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C’est un sujet important qui a fortement été évoqué durant cette rentrée scolaire. Gabriel Attal, le ministre de l’Education nationale,  en a fait une priorité. Des adultes référents sont présents sur tout le territoire, qu’il s’agisse de l’échelon académique, départemental ou dans les établissements scolaires. Les autorités appellent à la mobilisation et à la prise de parole. Tout le monde est concerné par ce fléau. Aucun enfant ne doit s’isoler. Il doit pouvoir trouver des relais auprès de ses camarades et des adultes. Rencontre avec Emmanuelle Hardy, référente académique harcèlement en Franche-Comté.

On parle beaucoup, mais sans doute à juste titre, du harcèlement à l’école. L’Education nationale a pris le sujet à bras le corps, mais on peut imaginer que cette prise de conscience ne date pas d’aujourd’hui ?

La mise en place des dispositifs de prévention existe depuis des années. Le concours « non au harcèlement Â» existe depuis plus de 10 ans. C’est une problématique que l’on connaît depuis de nombreuses années. C’est devenu une priorité nationale et une priorité de Mme la Rectrice.

La mobilisation des services et des personnels de l’Education nationale et de l’académie de Besançon est donc entière ?

Oui. Nous connaissons les conséquences du harcèlement. Il y a les évènements violents, mais également les micro-violences au quotidien. Les élèves peuvent exprimer du mal-être, ne plus avoir envie d’aller à l’école, … . Le comportement peut changer. Les conséquences sont multiples. C’est la raison pour laquelle il faut prévenir en priorité et prendre charge dès que l’on a connaissance d’une situation.

Est-ce un fléau qui progresse ?

On parle de 10% d’élèves harcelés. Un peu plus dans le 1er degré. Les chiffres semblent être stables. Par contre la communication autour du phénomène est plus importante. C’est très bien. Cela permet une libération de la parole. On sait que pour que la situation se règle, il faut en parler. Un des leviers essentiels, c’est la position des témoins. Ils ne sont pas concernés directement par la situation, mais ils savent exactement ce qui est en train de se jouer dans leur classe ou dans la cour de récréation. C’est vraiment l’affaire de tous.

Quel est votre rôle et avec qui travaillez-vous ?

Tout d’abord,  je mets en place le déploiement du dispositif pHARe, avec deux autres collègues, dans l’académie. Nous accompagnons les établissements pour que cet outil se mette en place avec des référents et les équipes d’ambassadeurs. En tant que référente académique, je peux être amenée à gérer, avec une autre collègue, des situations complexes de harcèlement. Nous pouvons intervenir directement ou être en appui des référents départementaux. Dans chaque département, il y a trois ou quatre référents qui peuvent être aussi des appuis aux établissements.

Avez-vous aussi des relais dans les établissements scolaires ?

Oui. Il y a des référents harcèlement dans les établissements scolaires. Ils sont déployés dans les collèges et le lycées depuis cette année. Cela peut-être un CPE, un enseignant, une infirmière, une assistance sociale ou un chef d’établissement.

Travaillez-vous avec la justice, avec le Procureur de la République par exemple ?

On peut nous demander des éclairages sur une situation par la police ou la justice. Le plan interministériel nous demande également de travailler avec la justice, la police ou la gendarmerie. L’objectif est qu’il existe  une  prise en compte multiple pour être le plus efficace possible.

Quels conseils pourriez-vous donner aux parents qui nous écoutent et qui veulent agir ?

S’ils ont repéré des points qui n’allaient pas il faut en parler, même si derrière tout cela, il n’y a pas forcément un souci de harcèlement. Repérer ces points chez ses enfants, c’est déjà important. On peut en parler avec les professeurs. Ils savent que lorsqu’une situation est décrite par un parent, il faut relayer auprès de l’équipe pHARe  de l’établissement et du chef d’établissement. Un personnel de l’établissement doit être informé rapidement pour analyser la situation. Il est bon d’en parler.

L'interview de la rédaction / Emmanuelle Hardy

 

Ce jeudi après-midi, durant 3h, une quarantaine d’étudiants en licence 2 de sociologie de l’UFR Sciences du langage, de l’homme et de la société ont participé à la rentrée du climat,  qui se déroule tout au long de l’année au sein de l’université de Franche-Comté à Besançon. L’an dernier, 2300 étudiants, issus de toutes les composantes et filières de l’université, ont été sensibilisés aux enjeux climatiques. Ce qui représente quand même plus de la moitié des premières années en licence.

