Selon la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, la Dares, les difficultés de recrutement des employeurs « baissent sensiblement » en France. Cela reste néanmoins tendu dans la construction. Selon la dernière synthèse émise sur ces enjeux, la proportion d’entreprises, spécialisées dans l’hébergement-restauration, concernées par des difficultés de recrutement, connait une baisse significative de 15 points. Précisons qu’un pic avait été atteint à la mi-2022.
Comme chaque année, à cette même période et depuis 17ans, Familles Rurales publie son Observatoire des fruits et légumes pour l’année 2023.
Précisons tout d’abord que le panier de référence est composé de 9 fruits et 10 légumes frais, conventionnels et bio. Au cours de son enquête, menée entre le 7 juin et le 21 juin, sur 39 départements, par 84 veilleurs, l’association a relevé une augmentation de 16% du panier conventionnel de fruits et légumes en un an. Soit 3,5 fois plus que l’inflation générale. Entre juin 2022 et juin 2023, le prix du panier de fruits a augmenté de +14 % en conventionnel et de +8 % en bio. Durant la même période, le prix du panier de légumes a augmenté de +17% en conventionnel et de +15% en bio. En une décennie, les prix ont explosé avec +43% d’augmentation pour les fruits et +73% pour les légumes selon l’INSEE. Familles Rurales explique que « manger au moins 5 fruits et légumes par jour et par personne représente entre 5% et 18% d’un SMIC net mensuel pour une famille de 4 personnes soit entre 65€ et 241€ par mois ».
Les propositions de Familles Rurales
Fort de ces constats, Familles Rurales appelle l’ensemble des décideurs et le législateur à l’action. Le temps est venu de mettre en œuvre un programme politique ambitieux résolument tourné vers une transition alimentaire répartissant mieux la valeur et assurant à chacun le droit à une alimentation saine autour de 3 axes principaux ». A savoir : « une meilleure régulation des marges, l’instauration d’une allocation alimentaire mensuelle de 65 euros aux ménages vivant avec le seuil de pauvreté ou en dessous pour permettre de compenser ce qui leur manque pour suivre les recommandations de santé publique et la mise en place de mesures éducatives pour interdire certaines publicités à destination des enfants, ouvrir aux activités extra-scolaires les financements européens pour promouvoir les produits dont les enfants ont besoin pour bien grandir et impliquer davantage les professionnels de santé pour accompagner les parents dans leur rôle éducatif.
Quelques références
L’enquête 2023 laisse apparaître une grande diversité dans les prix pratiqués au kilo en agriculture conventionnelle et bio. Cette évolution, entre juin 2022 et juin 2023 est plus marquée, en agriculture conventionnelle (au kilo) , pour la banane ( +30%), la cerise (+35%), la fraise ronde (+25%) et la pomme Golden ou Gala (+26%). Concernant l’agriculture bio, les augmentations les plus marquées concernent la fraise ronde (+22%) et la pomme Golden ou Gala (+16%). On notera des baisses de -1%, en agriculture bio, pour la pêche et la pastèque verte (-1%) ( à la pièce).
Ce lundi matin, un entretien s’est tenu entre Olivier Becht, le ministre délégué auprès de la ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité et des Français de l'étranger, le député du Doubs Nicolas Pacquot et le Président du FC Sochaux Montbéliard, Frankie Yau. Cet échange portait sur la situation financière du club de football franc-comtois.
Le responsable chinois a réaffirmé « qu’il n’y avait plus que deux scénarios possibles, à savoir la Ligue 2 ou le dépôt de bilan ». Le scénario National 1 a été écarté, car paradoxalement il coûterait plus cher qu’un budget de L2. Le communiqué du député du Doubs explique « qu’il leur a clairement été énoncé que si un repreneur posait aujourd’hui sur la table 12 millions d’€ pour équilibrer le budget 2023-2024, permettant la survie du FCSM, alors Nenking laisserait les clés du club, allant jusqu’à s’asseoir sur les 18 millions d’€ déjà investis ».
Une réponse définitive devrait être apportée dans les 48 heures.
Réunis en commission permanente ce vendredi 7 juillet, à Besançon, les élus régionaux se sont prononcés en faveur d’un mécanisme d’aide pour soutenir les professionnels dont l’outil de travail a été dégradé lors des épisodes de violences urbaines survenues ces derniers jours.
Les commerçants et artisans ayant déclaré un sinistre à leur assurance consécutivement à ces événements, pourront solliciter auprès de la Région une aide sous la forme d’avances remboursables, pour faciliter les réparations à hauteur de 50% des investissements nécessaires, dans la limite de 50 000 euros.
Le dossier de demande est disponible sur la plateforme de demandes en ligne de la Région : https://subventions.bourgognefranchecomte.fr
La Préfecture du Doubs indique dans un communiqué de presse que les entreprises, dont l’activité a été affectée par les violences urbaines, peuvent mettre en place une activité partielle. Dans ce cas, ces dernières sont invitées à contacter la DDETSPP ( Direction Départementale de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations), via l’adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Ces entreprises disposent d’un délai de 30 jours, à compter du placement des salariés en activité partielle, pour déposer leurs demandes d’autorisation. A ce titre, les salariés placés en activité partielle percevront une indemnité d’activité partielle égale à 60% de leur rémunération antérieure brute. Les employeurs pourront percevoir une allocation d’activité partielle égale à 36% de la rémunération antérieure brute des salariés placés.
Il n’y a pas de doute, la sécheresse 2022 a eu un impact significatif sur la production de lait et, par conséquent, sur la quantité de Mont d’Or produits. En 2011, pas moins de 9,7 millions de boîtes se sont vendues, contre 8,8 millions la saison dernière.
