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Un nouveau rassemblement pour exiger le retrait du pass sanitaire se tiendra ce jeudi 26 août, à 16h30,  devant le CHU Minjoz à Besançon. Cet appel est lancé par l’intersyndicale FO-FSU-Solidaires. Les syndicats dénoncent une mesure qui va à l’encontre « des droits des salariés Â».

Ils demandent « l’abrogation du pass sanitaire et ses conséquences, une autre politique sanitaire en direction des salariés les plus précaires et personnes vulnérables et la création de lits et de postes de soignants pour faire face aux besoins croissants des usagers du service public de santé Â».

L’épidémie de Covid-19 continue de progresser en Bourgogne Franche-Comté. L’inquiétude est bien réelle avec le retour des vacanciers et la reprise des activités à la rentrée. Le taux d’incidence en Bourgogne Franche-Comté continue à augmenter pour toutes les classes d’âges. L’incidence est particulièrement élevée chez les 20-29 ans. Le nombre de patients est également en hausse, 177 patients sont actuellement pris en charge dans les établissements de santé, dont 42 en réanimation.

Concernant les taux de vaccination. La couverture vaccinale en 1ère dose est de 62% chez les 12-17 ans, 77% chez les 18-49 ans, 86% chez les 50-64 ans, 93 % chez les 65-74 ans et 91% chez les 75 ans et plus.

 

La préfecture du Jura fait le point sur la situation sanitaire et vaccinale dans le département. Le taux d’incidence sur une moyenne des 7 derniers jours est de 150 pour le Jura s'approchant du seuil de 200. Il reste à 300 pour les 19-35 ans. Ce taux de 150 est le 3ème plus important de la région, derrière le Doubs et le Territoire de Belfort.

Pour le Jura, le nombre de contamination est en légère progression depuis un mois. Cette augmentation des contaminations est plus forte depuis une semaine. Au niveau des hospitalisations, 11 personnes sont hospitalisées (+3 en une semaine) dans le Jura, dont 2 en réanimation. Aucune n’a de schéma vaccinal complet.

La vaccination

72% de la population a reçu au moins une première injection, contre 52% début juillet. On notera également que 62% des moins de 18 ans a reçu une première dose de vaccination. L’accélération de la vaccination des adolescents est donc très forte depuis début juillet où elle s’établissait à 12 % pour les premières injections Cette semaine, plus de 3 400 premières injections ont été réalisées dans les centres.

Ce jeudi après-midi, à l’appel de l’intersyndicale,  un rassemblement s’est tenu à Besançon, devant l’Agence Régionale de Santé, pour dénoncer l’extension du pass  sanitaire et l’obligation pour les soignants d’être en capacité de le présenter à compter du 15 octobre prochain, sous peine de suspension de leur contrat de travail.

Pour les soignants, la coupe est  pleine, à Force Ouvrière et à Sud Santé Sociaux, on ne comprend pas comment « les héros d’hier,  applaudis, sont aujourd’hui jetés Â». Les syndicats rappellent qu’il y a encore quelques mois, on les rappelait « même malades du Covid Â» pour revenir travailler. On se souvient également « que pendant des semaines, les équipes ont dû soigner leurs patients sans protection Â», faute de stocks suffisants dans le pays.

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« Obligation, sanction et chantages Â»

Les soignants rappellent qu’ils ne sont pas contre la vaccination, mais ils dénoncent l’obligation, le chantage et les sanctions qui leur sont faits. S’ils s’inquiètent pour la profession, ils se font également du souci pour la population non vaccinée. « Celle qui a des doutes sur la pertinence et la qualité des vaccins Â». Selon eux, «  c’est l’accès aux soins qui est remis en cause et  notamment la prise en charge des personnes les plus précaires et les plus vulnérables, pour lesquelles le taux de vaccination est le plus faible. Les syndicats tiennent à rappeler que le problème du passe sanitaire ne doit pas faire oublier la politique de santé du gouvernement, « qui continue à réduire les moyens humains et matériels dans les hôpitaux français Â».

