Les prix du carburant ne cessent d’augmenter. Depuis le début du mois de juillet, le litre du gazole a augmenté de 19 centimes, soit une moyenne de 1,85 euro le litre. Le sans-plomb n’est pas épargné également. Il présente une hausse de 14 centimes, soit une moyenne de 1,92 euro le litre. Malgré ce contexte difficile pour le portefeuille des Français, l’Etat n’envisage pas de remettre en place des aides.
Pour des raisons sans doute pécuniaires, mais peut-être aussi par attachement, les Français se séparent moins facilement de leur voiture. En 2022, l’achat de véhicules neufs a atteint son plus bas niveau depuis dix ans. Selon une dernière statistique en la matière, l’âge moyen des 36 millions de voiture en circulation, et appartenant aux Français, est de près de 10 ans, soit 9,8 ans. Elle était de 6 ans trente ans plus tôt. Dernier chiffre en la matière, dans le pays, 85,9% des ménages possèdent un seul véhicule.
A compter du début d’année 2024, un indice de durabilité sera mis en place. Il vient compléter l’indice de réparabilité. Concrètement, il doit notamment informer les futurs acheteurs sur la robustesse et la longévité de certains produits. Ce nouvel indice devra obligatoirement figurer sur le smartphones, téléviseurs et lave-linge vendus en France.
Interviewé par BFM, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie a déclaré qu’il ne jugeait « pas responsable » une aide de l’Etat sur l’essence. Et ce malgré, un prix à la pompe qui frôle les 2 euros le litre. Le ministre réagissait à son collègue Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France, qui préconisait une ristourne pour les Français. Pour Bruno Le Maire, cette aide, qui avait cessé en décembre dernier, fut onéreuse pour les comptes de l’état. Soit huit milliards d’euros.
Hier, en déplacement à Rouen, Elisabeth Borne a annoncé 1,1 milliard d’euros pour les soignants au bénéfice de la revalorisation salariale, en particulier pour le travail de nuit et le dimanche. 600 millions d’euros correspondent à des revalorisations précédemment annoncées et 500 millions à de nouvelles mesures qui seront inscrites dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2024. Dans ce contexte, le travail de nuit à l’hôpital sera revalorisé de 25 % et le tarif des gardes augmenté de 50 %. En parallèle, la Première Ministre a également indiqué que les patients pourront bientôt se faire remettre des antibiotiques pour traiter angines et cystites sans passer par la case médecin.
Les avis de taxe foncière arrivent progressivement dans les boîtes aux lettres. Cette année, cet impôt local progresse au moins de 7,1%. Ce qui correspond à la valorisation des valeurs locatives, qui sont indexées sur l’inflation. Dans certaines communes, cette hausse s’ajoute à celle votée par les collectivités locales. A Paris, la taxe foncière augmente de 59%. A Besançon et dans le Grand Besançon, les élus ont statué pour une stabilité du taux communal. Il en est de même à Pontarlier.
Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, fait de l’inflation son cheval de bataille. Néanmoins, sa marge de manœuvre est très réduite. Les chiffres sont têtus. Selon l’Insee, les prix des produits alimentaires étaient en juillet dernier 12,7 % plus élevés qu’un an auparavant, soit un léger ralentissement par rapport à juin et ses 13,7%. Ce jeudi, des industriels et des distributeurs ont été reçus à Bercy. Selon ces professionnels, aucune baisse n’est à attendre d’ici les prochains mois. « Difficile d’entrevoir une baisse avant mars 2024 ».
Selon certaines expertises des marques, comme Danone, auraient enregistré une hausse de 8,4% de son chiffre d’affaires. En deux ans, il est évoqué une augmentation de 21% des prix pour certains produits.
