Le président du Conseil départemental du Jura, Gérôme Fassenet, a dernièrement l’ouverture de négociations avec les aéroports de Nice et Düsseldorf en vue d’établir des lignes régulières depuis Dole. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un projet de relance porté depuis le printemps 2025 par les départements du Jura, de Saône-et-Loire, de Côte-d’Or, ainsi que les agglomérations de Dole et Dijon.
Bien que rien ne soit encore officiellement acté, cette avancée témoigne d’un regain d’ambition pour le développement du territoire. Des lignes intérieures, notamment vers l’ouest de la France, restent également à l’étude, soutenues par une forte demande exprimée par les acteurs économiques locaux.
Les exportations de montres suisses ont chuté de 16,5 % en août, atteignant 1,64 milliard de francs suisses, selon la Fédération horlogère. Ce recul généralisé touche notamment les États-Unis, frappés par une hausse des droits de douane de 39 %, ainsi que la Chine, le Japon et le Royaume-Uni. Ce repli fait suite à une envolée en juillet, attribuée à l’anticipation de ces mesures protectionnistes.
Une mobilisation sans précédent touche les officines françaises ce jeudi, avec près de 98 % des pharmacies en grève selon le syndicat des Pharmaciens de France. En cause : un arrêté gouvernemental visant à réduire les remises sur les médicaments génériques de 40 % à 20 %, une mesure jugée « assassine » par les professionnels du secteur. Plusieurs centaines de pharmaciens et kinésithérapeutes, venus de toute la région, ont répondu à la mobilisation de ce matin au centre-ville de Besançon.
L'interview de la rédaction : Jérôme Pheulpin, président de la Fédération des Pharmaciens de France en Haute-Saône (FSPF)
Une menace directe pour la survie des officines
Pour Jérôme Pheulpin, président de la Fédération des Pharmaciens de France en Haute-Saône (FSPF), cette baisse représenterait une perte moyenne de 30.000 euros par pharmacie, mettant en péril leur équilibre économique déjà fragilisé par l’inflation. « Si cet arrêté passe, 33 % des pharmacies françaises pourraient fermer définitivement », alerte-t-il.
Une mobilisation soutenue par les patients
Les pharmaciens comptent sur le soutien du public, notamment via des pétitions disponibles dans les officines. L’objectif : faire pression sur le gouvernement pour que le plafond des remises génériques soit inscrit dans la loi de financement de la Sécurité sociale 2026, et non laissé à la discrétion du pouvoir exécutif.
L'interview de la rédaction : Jérôme Pheulpin, président de la Fédération des Pharmaciens de France en Haute-Saône (FSPF)
Un service minimum maintenu
Malgré l’ampleur de la grève, les pharmacies de garde assurent un service sanitaire minimum pour répondre aux urgences. Le mouvement pourrait se durcir si aucune réponse n’est apportée par les autorités.
Dans une tribune engagée, Benoit Vuillemin, maire de Saône et commerçant, appelle à la création d’un « Ministère de la Consommation et du Pouvoir d’Achat ». Face à la montée des prix et aux inquiétudes croissantes des Français, il plaide pour un regroupement des compétences aujourd’hui dispersées : logement, énergie, alimentation, commerce, artisanat et fiscalité.
« Le pouvoir d’achat n’est ni de gauche ni de droite, il est au cœur du pacte républicain », écrit l’élu, qui alerte sur le risque d’une nouvelle fracture sociale. Il propose une approche transversale et concrète pour répondre aux besoins vitaux des ménages, et invite le gouvernement à faire de la vie quotidienne une priorité nationale.
Un appel lancé, à Sébastien Lecornu, Gabriel Attal, Bruno Le Maire et Emmanuel Macron, sans arrière-pensée partisane, mais avec la conviction qu’il faut « réinventer nos priorités politiques » pour éviter une crise de la consommation aux conséquences majeures.
