Choix du secteur :
Se connecter :
 

Face à la hausse du coût de l’énergie, le conseil régional de Bourgogne Franche-Comté lance ‘un chèque énergie » à destination des artisans boulangers et des bouchers charcutiers. Un budget de 3 millions d’euros a été voté par la collectivité. Cette aide exceptionnelle peut aller de 1000 à 5000 euros. Elle porte sur les factures de 2022. Ce soutien est égal à 50 % de la hausse des coûts de l’énergie de 2022 comparés à ceux de 2021. La hausse subie doit donc être d’au moins 2 000 €.

Pour bénéficier de cette aide, vous pouvez déposer  un dossier à partir du 6 mars et jusqu’au 30 juin 2023, sur www.bourgognefranchecomte.fr.  Ou utiliser le « click to call » mis en place par la Chambre des métiers et de l’artisanat de Bourgogne-Franche-Comté dans le cadre d’un partenariat avec la Région, à l’adresse https://www.artisanat-bfc.fr/detail-offre/hausse-des-couts-de-production/contact ou via la ligne téléphonique dédiée : 03.80.28.81.12

Le budget 2023 sera au cœur des débats du conseil municipal bisontin de ce jeudi soir. Dans un contexte de crises : sécheresses, canicules, covid, guerre en Ukraine, augmentation de la facture énergétique, … la majorité municipale proposera un exercice comptable de 212 millions d’euros. Malgré ce contexte socio-économique, Anne Vignot et son équipe prévoient 42 millions d’euros d’investissement. Malgré les 8 millions d’euros supplémentaires, qu’il a fallu appréhender, en raison du contexte du moment, la ville annonce que les taux de fiscalité ne bougeront pas.

Anthony Poulin, l’élu en charge des finances, à la Ville de Besançon, présente un budget construit autour de quatre piliers : la solidarité, l’économie locale, l’implication des habitants le climat et le vivant. Parmi les investissements accordés : la poursuite de la rénovation des écoles et des crèches (10 millions d’euros par an), le réaménagement de la boutique Jeanne Antide (250.000 €), une subvention de 150.000 euros supplémentaires sur les 10 millions d’euros accordés au CCAS de Besançon, le lancement du projet de la maison des femmes, 8 millions d’euros pour l’investissement dans la production d’énergies renouvelables et l’amélioration de la gestion de la ressource en eau, un plan de sobriété énergétique à hauteur de 1,2 million d’euros ou encore la restructuration du pôle sportif Diderot à Planoise pour 10,5 millions d’euros, … .

L'interview de la rédaction / Anthony Poulin

 

Les 163 magasins de la marque de chaussures San Marina ont définitivement fermé leurs rideaux ce samedi partout en France.  Ce lundi, le tribunal de commerce de Marseille doit se prononcer sur l’avenir de l’enseigne, mais son placement en liquidation judiciaire paraît inévitable. La société emploie près de 600 personnes La Franche-Comté compte plusieurs magasins. On en recense à Besançon dans la galerie marchande Chateaufarine, à Lons-le-Saunier et Belfort.

Les 24, 25 et 26 février prochains, la salle des fêtes de Villers-le-Lac accueillera une cinquième édition du salon de l’habitat. Pour ce nouveau rendez-vous, Marc Toutlian, le directeur de MT Expo, l’organisateur de l’évènement, a choisi la thématique de la rénovation. Un sujet plus que jamais d’actualité en cette période ou les propriétaires essaient de réfléchir à l’habitat qui leur permettra de réaliser les meilleures économies d’énergie.

Ainsi, durant ces trois jours, les visiteurs rencontreront des  professionnels qui leur donneront de nombreuses informations dans les domaines de l’isolation et du chauffage notamment. Des secteurs d’activité qui ne cessent de progresser, en proposant des évolutions technologiques novatrices et souvent salvatrices pour le pouvoir d’achat.

Bien vendre son bien

Ces investissements semblent être également indispensables lors d’une transaction immobilière. Ces critères de déperdition énergétique étant particulièrement scrutés par les futurs éventuels acquéreurs.  35 professionnels sont attendus dans le Haut-Doubs durant ces trois jours. De quoi trouver, le professionnel qui saura répondre à son projet. Echanger, discuter, comprendre, comparer, … , autant de possibilités avant de donner vie à son initiative.

Rendez-vous, de 10h à 19h, les 24, 25 et 26 février prochains à Villers-le-Lac. L’entrée est gratuite. Précisons qu’un espace restauration sera proposé sur place.

L'interview de la rédaction / Marc Toutlian

 

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des finances et de la Souveraineté industrielle et numérique a annoncé dernièrement le prolongement d’un mois supplémentaire, jusqu’au 31 mars, de l’indemnité carburant. Rappelons que ce dispositif avait été mis en place en janvier dernier pour limiter les effets de la hausse des coûts du carburant. Ainsi, les Français les plus modestes, qui utilisent leur véhicule pour travailler ou se rendre à leur travail, peuvent obtenir une aide spécifique de 100 euros.

