De nouvelles actions sont programmées ce mercredi par les syndicats pour exprimer leur opposition à la réforme des retraites. Un blocage de la nationale 57, à hauteur de la rue de Vesoul, à Besançon, est prévu ce matin. Les étudiants devraient également se mobiliser devant la faculté des lettres. Un comité d’accueil est également réservé à la rectrice de l’académie de Besançon, en déplacement au lycée Jules Haag de Besançon pour visiter l’exposition « Femmes en responsabilité », mise en place par les élèves élus au Conseil de la vie lycéenne.
Ce mardi, nouvelle journée de mobilisation à Besançon pour la lutte contre la réforme des retraites. Des milliers de personnes sont venues dire leur opposition à cette réforme, qui est actuellement examinée au Sénat. Pour les manifestants francs-comtois, le combat doit se durcir. "Le blocage n’est pas du fait des grévistes, mais d’Emmanuel Macron et de son gouvernement qui restent inflexibles". Cet après-midi, le communiste Fabien Roussel était dans le cortège bisontin, aux côtés d’Anne Vignot, la Maire de Besançon.
L'interview de la rédaction / Fabien Roussel
A Besançon, la jeunesse était présente. Depuis ce matin, lycéens et étudiants se mobilisent. Des opérations ont vu le jour devant le lycée Pasteur et la faculté des lettres. Très tôt ce matin, des militants ont bloqué le dépôt Ginko à Besançon. Des barrages filtrants se sont tenus aux ronds-points des Mercureaux et de Beure .
Tout au long de cette journée. On s’est mobilisé dans les grandes villes de la région. Ce matin, plus de 3000 personnes se sont rassemblées à Dole et près d’un millier à Saint-Claude. Ils étaient également plus de 1000 à Pontarlier. C’est la plus forte mobilisation depuis le début du mouvement. On a également enregistré 16.000 personnes à Besançon et 6.000 à Lons-le-Saunier.
L'interview de la rédaction / Frédéric Vuillaume
L'interview de la réddaction / Timo, étudiants bisontins
Nouvelle journée d’action contre la réforme des retraites ce mardi. Il s’agit de la sixième mobilisation. Des rassemblements se tiendront dans le Doubs et le Jura tout au long de cette journée. Les premières manifestations auront lieu à 10h30, à Dole, Avenue de Lahr et à Saint-Claude, place de l’Abbaye. A Pontarlier, les manifestants sont attendus à 12h sur la place d’Arçon. Enfin, rendez-vous à 14h, sur le parking Battant, à Besançon et à 15h, sur la place de la liberté, à Lons-le-Saunier.
Cette journée de manifestation est le début de grèves reconductibles et de blocages économiques. Les syndicats veulent mettre le pays à l’arrêt. D’ores et déjà , de nouveaux rassemblements sont annoncés pour demain, mercredi, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Selon les opposants, les femmes font partie des publics les plus fragilisés si cette réforme s’applique.
Réunis dernièrement en commission permanente, les élus du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté ont voté près de 70 millions d’euros de crédits d’intervention. Une subvention de 100.000 euros a été votée en faveur des populations victimes des séismes survenus en Turquie et en Syrie. Une enveloppe de 3 millions a été validée pour venir en aide, sous la forme d’un chèque énergie », aux boulangers et bouchers-charcutiers de Bourgogne Franche-Comté.
Les élus ont instauré une aide annuelle de 100 et 180 euros à destination des lycéens demi-pensionnaires et internes non boursiers. On notera également la mise en place d’autres dispositifs que sont : l’abonnement TER jeunes, suite à l’augmentation tarifaire, le ticket mobilité pour les salariés contraints de prendre leur voiture pour aller travailler ou encore 200.000 euros pour l’extension de la Maison des familles à Besançon.
Dans un courrier, l’intersyndicale de la ville de Besançon demande à Anne Vignot, la maire de Besançon, de fermer la mairie le 7 mars prochain, date de la prochaine mobilisation contre la réforme des retraites, en soutien au mouvement social. Une décision identique avait été prise par d’autres élus lors de la journée du 31 janvier. Pour les syndicats, un tel geste « marquerait la solidarité de l’élue bisontine à l’égard des agents qui sont touchés de plein fouet par la réforme ».
Jeudi soir, lors du débat d’orientation budgétaire, les élus communautaires de Grand Besançon Métropole échangeront autour d’un budget de 346 millions d’euros. Soit une augmentation de 5% par rapport à 2021. L’exercice comptable définitif sera voté en mai prochain. Malgré le contexte socio-économique du moment, la collectivité est parvenue à dégager un investissement de 100 millions d’ »euros. Ce qui correspond à une augmentation de 14% par rapport à l’année dernière.
Pour atteindre le plein équilibre et les objectifs souhaités, Grand Besançon Métropole a prévu des recettes en adéquation avec l’accroissement de la compensation TVA, la valorisation du foncier bâti à hauteur de 7,1% et une augmentation des tarifs liés à l’eau et l’assainissement (+6,1%) et au stationnement (+7%). En revanche, les taux de fiscalité restent inchangés.
