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L’Union des Commerçants de Besançon (UCB) a réagi ce mercredi 27 août au soutien affiché par la maire Anne Vignot en faveur du blocage national prévu le 10 septembre. Dans un communiqué, son président Serge Couësmes dénonce une « position irresponsable et dangereuse » pour des commerces déjà fragilisés par la crise sanitaire, l’inflation et la concurrence du e-commerce. L’organisation craint un scénario comparable à celui des « gilets jaunes », marqué par des pertes de chiffre d’affaires et la mise en difficulté de nombreux indépendants.

Le Premier ministre François Bayrou convoquera l’Assemblée nationale en session extraordinaire le 8 septembre pour engager la responsabilité de son gouvernement sur un plan d’économies de 44 milliards d’euros. Cette déclaration de politique générale, centrée sur la maîtrise des finances publiques, s’annonce comme un moment clé de la rentrée parlementaire. Plusieurs forces d’opposition — dont La France insoumise, le Parti communiste, le Rassemblement national et les Ciottistes — ont déjà annoncé leur intention de voter contre, menaçant la stabilité de l’exécutif.

Le Premier ministre François Bayrou donne  ce lundi 25 août une conférence de presse marquant sa rentrée politique. Il y a détaillé son ambitieux projet de budget visant 44 milliards d’euros d’économies, alors que des appels à bloquer le pays le 10 septembre se multiplient. Dans un climat social tendu, Il a annoncé que le président Emmanuel Macron avait "accepté" de convoquer le Parlement en session extraordinaire le lundi 8 septembre. À cette occasion, le chef du gouvernement prononcera une déclaration de politique générale engageant la responsabilité de l’exécutif, conformément à l’article 49.1 de la Constitution.

 

Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole, souligne la résilience d’un territoire qui a su, au fil des dernières années, traverser des épreuves majeures : crise sanitaire liée au Covid-19, flambée des coûts de l’énergie et des matières premières, tensions géopolitiques mondiales, multiplication des mesures protectionnistes. Dans ce contexte instable, la collectivité a choisi d’assumer pleinement son rôle de soutien et d’accompagnement.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole 

Un investissement massif et structuré

Le Grand Besançon s’investit fortement dans l’économie locale :

  • Aménagement et accueil d’entreprises via la création et la gestion de zones d’activités, la construction de bâtiments adaptés et l’accompagnement des porteurs de projets.
  • Investissements financiers conséquents, de l’ordre de plusieurs centaines de millions d’euros, injectés dans le développement économique, l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation.
  • Structuration des services économiques : réorganisation interne, création d’un observatoire économique et mise en place d’un service dédié à l’attractivité.

Ces dispositifs permettent d’offrir aux acteurs économiques une meilleure lisibilité, une capacité d’analyse renforcée et un accompagnement ciblé.

Un écosystème riche et diversifié

Le territoire du Grand Besançon s’appuie sur un tissu économique reconnu, notamment dans les microtechniques et le luxe, deux filières stratégiques qui trouvent ici un ancrage solide.
L’écosystème local s’articule autour :

  • de plateformes d’innovation comme Temis Innovation,
  • de réseaux d’accompagnement tels que BGE pour les créateurs d’entreprises,
  • d’un enseignement supérieur et de centres de formation adaptés aux besoins des filières,
  • de collaborations inédites, par exemple avec le CHU, afin de répondre aux problématiques de recrutement.

Le rôle du Grand Besançon est donc celui d’un facilitateur, capable de fédérer et de soutenir les initiatives tout en renforçant l’attractivité du territoire.

L’insertion et le capital humain au cœur de la stratégie

La collectivité place la question de l’insertion et de l’emploi au centre de son action. Il s’agit d’accompagner les demandeurs d’emploi vers une insertion durable, mais aussi de permettre aux entreprises de rencontrer de nouveaux profils parfois éloignés de leurs métiers.
Cette dynamique contribue à répondre à un double enjeu :

  • sécuriser les recrutements dans un contexte de tensions sur certains métiers,
  • valoriser le savoir-être des individus, désormais reconnu comme un critère essentiel dans le monde professionnel, parfois autant que le savoir-faire.

La qualité de vie comme facteur d’attractivité

Au-delà de l’économie, Grand Besançon Métropole investit dans le cadre de vie : culture, sport, vie associative, services de proximité. Le tissu associatif local représente à lui seul plus de 5 400 emplois équivalent temps plein, preuve de son poids économique. Mais il constitue aussi un levier d’émancipation, de cohésion sociale et de bien-être, renforçant l’attractivité globale du territoire pour les entreprises et leurs salariés.

