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Colère et inquiétude se mélangent à Doucier, après la décision du Conseil Départemental du Jura de procéder à la fermeture du camping du Domaine. A l’image de M. Bourgeois, le boulanger de la commune, les commerçants demandent des comptes et des explications à Clément Pernot, le président de la collectivité locale.

S’ils ne contestent pas le fait qu’il faille se préoccuper de la santé du Lac de Chalain, ils s’interrogent sur la manière dont a été prise la décision de fermer le site. Privant ainsi le territoire de ces 3000 estivants, après le choix de fermer les 700 hébergements qu’il proposait. Cette décision engendre bien entendu de l’incertitude et n’est pas sans conséquences pour l’activité économique du secteur. Pourtant, cette période est très importante pour la commune  et ses acteurs économiques qui vivent, en partie, grâce à l’activité touristique.  La fréquentation dans les commerces peut être multipliée par 10 dans certaines enseignes. Précisons que la commune de Doucier compte, durant la belle saison, jusqu’à 21 commerces.

Quid de l’emploi saisonnier ?

« Dans ce contexte, il  nous est difficile de nous projeter Â» explique M. Bourgeois.  Â« Nous sommes frileux quant à l’embauche de saisonniers pour l’été qui arrive. Pourtant ces offres sont très appréciées par les jeunes de nos villages, pour lesquels il est possible de bénéficier d’un job d’été à proximité de leur lieu de vie Â» explique l’artisan.

« Une totale impréparation Â»

Les commerçants locaux ont rencontré Clément Pernot, mais les discussions n’ont rien donné. « Il semble régner une totale impréparation Â» explique M. Bourgeois. Rappelons que le camping du Domaine est la propriété du Conseil Départemental du Jura, qui a confié sa gestion à une régie. Seule certitude pour l’heure, pour compenser cette fermeture,  400 places de parking supplémentaires seront créées. Ce qui offrira désormais une jauge de 1000 places. Selon nos informations, le renouvellement des concessions pour l’occupation des cellules commerciales au Domaine est en cours. Reste à savoir, si elles ne perdront pas de leur attractivité dans ces conditions.

L'interview de la rédaction

 

 

Les salariés des Galeries Lafayette ont débrayé pendant deux heures ce mardi à Besançon, rue des Granges. Une action nationale à l'appel du syndicat CFDT. Les inquiétudes sont grandes pour ces hommes et ces femmes exerçant dans les enseignes rachetées par l’homme d’affaires Michel Ohayon. D’autant plus que d’autres  marques qu’il gère se trouvent également dans la plus grande des difficultés. Les enseignes Camaïeu et Go Sport ont été respectivement placées en liquidation judiciaire et en redressement judiciaire. A Besançon, les livraisons et certains travaux d’entretien ne sont plus assurés.  

Des élus, dont Anne Vignot et Nicolas Bodin, en charge de l’économie et du commerce à Grand Besançon Métropole, ont participé au rassemblement du jour. Ces derniers ont apporté leur soutien aux manifestants et entendent se mobiliser pour obtenir des informations précises sur la situation financière du milliardaire bordelais. « Cette situation est mystérieuse car nous ne connaissons pas l’état total du dossier. On ne sait pas en terme de solvabilité quels sont les revenus et les ressources du groupe ?  Â» explique M. Bodin. Et de compléter : « Cela nous soucie car les Galeries Lafayette représentent un magasin d’attractivité pour le centre-ville de Besançon Â». Humainement aussi, les Galeries Lafayette sont un employeur important. Le magasin salarie environ 75 personnes. 50 emplois directs et environ 25 emplois liés à de la sous-traitance.

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin



Regard sur la santé du commerce bisontin

Conscients que le commerce local subit une importante mutation,  qu’il est important de prendre en compte, Nicolas Bodin et les élus de Grand Besançon mèneront, en compagnie des associations de commerçants, les réflexions qui s’imposent pour gérer au mieux cette situation, qui demande une vigilance particulière. « Pour faire face à internet, le commerce doit absolument se renouveler. On sent bien qu’il est en train de se passer quelque chose » explique M. Bodin. « On y réfléchit Â». A ce sujet, les élus travaillent sur « la limitation potentielle des zones d’activité en périphérie de la ville de Besançon Â».  

