Les 163 magasins de la marque de chaussures San Marina ont définitivement fermé leurs rideaux ce samedi partout en France. Ce lundi, le tribunal de commerce de Marseille doit se prononcer sur l’avenir de l’enseigne, mais son placement en liquidation judiciaire paraît inévitable. La société emploie près de 600 personnes La Franche-Comté compte plusieurs magasins. On en recense à Besançon dans la galerie marchande Chateaufarine, à Lons-le-Saunier et Belfort.
Les 24, 25 et 26 février prochains, la salle des fêtes de Villers-le-Lac accueillera une cinquième édition du salon de l’habitat. Pour ce nouveau rendez-vous, Marc Toutlian, le directeur de MT Expo, l’organisateur de l’évènement, a choisi la thématique de la rénovation. Un sujet plus que jamais d’actualité en cette période ou les propriétaires essaient de réfléchir à l’habitat qui leur permettra de réaliser les meilleures économies d’énergie.
Ainsi, durant ces trois jours, les visiteurs rencontreront des professionnels qui leur donneront de nombreuses informations dans les domaines de l’isolation et du chauffage notamment. Des secteurs d’activité qui ne cessent de progresser, en proposant des évolutions technologiques novatrices et souvent salvatrices pour le pouvoir d’achat.
Bien vendre son bien
Ces investissements semblent être également indispensables lors d’une transaction immobilière. Ces critères de déperdition énergétique étant particulièrement scrutés par les futurs éventuels acquéreurs. 35 professionnels sont attendus dans le Haut-Doubs durant ces trois jours. De quoi trouver, le professionnel qui saura répondre à son projet. Echanger, discuter, comprendre, comparer, … , autant de possibilités avant de donner vie à son initiative.
Rendez-vous, de 10h à 19h, les 24, 25 et 26 février prochains à Villers-le-Lac. L’entrée est gratuite. Précisons qu’un espace restauration sera proposé sur place.
L'interview de la rédaction / Marc Toutlian
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des finances et de la Souveraineté industrielle et numérique a annoncé dernièrement le prolongement d’un mois supplémentaire, jusqu’au 31 mars, de l’indemnité carburant. Rappelons que ce dispositif avait été mis en place en janvier dernier pour limiter les effets de la hausse des coûts du carburant. Ainsi, les Français les plus modestes, qui utilisent leur véhicule pour travailler ou se rendre à leur travail, peuvent obtenir une aide spécifique de 100 euros.
Actuellement, seulement 43% des Français et 44% des Doubistes éligibles ont entrepris les démarches nécessaires pour bénéficier de ce coup de pouce, « qui équivaut, en moyenne, à une remise de plus de 10 centimes par litre de carburant, pendant un an, pour un automobiliste, effectuant 12.200 kilomètres par an, avec un véhicule consommant 6,5l/100 km ».
5 minutes chrono
La démarche à effectuer est aussi simple que rapide. Huit informations sont à renseigner sur le document mis en ligne sur le site www.impots.gouv.fr Les demandeurs, à partir de 16 ans, ayant déclaré au titre de 2021 des revenus d’activité, et dont le revenu fiscal de référence, est inférieur ou égal à 14.700 euros, doivent apporter les éléments suivants : son état civil et son numéro fiscal et le numéro d’immatriculation du véhicule et de sa carte grise. Cinq minutes sont largement suffisantes pour réaliser la déclaration réglementaire.
En cas de besoin
Soucieuse d’apporter son soutien à la population, l’administration mobilise ses équipes. Un numéro national a été créé pour l’occasion. Il s’agit du 0.806.000.229. En parallèle, les usagers peuvent s’adresser à leur service des impôts des particuliers. Les animateurs du réseau « France Services », présent dans les différents cantons du département, ont également été mobilisés.
L'interview de la rédaction : Sylvain Chevrot, directeur des finances publiques du Doubs est au micro de la rédaction
Nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce jeudi. Il s’agit de la cinquième en moins d’un mois. La mobilisation devrait être moindre ce jour. Le gouvernement reste arc-bouté sur sa réforme. A l’Assemblée nationale, l’examen des 20 articles de loi qui la composent piétine.
Alors que le texte, qui doit être adopté le 26 mars, doit partir au Sénat ce vendredi à minuit, l’examen de l’article 7, qui repousse l’âge de départ à 64 ans, semble encore très loin, vu le nombre d’amendements encore à discuter. Les rassemblements débuteront ce matin dans le Jura, à Dole et Saint-Claude. On se rassemblera également en début d’après-midi à Besançon. A Pontarlier, le rendez-vous est fixé à 18h sur le parvis de la gare.
Cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce jeudi. L’intersyndicale a prévenu, si le gouvernement n’entend pas la mobilisation de la rue et ne prend pas en compte les revendications qui s’expriment, elle durcira le ton. Le blocage du pays a été lancé pour le 7 mars prochain.
