette, dont ceux de Belfort et Besançon, le tribunal de commerce de Bordeaux a mis, ce mercredi, sa décision en délibéré au 20 mars prochain. Le plan de sauvegarde a été examiné ce mercredi 21 février. L’ensemble de ces 26 enseignes emploient environ 1.000 salariés, dont 75 à Besançon.