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Le Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPPS) invite les étudiants à se faire vacciner. Il leur donne rendez-vous les 9 et 10 septembre prochains dans ses locaux (45 C avenue de l’Observatoire). Pour obtenir un rendez-vous, il suffit de composer le 03.81.66.61.30

Depuis ce lundi, la vaccination a débuté dans les établissements scolaires du département du Doubs. Cette offre s’adresse à tous les élève de 12 à 18 ans. Les 12-15 ans ont besoin de l’accord de l’un de leurs parents pour se faire vacciner contre la Covid-19.

Ainsi, en lien avec l’Agence Régionale de Santé, plusieurs collèges et lycées accueillent des équipes mobiles, qui procèdent à des premières ou secondes injections, dans un local aménagé au sein de l’établissement ou dans un camion équipé. Ce lundi, des interventions sont menés au lycée Nelson Mandela d’Audincourt et aux collèges Lumière de Besançon et Malraux de Pontarlier. Demain, une intervention est programmée au collège Paul Langevin à Etupes.

Depuis le 23 août, l’artiste bisontin Nacle est perché sur sa nacelle, face au mur situé sous l’héliport du CHU de Besançon. Armé de ses bombes d’aérosols, le graffeur a été doté d’un chantier d’envergure : un mur d’un peu plus de 8 mètres de haut, pour une cinquantaine de mètres de largeur. Jusqu’au 10 septembre, l’artiste sera à la réalisation d’une fresque, représentant des mains sur un fond très coloré, en l’honneur de tout le personnel du CHU ayant lutté contre la pandémie de COVID-19.

 

Une fresque pour tous

 

« C’est une fresque en hommage au personnel du CHU. Que ce soit le personnel soignant, administratif, mais aussi tous les autres. C’est pour tous les gens qui travaillent au CHU, et aussi pour ceux qui passent au CHU. Parce qu’on est tous concernés. C’est une fresque pour tous les bisontins, et tous les francs-comtois Â» souligne Nacle, examinant sa peinture, depuis l’autre côté de la route. Effectivement, après avoir soumis quatre projets à la direction de communication du CHU, celle-ci les a proposés à tout son personnel, c’est-à-dire à peu près 7000 personnes, par le biais d’un vote en interne. Et ce sont environ 1200 personnes qui ont répondu à l’appel, en votant à l’unanimité pour cette maquette, représentant des mains sur un fond coloré. « Je pense que ça a parlé à ceux qui ont voté. Cette fresque-là, ils la verront tout le temps en allant travailler, alors autant que cela leur plaise. Les gens voulaient de la couleur, sans doute pour égayer un peu leur quotidien. Ça tombe bien, c’était aussi ma préférée Â» révèle le graffeur.

 

Nacle 3

 

 

Nacle met la main à la pâte

 

L’artiste a ses propres codes, sa propre méthode bien connue dans le paysage urbain bisontin : des personnages peints en différentes nuances de gris. « En 7 nuances de gris, de la plus foncée à la plus claire, réhaussée avec un peu de noir et de blanc Â», précise Nacle. « Et pour les fonds, je travaille tout à l’aérosol, avec pas mal de couleurs. J’essaye d’en transporter dans ma nacelle à peu près 80 tous les jours, pour pouvoir travailler un maximum de couleurs, et offrir un peu de gaieté aux gens Â», poursuit-il. Après un peu plus de deux semaines de conception et bien qu’inachevée, on peut déjà apercevoir une grande partie de la fresque. Des mains qui se succèdent, l’une d’entre elle tenant une seringue, mais aussi un scalpel, ou encore une souris d’ordinateur. Mais aussi deux autres cherchant à se rallier, pouvant laisser croire à un clin d’œil de l’œuvre de Michel-Ange, mais signifiant plutôt la symbolique de la main tendue. En tout cas, il devrait y avoir une dizaine de mains, où chacune représentera un métier de l’hôpital ou une symbolique. « J’aimerais aussi montrer la transmission, avec une main d’une personne âgée, et celle d’un enfant. La main a un caractère universel Â», confie l’artiste.

