Réunis en commission permanente ce vendredi 7 juillet, à Besançon, les élus régionaux se sont prononcés en faveur d’un mécanisme d’aide pour soutenir les professionnels dont l’outil de travail a été dégradé lors des épisodes de violences urbaines survenues ces derniers jours.
Les commerçants et artisans ayant déclaré un sinistre à leur assurance consécutivement à ces événements, pourront solliciter auprès de la Région une aide sous la forme d’avances remboursables, pour faciliter les réparations à hauteur de 50% des investissements nécessaires, dans la limite de 50 000 euros.
Le dossier de demande est disponible sur la plateforme de demandes en ligne de la Région : https://subventions.bourgognefranchecomte.fr
La Préfecture du Doubs indique dans un communiqué de presse que les entreprises, dont l’activité a été affectée par les violences urbaines, peuvent mettre en place une activité partielle. Dans ce cas, ces dernières sont invitées à contacter la DDETSPP ( Direction Départementale de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations), via l’adresse mail : ddetspp-activite-partielle@doubs.gouv.fr.
Ces entreprises disposent d’un délai de 30 jours, à compter du placement des salariés en activité partielle, pour déposer leurs demandes d’autorisation. A ce titre, les salariés placés en activité partielle percevront une indemnité d’activité partielle égale à 60% de leur rémunération antérieure brute. Les employeurs pourront percevoir une allocation d’activité partielle égale à 36% de la rémunération antérieure brute des salariés placés.
Il n’y a pas de doute, la sécheresse 2022 a eu un impact significatif sur la production de lait et, par conséquent, sur la quantité de Mont d’Or produits. En 2011, pas moins de 9,7 millions de boîtes se sont vendues, contre 8,8 millions la saison dernière.
Eric Feuvrier, le président du syndicat du Mont d’Or, explique que la filière doit tenir compte de ce contexte. Il rappelle que la production doit prendre en considération ces conditions climatiques et les impacts sur l’environnement, la faune et la flore locales. Des travaux sont en cours pour apporter des pistes d’adaptation.
Une année 2023/2024 prometteuse
Cette année, la récolte de foin s’est achevée avec un bon volume. Chacun espère des précipitations supplémentaires pour effectuer une deuxième coupe. La prochaine saison se prépare, avec la reprise, dès le 15 août, de la fabrication du fromage. La commercialisation débutera le 10 septembre avec une grande fête agricole et folklorique qui se tiendra dans la commune de La Longeville , au lieu-dit Les Courtots. Au fil de la journée, avec tous les acteurs de la filière, il sera possible de déguster du Mont d’Or, assister à un défilé et participer à des démonstrations de fabrication à l’ancienne.
Le député doubiste de la majorité présidentielle Laurent Croizier et sa collègue Louise Morel ont remis cette semaine leur rapport sur la hausse des prix des granulés de bois à Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition énergétique, et Roland Lescure, Ministre délégué chargé de l’industrie. Entre juillet 2021 et septembre 2022, le prix de ce combustible a été multiplié par 3. Parmi les préconisations exprimées : la mise en place d’une enquête de l’Autorité de la Concurrence pour mesurer la part de spéculation et une politique de soutien aux collectivités et aux particuliers. Pour les deux parlementaires, « cette source d’énergie doit impérativement s’intégrer dans notre mix énergétique, au même titre que le nucléaire ou les énergies renouvelables ».
Ce dimanche, le peuple suisse était invité à se prononcer sur trois votations. L’une d’elles visait la neutralité carbone du pays en 2050. Le « oui » l’a très largement remporté en obtenant 58% des suffrages. Cette loi a pour but de réduire les atteintes à l’environnement et renforcer la sécurité énergétique.
Par ailleurs, le pays a accepté, à hauteur de 62%, la prolongation de la loi Covid-19 jusqu’en 2024, en cas d’une éventuelle nouvelle flambée épidémique l’hiver prochain. Enfin, les Suisses ont dit « oui » à 79% à l’imposition minimale des entreprises internationales. D’une valeur de 15%, ce taux sera appliqué sur le bénéfice des groupes dont le chiffre d'affaires dépasse 750 millions d'euros. Les trois objets ont mobilisé 42% du corps électoral.
Ce jeudi après-midi, s’est tenue à Besançon, dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie Saône-Doubs, l’Assemblée Générale évènementielle France Horlogerie. A l’initiative de cet évènement, France horlogerie, qui regroupe environ 70 entreprises françaises, engagées dans la fabrication de marques de montres françaises, de composants et d’horlogerie de gros volume. Ce rendez-vous s’est déroulé dans la cité comtoise alors que le collectif travaille sur un grand programme de réindustrialisation de la filière horlogère française.