Les incertitudes liées à la loi de finances 2025

Toutefois, cette stratégie ambitieuse se trouve confrontée à des contraintes budgétaires. La loi de finances 2025 pourrait, selon Anne Vignot, limiter les marges de manœuvre des collectivités et retarder des projets déjà programmés pour 2026 ou 2027. Le risque est clair : un ralentissement du soutien au monde économique, alors même que les collectivités locales sont des leviers essentiels de croissance et d’innovation.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole 

Conclusion : un territoire structuré, tourné vers l’avenir

Grand Besançon Métropole démontre sa volonté politique d’assumer un rôle moteur dans le développement économique de son territoire.
En conjuguant investissements massifs, soutien à l’innovation, accompagnement des acteurs économiques et valorisation de la qualité de vie, la collectivité construit un territoire attractif, solidaire et durable, capable de résister aux chocs et de se projeter vers l’avenir.

Quelques chiffres

  • Selon les chiffres de l’Insee, le bassin d’emploi de Besançon compte près de 100.000 emplois, soit une hausse de 6,3% par rapport à 2016.
  • Sur Besançon, le monde associatif concentre 5.400 emplois.
  • En 2024, la masse salariale globale s’établit à plus de 650 millions d’euros sur ce territoire, contre 600 millions en 2020
  • Le territoire du Grand Besançon compte près de 5.800 établissements privés.
  • 654 procédures collectives ont été recensés en 2024.
  • En 2025, le taux de chômage est estimé 6,2% sur le bassin d’emploi de Grand Besançon Métropole. Il était de 8,2% en 2014.

Le Jura traverse une période sombre sur le front de l’emploi. Le rachat du groupe Colruyt par Intermarché entraîne la suppression de 370 postes dans le Grand Dole, touchant principalement les sites de Rochefort-sur-Nenon et de Choisey. Les fonctions supports et plusieurs services logistiques ne seront pas repris par les Mousquetaires. Au total, 450 salariés voient leur avenir suspendu aux décisions à venir, malgré la promesse d’Intermarché de proposer 175 CDI sur d’autres bases logistiques.

La députée jurassienne centriste Danielle Brulebois a voté en faveur du projet de loi portant sur la simplification de la vie économique, un texte très attendu par les entreprises jurassiennes. Elle a vu plusieurs de ses amendements adoptés, notamment pour renforcer la protection des consommateurs face au renouvellement automatique des contrats d’assurance, simplifier l’accès des PME/TPE à la commande publique, ou encore faciliter les projets industriels créateurs d’emplois comme l’extension de Smoby à Arinthod. Ce texte, bien que perfectible, selon la députée, « marque un pas vers un environnement plus lisible et favorable à l’innovation locale Â».

Face à la suspension du dispositif MaPrimeRénov’, la députée jurassienne centriste Danielle Brulebois, accompagnée de 11 autres parlementaires, a adressé un courrier aux membres du gouvernement pour exprimer « sa profonde inquiétude Â».

« Ce programme, crucial pour la rénovation énergétique et le secteur du bâtiment, est actuellement en péril, mettant en difficulté artisans et ménages Â» dit-elle. Les élus demandent « une réforme adaptée pour 2026, tout en renforçant la lutte contre la fraude, afin de garantir l’avenir de la politique de rénovation énergétique et la protection des emplois Â».

Suspendu cet été pour lutter contre la fraude, le dispositif d’aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’ redémarrera le 15 septembre, a annoncé, ce mardi,  la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin. Les propriétaires peuvent déposer leur demande d’aide jusqu’à la fin juin, avant la suspension prévue au 1er juillet

Le marché automobile français continue de s’enliser, avec une baisse de 12 % des immatriculations de voitures neuves en mai, comparé à la même période en 2024. Cette chute reflète un climat d’incertitude économique qui affecte l’ensemble des constructeurs, freinant la reprise espérée du secteur. La crise persistante soulève des interrogations sur l’évolution du marché dans les prochains mois.

À l’initiative de la CNL, l’Association de défense des locataires, une conférence-débat se tiendra ce samedi 24 mai, de 10 h à 12 h, à la Maison de Quartier de Planoise. Elle abordera l’évolution du quartier depuis 2020 et ses impacts sociaux, environnementaux et économiques.

Isabel Concheiro, architecte et professeure associée à l'école HEIA de Fribourg, partagera son expertise sur la revalorisation des logements sociaux en France. En ouverture, Gérard Bruot, photographe historique de Planoise, présentera un diaporama retraçant l’histoire du quartier.
Un rendez-vous pour réfléchir aux alternatives possibles et envisager l’avenir de Planoise.