Encadrés par des animateurs, des enseignants chercheurs et des étudiants formés, les jeunes échangent, discutent, se confrontent, partagent à partir d’un outil qui a fait ses preuves : la fresque du climat. Cette  approche pédagogique se fonde sur les données issues des rapports du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Dans les ateliers, les participants relient les liens de cause à effets, intègrent les enjeux climatiques et se projettent sur d’éventuelles actions individuelles et collectives qui pourraient être mises en Å“uvre.

La pédagogie mise en œuvre mobilise l’intelligence collective. La démarche séduit à l’université de Franche-Comté. Si chez certains étudiants restent réfractaires aux thèses défendues, malgré des preuves pourtant accablantes, d’autres s’engagent. Une centaine de jeunes ont décidé de pousser davantage la réflexion en rejoignant les unités d’enseignement libre, qui permettent d’enrichir ses connaissances. Il est ainsi possible de suivre des conférences, de participer à des projets ou encore de se former pour sensibiliser d’autres à ces enjeux.

L'interview de la rédaction : Julien Montillaud, enseignant chercheur en astro-physique à l'observatoire de Franche-Comté

 

Le député doubiste de la majorité présidentielle Laurent Croizier a signé une tribune,  publiée dans la newsletter éducation du journal Le Monde. Le parlementaire,  enseignant de profession, appelle  avec 15 députés du groupe démocrate, « Ã  la poursuite de la revalorisation salariale des enseignants engagée par le gouvernement, à la reconnaissance de l’autorité et du rôle central du professeur Â». 

Depuis la rentrée des classes, une partie des écoliers maîchois est accueillie dans les locaux flambants neufs de la nouvelle école « Franche Montagne Â». Une centaine d’enfants de maternelle et 200 enfants du niveau élémentaire, tous issus de l’école publique,  et une cinquantaine d’enfants en situation de handicap de la Fondation Plurielle,  y sont scolarisés . Cette nouvelle structure a pris possession d’un terrain, appartenant à l’ADAPEI, à proximité de la piscine.

C’est donc au sein de ce nouvel espace que tout ce petit monde évolue depuis septembre dernier. Les locaux ont été pensés pour accueillir tous les publics. Des espaces partagés ont vu le jour. La nouvelle école accueille également un service social dédié à l’accompagnement et à la scolarisation des enfants en situation de handicap. A différents moments de la journée, les élèves peuvent se rencontrer dans des salles d’ activité et pendant le périscolaire et la pause méridienne.

La poursuite d’un projet scolaire existant

Cette initiative s’inscrit dans une démarche existante, où l’inclusion des enfants en situation de handicap et le respect et la tolérance font partie des valeurs auxquelles croit le bourg. Comme le rappelle Régis Ligier, son maire, « depuis 2016, des enfants en situation de handicap sont accueillis dans des structures scolaires traditionnelles». C’est ce que l’on appelle « des classes externalisées Â». Malgré la loi en vigueur, en France, le chemin est encore long pour une inclusion totale de ces enfants dans la société et le monde scolaire. C’est la raison pour laquelle Le projet maîchois est remarquable. Il est peut-être le seul en France a proposé une telle organisation.

L'interview de la rédaction : Régis Ligier, Maire de Maîche

L’info en a surpris plus d’un. Jeudi soir, Gabriel Attal, le ministre de l’Education, a annoncé l’octroi d’une prime exceptionnelle pour 730.000 agents de son ministère. Les accompagnants d’élèves en situation de handicap et d’autres agents recevront une prime exceptionnelle de 500 euros en octobre. Elle s’élèvera à 380 euros  pour les enseignants. Pour le syndicat Snes-FSU cette annonce est « un leurre Â», qui ne peut remplacer « la revalorisation conséquente des salaires Â» qui est demandée.

On connaît le calendrier des épreuves du baccalauréat et du diplôme national du brevet pour cette année scolaire. Elles débuteront le 18 juin avec l’écrit de philosophie. Les épreuves de spécialités et le grand oral s’enchaîneront. Elles auront respectivement lieu du 19 au 21 juin et du 24 juin au 3 juillet pour le grand oral.

Les épreuves écrites anticipées de français, en classe de première,  se tiendront  le vendredi 14 juin. Les dates de l'oral de français devront se tenir entre le 24 juin et le 5 juillet. Les épreuves écrites du bac professionnel se dérouleront les 11 et 14 juin , du 18 au 21 juin et du 24 au 26 juin.