En attendant, on se mobilisera : à 14h, à Besançon, avenue du 8 mai 1945 ; à 18h, sur le parvis de la gare, à Pontarlier ; à 10h30, place de l’Abbaye, à Saint-Claude et, avenue de Lahr, à Dole et à 15h, place de la Liberté, à Lons-le-Saunier.
Ce rassemblement devrait être moins suivi que les précédents. Néanmoins, des perturbations sont à prévoir dans les transports, dans l’éducation et dans les administrations.
Colère et inquiétude se mélangent à Doucier, après la décision du Conseil Départemental du Jura de procéder à la fermeture du camping du Domaine. A l’image de M. Bourgeois, le boulanger de la commune, les commerçants demandent des comptes et des explications à Clément Pernot, le président de la collectivité locale.
S’ils ne contestent pas le fait qu’il faille se préoccuper de la santé du Lac de Chalain, ils s’interrogent sur la manière dont a été prise la décision de fermer le site. Privant ainsi le territoire de ces 3000 estivants, après le choix de fermer les 700 hébergements qu’il proposait. Cette décision engendre bien entendu de l’incertitude et n’est pas sans conséquences pour l’activité économique du secteur. Pourtant, cette période est très importante pour la commune et ses acteurs économiques qui vivent, en partie, grâce à l’activité touristique. La fréquentation dans les commerces peut être multipliée par 10 dans certaines enseignes. Précisons que la commune de Doucier compte, durant la belle saison, jusqu’à 21 commerces.
Quid de l’emploi saisonnier ?
« Dans ce contexte, il nous est difficile de nous projeter » explique M. Bourgeois. « Nous sommes frileux quant à l’embauche de saisonniers pour l’été qui arrive. Pourtant ces offres sont très appréciées par les jeunes de nos villages, pour lesquels il est possible de bénéficier d’un job d’été à proximité de leur lieu de vie » explique l’artisan.
« Une totale impréparation »
Les commerçants locaux ont rencontré Clément Pernot, mais les discussions n’ont rien donné. « Il semble régner une totale impréparation » explique M. Bourgeois. Rappelons que le camping du Domaine est la propriété du Conseil Départemental du Jura, qui a confié sa gestion à une régie. Seule certitude pour l’heure, pour compenser cette fermeture, 400 places de parking supplémentaires seront créées. Ce qui offrira désormais une jauge de 1000 places. Selon nos informations, le renouvellement des concessions pour l’occupation des cellules commerciales au Domaine est en cours. Reste à savoir, si elles ne perdront pas de leur attractivité dans ces conditions.
L'interview de la rédaction
Les salariés des Galeries Lafayette ont débrayé pendant deux heures ce mardi à Besançon, rue des Granges. Une action nationale à l'appel du syndicat CFDT. Les inquiétudes sont grandes pour ces hommes et ces femmes exerçant dans les enseignes rachetées par l’homme d’affaires Michel Ohayon. D’autant plus que d’autres marques qu’il gère se trouvent également dans la plus grande des difficultés. Les enseignes Camaïeu et Go Sport ont été respectivement placées en liquidation judiciaire et en redressement judiciaire. A Besançon, les livraisons et certains travaux d’entretien ne sont plus assurés.
Des élus, dont Anne Vignot et Nicolas Bodin, en charge de l’économie et du commerce à Grand Besançon Métropole, ont participé au rassemblement du jour. Ces derniers ont apporté leur soutien aux manifestants et entendent se mobiliser pour obtenir des informations précises sur la situation financière du milliardaire bordelais. « Cette situation est mystérieuse car nous ne connaissons pas l’état total du dossier. On ne sait pas en terme de solvabilité quels sont les revenus et les ressources du groupe ? » explique M. Bodin. Et de compléter : « Cela nous soucie car les Galeries Lafayette représentent un magasin d’attractivité pour le centre-ville de Besançon ». Humainement aussi, les Galeries Lafayette sont un employeur important. Le magasin salarie environ 75 personnes. 50 emplois directs et environ 25 emplois liés à de la sous-traitance.
L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin
Regard sur la santé du commerce bisontin
Conscients que le commerce local subit une importante mutation, qu’il est important de prendre en compte, Nicolas Bodin et les élus de Grand Besançon mèneront, en compagnie des associations de commerçants, les réflexions qui s’imposent pour gérer au mieux cette situation, qui demande une vigilance particulière. « Pour faire face à internet, le commerce doit absolument se renouveler. On sent bien qu’il est en train de se passer quelque chose » explique M. Bodin. « On y réfléchit ». A ce sujet, les élus travaillent sur « la limitation potentielle des zones d’activité en périphérie de la ville de Besançon ».