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Le 24 août prochain, le syndicat Force Ouvrière doit rencontrer la ministre de la santé pour faire remonter la colère des soignants sur le terrain et tenter d’obtenir une réduction des sanctions.

Du 16 au 21 août, les 7 maisons du don de la région se transforment et font vivre aux donneurs de sang une expérience aux quatre coins du globe. L’occasion de contribuer à une bonne action dans une ambiance exotique, et d’aider à garantir les soins de tous les malades durant la période estivale.

 

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Un don du sang sous les couleurs de l’Italie

 

Chaque année depuis 7 ans, les Maisons du don de Bourgogne-Franche-Comté se transforment pour accueillir les donneurs de sang tout en les dépaysant. Du 16 au 21 août se déroule la semaine estivale à la maison du don de Besançon. Cette année, c’est sous les couleurs du drapeau italien que se décline cet évènement au sein de la cité comtoise. La décoration du centre a été revue, en arborant des drapeaux et ballons verts/blancs/rouges, des photos de lieux et de villes italiennes célèbres égayent les murs, une borne à selfie sur fond de drapeau italien est disponible afin de pouvoir repartir avec sa photo, tout en laissant une trace sur le large comptoir de la salle de collation. Salle respectant la thématique transalpine : pizza, tomates/mozzarella, tiramisu, et d’autres plats italiens typiques. La maison du don de Dijon portera les couleurs d'Hawaï, celles de Chalon-sur-Saône et Mâcon des ÃŽles Grecques, celle de Belfort de l'Orient, et celles d'Auxerre et de Sens de l'Asie. 

 

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Donner son sang dans un contexte de crise sanitaire

 

Départs en vacances, jours fériés, activités de plein air, la belle saison est connue pour fragiliser les réserves de sang. Une situation qui s’est d’ailleurs accentuée avec le contexte sanitaire actuel : de multiples opérations ont été reportées pendant des mois, les interventions chirurgicales dans les centres hospitaliers sont plus nombreuses qu’à l’accoutumée, et les besoins plus importants. 600 dons sont nécessaires chaque jour en Bourgogne-Franche-Comté. Pour rappel, les personnes ayant présenté des symptômes de Covid-19 doivent attendre 14 jours après la disparition de ces derniers pour donner leur sang, ou 14 jours après avoir été testé positif. Il est tout à fait possible de donner son sang sans délai après une injection de vaccin contre le Covid-19, tout comme il est possible de donner son sang en n’étant pas vacciné. Le pass sanitaire n’est pas nécessaire pour donner son sang.

 

Les conditions sont :

 

-          Avoir entre 18 et 70 ans, et peser au moins 50kg

-          Ne pas être à jeun, et se sentir en forme

-          Présenter une pièce d’identité ou une carte donneur, disponible dès 2 dons sur l’appli « Don de sang Â» 

 

La ville de Morteau indique que le centre de vaccination fermera ses portes à l’Escale ce mercredi à 18h. Il réouvrira lundi 23 août à 9h, au 19 rue René Payot. La mairie indique que la prise de rendez-vous et le fonctionnement du centre restent inchangés.

Le pass sanitaire est entré en vigueur. Pour pouvoir se restaurer et profiter de la terrasse d’un café, les clients doivent montrer patte blanche. Ils doivent être en possession d’un pass sanitaire. En Bourgogne Franche-Comté,  l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie a fait les comptes. Ces établissements ont perdu  entre 25 et 30% de leur clientèle depuis l’application de cette mesure.

Selon Bernard Champreux, le président de l’UMIH, seulement quelques professionnels sont réfractaires à cette obligation. Même si jouer les policiers ne leur plaît pas vraiment, ces commerçants sont conscients que le maintien de l’ouverture de leurs enseignes passe par cette démarche. Â« Ils savent que c’est un enjeu contre le covid. Ils mettent  tout en place pour assurer ce bon fonctionnement Â» explique le responsable.

Une mesure discriminatoire ?