Les épreuves de rattrapage du bac général et technologique, ainsi que l'épreuve de contrôle du « bac pro Â», se dérouleront jusqu'au jeudi 11 juillet inclus. Les épreuves du diplôme national du brevet auront lieu les jeudi 27 et vendredi 28 juin 2024.

Le 2ème congrès « Au cÅ“ur de l’éducation Â» se tiendra le week-end du 14 et 15 octobre au Grand Kursaal de Besançon. Organisé par l’association InnAÉ, ce rendez-vous a pour objectif d'aider les personnes qui accompagnent les enfants et les adolescents. De très nombreuses conférences seront proposées avec des intervenants reconnus. 40 stands et 15 ateliers pratiques seront déployés. Cette édition se déroulera sous le thème « Enfants et ados d’aujourd’hui Â».

Être avec des enfants de la naissance à l’adolescence réserve beaucoup de bonheur mais aussi de difficultés, et il n’y a pas d’école pour apprendre à les accompagner. Chaque enfant est différent et l’éducation suscite un questionnement permanent. Aujourd’hui, il ne suffit plus de reproduire la même éducation que celle que l’on a reçue. La plupart des parents, grands-parents, enseignants, éducateurs sont en attente de clés de compréhension, d’outils ou de méthodes pour aider les jeunes à avancer et s’épanouir. Ce week-end offrira un espace de pensée, d’apprentissage et d’outils sur des thématiques concrètes et variées qui permettront à chaque participant de repartir avec de nouvelles pistes de réflexion et d’actions.

« Notre idée c'est que les gens repartent avec des outils très concrets, qu’ils pourront utiliser dans leur quotidien, avec les enfants qu'ils accompagnent, que ce soit en famille ou au travail. L’objectif c'est d'accompagner des gens qui s'occupent des enfants, et de les aider. Parce que ce n’est pas une mission facile d'éduquer des enfants. On considère souvent que c'est quelque chose qu'on devrait savoir quand on est parent, mais ce n’est pas évident. Il y a des choses à savoir, à apprendre, on peut s'améliorer. Il y a évidemment beaucoup d'intuition, et des gens ont d’énormes capacités. Mais beaucoup de chemin peut être parcouru grâce à ces conférences, échanges et pratiques. C'est vraiment notre souhait, d'aider les gens qui sont auprès des enfants et des adolescents Â» Stéphanie Chaudron, de l’association InnAÉ.

Cette année, le thème sera « Enfants et ados d’aujourd’hui Â». Des conférences se tiendront tout au long du week-end, 40 stands seront proposés, ainsi qu’une quinzaine d’ateliers pratiques. « C'est un moment d'échange, où l’on apprend beaucoup, où on vient se rencontrer, mais aussi des structures et des associations Â» souligne Stéphanie Chaudron. Des invités prestigieux seront au rendez-vous, comme Philippe Meirieu, chercheur, essayiste et homme politique français, spécialiste des sciences de l'éducation et de la pédagogie, ou encore Isabelle Filliozat, psychothérapeute, conférencière et essayiste française, connue pour ses théorisations autour de l'éducation positive. De très nombreuses thématiques seront abordées, dans des domaines très diversifiés.

 

Des intervenants de qualité, des thèmes multiples et variés

Parmi toutes les thématiques présente au sein de ce 2ème congrès « Au cÅ“ur de l’éducation Â», Philippe Meirieu parlera notamment du défi éducatif pour le monde qui vient. L'éducation doit-elle évoluer dans le sens du monde ? Est-ce qu'on reproduit les modèles un peu autoritaristes qu'on a pu connaître, ou est-ce qu'on va basculer dans une forme de laxisme et de de laisser faire ? Isabelle Filliozat tiendra une conférence sur le consentement et comment éduquer un enfant pour qu'il devienne capable, qu'il ait des armes face au harcèlement, aux abus sexuels, et tout ce qui peut le mettre en danger. De son côté, Marie Costa donnera des astuces pour une parentalité joyeuse, Gérard Vallat parlera du bon usage des conflits dans la relation, et Sophie Blin évoquera la séparation conjugale, et comment maintenir l'alliance parentale dans cette situation. Fabien Normand parlera de l'utilisation des écrans et comment protéger les petits et les grands. Seront aussi prévues des conférences sur l'importance de la nature pour se construire, et même sur les réflexes archaïques. « Ce n’est peut-être pas connu du grand public, mais ce sont des choses qui bloquent parfois les enfants, qui les empêchent de bien apprendre, d'être calme et posé Â» détaille Stéphanie Chaudron. Capucine Vercellotti, ostéopathe, aidera à déceler ce manque d'intégration des réflexes archaïques et comment apprendre à les dépasser.