Eric Feuvrier, le président du syndicat du Mont d’Or, explique que la filière doit tenir compte de ce contexte. Il rappelle que la production doit prendre en considération ces conditions climatiques et les impacts sur l’environnement, la faune et la flore locales. Des travaux sont en cours pour apporter des pistes d’adaptation.
Une année 2023/2024 prometteuse
Cette année, la récolte de foin s’est achevée avec un bon volume. Chacun espère des précipitations supplémentaires pour effectuer une deuxième coupe. La prochaine saison se prépare, avec la reprise, dès le 15 août, de la fabrication du fromage. La commercialisation débutera le 10 septembre avec une grande fête agricole et folklorique qui se tiendra dans la commune de La Longeville , au lieu-dit Les Courtots. Au fil de la journée, avec tous les acteurs de la filière, il sera possible de déguster du Mont d’Or, assister à un défilé et participer à des démonstrations de fabrication à l’ancienne.
Le député doubiste de la majorité présidentielle Laurent Croizier et sa collègue Louise Morel ont remis cette semaine leur rapport sur la hausse des prix des granulés de bois à Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition énergétique, et Roland Lescure, Ministre délégué chargé de l’industrie. Entre juillet 2021 et septembre 2022, le prix de ce combustible a été multiplié par 3. Parmi les préconisations exprimées : la mise en place d’une enquête de l’Autorité de la Concurrence pour mesurer la part de spéculation et une politique de soutien aux collectivités et aux particuliers. Pour les deux parlementaires, « cette source d’énergie doit impérativement s’intégrer dans notre mix énergétique, au même titre que le nucléaire ou les énergies renouvelables ».
Ce dimanche, le peuple suisse était invité à se prononcer sur trois votations. L’une d’elles visait la neutralité carbone du pays en 2050. Le « oui » l’a très largement remporté en obtenant 58% des suffrages. Cette loi a pour but de réduire les atteintes à l’environnement et renforcer la sécurité énergétique.
Par ailleurs, le pays a accepté, à hauteur de 62%, la prolongation de la loi Covid-19 jusqu’en 2024, en cas d’une éventuelle nouvelle flambée épidémique l’hiver prochain. Enfin, les Suisses ont dit « oui » à 79% à l’imposition minimale des entreprises internationales. D’une valeur de 15%, ce taux sera appliqué sur le bénéfice des groupes dont le chiffre d'affaires dépasse 750 millions d'euros. Les trois objets ont mobilisé 42% du corps électoral.
Ce jeudi après-midi, s’est tenue à Besançon, dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie Saône-Doubs, l’Assemblée Générale évènementielle France Horlogerie. A l’initiative de cet évènement, France horlogerie, qui regroupe environ 70 entreprises françaises, engagées dans la fabrication de marques de montres françaises, de composants et d’horlogerie de gros volume. Ce rendez-vous s’est déroulé dans la cité comtoise alors que le collectif travaille sur un grand programme de réindustrialisation de la filière horlogère française.
L'interview de la rédaction / Guillaume Adamn secrétaire départemental de France Horlogerie
A cette occasion, l’ensemble des acteurs industriels et pouvoirs publics locaux et nationaux ont répondu présent. Il faut dire que l’enjeu est de taille. Il est vrai que cette mobilisation est importante pour la pérennité et le bon développement de cette filière. A proximité de la frontière suisse, l’industrie horlogère française doit être en capacité de se démarquer, de se renouveler et de s’imposer. « Il faut retrouver confiance. L’horlogerie doit retrouver un avenir en France. Ayons une vision, développons une stratégie et adoptons un esprit collectif » a lancé la députée du Doubs Annie Genevard, qui a conclu cet évènement en terre bisontine.
Annie Genevard
Des volontés d’investissement
110 millions d’euros, c’est la somme qui pourrait être investie par les industriels pour redynamiser et relancer ce secteur d’activité en France. Soit un objectif de 175 millions d’euros de chiffres d’affaires supplémentaires et 1600 emplois supplémentaires créés. Le tout dans l’Hexagone et avec une finalité d’ici 2030. Des outils performants devraient voir le jour. Rappelons que ce projet s’inscrit également « dans le cadre du plan de réindustrialisation, initié par le gouvernement, avec comme cible privilégié cinq objets du quotidien que sont : le lin, la chaussure, le vélo, le jouet et la montre. « Pouvoirs publics et industriels se rejoignent sur cette volonté » explique Guillaume Adam, secrétaire général de France Horlogerie.
Jean-Pierre Bodet, président de France Horlogerie
Une collaboration entre entreprises et territoires
L'interview de la rédaction : Cédric Bole, Maire de Morteau
En 2022, le secteur de l’horlogerie, tous domaines confondus, représente environ 381 millions d’euros de chiffre d’affaires. Soit une progression de 12% par rapport à 2021. Il concentre entre 3000 et 3500 emplois sur le territoire national. Aux côtés de la député Annie Genevard, le Maire de Morteau Cédric Bôle et l’un de ses adjoints, Pierre Vaufrey, avaient fait le déplacement. L’édile mortuacien rappelle l’importance de l’horlogerie sur le territoire national mortuacien. « Nous sommes ici en soutien et pour accompagner nos entreprises de demain ». Il s’inscrit pleinement dans la démarche de réindustrialisation qui est lancée. « Il nous faut soutenir nos entreprises dans ces démarche et évolutions innovantes. Il nous faut accompagner ce développement et toutes les questions liées aux compétences. Cela passe par la formation, le logement, l’attractivité, … » explique M. Bole. Et de conclure : « réindustrialiser, c’est aussi une collaboration entre les entreprises et leur territoire ».