L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin
Compte tenu du coût de l’énergie, les élus de la Communauté de Communes de la station des Rousses ont décidé de procéder à la fermeture temporaire de l’Espace des Mondes Polaires de Prémanon. Nolwenn Marchand, son président, Maire de Prémanon, explique que la facture a considérablement augmenté. Soit une multiplication de près de 4, que la collectivité n’était pas en mesure de pouvoir assumer. La nouvelle facture atteint 500.000 euros, contre les 120.000 euros anuellement budgétisés.
Les élus jurassiens mènent les investigations nécessaires pour mieux comprendre cette situation. « Des relevés sont actuellement réalisés sur les différentes installations électriques » explique M. Marchand. Les groupes froids de la patinoire n’expliquent qu’en partie cette hausse. Des dysfonctionnements ont également été constatés sur le système de chauffage mis en place, qui génère des consommations électriques importantes. Alimenté par géothermie et un système de récupération des calories sur les groupes froids de la patinoire, il ne répond pas aux attentes.
Fermeture en fin de saison
Parce qu’il serait impossible d’honorer les futures factures, il a été pris la décision de fermer temporairement le site. Bien évidemment, cette mesure n’est pas sans conséquences pour l’emploi et l’économie locale. Les élus en ont bien conscience. Dans un premier temps, il a été prévu de fermer l’établissement à compter du 5 mars. La partie muséale réouvrira pour trois mois cet été. Quant à la patinoire, elle ne retrouvera son public qu’en décembre prochain. Des aménagements seront prochainement consentis pour corriger ces dépenses « pharaoniques ».
La colère d’un élu
Nolwenn Marchand ne cache pas sa colère. ‘ Cette situation est insupportable. Comment les fournisseurs d’énergie peuvent nous demander de payer de telles sommes ? » s’insurge-t-il. Et de terminer : « c’est inadmissible d’avoir des augmentations comme celle-là sur des biens de première nécessité comme l’électricité. C’est politiquement absolument inadmissible ». Ce n’est certainement pas l’application prochaine de l’amortisseur électricité qui devrait réduire de 100.000 euros les charges, qui changera la donne.
L'interview de la rédaction : Nolwenn Marchand
Ce mardi, entre 12h et 14h, un débrayage est prévu dans la vingtaine de magasins « Galeries Lafayette », propriété du groupe Hermione Retail. A Besançon, elle sera suivie d’une action spécifique, entre 14h et 16h, au cours de laquelle tous les clients de l’enseigne sont invités. L’établissement bisontin veut interpeller le grand public sur la situation du magasin et le risque qui court sur sa fermeture. La situation est devenue intenable. Et ce, même si l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon, qui a racheté, en 2018, 22 Galeries Layette, semble démentir ces faits.
La situation est d’autant plus inquiétante que les autres enseignes détenues par le milliardaire ( Go Sport et Camaïeu) sont en grande difficulté. A Besançon, les livraisons et certains travaux d’entretien ne sont plus assurés. Cela fait suite aux factures, traites et médecine du travail non payées. Pour les syndicats, l’objectif est de protéger les employés et permettre à leur enseigne de se relancer avec un nouvel acquéreur. « Ces magasins sont rentables » explique Frédérick Hachard, représentant CFDT à Besançon.
« Je suis Bisontin. J’adore cette ville. Vous imaginez si au centre-ville les Galeries Lafayettes ferment. C’est la fin du centre-ville » termine le responsable syndical.
L'interview de la rédaction
La 3è édition du salon « Doubs Services » se déroulera le 30 mars prochain à Micropolis Besançon. Ce rendez-vous est né d’un constat, suite aux différents confinements. Cinq professionnels du Doubs ont remarqué, qu’en raison notamment des restrictions kilométriques imposées, leurs clients ne pouvaient plus rencontrer leurs fournisseurs et prestataires. D’où l’idée de créer ce salon afin de mettre en lumière la richesse du tissu économique local. « Pourquoi les entreprises vont-elles chercher, parfois à des kilomètres, les compétences qu’elles peuvent trouver sur leur territoire ? » se sont interrogés les concepteurs.
C’est ainsi qu’est né, « Doubs Services », le salon des services et solutions de proximité pour les entreprises et collectivités. Pour cette nouvelle édition, une cinquantaine d’entreprises sont annoncées. Elles représenteront un très grand nombre de domaines. Toutes sont issues du département du Doubs. Pour Chloé Doisy, la directrice de la société DSE 25, basée à Franois, les raisons de travailler en local sont multiples et répondent à de très nombreux enjeux du moment, qu’ils soient environnementaux, économiques ou tout simplement liés à l’efficacité dans le travail au quotidien.
L'interview de la rédaction / Chloé Doisy