 

Nacle 2

 

Un chantier impressionnant

 

Tout ce projet est né d’une rencontre avec Aline Chassagne, l’adjointe à la culture, au patrimoine historique, et aux équipements culturels de la ville de Besançon, lors d’une des sessions de l’artiste à la Rhodiacéta. « Après s’être rencontrés, nous avons échangé nos contacts. La genèse vient d’elle, elle avait à cÅ“ur de faire une fresque en l’honneur du personnel du CHU, suite à la pandémie et tout ce qu’on a vécu ces dernières années Â». Commencé le 23 août, le chantier devrait finir aux alentours du 10 septembre. « Où peut-être un peu plus parce que le format est assez gros… et les conditions météorologiques peuvent parfois compliquer un peu les choses Â» indique Nacle. Le montant de ce projet est de 7 000€, financé par la Ville à hauteur de 3 000€, par la Direction régionale des affaires culturelles à hauteur de la même somme, et de 1000€ par le CHU.

 

Une grande opération nationale pour encourager la vaccination s’est tenue ce samedi. A Besançon, la Croix Rouge Française s’est installée sur le parking de l’hypermarché Carrefour à Chalezeule. Précédemment, c’est à Valentin, que les bénévoles s’étaient installés.

Sur place, pour accueillir et prendre en charge le public, une ambulance et deux tentes, occupées par des secouristes, des administratifs, des infirmières et un médecin, étaient ouvertes . L’objectif est d’accueillir tous les publics qui se présentent. Aucun rendez-vous n’est à prendre. Le gouvernement français veut augmenter le nombre de personnes vaccinées dans l’Hexagone. Rappelons que ce lundi, la campagne de vaccination débute dans les établissements scolaires du Doubs. A Besançon, les bénévoles de la Croix Rouge seront mobilisés au collège Lumière.

Patrick Boccara, le président de la Croix Rouge de Besançon espère que ce type d’opération va se multiplier. Selon le responsable « seule la vaccination pourra nous permettre de sortir de cette crise Â». Le responsable bénévole reconnaît qu’en plus de gérer les patients, ses bénévoles doivent également gérer le comportement vindicatif de certains opposants à la vaccination et au pass sanitaire.  « Nous avons eu quelques quolibets, voire des insultes Â» déplore M. Boccara. « On fait avec. Nous traiter en utilisant des noms d’oiseaux, ce n’est pas très intelligent. Se vacciner, c’est aussi protéger les autres Â» ajoute le responsable.

 

VACCINATION CROIX ROUGE

« Je ne comprends pas très bien ces gens Â»

Louise et Paul ont profité de cette journée pour recevoir leur 3è dose de vaccin. « La seule mesure efficace pour l’instant, en attendant le médicament, c’est le vaccin Â» ajoute le couple. Et de poursuivre : « Je ne comprends pas ceux qui ont des doutes. Je suis contre ces manifestations qui mélangent tous les problèmes Â» ajoute Louise. Quant à Kylian,  il est venu avec sa maman et sa petite sÅ“ur. Cet élève de 3è a reçu sa première dose ce samedi après-midi sur le parking de l’hypermarché bisontin. Après avoir vaincu sa peur, il a franchi le pas. « Je viens pour préserver mes poches, pouvoir sortir avec mes potes, comme aller au cinéma, et prendre les transports en commun en toute tranquillité Â» conclut l’adolescent.

CROIX ROUGE

 

L'interview de la rédaction : Patrick Boccara et trois patients

En cette période de rentrée et durant tout le week-end, alors que le virus circule toujours, la Bourgogne-Franche-Comté participe à l’opération nationale pour encourager la vaccination contre le COVID-19. Ainsi, des centres de vaccination ouvrent leur porte sans rendez-vous. Des opérations seront également menées dans des centres commerciaux.

Doubs

Vaccination sans rendez-vous samedi 4 septembre dans les centres de vaccination de Baume-les-Dames, de 9 heures à 13 heures et de 14 heures à 18 heures ; Pontarlier, de 8 heures à 20 heures ; Valdahon, de 8 heures à 13 heures. Micropolis-Besançon sera accessible sans rendez-vous, samedi 4 et dimanche 5 septembre, de 9 heures à 18h30. Opération de vaccination sans rendez-vous samedi 4 septembre, de 13 heures à 18 heures, sur le parking du centre commercial Carrefour-Chalezeule : ZAC Besançon Est, chemin de la Voie des Agasses, Chalezeule.

Jura

Vaccination sans rendez-vous au centre de vaccination de Lons-le-Saunier, samedi 4 septembre, de 9 heures à 13 heures.