L'interview de la rédaction / Guillaume Adamn secrétaire départemental de France Horlogerie
A cette occasion, l’ensemble des acteurs industriels et pouvoirs publics locaux et nationaux ont répondu présent. Il faut dire que l’enjeu est de taille. Il est vrai que cette mobilisation est importante pour la pérennité et le bon développement de cette filière. A proximité de la frontière suisse, l’industrie horlogère française doit être en capacité de se démarquer, de se renouveler et de s’imposer. « Il faut retrouver confiance. L’horlogerie doit retrouver un avenir en France. Ayons une vision, développons une stratégie et adoptons un esprit collectif » a lancé la députée du Doubs Annie Genevard, qui a conclu cet évènement en terre bisontine.
Annie Genevard
Des volontés d’investissement
110 millions d’euros, c’est la somme qui pourrait être investie par les industriels pour redynamiser et relancer ce secteur d’activité en France. Soit un objectif de 175 millions d’euros de chiffres d’affaires supplémentaires et 1600 emplois supplémentaires créés. Le tout dans l’Hexagone et avec une finalité d’ici 2030. Des outils performants devraient voir le jour. Rappelons que ce projet s’inscrit également « dans le cadre du plan de réindustrialisation, initié par le gouvernement, avec comme cible privilégié cinq objets du quotidien que sont : le lin, la chaussure, le vélo, le jouet et la montre. « Pouvoirs publics et industriels se rejoignent sur cette volonté » explique Guillaume Adam, secrétaire général de France Horlogerie.
Jean-Pierre Bodet, président de France Horlogerie
Une collaboration entre entreprises et territoires
L'interview de la rédaction : Cédric Bole, Maire de Morteau
En 2022, le secteur de l’horlogerie, tous domaines confondus, représente environ 381 millions d’euros de chiffre d’affaires. Soit une progression de 12% par rapport à 2021. Il concentre entre 3000 et 3500 emplois sur le territoire national. Aux côtés de la député Annie Genevard, le Maire de Morteau Cédric Bôle et l’un de ses adjoints, Pierre Vaufrey, avaient fait le déplacement. L’édile mortuacien rappelle l’importance de l’horlogerie sur le territoire national mortuacien. « Nous sommes ici en soutien et pour accompagner nos entreprises de demain ». Il s’inscrit pleinement dans la démarche de réindustrialisation qui est lancée. « Il nous faut soutenir nos entreprises dans ces démarche et évolutions innovantes. Il nous faut accompagner ce développement et toutes les questions liées aux compétences. Cela passe par la formation, le logement, l’attractivité, … » explique M. Bole. Et de conclure : « réindustrialiser, c’est aussi une collaboration entre les entreprises et leur territoire ».
6,7 millions, c’est le montant des cotisations perçues par l’Urssaf Franche-Comté au titre de la lutte contre le travail dissimulé, soit près de 2 millions de plus qu’en 2021. L’organisme souligne que la lutte contre le travail dissimulé est une priorité d’action pour l’Urssaf au regard de ses enjeux économiques et sociaux. L’infraction de travail dissimulé est un délit passible de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende (225 000 € pour les personnes morales). En 2023, l’Urssaf Franche-Comté poursuit ses actions de contrôle, en direction notamment des micro-entrepreneurs
Comme chaque année, Marc Toutlian et MT Expo organisent la traditionnelle foire du Haut-Doubs. Pour cette nouvelle édition dans le Val de Morteau, l’évènement commercial change de lieu. Il se déroulera à la salle des fêtes des Fins, et non plus sur le site du Champ de Foire, où un chapiteau était traditionnellement déployé. Le public est invité les 16, 17 et 18 juin prochains.
Une cinquantaine d’exposants présenteront leurs produits et répondront aux questions et besoins des visiteurs. La rénovation, l’isolation, et la transition écologique qui l’accompagne, la literie et les autres équipements, la gastronomie, le bien-être, … auront toute leur place. Aucun domaine n’a été oublié. Un village automobile, situé à l’extérieur, devrait également susciter la convoitise. Pour que cette manifestation soit la plus animée et diversifiante possible, le public aura la chance de pouvoir faire un selfie avec le sosie de Jack Sparrow, le célèbre personnage du film « Pirate des Caraïbes ». Il sera présent samedi et dimanche. C’est une véritable animation sur le thème des « Pirates » qui sera proposée.
Entre 3.000 et 4.000 personnes sont attendues pour ces trois jours. Le rendez-vous est fixé à la salle polyvalente des Fins de 10h à 19h, le samedi et le dimanche. Jusqu’à 23h, le vendredi soir, avec un concert pour ponctuer cette première journée.
L'interview de la rédaction : Marc Toutlian
Selon une étude de l’Insee, la région Bourgogne Franche-Comté fait partie des régions métropolitaines les moins touchées par les cambriolages et tentatives de cambriolages de logements, avec 3,9 enregistrements pour 1.000 logements en 2022. C’est également la région où le nombre de cambriolages a le plus diminué au cours des six dernières années.
Mené avec le service statistique ministériel de la sécurité intérieure, ce rapport laisse apparaître 874 cambriolages, en 2022, dans le Doubs, et 456 dans le Jura. Précisons que 9% de ces cambriolages se sont déroulés dans l’aire de Besançon. 15% dans celle de Dijon.