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Concernant la situation des 26 magasins Galeries Lafayette, dont ceux de Belfort et Besançon, le tribunal de commerce de Bordeaux a mis, ce mercredi, sa décision en délibéré au 20 mars prochain. Le plan de sauvegarde a été examiné ce mercredi 21 février. L’ensemble de ces 26 enseignes emploient environ 1.000 salariés, dont 75 à Besançon.

L’assurance chômage a révisé hier sa prévision d’excédent pour 2024. La conjoncture économique et la moindre compensation par l’Etat d’exonérations de cotisations ont ralenti son désendettement. Selon l’UNEDIC, l’excédent financier ne devrait atteindre qu’un peu plus de 1 milliard d’euros en 2024, contre encore 5 milliards prévus en septembre dernier, avant de repartir à la hausse en 2025.  

Le ministre délégué chargé des Comptes publics, Thomas Cazenave, a annoncé, ce lundi,  la mise en place dès 2024 d’une participation forfaitaire des salariés au compte personnel de formation. Précisons que cette mesure s’inscrit dans les 10 milliards d’économies supplémentaires, annoncés dimanche soir par Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie.

Hier soir, sur TF1, Bruno le Maire a annoncé 10 milliards d’euros « d’économies immédiates Â» sur les dépenses de l’Etat Â». « Sans augmenter les impôts Â». Le ministre de l’Économie prévoit notamment cinq milliards sur les dépenses de fonctionnement de tous les ministères, un milliard sur l’aide publique au développement et un milliard d’euros sur MaPrimeRenov, le dispositif d’aide aux travaux de rénovation énergétique.  Par ailleurs, le gouvernement a revu à la baisse son estimation de croissance pour 2024, de 1,4% à désormais 1% .

Les fournisseurs de gazole sont pointés du doigt par l’association de consommateurs CLCV. Cette dernière fait remarquer que leurs marges sont repartis à la hausse depuis cet automne pour atteindre des niveaux qu’elle juge « inacceptable Â». Il est indiqué qu’elles  sont remontées, en janvier, à 26 centimes par litre d’essence pour le sans plomb 95  et 22,2 centimes par litre de gazole, alors qu’elles se situaient, en moyenne, vers 15 centimes sur la période 2018-2021.

Il n’y a pas que les agriculteurs qui sont en colère. Les artisans du bâtiment de Haute-Saône et du Territoire de Belfort montent au créneau ce vendredi. Ils ont décidé d’organiser une opération escargot sur l’A36. Les manifestants ont prévu de se rassembler, vers 13h, à Montbéliard. Ils chemineront ensemble en direction de la préfecture de Belfort.

En pleine crise agricole, la Capeb, le syndicat patronal de l’artisanat du bâtiment, avait dénoncé « une iniquité de traitement Â» concernant la fin de la hausse de la taxe sur le gazole non routier pour les agriculteurs uniquement. En Franche-Comté, les professionnels manifesteront également contre les charges administratives très lourdes et le nouveau dispositif « ma prime rénov’.

Si l’on en croit le long dossier du journal « Libération Â» du jour, la station de Métabief a obtenu les faveurs de la Cour des Comptes, qui vient de publier un rapport sur l’impact du réchauffement climatique sur le modèle économique du tourisme de montagne.  La capacité de la station à avoir engagé, depuis 2019, une transformation du modèle touristique est félicitée, avec une transition à l’horizon 2040-50. Cette décision « courageuse, parfois critiquée Â», marquant une nouvelle étape, une nouvelle démarche, correspond au contexte climatique et économique du moment.

Les tarifs du gaz devraient connaître une nouvelle augmentation en juillet prochain. Ils avaient déjà augmenté en janvier dernier. La commission de régulation de l’énergie a formulé ce souhait vendredi. Une hausse de 5,5% pourrait poindre, dès le 1er juillet, pour le chauffage. En cas de validation, la facture émise atteindrait 7,30 euros de plus chaque mois.

Les premiers décrets pour venir en aide aux agriculteurs, promis par Gabriel Attal, durant la dernière crise, ont été publiés au Journal officiel ce dimanche. L’un porte sur le gazole non routier. Ce qui leur permettra de bénéficier « d’une avance de trésorerie de plusieurs mois Â». L’autre concerne les professionnels touchés, depuis plusieurs mois,  par la maladie hémorragique épizootique.

Au 31 décembre 2023, le déficit de l’Etat français s’établit à 173,3 milliards d’euros, selon le ministère de l’Economie. Soit 2 milliards de plus que ce qui était prévu dans la loi de finances. Il avait atteint 151,5 milliards d’euros à la fin de l’année 2022. Des recettes fiscales moindres expliquent cette mauvaise nouvelle pour les comptes de la nation. « Les efforts de la maîtrise du déficit du budget de l’Etat seront poursuivis au cours de l’année 2024 Â» avait affirmé dernièrement Bercy.