Actuellement, seulement 43% des Français et 44% des Doubistes éligibles ont entrepris les démarches nécessaires pour bénéficier de ce coup de pouce, « qui équivaut, en moyenne,  à une remise de plus de 10 centimes par litre de carburant, pendant un an, pour un automobiliste, effectuant 12.200 kilomètres  par an, avec un véhicule  consommant 6,5l/100 km ».

5 minutes chrono

La démarche à effectuer est aussi simple que rapide. Huit informations sont à renseigner sur le document mis en ligne sur le site www.impots.gouv.fr Les demandeurs, à partir de 16 ans, ayant déclaré au titre de 2021 des revenus d’activité, et dont le revenu fiscal de référence, est inférieur ou égal à 14.700 euros, doivent apporter les éléments suivants : son état civil et son numéro fiscal et le numéro d’immatriculation du véhicule et de sa carte grise. Cinq minutes sont largement suffisantes pour réaliser la déclaration réglementaire.

En cas de besoin

Soucieuse d’apporter son soutien à la population, l’administration mobilise ses équipes. Un numéro national a été créé pour l’occasion. Il s’agit du 0.806.000.229. En parallèle, les usagers peuvent  s’adresser à leur service des impôts des particuliers. Les animateurs du réseau « France Services »,  présent dans les différents cantons du département, ont également été mobilisés.

L'interview de la rédaction : Sylvain Chevrot, directeur des finances publiques du Doubs est au micro de la rédaction

Nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce jeudi. Il s’agit de la cinquième en moins d’un mois. La mobilisation devrait être moindre ce jour. Le gouvernement reste arc-bouté sur sa réforme. A l’Assemblée nationale, l’examen des 20 articles de loi qui la composent piétine.

Alors que le texte, qui doit être adopté le 26 mars, doit partir au Sénat ce vendredi à minuit, l’examen de l’article 7, qui repousse l’âge de départ à  64 ans, semble encore très loin, vu le nombre d’amendements encore à discuter. Les rassemblements débuteront ce matin dans le Jura, à Dole et Saint-Claude. On se rassemblera  également en début d’après-midi à Besançon. A Pontarlier, le rendez-vous est fixé à 18h sur le parvis de la gare.

Cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce jeudi. L’intersyndicale a prévenu, si le gouvernement n’entend pas la mobilisation de la rue et ne prend pas en compte les revendications qui s’expriment, elle durcira le ton. Le blocage du pays a été lancé pour le 7 mars prochain. 

En attendant, on se mobilisera : à 14h, à Besançon, avenue du 8 mai 1945 ; à 18h, sur le parvis de la gare, à Pontarlier ; à 10h30, place de l’Abbaye, à Saint-Claude et, avenue de Lahr, à Dole et à 15h, place de la Liberté, à Lons-le-Saunier.

Ce rassemblement devrait être moins suivi que les précédents. Néanmoins, des perturbations sont à prévoir dans les transports, dans l’éducation et dans les administrations.

Colère et inquiétude se mélangent à Doucier, après la décision du Conseil Départemental du Jura de procéder à la fermeture du camping du Domaine. A l’image de M. Bourgeois, le boulanger de la commune, les commerçants demandent des comptes et des explications à Clément Pernot, le président de la collectivité locale.

S’ils ne contestent pas le fait qu’il faille se préoccuper de la santé du Lac de Chalain, ils s’interrogent sur la manière dont a été prise la décision de fermer le site. Privant ainsi le territoire de ces 3000 estivants, après le choix de fermer les 700 hébergements qu’il proposait. Cette décision engendre bien entendu de l’incertitude et n’est pas sans conséquences pour l’activité économique du secteur. Pourtant, cette période est très importante pour la commune  et ses acteurs économiques qui vivent, en partie, grâce à l’activité touristique.  La fréquentation dans les commerces peut être multipliée par 10 dans certaines enseignes. Précisons que la commune de Doucier compte, durant la belle saison, jusqu’à 21 commerces.

Quid de l’emploi saisonnier ?

« Dans ce contexte, il  nous est difficile de nous projeter » explique M. Bourgeois.  « Nous sommes frileux quant à l’embauche de saisonniers pour l’été qui arrive. Pourtant ces offres sont très appréciées par les jeunes de nos villages, pour lesquels il est possible de bénéficier d’un job d’été à proximité de leur lieu de vie » explique l’artisan.