« On a aussi envie de proposer des choses très concrètes. Donc on aura différents outils exposés à travers une forme de présentation en grande taille, ainsi qu’à travers quinze ateliers pratique, qui concerneront 15-20 personnes et dureront une demi-heure. Ils porteront par exemple sur le massage MISP, un protocole assez structuré et clair pour un toucher respectueux et sain. Des choses sur la pleine conscience et la capacité à se concentrer. Sur un outil qui aide à gérer les émotions comme l’EFT, la sophrologie, les intelligences multiples, etc. Et puis une conférence qui va aussi permettre à des professionnels qui innovent dans leurs pratiques éducatives, de pouvoir venir partager tout ce qu'ils font. Six professionnels de milieux très différents viendront partager leur expérience Â» souligne Stéphanie Chaudron.

 

L’évènement est ouvert à toutes et à tous. Il faudra compter 50€ pour les deux jours, et 10€ la journée pour les étudiants et demandeurs d’emploi. Par ailleurs, une garde d’enfants sera proposée juste à côté du Kursaal, avec l’aide des associations Ambre et Coccinelle.

Plus d’informations et inscriptions sur : https://asso-innae.fr/

 

Gabriel Attal, en compagnie notamment d’Elisabeth Borne, a décliné ce mercredi après-midi le plan anti-harcèlement. Le ministre de l’Éducation a présenté les mesures qui seront mis en place lorsque des cas apparaissent. La saisie du procureur en cas de signalement, des cours d’empathie dès la maternelle à la rentrée prochaine, des moments d’autoévaluation du CE2 à la 3è pour repérer le harcèlement, la mise en place d’un numéro unique le 30.18 et des cellules dédiées au harcèlement dans les rectorats sont évoqués. La mobilisation est générale dans tous les ministères.

Ce mardi, dans le cadre des semaines de l’engagement et de la démocratie scolaire, les élèves élus au Conseil académique de la vie lycéenne de l’académie de Besançon ont animé un temps d’échange et de discussion au lycée professionnel Tristan Bernard dans le quartier Planoise à Besançon. Nathalie Albert Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté, et Patrice Durant, directeur de l’inspection académique du Doubs, étaient présents.

JOURNEE ENGAGEMENT 3

L’objectif était de convaincre les adolescents présents à s’investir et à prendre des responsabilités au sein de leur établissement scolaire, et plus globalement au sein de l’Education Nationale. Les adultes, par le biais de leurs paires, déjà conscients de l’intérêt de cette démarche altruiste,  veulent inciter les jeunes à s’engager et devenir de véritables acteurs et créateurs de lien social. « Nous voulons leur montrer qu’il y a un vrai intérêt à participer à la vie de son établissement scolaire, à faire bouger les choses, à donner son avis Â» explique Christine Monnin, conseillère principale d’éducation et déléguée académique à la vie lycéenne et collégienne.

JOURNEE ENGAGEMENT 2

Proposer des initiatives, donner son avis sur l’établissement, organiser, argumenter, fédérer…  .  Autant de compétences à développer et à transmettre.  Une approche pédagogique  très formative, qui contribue à un meilleur climat scolaire, qui indéniablement aura des répercussions sur la réussite des jeunes et leur épanouissement. Un moyen également de participer à la formation des adultes de demain. Celles et ceux qui agiront au sein de la société et sauront mettre à profit les valeurs de partage, de travail en équipe, d’altruisme, de confiance en soi, … qu’ils auront acquis tout au long de cette expérience.

L'interview de la rédaction / Christine Monnin, conseillère principale d’éducation et déléguée académique à la vie lycéenne et collégienne.

 

La situation reste critique concernant l’accueil des enfants dans les cantines scolaires bisontines en cette rentrée scolaire. 359 enfants restent sans solution. Le manque d’animateurs périscolaires explique cette situation tendue. Lors de son traditionnel débriefing sur les réseaux sociaux d'après conseil municipal, Ludovic Fagaut, l’élu LR de l’opposition municipale,  Ã©voque « un véritable fiasco Â».

Il a d’ailleurs formulé l’idée que des assistants d’éducation,  qui travaillent dans les collèges du Grand Besançon, complètent leur temps de travail en rejoignant les cantines scolaires bisontines. Rappelons que Ludovic Fagaut est le chef d’établissement du collège de Pouilley-les-Vignes.