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

Compte tenu du coût de l’énergie, les élus de la Communauté de Communes de la station des Rousses ont décidé de procéder à la fermeture temporaire de l’Espace des Mondes Polaires de Prémanon. Nolwenn Marchand, son président, Maire de Prémanon, explique que la facture a considérablement augmenté. Soit une multiplication de près de 4, que la collectivité n’était pas en mesure de pouvoir assumer. La nouvelle facture atteint 500.000 euros, contre les 120.000 euros anuellement budgétisés.

Les élus jurassiens mènent les investigations nécessaires pour mieux comprendre cette situation. « Des relevés sont actuellement réalisés sur les différentes installations électriques Â» explique M. Marchand. Les groupes froids de la patinoire n’expliquent qu’en partie cette hausse. Des dysfonctionnements ont également été constatés sur le système de chauffage mis en place, qui génère des consommations électriques importantes.  Alimenté par géothermie et un système de récupération des calories sur les groupes froids de la patinoire, il ne répond pas aux attentes.

Fermeture en fin de saison

Parce qu’il serait impossible d’honorer les futures factures, il a été pris la décision de fermer temporairement le site. Bien évidemment, cette mesure n’est pas sans conséquences pour l’emploi et l’économie locale. Les élus en ont bien conscience. Dans un premier temps, il a été prévu de fermer l’établissement à compter du 5 mars. La partie muséale réouvrira pour trois mois cet été. Quant à la patinoire, elle ne retrouvera son public qu’en décembre prochain. Des aménagements seront prochainement consentis pour corriger ces dépenses « pharaoniques Â».

La colère d’un élu

Nolwenn Marchand ne cache pas sa colère. ‘ Cette situation est insupportable. Comment les fournisseurs d’énergie peuvent nous demander de payer de telles sommes ? » s’insurge-t-il. Et de terminer : « c’est inadmissible d’avoir des augmentations comme celle-là sur des biens de première nécessité comme l’électricité. C’est politiquement absolument inadmissible Â». Ce  n’est certainement pas l’application prochaine de l’amortisseur électricité qui devrait réduire de 100.000 euros les charges,  qui changera la donne.

L'interview de la rédaction : Nolwenn Marchand

 

Ce mardi, entre 12h et 14h, un débrayage est prévu dans la vingtaine de magasins « Galeries Lafayette », propriété du groupe Hermione Retail. A Besançon, elle sera suivie d’une action spécifique, entre 14h et 16h, au cours de laquelle tous les clients de l’enseigne sont invités.  L’établissement bisontin veut interpeller le grand public sur la situation du magasin et le risque qui court sur sa fermeture. La situation est devenue intenable. Et ce, même si l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon, qui a racheté,  en 2018,  22 Galeries Layette, semble démentir ces faits.

La situation est d’autant plus inquiétante que les autres enseignes détenues par le milliardaire ( Go Sport et Camaïeu) sont en grande difficulté. A Besançon, les livraisons et certains travaux d’entretien ne sont plus assurés. Cela fait suite aux factures, traites et médecine du travail non payées. Pour les syndicats, l’objectif est de protéger les employés et permettre à leur enseigne de se relancer avec un nouvel acquéreur. « Ces magasins sont rentables Â» explique Frédérick Hachard, représentant CFDT à Besançon.

« Je suis Bisontin. J’adore cette ville. Vous imaginez si au centre-ville les Galeries Lafayettes ferment. C’est la fin du centre-ville Â» termine le responsable syndical.