Selon la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, la Dares, les difficultés de recrutement des employeurs « baissent sensiblement » en France. Cela reste néanmoins tendu dans la construction. Selon la dernière synthèse émise sur ces enjeux, la proportion d’entreprises, spécialisées dans l’hébergement-restauration, concernées par des difficultés de recrutement, connait une baisse significative de 15 points. Précisons qu’un pic avait été atteint à la mi-2022.
Comme chaque année, à cette même période et depuis 17ans, Familles Rurales publie son Observatoire des fruits et légumes pour l’année 2023.
Précisons tout d’abord que le panier de référence est composé de 9 fruits et 10 légumes frais, conventionnels et bio. Au cours de son enquête, menée entre le 7 juin et le 21 juin, sur 39 départements, par 84 veilleurs, l’association a relevé une augmentation de 16% du panier conventionnel de fruits et légumes en un an. Soit 3,5 fois plus que l’inflation générale. Entre juin 2022 et juin 2023, le prix du panier de fruits a augmenté de +14 % en conventionnel et de +8 % en bio. Durant la même période, le prix du panier de légumes a augmenté de +17% en conventionnel et de +15% en bio. En une décennie, les prix ont explosé avec +43% d’augmentation pour les fruits et +73% pour les légumes selon l’INSEE. Familles Rurales explique que « manger au moins 5 fruits et légumes par jour et par personne représente entre 5% et 18% d’un SMIC net mensuel pour une famille de 4 personnes soit entre 65€ et 241€ par mois ».
Les propositions de Familles Rurales
Fort de ces constats, Familles Rurales appelle l’ensemble des décideurs et le législateur à l’action. Le temps est venu de mettre en œuvre un programme politique ambitieux résolument tourné vers une transition alimentaire répartissant mieux la valeur et assurant à chacun le droit à une alimentation saine autour de 3 axes principaux ». A savoir : « une meilleure régulation des marges, l’instauration d’une allocation alimentaire mensuelle de 65 euros aux ménages vivant avec le seuil de pauvreté ou en dessous pour permettre de compenser ce qui leur manque pour suivre les recommandations de santé publique et la mise en place de mesures éducatives pour interdire certaines publicités à destination des enfants, ouvrir aux activités extra-scolaires les financements européens pour promouvoir les produits dont les enfants ont besoin pour bien grandir et impliquer davantage les professionnels de santé pour accompagner les parents dans leur rôle éducatif.
Quelques références
L’enquête 2023 laisse apparaître une grande diversité dans les prix pratiqués au kilo en agriculture conventionnelle et bio. Cette évolution, entre juin 2022 et juin 2023 est plus marquée, en agriculture conventionnelle (au kilo) , pour la banane ( +30%), la cerise (+35%), la fraise ronde (+25%) et la pomme Golden ou Gala (+26%). Concernant l’agriculture bio, les augmentations les plus marquées concernent la fraise ronde (+22%) et la pomme Golden ou Gala (+16%). On notera des baisses de -1%, en agriculture bio, pour la pêche et la pastèque verte (-1%) ( à la pièce).
Ce lundi matin, un entretien s’est tenu entre Olivier Becht, le ministre délégué auprès de la ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité et des Français de l'étranger, le député du Doubs Nicolas Pacquot et le Président du FC Sochaux Montbéliard, Frankie Yau. Cet échange portait sur la situation financière du club de football franc-comtois.
Le responsable chinois a réaffirmé « qu’il n’y avait plus que deux scénarios possibles, à savoir la Ligue 2 ou le dépôt de bilan ». Le scénario National 1 a été écarté, car paradoxalement il coûterait plus cher qu’un budget de L2. Le communiqué du député du Doubs explique « qu’il leur a clairement été énoncé que si un repreneur posait aujourd’hui sur la table 12 millions d’€ pour équilibrer le budget 2023-2024, permettant la survie du FCSM, alors Nenking laisserait les clés du club, allant jusqu’à s’asseoir sur les 18 millions d’€ déjà investis ».
Une réponse définitive devrait être apportée dans les 48 heures.