100 millions d’euros d’investissement
Soucieuse de dynamiser et d’équiper le territoire, Grand Besançon Métropole veut conserver une haute capacité d’investissement. Soit Plus de 100 millions d’euros. Néanmoins, dans l’incertitude du moment, cette enveloppe pourrait être ajustée. Les projets ne manquent pas et la collectivité rappelle que cet argent revient directement dans les circuits de l’économie locale.
Les projets programmés
L'interview de la eédaction : Gabriel Beaulieu
Face à la hausse du coût de l’énergie, le conseil régional de Bourgogne Franche-Comté lance ‘un chèque énergie » à destination des artisans boulangers et des bouchers charcutiers. Un budget de 3 millions d’euros a été voté par la collectivité. Cette aide exceptionnelle peut aller de 1000 à 5000 euros. Elle porte sur les factures de 2022. Ce soutien est égal à 50 % de la hausse des coûts de l’énergie de 2022 comparés à ceux de 2021. La hausse subie doit donc être d’au moins 2 000 €.
Pour bénéficier de cette aide, vous pouvez déposer un dossier à partir du 6 mars et jusqu’au 30 juin 2023, sur www.bourgognefranchecomte.fr. Ou utiliser le « click to call » mis en place par la Chambre des métiers et de l’artisanat de Bourgogne-Franche-Comté dans le cadre d’un partenariat avec la Région, à l’adresse https://www.artisanat-bfc.fr/detail-offre/hausse-des-couts-de-production/contact ou via la ligne téléphonique dédiée : 03.80.28.81.12
Le budget 2023 sera au cœur des débats du conseil municipal bisontin de ce jeudi soir. Dans un contexte de crises : sécheresses, canicules, covid, guerre en Ukraine, augmentation de la facture énergétique, … la majorité municipale proposera un exercice comptable de 212 millions d’euros. Malgré ce contexte socio-économique, Anne Vignot et son équipe prévoient 42 millions d’euros d’investissement. Malgré les 8 millions d’euros supplémentaires, qu’il a fallu appréhender, en raison du contexte du moment, la ville annonce que les taux de fiscalité ne bougeront pas.
Anthony Poulin, l’élu en charge des finances, à la Ville de Besançon, présente un budget construit autour de quatre piliers : la solidarité, l’économie locale, l’implication des habitants le climat et le vivant. Parmi les investissements accordés : la poursuite de la rénovation des écoles et des crèches (10 millions d’euros par an), le réaménagement de la boutique Jeanne Antide (250.000 €), une subvention de 150.000 euros supplémentaires sur les 10 millions d’euros accordés au CCAS de Besançon, le lancement du projet de la maison des femmes, 8 millions d’euros pour l’investissement dans la production d’énergies renouvelables et l’amélioration de la gestion de la ressource en eau, un plan de sobriété énergétique à hauteur de 1,2 million d’euros ou encore la restructuration du pôle sportif Diderot à Planoise pour 10,5 millions d’euros, … .
L'interview de la rédaction / Anthony Poulin
Les 163 magasins de la marque de chaussures San Marina ont définitivement fermé leurs rideaux ce samedi partout en France. Ce lundi, le tribunal de commerce de Marseille doit se prononcer sur l’avenir de l’enseigne, mais son placement en liquidation judiciaire paraît inévitable. La société emploie près de 600 personnes La Franche-Comté compte plusieurs magasins. On en recense à Besançon dans la galerie marchande Chateaufarine, à Lons-le-Saunier et Belfort.
Les 24, 25 et 26 février prochains, la salle des fêtes de Villers-le-Lac accueillera une cinquième édition du salon de l’habitat. Pour ce nouveau rendez-vous, Marc Toutlian, le directeur de MT Expo, l’organisateur de l’évènement, a choisi la thématique de la rénovation. Un sujet plus que jamais d’actualité en cette période ou les propriétaires essaient de réfléchir à l’habitat qui leur permettra de réaliser les meilleures économies d’énergie.
Ainsi, durant ces trois jours, les visiteurs rencontreront des professionnels qui leur donneront de nombreuses informations dans les domaines de l’isolation et du chauffage notamment. Des secteurs d’activité qui ne cessent de progresser, en proposant des évolutions technologiques novatrices et souvent salvatrices pour le pouvoir d’achat.
Bien vendre son bien
Ces investissements semblent être également indispensables lors d’une transaction immobilière. Ces critères de déperdition énergétique étant particulièrement scrutés par les futurs éventuels acquéreurs. 35 professionnels sont attendus dans le Haut-Doubs durant ces trois jours. De quoi trouver, le professionnel qui saura répondre à son projet. Echanger, discuter, comprendre, comparer, … , autant de possibilités avant de donner vie à son initiative.
Rendez-vous, de 10h à 19h, les 24, 25 et 26 février prochains à Villers-le-Lac. L’entrée est gratuite. Précisons qu’un espace restauration sera proposé sur place.
L'interview de la rédaction / Marc Toutlian