Une nouvelle fois encore, il semblerait que l’application de la règle ne soit pas la même pour tout le monde. Bernard Champreux, qui est la voix des adhérents de son syndicat, pointe des dysfonctionnements. « Le pass sanitaire est obligatoire pour pouvoir boire un café dans un restaurant, une brasserie ou un café. En revanche, ça ne les gêne pas lorsque des clients se rendant dans une boulangerie, disposant d’une terrasses à l’extérieur, consomme dans ces espaces,  sans leur pass sanitaire » explique-t-il. Et de conclure : « Mes confrères dénoncent une mesure discriminatoire ».

L'interview de la rédaction

L’intersyndicale FO, FSU, Solidaires et CGT organise un rassemblement ce jeudi 19 août à 14h30 devant l’ARS à Besançon pour demander le retrait du pass sanitaire. Un document et une décision qui vont à l’encontre des droits des salariés, selon les syndicats.

Parmi les autres revendications : une autre politique sanitaire en direction des salariés les plus précaires et personnes vulnérables, favorisant leur accès aux soins  et la création de lits et de postes de soignants pour faire face aux besoins croissants des usagers du service public de Santé.

Environ 2000 personnes ont défilé ce samedi après-midi à Besancon pour dénoncer l’extension du passe sanitaire. Ils jugent cette décision gouvernementale contraire aux lois que doit fixer un état dans une démocratie. « Liberté Â» ont scandé les manifestants.

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« Dictature Â», « le passe ne passe pas Â», « vaccins ARN = génocide Â», « résiste,  prouve que tu existes Â», … les slogans ne manquent pas pour exprimer sa colère et son opposition. Dans le cortège, des citoyens, venus en famille, des militants syndicaux et politiques, représentant l’extrême droite et  l’extrême gauche Â». La presse n’est pas toujours la bienvenue. « Ces journalistes à la botte du pouvoir, qui travestissent la vérité à leur guise Â». Pour certains, la crise sanitaire est un leurre et les décès et nombreux malades que comptent la Martinique et  la Réunion ne sont que mensonge. Pour d’autres, la France sombre dans une véritable dictature qu’il convient de combattre. Pourtant, une chanteuse est encore capable de prendre le micro en ville pour interpréter ses  morceaux contestataires, grâce aux installations électriques de la cité, et la foule peut encore manifester librement, malgré une manifestation non déclarée, dans les rues du centre-ville bisontin.

 

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Vers une reprise du mouvement des Gilets Jaunes ?

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A peine commencée, la manifestation s’est brusquement arrêtée. Frédéric Vuillaume, l’un des leaders du mouvement, demandant une exclusion de représentants de l’extrême droite, qui s’en seraient pris à des manifestants. Quelques minutes plus tard, le cortège a poursuivi sa marche, en modifiant un peu son parcours habituel. A travers ces manifestations, la cinquième portant sur le sujet du passe sanitaire, et à sept mois de la présidentielle, certains manifestants espèrent une rentrée encore plus mouvementée. Et pourquoi pas ? un retour à l’automne 2018, où les gilets jaunes avaient fait trembler le gouvernement.

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L’Agence Régionale de Santé indique que « la semaine écoulée a été marquée par une hausse préoccupante du nombre de patients hospitalisés dans les services de réanimation et de soins critiques Â», qui s’est presque multiplié par deux avec 47 patients pris en charge ce vendredi dans les hôpitaux de la région pour des formes graves de Covid-19.

Le taux d’incidence en population générale s’élève à 120 pour 100 000 habitants, en hausse de plus de 10 points par rapport à la semaine dernière. Concernant la tranche d’âge des 65 ans et plus, l’augmentation du taux d’incidence continue mais reste modérée : 46 pour 100 000 habitants pour la période de référence.

Concernant la vaccination, le taux par tranche d’âge, avec une dose, est le suivant :

12 – 17 ans : 57%

18 – 49 ans : 75%

50 – 64 ans : 85%

65 – 74 ans : 93%

75 ans et plus : 90%