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Comme toutes les semaines, l’académie de Besançon fait le point sur la situation sanitaire. A la date de ce jeudi 13h, trois structures scolaires sont fermées et 71 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique dans l'académie. 1323 élèves et 90 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.

L’Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté rappelle que la campagne de vaccination des enfants de 5 à 11 ans à risque de forme grave de la Covid ou vivant dans l’entourage d’une personne immuno-déprimée a débuté dans la région. Sur notre territoire, de 2 à 6 centres par département vont assurer la vaccination pédiatrique. Des premiers créneaux sont d’ores et déjà proposés sur les plateformes de rendez-vous habituelles et d’autres créneaux seront prochainement régulièrement ouverts

Compte-tenu de l’évolution de la crise sanitaire, ainsi que des incertitudes qui pèsent sur la situation du mois de janvier, Patrick Genre, le maire de Pontarlier, a décidé d’annuler les deux cérémonies des vœux prévues en début d’année prochaine. Il s’adressera aux pontissaliens avec un message en ligne le 7 janvier prochain.

Dans la lutte contre le covid-19, l'obligation de la troisième dose pour les plus de 65 ans entre en vigueur ce mercredi. Une démarche obligatoire pour prolonger son passe sanitaire. Le Gouvernement espère ainsi casser la reprise épidémique en France.

Rappelons que ce soir, à 21h, TF1 et LCI diffuseront un entretien télévisé avec Emmanuel Macron. Baptisée « Emmanuel Macron, où va la France ? », cette émission qui permettra de faire le point sur le quinquennat du Président de la République, a été enregistrée dimanche. Une exposition médiatique, à quelques mois de la présidentielle, qui n’est pas du goût de son opposition, de gauche comme de droite.  

L’ARS Bourgogne-Franche-Comté appelle à un sursaut collectif pour limiter l’impact de la cinquième vague de l’épidémie, qui place une nouvelle fois les établissements de santé de la région en tension. Le haut niveau de circulation du virus s’observe dans tous les départements de Bourgogne-Franche-Comté, où l’incidence en population générale atteint plus de 500 cas pour 100 000 habitants. Rappelons que depuis mars 2020 en Bourgogne-Franche-Comté, le virus est responsable de plus de 5.100 décès en établissements de santé ; plus de 2 310 en établissements médico-sociaux.

La situation sanitaire se dégrade partout en France. Notre région n’échappe pas à la règle. Alors que le taux d’incidence était de 40 pour 100.000 habitants la semaine dernière, il est monté à 627 mercredi dans le Doubs. Le virus circule beaucoup et intensément. Ce qui provoque une pression importante sur le système hospitalier français. Au CHU de Besançon par exemple, le nombre de patients en soins critiques ne cesse de progresser.

Dans ces conditions, Jean-François Colombet, le Préfet du Doubs appelle tout un chacun à faire preuve de responsabilité en appliquant les mesures barrières et se faire vacciner. Le représentant de l’état le confirme, « le vaccin perd de son efficacité au fil du temps ». D’où l’importance de faire ce rappel. Rappelons que pour faire face à l’épidémie, l’ARS Bourgogne-Franche-Comté, a choisi de déclencher le plan blanc pour les établissements de santé de la région. Le Préfet pourrait également procéder à des réquisitions pour assurer la prise en charge de tous les patients hospitalisés en soins critiques.

Par ailleurs, de nouveaux centres de vaccination ouvriront à compter du 15 janvier prochain, après la fermeture du site de Microplis. Deux verront le jour à Besançon ( au gymnase du Résal et à la Polyclinique). Les deux autres seront installés à Saint-Vit et Saône.

L'interview de la rédaction / Jean-François Colombet

 

Face à la forte hausse des hospitalisations pour des formes sévères de la COVID-19 ces derniers jours, en particulier dans les services de soins critiques, l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté déclenche un plan blanc qui s’applique à tous les établissements de santé publics et privés de la région autorisés en médecine, chirurgie et soins de suite et de réadaptation.

Dans un communiqué de presse, l’hôpital de Pontarlier indique qu’en raison de la dégradation de la situation sanitaire dans le Haut-Doubs, l’établissement a décidé de procéder à une déprogrammation partielle des opération chirurgicales pour les 13 jours à venir afin de redéployer une partie du personnel vers les prises en charge Covid.

Lors de la conférence de presse de ce lundi soir. Jean Castex, le Premier ministre, et Olivier Véran, le ministre de la santé,  ont annoncé la fermeture des discothèques à partir de vendredi et pour les quatre prochaines semaines. Elles seront soutenues financièrement comme les traiteurs et les entreprises œuvrant dans l’évènementiel. Le Premier ministre a demandé deux à trois jours de télétravail par semaine, « partout où cela est possible ». Il a également demandé de limiter les réunions en présentiel. Il est également demandé une limitation dans l’organisation des évènements festifs et conviviaux dans la sphère privée.

Autres informations. Les enfants de 5 à 11 ans à risque pourront se faire vacciner à partir du 15 décembre. Les personnes de 65 ans et plus pourront se faire vacciner sans rendez-vous,  quel que soit le centre.  Le niveau 3 du protocole sanitaire est réhaussé à l’école primaire. A compter de jeudi, le port du masque sera requis dans les cours de récréation. Pour l’heure, aucun couvre-feu, confinement et jauge n’est évoqué.

Alors qu’Emmanuel Macron et le gouvernement vont tenir un nouveau conseil de défense sanitaire ce lundi afin d'adopter de nouvelles mesures pour contrer la cinquième vague de Covid-19 en France, la Suisse renforce également son protocole à compter de ce lundi.  L’objectif est de faire cesser la hausse des hospitalisations et la progression du variant Omicron.

Parmi les mesures évoquées : l’extension de l'obligation du certificat Covid, l’extension du port du masque à l'intérieur, la possibilité de restreindre l'accès aux manifestations et aux établissements aux seules personnes vaccinées ou guéries, la vive recommandation du travail à domicile et la réduction de la durée de validité des tests rapides.