« Une totale impréparation »

Les commerçants locaux ont rencontré Clément Pernot, mais les discussions n’ont rien donné. « Il semble régner une totale impréparation » explique M. Bourgeois. Rappelons que le camping du Domaine est la propriété du Conseil Départemental du Jura, qui a confié sa gestion à une régie. Seule certitude pour l’heure, pour compenser cette fermeture,  400 places de parking supplémentaires seront créées. Ce qui offrira désormais une jauge de 1000 places. Selon nos informations, le renouvellement des concessions pour l’occupation des cellules commerciales au Domaine est en cours. Reste à savoir, si elles ne perdront pas de leur attractivité dans ces conditions.

L'interview de la rédaction

 

 

Les salariés des Galeries Lafayette ont débrayé pendant deux heures ce mardi à Besançon, rue des Granges. Une action nationale à l'appel du syndicat CFDT. Les inquiétudes sont grandes pour ces hommes et ces femmes exerçant dans les enseignes rachetées par l’homme d’affaires Michel Ohayon. D’autant plus que d’autres  marques qu’il gère se trouvent également dans la plus grande des difficultés. Les enseignes Camaïeu et Go Sport ont été respectivement placées en liquidation judiciaire et en redressement judiciaire. A Besançon, les livraisons et certains travaux d’entretien ne sont plus assurés.  

Des élus, dont Anne Vignot et Nicolas Bodin, en charge de l’économie et du commerce à Grand Besançon Métropole, ont participé au rassemblement du jour. Ces derniers ont apporté leur soutien aux manifestants et entendent se mobiliser pour obtenir des informations précises sur la situation financière du milliardaire bordelais. « Cette situation est mystérieuse car nous ne connaissons pas l’état total du dossier. On ne sait pas en terme de solvabilité quels sont les revenus et les ressources du groupe ?  » explique M. Bodin. Et de compléter : « Cela nous soucie car les Galeries Lafayette représentent un magasin d’attractivité pour le centre-ville de Besançon ». Humainement aussi, les Galeries Lafayette sont un employeur important. Le magasin salarie environ 75 personnes. 50 emplois directs et environ 25 emplois liés à de la sous-traitance.

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin



Regard sur la santé du commerce bisontin

Conscients que le commerce local subit une importante mutation,  qu’il est important de prendre en compte, Nicolas Bodin et les élus de Grand Besançon mèneront, en compagnie des associations de commerçants, les réflexions qui s’imposent pour gérer au mieux cette situation, qui demande une vigilance particulière. « Pour faire face à internet, le commerce doit absolument se renouveler. On sent bien qu’il est en train de se passer quelque chose » explique M. Bodin. « On y réfléchit ». A ce sujet, les élus travaillent sur « la limitation potentielle des zones d’activité en périphérie de la ville de Besançon ».  

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

Compte tenu du coût de l’énergie, les élus de la Communauté de Communes de la station des Rousses ont décidé de procéder à la fermeture temporaire de l’Espace des Mondes Polaires de Prémanon. Nolwenn Marchand, son président, Maire de Prémanon, explique que la facture a considérablement augmenté. Soit une multiplication de près de 4, que la collectivité n’était pas en mesure de pouvoir assumer. La nouvelle facture atteint 500.000 euros, contre les 120.000 euros anuellement budgétisés.

Les élus jurassiens mènent les investigations nécessaires pour mieux comprendre cette situation. « Des relevés sont actuellement réalisés sur les différentes installations électriques » explique M. Marchand. Les groupes froids de la patinoire n’expliquent qu’en partie cette hausse. Des dysfonctionnements ont également été constatés sur le système de chauffage mis en place, qui génère des consommations électriques importantes.  Alimenté par géothermie et un système de récupération des calories sur les groupes froids de la patinoire, il ne répond pas aux attentes.

Fermeture en fin de saison

Parce qu’il serait impossible d’honorer les futures factures, il a été pris la décision de fermer temporairement le site. Bien évidemment, cette mesure n’est pas sans conséquences pour l’emploi et l’économie locale. Les élus en ont bien conscience. Dans un premier temps, il a été prévu de fermer l’établissement à compter du 5 mars. La partie muséale réouvrira pour trois mois cet été. Quant à la patinoire, elle ne retrouvera son public qu’en décembre prochain. Des aménagements seront prochainement consentis pour corriger ces dépenses « pharaoniques ».

La colère d’un élu

Nolwenn Marchand ne cache pas sa colère. ‘ Cette situation est insupportable. Comment les fournisseurs d’énergie peuvent nous demander de payer de telles sommes ? » s’insurge-t-il. Et de terminer : « c’est inadmissible d’avoir des augmentations comme celle-là sur des biens de première nécessité comme l’électricité. C’est politiquement absolument inadmissible ». Ce  n’est certainement pas l’application prochaine de l’amortisseur électricité qui devrait réduire de 100.000 euros les charges,  qui changera la donne.

L'interview de la rédaction : Nolwenn Marchand