L'interview de la rédaction

 

La 3è édition du salon « Doubs Services Â» se déroulera le 30 mars prochain à Micropolis Besançon. Ce rendez-vous est né d’un constat, suite aux différents confinements. Cinq professionnels du Doubs ont remarqué, qu’en raison notamment des restrictions kilométriques imposées, leurs clients ne pouvaient plus rencontrer leurs fournisseurs et prestataires. D’où l’idée de créer ce salon afin de mettre en lumière la richesse du tissu économique local. « Pourquoi les entreprises vont-elles chercher, parfois à des kilomètres, les compétences qu’elles peuvent trouver sur leur territoire ? Â» se sont interrogés les concepteurs.

C’est ainsi qu’est né, « Doubs Services Â», le salon des services et solutions de proximité pour les entreprises et collectivités. Pour cette nouvelle édition, une cinquantaine d’entreprises sont annoncées. Elles représenteront un très grand nombre de domaines. Toutes sont issues du département du Doubs. Pour Chloé Doisy, la directrice de la société DSE 25, basée à Franois, les raisons de travailler en local sont multiples et répondent à de très nombreux enjeux du moment, qu’ils soient environnementaux, économiques ou tout simplement liés à l’efficacité dans le travail au quotidien.   

L'interview de la rédaction / Chloé Doisy

 

Stellantis à Sochaux a décidé d’arrêter son équipe de nuit. Cette décision fait suite à la baisse du nombre de voitures produites. Ce sont 400 voitures en moins qui sortiront du site sochalien quotidiennement. L’équipe de nuit avait été créée en mars 2017. 750 personnes sont concernées par cette décision. Les contrats des intérimaires ne seront pas renouvelés. Les CDI basculeront en horaire de journée. L’arrêt est prévu pour avril prochain.

Hier, à Dijon, Franck Robine, le préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté a présenté le dispositif « fonds vert Â» pour l’accélération de la transition écologique dans les territoires. L’enveloppe pour la région Bourgogne Franche-Comté s’élève à 72 millions d’euros.

La rénovation énergétique des bâtiments publics, la maîtrise de la consommation d’espaces et d’énergie, la protection des espaces naturels, la renaturation des villes et le développement du covoiturage font partie des priorités affichées par l’état. Cet argent permettra de financer des projets émanant des collectivités et de leurs partenaires publics et privés. L’état assure que ce dispositif pourra être actionné rapidement pour ‘permettre aux collectivités d’engager au plus vite leurs opérations Â».


Les organisations de retraités appellent à la mobilisation le 31 janvier prochain. Elles exigent « le retrait de cette réforme et l’ouverture de négociations pour abaisser l’âge de départ à la retraite à 60 ans, en finançant la retraite avec les cotisations sociales et non les impôts’.

Rappelons que plusieurs rassemblements sont prévus mardi prochain. Ils se tiendront à 10h devant la Sous-Préfecture à Saint-Claude, à 10h30, avenue de Lahr, à Dole, à 12h sur place d’Arçon à Pontarlier, à 14h sur le parking Battant à Besançon et à 15hn sur la place de la Liberté, à Lons-le-Saunier.

Les chiffres du chômage pour le 4è trimestre 2022 sont désormais connus. Durant cette période, le nombre de demandeurs d’emploi de la catégorie A s’établit à près de 100.700 personnes en Bourgogne-Franche-Comté. Soit une baisse de 2,4% sur le trimestre (6,9% sur un an).

En France métropolitaine, ce nombre baisse de 3,8 % sur cette même période (–9,4 % sur un an). Par département la baisse est de 4,9%, par rapport au trimestre précédent,  dans le Doubs. En revanche, on constate une augmentation de 0,4% dans le Jura.


Selon les derniers chiffres de l’Insee, au 3è trimestre 2022, la santé de l’économie régionale s’améliore. La croissance de l’emploi se confirme, essentiellement grâce au secteur privé. L'industrie et la construction continuent à gagner des emplois.

Après deux trimestres de repli, l’intérim repart à la hausse. Le taux de chômage est stable à un
niveau relativement faible. Précisément, par rapport au 2è trimestre, l’emploi salarié progresse de 0,6% dans le Doubs. Dans le Jura, cette progression est plus timide. Elle est de 0,1%. En Bourgogne Franche-Comté, elle atteint 0,3%.