Le groupe américain General Electric annonce la suppression de 600 postes en Europe, dont 120 en France. Le site de Belfort, spécialisé dans les turbines à gaz, est particulièrement touché avec 42 emplois supprimés. La direction opte pour une rupture conventionnelle collective (RCC), évitant ainsi le déclenchement d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Les fonctions support sont les plus concernées : ressources humaines, gestion de projet, services financiers et qualité.
Ce mercredi matin, à 1 463 mètres d’altitude sur les alpages des Longevilles-Mont-d’Or, la filière du Mont d’Or AOP a lancé officiellement la saison 2025-2026 de commercialisation de son emblématique fromage au lait cru. Pour marquer ce retour attendu, les dix fromageries de l’AOP et l’Office de Tourisme du Pays du Haut-Doubs ont convié la presse à un petit-déjeuner au lever du jour, dans un décor grandiose sur les hauteurs du Doubs. Boîte d’épicéa, pâte fondante et terroir d’exception : le Mont d’Or, l’un des derniers fromages saisonniers de France, est disponible à la vente jusqu’au printemps. La saison est ouverte. Le Mont d’Or est de retour sur les étals… et dans les cœurs.
La croissance suisse a fortement ralenti au deuxième trimestre, n’affichant que +0,1 % contre +0,8 % en début d’année, selon le ministère de l’Économie. En cause : la chute des exportations (-5,3 %), plombées par les nouveaux droits de douane de 39 % imposés par Donald Trump le 1er août. L’horlogerie, dont 17 % des ventes vont aux États-Unis, figure parmi les secteurs les plus touchés. Les montres de moyenne gamme voient leur compétitivité s’effriter, tandis que la demande chinoise ralentit également. Les machines industrielles et le fromage subissent aussi ces surtaxes.
Alors que la haute saison touristique touche à sa fin, le Jura dresse un premier bilan de la période printemps / été 2025. Malgré une légère baisse de fréquentation en juillet et août (-2 %), principalement liée au recul de la clientèle étrangère (-12 %), la saison reste globalement stable.
Les sites culturels et patrimoniaux tirent leur épingle du jeu, bénéficiant d’un regain d’intérêt pour l’offre locale. En revanche, la restauration et les campings enregistrent une baisse modérée. Autre tendance marquante : l’essor des réservations de dernière minute, qui accentue la pression sur les professionnels en matière de réactivité et de compétitivité tarifaire.
À noter que l’automne, de plus en plus prisé, pourrait encore venir étoffer ce bilan.
Cinq cantons romands (Fribourg, Genève, Neuchâtel, Vaud, Valais) ont signé un accord avec la Haute Ecole d’Ingénierie et de Gestion Valais-Wallispour créer le Centre de compétence romand pour le contrôle de l’égalité salariale entre femmes et hommes. Ce nouvel outil, né d’une volonté de coopération intercantonale, vise à garantir une application rigoureuse et harmonisée de l’égalité salariale dans les marchés publics et les subventions.
Cette concrétisation marque une étape clé dans la mise en œuvre de la Charte romande de l’égalité adoptée en 2023. Réunis à Estavayer-le-Lac, les sept conseillères et conseillers d’État en charge de l’égalité ont également discuté de mesures pour renforcer les politiques internes des administrations cantonales. Prochaine rencontre prévue en 2026, autour des liens entre éducation et égalité.
Depuis mars 2025, BGE Franche-Comté pilote la première promotion régionale de l’Accélérateur Émergence, dispositif national Entrepreneuriat Quartiers 2030 dédié aux porteurs de projets issus ou implantés dans les quartiers prioritaires.
Après six mois d’accompagnement intensif, les 15 entrepreneurs clôtureront leur parcours lors d’un séminaire de restitution le 10 septembre 2025 à TEMIS Innovation, Besançon. Au programme : interventions des partenaires (BPI France, Région, Préfecture, Grand Besançon Métropole), remise des diplômes et distribution des emblématiques Coqs BPI France.
BGE ouvre déjà les candidatures pour la prochaine session de l’Accélérateur, prévue en décembre 2026. 15 places sont disponibles. Les candidatures sont ouvertes.