Concernant l’épidémie de coronavirus, l’ARS indique que la baisse de la circulation virale se poursuit «  à  un rythme lent mais régulier Â». L’incidence de l’épidémie en population générale s’établit au-delà de 100 pour 100 000 habitants, soit toujours plus du double que le seuil d’alerte.

Au 3  septembre, plus de 170 personnes restent prises en charge dans les hôpitaux de la région pour des formes graves de COVID, dont 42 en réanimation. La couverture vaccinale, qui dépasse 73% en population générale en Bourgogne-Franche-Comté, garde des marges de progression, en particulier chez les 12-17 ans.

L’ARS fait savoir que la campagne de rappel vaccinal pour les personnes de plus de 65 ans et les personnes à risque de forme grave de Covid-19 est lancée. Plus de 600.000 habitants sont concernés dans la région par cette 3è dose.

Pour les résidents des Ehpad et des Unités de Soins de Long Séjour, la campagne est organisée directement au sein des établissements. Les autres populations éligibles sont invitées à prendre rendez-vous dès à présent dans un centre de vaccination ou auprès de leur professionnel de santé de proximité. Précisons que les personnes ayant reçu le vaccin Janssen sont également concernées par la campagne de rappel.

L’hôpital de Pontarlier indique que depuis le lundi 9 août, toute personne (visiteurs, consultants, agents du CHIHC) souhaitant pénétrer dans l’établissement doit présenter lors du contrôle un passe sanitaire qui peut prendre trois formes : - Un schéma vaccinal complet,  un test, RT-PCR ou antigénique, négatif de moins de 72H ou un certificat de rétablissement après avoir été infecté par le Covid 19.

Le contrôle s’effectue en scannant un QR code présenté sur outil numérique ou certificat papier. Les mineurs sont dispensés de passe sanitaire jusqu’au 30 septembre et il n’y a pas de passe sanitaire pour les soins non programmés (urgences). Au-delà du passe sanitaire, certaines règles d’accès et de visite sont maintenues : le masque reste obligatoire pour pénétrer dans l’établissement et dans les chambres des patients, les mesures barrières restent en place pour la protection de tous (limitation du nombre de visiteurs à 2 par chambre, horaires de visite à respecter…).

Par ailleurs, les patients et visiteurs doivent veiller à se renseigner auprès du standard car des restrictions ou précautions sectorielles peuvent y être imposées. Pour les patients atteints du COVID-19, les visites ne sont pas autorisées.

Les accès aux Rives du Doubs sont également restreints et doivent se faire soit : - par l’entrée principale au 2 faubourg St Etienne (l’entrée public du Pôle Mère enfant sera fermée), - par le parking souterrain, Les accès aux services d’urgences et urgences maternité restent inchangé

Le bilan hebdomadaire de l’ARS concernant la situation épidémique dans la région indique que la hausse de la circulation virale marque le pas ces derniers jours en Bourgogne Franche-Comté. Néanmoins, il est précisé que le niveau de circulation virale reste élevé, à près de 120 pour 100.000 habitants, soit plus du double du seuil d’alerte.

Concernant la situation vaccinale : 65% des 12-17 ans ont reçu au moins une dose de vaccin. Ils sont 79% chez les 18-49 ans, 87% chez les 50 – 64 ans, 94% chez les 65-74 ans et 91% chez les 75 ans et plus.

Alors que Jean Castex a annoncé ce matin à la radio que « le gouvernement ne reculera pas sur les sanctions envers les soignants non-vaccinés Â», un rassemblement s’est tenu ce jeudi, en fin d’après-midi, devant l’hôpital Saint-Jacques à Besançon. Des soignants, des pompiers et des agents territoriaux ont brûlé leur diplôme. Certains ont jeté leur blouse à terre. Au cours de ce rassemblement, des témoignages ont été lus. Ils évoquent les inquiétudes de certains professionnels à se faire vacciner. Ils déplorent le manque de considération de l’état français à leur égard. Eux, que l’on a envoyé au front, sans protection, au début de l’épidémie.

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Les manifestants dénoncent les pressions qu’ils subissent au quotidien de la part de leur hiérarchie. La présentation du passe sanitaire à des vigiles, à l’entrée de leur établissement, pour pouvoir exercer leur profession,  ne passe pas.

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Rappelons qu’à compter du 15 octobre prochain, les soignants qui ne seront pas vaccinés seront suspendus et leurs salaires ne seront plus versés.

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